1er régiment étranger de cavalerie
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1er régiment étranger de cavalerie | |
Insigne régimentaire |
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Période | 1921 |
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Pays | France |
Branche | armée de Terre Légion étrangère |
Type | régiment de cavalerie |
Rôle | cavalerie légère blindée |
Taille | 900 personnes |
Fait partie de | 6e Brigade légère blindée |
Garnison | Orange (Vaucluse) |
Surnom | Royal étranger |
Couleurs | vert et rouge |
Devise | Nec Pluribus Impar |
Marche | La colonne |
Inscriptions sur l'emblème | CAMERONE 1863 LEVANT 1925-1927 MAROC 1925-1927-1930-1934 OUSSELTIA 1943 COLMAR 1945 STUTTGART 1945 INDOCHINE 1947-1954 AFN 1952-1962 |
Anniversaire | Camerone (30 avril) Saint-Georges (23 avril) |
Equipement | AMX-10 RC Véhicule blindé léger Véhicule de l'avant blindé |
Guerres | Seconde Guerre mondiale Guerre d'Indochine Guerre d'Algérie 1re Guerre du Golfe |
Batailles | Bataille de Messifre Bataille de Rachaya Opération Anvil Dragoon |
Décorations | Croix de guerre 1939-1945 (avec 3 palmes) Croix de guerre des TOE (avec 4 palmes) |
Commandant | colonel Dupont |
Sommaire |
[modifier] Généralités
Le 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC), présente la particularité d'être le seul régiment de Légion étrangère spécialisé dans le domaine de combat des blindés. Il est l'un des deux régiments de cavalerie de la 6e brigade légère blindée.
Il est stationné au Quartier Labouche à Orange (Vaucluse) depuis 1967, venant alors de Mers el Kébir.
A partir de sa création en 1921, il sert tour à tour à cheval en Syrie et au Maroc, puis en automitrailleuses en France en 1940. À la Libération, il fut équipé de chars américains. Le REC participa aussi à la Guerre d'Indochine à bord de véhicules amphibies, puis à bord des EBR, engin blindé de reconnaissance) au cours de la guerre d'Algérie.
[modifier] Création et dénominations
Le 1er régiment étranger de cavalerie est créé en 1921 à Sousse (actuelle Tunisie) à partir d'éléments du 2e régiment étranger d'infanterie.
La Légion étrangère ne comptait alors que des régiments d'infanterie et l'idée de créer un régiment avec une autre spécialité était loin de faire l'unanimité. Néanmoins, la Légion comptait à cette époque de nombreux Russes issus des armées blanches défaites par les Bolchéviques. Forts de l'expérience de la cavalerie légère tsariste, ils permirent à la Légion de rapidement s'imposer dans cette spécialité.
Depuis lors, le 'Royal Étranger' a constamment su faire preuve des qualités d'adaptation de la Légion, doublées de la souplesse des cavaliers.
[modifier] Histoire
[modifier] De la création à la Seconde Guerre mondiale
Dès 1921, il est engagé en même temps en Syrie et au Maroc. Sur ces deux théâtres d'opérations, il se couvre de gloire, notamment au Levant, à la bataille de Messifre et à la bataille de Rachaya, où l'escadron Landriaux force l'admiration de tous et obtient la fourragère des TOE (théâtres d'opérations extérieurs).
De 1927 à 1934, le REC concentre ses efforts sur le Maroc, détruisant les bandes rebelles au cours d'engagements âpres, puis assure la sécurité des pistes sahariennes en plein développement sous l'impulsion du maréchal Lyautey.
[modifier] de 1940 à 1945
En 1940, le 1er REC intervient en France sous la dénomination de GRD 97. Engagé dès le 18 mai sur la Somme, il y combat jusqu'à l'armistice.
Une citation à l'ordre de l'armée consacre l'héroïsme de ses légionnaires.
En 1943, le régiment est de nouveau engagé en Tunisie contre les Allemands. Puis en 1944, il débarque en Provence et participe à la campagne de France.
A la fin de la guerre, son étendard s'est enrichi de deux nouvelles palmes et de la fourragère de la Croix de guerre.
[modifier] Guerre d'Indochine
En 1946, le REC embarque pour l'Indochine. Ses deux escadrons et ceux des deux groupements autonomes qui servent sous l'insigne et l'étendard du régiment participent pendant neuf ans aux durs combats qui ont lieu de la Cochinchine au Tonkin.
