Kosovo
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Administration | |||||
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Statut politique | République parlementaire selon le droit kosovar Président de la République : Fatmir Sejdiu (par intérim) Premier ministre : Hashim Thaçi Territoire sous administration internationale de l’ONU Chef de la MINUK : Joachim Rücker Province serbe selon le droit serbe. |
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Capitale | Pristina (sq Prishtinë, Prishtina - sr Priština, Приштина)
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Géographie | |||||
Superficie | 10 877 km² | ||||
Démographie | |||||
Population (2005) | 2 200 000 hab. | ||||
Densité | 202 hab./km² | ||||
Langues | albanais et serbe | ||||
Économie | |||||
Monnaie | euro 1 | ||||
Autres | |||||
Fuseau horaire | UTC +1 2
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1. Après que le mark allemand et le dinar serbe eurent été institués monnaies officielles, l’euro a remplacé le mark. Actuellement le dinar serbe est utilisé exclusivement dans les régions à majorité serbe. 2. UTC+2 à l’heure d'été. |
Le Kosovo ou, forme française plus logique mais moins usitée, Kossovo[1] (Kosova ou Kosovë en albanais, Косово и Метохија ou Kosovo i Metohija en serbe) est une république de l'Europe du Sud dont l'indépendance proclamée en 2008 n'est pas universellement reconnue. Le Kosovo n'est pas actuellement membre de l'Organisation des Nations unies.
Ce territoire aujourd'hui à majorité albanaise, qui a appartenu à différents États lors de son histoire et qui durant la quasi-totalité du XXe siècle faisait partie de la Serbie au sein de la Yougoslavie, a été placé sous l’administration de l’ONU en vertu de la résolution 1244 des Nations unies, en date du 10 juin 1999, suite aux violents conflits qui ont opposé les autorités serbes et les séparatistes albanais à la fin des années 1990 et à la grave catastrophe humanitaire qui s’ensuivit. Depuis les accords de paix de Kumanovo, datés du même jour, une force de l’OTAN, la KFOR, assure la paix et l’ordre dans cette région anciennement placée sous l’autorité de la Serbie. Les négociations sur le statut du Kosovo entre les autorités serbes et kosovares sont longtemps restées dans une impasse, les premières ne parlant que d’une large autonomie du Kosovo au sein de la Serbie, les secondes voulant l’indépendance. C’est dans ce contexte que le 17 février 2008, le parlement du Kosovo a proclamé l’indépendance du territoire, transgressant la résolution 1244 des Nations unies, qui affirmait l'attachement de l'ONU à l'intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavie[2],[3].
Sommaire |
Histoire
Les Illyriens apparaissent au XXe siècle av. J.-C., à une époque charnière entre l’âge du bronze et l’âge du fer. Ils constituent un royaume englobant une grande partie de la région balkanique. Les Illyriens étaient divisés en plusieurs clans : les Taulantes, Ardianes, Dardaniens, Dalmates, Penestes, Kaones, Thesprotes, etc. L'actuel Kosovo se trouvait alors essentiellement compris dans la région peuplée par les Dardaniens qui vivaient aussi dans une partie de l’actuelle Albanie du nord, du sud de la Serbie et du nord de la Macédoine jusqu’aux environs de Skupi (actuelle Skopje). Après la conquête romaine, survenue aux alentours de 28 av. J.-C., les Dardaniens sont progressivement romanisés et l’ancienne colonie grecque de Naissus (actuelle Niš), située en Dardanie orientale, devient un carrefour stratégique de la province romaine de Mésie supérieure. Elle est même la ville natale de l’empereur Constantin qui fera de la Dardanie une province romaine à part entière en 284.