Trois nouvelles citations et la fourragère de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures viennent enrichir la cravate de l'étendard. De leur côté, les deux groupements autonomes ont mérité six citations.
[modifier] L'Algérie
En 1954, le régiment retrouve la terre africaine et intervient dans la pacification de l'Algérie pendant huit ans. Après les accords d'Évian, il est regroupé sur la base de Mers-el-Kébir et rejoint la France en 1967.
[modifier] La métropole et les années africaines
Le régiment est rattaché à la 14e division d'infanterie (14e DI) le 1er janvier 1976. En 1978 et 1979, il participe à l'opération Tacaud au Tchad où il est cité à l'ordre de l'armée. Les escadrons sont ensuite engagés plusieurs fois en mission de courte durée en République centrafricaine, à Bouar notamment.
En 1983, dans le cadre de la 31e Brigade, le 1er REC est engagé au Liban, au sein de la Force Multinationale de Sécurité à Beyrouth (F.M.S.B.) puis au Tchad de nouveau.
[modifier] La Guerre du Golfe
Dès le 15 septembre 1990, après l'invasion du Koweit par l'Irak, le régiment est engagé au complet au sein de la 'division Daguet' au cours de l'opération 'Bouclier du désert' puis 'Tempête du désert'. Le 23 février 1991, le régiment franchit la frontière irakienne et s'empare, 36 heures plus tard, de son objectif, la base aérienne d'As Salman.
Le 1er REC accroche alors une nouvelle palme sur son étendard.
[modifier] Le Cambodge
De décembre 1992 à juin 1993, le régiment retrouve l'Extrême-Orient dans le cadre de l'autorité provisoire des Nations unies au Cambodge (APRONUC).
[modifier] De l’ex-Yougoslavie à la Côte d’Ivoire
Un escadron du régiment a été engagé dès octobre 1993 au sein de la Force de Protection des Organisation des Nations unies (FORPRONU) à Sarajevo. Depuis, régulièrement, un ou plusieurs escadrons sont engagés dans les Balkans.
En parallèle, le régiment continue à envoyer ses unités élémentaires dans des opérations extérieures (opération Épervier au Tchad) ou dans des missions de courte durée (MCD) de 4 mois en Guyane, à Mayotte, à Djibouti, etc.
En 1997, le régiment, notamment le 2e escadron, participe à l'évacuation des ressortissants européens au Congo-Brazzaville.
Enfin, en 1999, il participe aux opérations de l'OTAN dans les Balkans en envoyant un escadron en Macédoine, puis en participant à la force de sécurité au Kosovo.
[modifier] Traditions
Le 1er REC, fort de sa double spécificité, se fait fort de respecter les traditions de la Légion, ainsi que celles de la cavalerie.
Ses personnels portent les insignes de grades argentés aux couleurs des armes à cheval et la grenade à sept flammes de la Légion étrangère.
[modifier] Insigne
En 1936, sous l'impulsion du capitaine Robert et sur ordre du lieutenant-colonel Berger, un projet d'insigne est mis en œuvre au sein du régiment. C'est celui du maréchal des logis Allnikine du 2e escadron qui est retenu, puis envoyé le 20 mai 1936 auprès de la Maison Arthus-Bertrand à Paris, laquelle propose ensuite, trois maquettes : après consultation de l'ensemble des escadrons de Tunisie et du Maroc, la maquette numéro trois fut choisie. Elle sert toujours de modèle aux insignes produits par la Maison Arthus Bertrand. Depuis, l'insigne du 1er REC n'a jamais cessé d'être porté sans aucune modification. Une première commande de 1 000 insignes au prix de 3,25 F pièce fut établie le 5 aout 1936, accompagné de 150 insignes de fabrication plus soignée à l'attention des officiers et sous-officiers.[1]
[modifier] Devise
Nec Pluribus Impar (A nul autre pareil)
[modifier] Chant
La colonne
I
Une colonne de la Légion étrangère
S'avance dans le bled en Syrie,
La tête de la colonne est formée
Par l'Premier Etranger de Cavalerie.
II
Les Druses s'avancent à la bataille,
En avant, légionnaires à l'ennemi,
Le plus brave au combat comme toujours,
C'est l'Premier Etranger de Cavalerie.
III
Un légionnaire tombe, frappé d'une balle,
Adieu mes parents, mes amis,
Toutes mes fautes, je les ai expiées,
Au Premier Etranger de Cavalerie.
IV
Sur sa tombe, une simple croix s'élève,
Sur laquelle ces seuls mots sont inscrits,
Il a servi honnête et fidèle,
Au Premier Etranger de Cavalerie.
Nota : tous les personnels de la Légion, se doivent de chanter au garde-à-vous, l'ensemble du chant dans la garnison du régiment, et le dernier couplet dans tous les cas.
[modifier] Faits d'armes et inscriptions sur l'étendard
Brodées en lettres d'or dans ses plis, il porte les inscriptions[2]:
- CAMERONE 1863
- LEVANT 1925-1927
- 1925-1927-1930-1934
- OUSSELTIA 1943
- Colmar 1945
- STUTTGART 1945
- INDOCHINE 1947-1954.
- AFN 1952-1962
[modifier] Décorations
[modifier] Liste des chefs de corps
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[modifier] Le régiment aujourd'hui
[modifier] Missions
Le 1er REC, en tant que régiment de cavalerie légère représente le fer de lance de la 'brigade au gant d'acier'.
Il est, non seulement, en mesure d'effectuer les missions propres à l'arme blindée cavalerie, mais aussi des missions de recherche et d'acquisition du renseignement à l'aide de l'escadron d'éclairage et d'investigation.
[modifier] Organisation
Le 1er régiment étranger de cavalerie est articulé en 7 escadrons totalisant un effectif d'environ 900 hommes.
- L'ECL ou Escadron de commandement et de logistique, regroupe tous les services projetables, nécessaire au commandement du régiment en opérations (transmissions, bureau opération, infirmiers, peloton transport, maintenance, etc.)
- L'EAS ou Escadron d'administration et de soutien. Il regroupe tous les services non-projetables du régiment (services administratifs, casernement, restauration, etc.). Il a en outre pour mission de former les jeunes légionnaires issus de l'instruction aux spécialités du combat blindé.
- 4 escadrons de combat (les 1er, 2e, 3e et 5e) composés chacun de 4 pelotons de combat et d'un peloton de commandement. Chaque escadron est équipé de 12 chars légers de type AMX 10 RC. Nombre de cadres et légionnaires disposent de la double spécialité AMX 10 RC - ERC-90 Sagaie. Cette double spécialité leur permet de servir à la fois les matériels en service au régiment (comme lors de la guerre du Golfe en 1991), et les matériels que l'on rencontre sur d'autres théâtres (Djibouti, Côte d'Ivoire, etc.)
- l'EEI ou Escadron d'éclairage et d'investigation. Cet escadron (le 4e), qui dépend pour emploi du général commandant la 6e brigade légère blindée est composé de 3 pelotons de reconnaissance et d'éclairage du VBL (véhicule blindé léger) et d'un peloton de reconnaissance technique équipé de RASIT (radar de surveillance des intervalles)
[modifier] Matériels
Le régiment utilise les matériels majeurs propres à l'arme blindée cavalerie :
- AMX 10 RC : char amphibie à six roues doté d'un canon de 105 mm, nécessite un équipage de quatre hommes (chef de char, pilote, chargeur et tireur) ;
- VBL : véhicule blindé léger amphibie permettant le transport de 3 à 4 hommes sous blindage, avec possibilité d'installer de l'armement en superstructure (mitrailleuse de 12,7mm, missile Milan) ;
- VAB : véhicule blindé amphibie qui sont utilisés en tant que transport de troupe, de véhicule sanitaire ou encore comme PC transmission.
- radar RASIT pour la surveillance des intervalles.
[modifier] Divers
- Adresse :
- 1er REC
- Quartier Labouche
- Avenue Maréchal-Foch
- 84875 Orange
- Téléphone :
- Tél : 04 32 81 20 02
- Fax : 04 32 81 20 08
[modifier] Références
- ↑ In Képi blanc magazine
- ↑ Service Historique de la Défense, Décision N° 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007
[modifier] Liens internes
- Légion étrangère
- Commandement de la Légion étrangère
- 1er régiment étranger
- 1er régiment étranger de cavalerie
- 4e régiment étranger
- 2e régiment étranger de parachutistes
- 1er régiment étranger de génie
- 2e régiment étranger de génie
- 2e régiment étranger d'infanterie
- 3e régiment étranger d'infanterie
- 13e demi-brigade de Légion étrangère
- Détachement de Légion étrangère de Mayotte
- Groupement du recrutement de la Légion étrangère (GRLE)
[modifier] Liens externe
[modifier] Bibliographie
Sources :
- Service d'information et de relations publique de l'armée de terre (SIRPA Terre)
- Division communication et information de la Légion étrangère