La chute de l’Empire romain marque le début de nombreuses invasions barbares dans la péninsule balkanique, qui touchèrent aussi bien la Dardanie que les autres régions des Balkans. Dès le Ve siècle, des tribus slaves déferlent en masse, parvenant à s’implanter jusqu’en Thessalie, et ce dans l'ensemble des Balkans, certaines tribus étant même allées jusque dans le Péloponnèse. En cette même période, les Avars s’installent dans la contrée et asservissent certaines tribus slaves, notamment en Pannonie. Les tribus slaves forment alors de puissantes alliances, les sklavinies, qui, alliées aux Avars, vont être le fléau de l’Empire byzantin pendant près de deux siècles. Les anciennes provinces romaines sont dévastées et la province de Dardanie, dont faisait partie l’actuel Kosovo, n’y échappe pas. À la fin du XIe siècle, Vukan, le joupan (župan en serbe) de Rascie, alors l’État serbe le plus puissant des Balkans, agrandit les frontières de son pays vers le sud, en conquérant la majeure partie de l’actuel Kosovo, n’échouant que devant Lipljan car confronté à de forts contingents byzantins. La Rascie, y compris ses terres méridionales, passe de nouveau sous domination byzantine après le décès de Vukan en 1115. À la fin du XIe siècle, la dynastie serbe des Nemanjić parvient à étendre considérablement la Serbie vers les terres slaves du sud. Ils décident donc de déplacer le centre de gravité du royaume de Serbie vers le Kosovo. À cette époque, sous l'impulsion de Saint Sava, l'Église orthodoxe serbe devient autocéphale. En 1233, la ville de Peć en Métochie est choisie pour devenir le siège du premier archevêché serbe (sous la juridiction de Constantinople) fondé par Saint Sava qui en devient le premier archevêque. En 1346, l'archevêché se transforme en patriarcat autonome et Peć devient ainsi le siège de l’Église orthodoxe serbe.
À la mort de Dušan en 1355, la majeure partie du Kosovo se trouve alors sous la domination du prince serbe Vuk Branković. Le 26 septembre 1371, un affrontement décisif oppose les Ottomans à l’armée de Jovan Uglješa, seigneur d’un petit fief au sud de la Serbie, et celle de son frère, le roi Vukašin Mrnjavčević, cosouverain de Serbie avec l’empereur Uroš. Les Ottomans n’ont alors aucun mal à décimer l’armée serbe, s’ouvrant par la même occasion la porte des Balkans. Immédiatement affectée par la défaite serbe, Byzance est obligée de reconnaître la souveraineté ottomane. À cette époque, associé aux territoires du prince Lazar, le pays de Vuk Brankovič, englobant la majeure partie de l’actuel Kosovo, devient prospère. D’anciens marchés se transforment également en villes prospères comme Priština, Vučitrn ou encore Peć.
Le sultan Mourad, fort de ses nombreuses conquêtes sur les anciens domaines byzantins, décide de lancer une offensive contre les pays balkaniques au printemps 1389, accompagné de ses fils Jakub et Bayezid. De l’autre côté, le prince Lazar Hrebeljanović parvient à réunir une puissante armée en ralliant ses alliés Vuk Branković, Djuradj II Balšić, Stefan Musić, les troupes du voïvode Vlatko Vuković de Hum et des troupes bosniaques dépêchées par le roi de Bosnie Tvrtko Ier comprenant divers nobles éminents de son royaume. L’année 1389 marque un grand tournant dans l’histoire du Kosovo et de la Serbie. C’est en effet l'année de la bataille de Kosovo Polje, mieux connue en français par son expression traduite : « Bataille du champ des merles ». Cette bataille s’inscrit dans une politique d’extension territoriale ottomane : dès le milieu du XIVe siècle, les Ottomans obtiennent des Byzantins une tête de pont en Europe (péninsule de Gallipoli), puis se frayent en quelques décennies un chemin jusqu'au cœur des Balkans. La défaite ouvre la porte des Balkans aux Ottomans et la Serbie, n’étant plus en mesure de se défendre après sa défaite, est menacée par les Turcs et les Hongrois. Progressivement, les princes serbes acceptent un à un de devenir vassaux du nouveau sultan Bayezid Ier. En septembre 1448, une armée de croisés et de mercenaires venus de Hongrie, de Pologne, de Valachie, de Bohême et d’Allemagne, commandée par le chevalier hongrois Jean Hunyadi (János Hunyadi en hongrois et Iancu de Hunedoara en roumain), traverse la Serbie et parvient jusqu’au Kosovo. Une grande bataille s’y engage du 17 au 19 octobre 1448, entre les croisés et l’armée du sultan Mourad II au cours de laquelle les croisés subissent un terrible revers.
Au Kosovo, la conversion des Albanais et Serbes à l’islam commence rapidement bien qu’elle reste faible dans cette partie de l'Empire. Dans certaines régions pauvres, il arrive que des villages entiers se convertissent afin de ne plus payer le djizia et d’autres charges. En 1557, le sultan décide d’accorder à l’Église serbe la restauration du patriarcat de Peć. Cependant, alors que l’empire des Habsbourg est en guerre avec l’Empire ottoman, les Autrichiens prennent des mesures pour favoriser la création d’une zone militaire tampon entre les deux territoires. Après l’échec du second siège de Vienne, en septembre 1683, l’Empire ottoman reflue face aux Autrichiens qui, avec l’aide des Serbes et de tribus albanaises catholiques, traversent le Kosovo en 1689 et parviennent jusqu’à Skoplje en Macédoine. L’invasion de l’Empire ottoman met fin également au système féodal qui régnait encore dans cette région. Les Ottomans, connaissant à cette époque une expansion culturelle sans précédent, transforment le pays au moyen d’une structure sociale et administrative beaucoup plus développée.
À l’hiver 1878, le Congrès de Berlin accorde officiellement l’indépendance à la Serbie ou, plus exactement lui accorde les terres au nord du Kosovo. Quant au Kosovo, il reste dans l'Empire ottoman. Ayant étendu les frontières du nouvel État serbe aux régions de Niš, Pirot, Toplica et Vranje, plusieurs milliers d'Albanais, les Muhaxheri (réfugiés) habitant la région de Toplica près de Niš, sont chassés vers le Kosovo resté sous domination ottomane. En 1912, les États balkaniques nouvellement affranchis de l’occupation ottomane décident d’unir leurs forces afin de libérer les terres restant sous contrôle ottoman. Soutenus par la Russie, ils repoussent les Ottomans aux portes de Constantinople. Tragiquement, une nouvelle guerre a lieu en 1913 et oppose cette fois les anciens alliés : la Deuxième Guerre balkanique. À l’origine d’un désaccord sur le partage des précédentes conquêtes, cette guerre se solde par la victoire de la Serbie. Réunie à Londres, le 17 décembre 1912, la Conférence des ambassadeurs refuse à la Serbie, sous pression de l’Autriche-Hongrie, l’accès à la mer qu’elle convoitait par la vallée du Drin (Drim en serbe) mais, sous pression française et russe, lui octroie le Kosovo et la Macédoine.
Le 1er décembre 1918 naît le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes, État qui se veut rassembler tous les Slaves du sud en son sein comme l’avaient imaginé certains intellectuels serbes et croates des XVIIIe et XIXe siècles. Le nouveau royaume regroupe les régions balkaniques slaves anciennement contrôlées par l’Empire austro-hongrois (Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine et Voïvodine serbe) ainsi que l’État serbe indépendant et le Monténégro qui s'était réunifié à la Serbie quelque temps auparavant. La dictature du roi de Serbie ne fait qu’amplifier les tensions nationalistes. Le Kosovo, après avoir été conquis par l’armée serbe, est incorporé au royaume et formellement rattaché au nouvel État. Le monarque, tout en matant la résistance des Kaçaks, Albanais qui résistent à cette reconquête, et des Komitadjis de Macédoine, entreprend de « désalbaniser » la région en encourageant les Albanais à partir et en y favorisant la réinstallation de familles serbes et monténégrines.
Le Kosovo, la Métochie et une partie du Monténégro se voient inclus dans l’État d’Albanie sous contrôle de l’Italie fasciste. Tito reconnaît à la conférence de Bujan le « droit des Albanais à l'autodétermination ». Cependant, après que Tito ait rompu ses relations avec Joseph Staline, le 28 juin 1948, le parti communiste albanais sous la direction d’Enver Hoxha prend le parti de Staline. La frontière du Kosovo avec l’Albanie est alors fermée. La constitution yougoslave est amendée en vue d’accorder plus de contenu à l’autonomie de Kosovo, autonomie formellement déclarée en 1945. Cet effort culmine avec la constitution de février 1974 où la République de Serbie perd tout droit de regard sur les affaires internes du Kosovo : celui-ci est directement représenté dans les instances fédérales, « à égalité de droit » des républiques et des provinces autonomes ainsi que des peuples et des nationalités.
En mars 1981, des manifestations d’Albanais réclamant le statut de république tournent à l’émeute : la répression serbe fait des dizaines de morts et des centaines de blessés du côté albanais[4]. Slobodan Milošević, devenu deuxième homme du parti communiste yougoslave, met en œuvre deux coups de force dans les provinces autonomes et républiques liées à la Serbie : « Révolution des yaourts » en 1988 en Voïvodine et « Révolution antibureaucratique » au Monténégro en janvier 1989. Puis, il décide de supprimer l’autonomie constitutionnelle du Kosovo en mars 1989. Des chefs politiques albanais s’organisent en conséquence contre la suppression d’autonomie du Kosovo. Le 2 juillet 1990, une majorité des députés chassés du parlement publient une « déclaration constitutionnelle » faisant du Kosovo une république. Puis, après le référendum des mois de septembre et octobre 1991, l’indépendance du Kosovo est proclamée. Ibrahim Rugova met sur pied une société parallèle au Kosovo : il remporte des élections clandestines et devient président de la République du Kosovo. Déçus par l’indifférence de la communauté internationale, certains Albanais rejettent l’autorité de Rugova.
En 1997, l’Armée de libération du Kosovo connue sous son acronyme UÇK (en albanais Ushtria Çlirimtare e Kosovës et en serbe Oslobodilačka Vojska Kosova) profite du pillage des arsenaux en Albanie pour s’équiper et entreprendre une campagne de guérilla : elle revendique plusieurs attentats contre l’armée et la police serbes. En réponse à ces actions, et surtout pour neutraliser son opposition par une nouvelle guerre, Milošević massacre en février et mars 1998 les familles de guérilleros présumés, provoquant une insurrection massive. Cette insurrection lui permet ensuite, sous prétexte de contre-terrorisme, de lancer une campagne de destruction de dizaines de milliers de maisons, chassant plus de un million d’Albanais du Kosovo vers l’Albanie, la Macédoine et le Monténégro. On estime à 10 000 ceux qui ont été assassinés durant ces opérations. Après leur expérience en Croatie puis en Bosnie-Herzégovine et craignant une extension du conflit à la Macédoine, les pays occidentaux décident de réagir. Finalement, entre le 24 mars 1999 et le 10 juin 1999, l’OTAN procède à des frappes aériennes sur la Serbie (Opération Allied Force) et contraint Milošević à se retirer du Kosovo. La région passe sous l’administration des Nations unies en vertu de la résolution 1244 du Conseil de sécurité en date du 10 juin 1999. Près d’un million de Kosovars reviennent progressivement sur leurs terres.
De 1999 à 2008, le statut final du Kosovo est indéterminé, ce qui paralyse son développement politique et contribue à une situation sociale tendue. En droit international, la résolution 1244, tout en affirmant le caractère provisoire de ce statut, affirme l'attachement de l'ONU à l'intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavie, c'est-à-dire l’union de la Serbie et du Monténégro instituée par Slobodan Milošević en avril 1992 et remplacée en février 2003 par la Serbie-et-Monténégro à la suite de l’accord de Belgrade. Le 2 novembre 2005, l’ancien président finlandais Martti Ahtisaari est mandaté par l’ONU afin de superviser les négociations entre le gouvernement serbe et le gouvernement kosovar sur le statut final du Kosovo. Après le décès du président Ibrahim Rugova, figure emblématique du mouvement indépendantiste albanais, le 21 janvier 2006, des pourparlers entre le gouvernement du Kosovo, la diplomatie européenne et le gouvernement serbe prennent place à Vienne entre mars 2006 et mars 2007. Le 26 mars 2007, Ahtisaari soumet ses propositions sur le statut final du Kosovo au Conseil de sécurité des Nations unies. Il prévoit d’accorder au Kosovo le statut d’État indépendant, possédant ses propres symboles, sa constitution et son armée, sous le contrôle de la communauté internationale. L’Union européenne et les États-Unis étaient favorables à l’indépendance de la province, alors que la Russie et la Serbie affirme que cette indépendance serait contraire au principe de l’unité territoriale de la Serbie défendu par la résolution 1244[5]. Le 17 février 2008, le parlement de la province, réuni en session extraordinaire, vote le texte présenté par le premier ministre Hashim Thaçi proclamant l'indépendance du Kosovo :
« Nous proclamons l’indépendance du Kosovo, État indépendant et démocratique [...] À partir de maintenant, le Kosovo a changé de position politique, nous sommes désormais un État indépendant, libre et souverain[2]. »
Le nouveau gouvernement de la république du Kosovo n'exerce toutefois pas un contrôle réel sur la partie nord du pays, les populations d'origine serbe étant majoritaires dans les communes de Zvečan, Zubin Potok et de Leposavić. Dans les jours suivants un certain nombre de pays dont les États-Unis, la France, l'Allemagne ou le Royaume-Uni (voir la section dédiée) reconnaissent l'indépendance du Kosovo malgré les protestations de la Serbie. Le Conseil de sécurité de l'ONU est divisé sur la question, la Russie et la Chine ayant déclaré la déclaration d'indépendance du Kosovo illégale.
Géographie
Le Kosovo possède une superficie de 10 877 km². C’est une région essentiellement montagneuse, avec toutefois deux plaines :
- La plaine du Kosovo proprement dit, ou Kosovo oriental ; le Kosovo oriental (Kosovo Polje en serbe et Fusha e Kosovës en albanais) correspond au bassin supérieur de la Sitnica, affluent de la Morava occidentale, qui se jette dans le Danube. À l’origine, le terme « Kosovo » désignait la vaste plaine constituant la partie orientale de la province de Kosovo telle qu’on la connaît actuellement. Kos signifie « merle » en serbe et ovo est un suffixe indiquant le lieu. Kosovo signifie donc « lieu des merles », « pays des merles » ou encore « champ des merles ».
- La plaine du plateau occidental, la Métochie que les Serbes nomment Metohija et que les Albanais appellent Rrafsh i Dukagjinit (Plateau de Dukagjin) ou simplement Dukagjin ; ce plateau correspond au bassin supérieur du Drin Blanc (Beli Drim en serbe et Drini i Bardhë en albanais) qui rejoint le Drin Noir (Drini i Zi en albanais) à Kukës (Albanie) pour se jeter dans la mer Adriatique.
Les deux bassins sont séparés par la chaîne de collines de la Drenica.
Démographie
Au cours du XXe siècle la population du Kosovo a beaucoup évolué et bien que plusieurs recensements aient été réalisés, les plus récents sont soit contestés par les Serbes (pour ceux de 1971 et 1981), soit non pertinent (le recensement de 1991 a été boycotté par la grande majorité des Albanais). Selon le recensement de la population en 1921, le Kosovo comptait un total de 439 010 habitants dont 329 502 (75%) de musulmans, 93 203 d'orthodoxes, 15 785 catholiques, 427 juifs et 26 grecques-catholiques. 288 907 (65.8%) avaient l'albanais comme langue maternelle, 114 095 (26.0%) le serbe ou le croate, 27 915 (6.4%) le turc[citation nécessaire].
Selon l'office statistique du Kosovo, la population du Kosovo est estimée à 1,8 à 2 millions d'habitants (le rapport est rejeté par Belgrade[6]) bien que le sondage ait été boycotté par beaucoup de non-Albanais.[7].
En 2007, selon le Bureau statistique du Kosovo, le Kosovo comprend 94% d'Albanais, 3% de Serbes, et 3% de Turcs, Bosniaques, Croates et autres (Roms, Gorans)[8].
Économie
L'indépendance du Kosovo pose la question de la viabilité de son économie, encore très dépendante de l'aide extérieure, comme le constatait dès 2006 le Centre Franco-Autrichien pour le Rapprochement en Europe[9]. Certains observateurs craignent des dérives mafieuses[10].
L'activité économique du Kosovo est faible avec un PIB par tête proche des pays les plus pauvres de la planète ; en Europe il rejoint l'Albanie, la Moldavie et la Macédoine avec un PIB par tête nettement inférieur à 1000 dollars. Les Nations Unies qui administrent le province (et maintenant l'État) depuis la fin du conflit de 1999, avait prévu un plan et des aides économiques, mais on ne peut pas parler de réussite. L'Union européenne a versé des aides assez conséquentes, mais les besoins restent énormes. Ambitionnant de rejoindre l'Union européenne, le Kosovo fait d'ores et déjà partie des pays qui utilisent de facto l'Euro.
Les problèmes économiques auxquels devra faire face le nouvel État sont nombreux :
- Un taux de chômage officiel autour de 50 %, ce qui favorise l'économie souterraine au détriment des finances publiques, et peut encourager des dérives mafieuses.
- Le Kosovo est également très dépendant de la Serbie, ce qui procure à cette dernière un pouvoir de nuisance sur l'économie kosovare, par exemple en imposant un embargo (le gouvernement serbe a annoncé qu'il s'opposerait à la proclamation d'indépendance par tous les moyens politiques et économiques).
- Le pays doit faire face à la dégradation ou à l'insuffisance des infrastructures que la guerre de 1999 n'a fait qu'aggraver. La distribution d'électricité est souvent interrompue faute de réseaux et de production suffisants. La principale centrale électrique du pays, située à Obilić, alimentée par la lignite extraite à proximité, est partiellement inopérante malgré les aides reçues de l'Union européenne. Le manque de fiabilité du réseau électrique a des conséquence sur toute l'économie et en particulier l'industrie.
Aujourd'hui le secteur privé se développe assez vite, le secteur public est à la traine, cela résulte aussi des choix de l'Union européenne.
Le principal employeur du pays est la base américaine de Camp Bondsteel, la plus grande au monde, faisant du Kosovo un État très dépendant économiquement des États-Unis. Ces derniers se servant de cette base stratégique comme point de contrôle de la région, et d'observation de l'État de Russie.
Ressources
Le Kosovo peut compter sur une importante exploitation minière (actuellement publique) qui alimente la centrale électrique du pays. L'agriculture est un secteur peu productif. Les services quant à eux se développent assez vite. Mais dans l'ensemble, l'économie kosovare n'est pas très développée.
Culture
La chanteuse Genta Ismajli est populaire au Kosovo.
Le 11 juin 2008, le Parlement Kosovar a adopté l'Hymne de la République du Kosovo [11], 72 Députés ont voté pour, 15 contre et 5 se sont abstenus.
Cet hymne a été composé par Mendi Mengjiqi.
Institutions et politique
Le 15 juin 2008 est entrée en vigueur la constitution kosovare. Elle dispose notamment que « la République du Kosovo est un État laic et neutre en matière de convictions religieuses » et fixe comme langues officielles le serbe et l'albanais[12].
Pouvoir exécutif :
- Le Président de la République du Kosovo est le Chef d'État de la République du Kosovo. Le Président du Kosovo est élu par l'assemblé du Kosovo. (actuellement Fatmir Sejdiu)
- Le Premier ministre du Kosovo (actuellement Hashim Thaçi)
Pouvoir législatif :
- L'Assemblée de la République du Kosovo a 120 membres :
- 100 membres élus au suffrage universel direct ;
- 20 membres élus par les minorités.
Pouvoir judiciaire :
Subdivisions administratives
La commune (en albanais komuna e), en serbe општина ou opština est la division administrative de base du Kosovo. Chacune de celles-ci est incluse dans un district. Le découpage actuel remonte à l'an 2000 et a été effectué par la Mission d'administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo.
Partie nord du Kosovo
La partie nord du Kosovo (Severno Kosovo, Северно Косово en cyrillique serbe, Kosova Veriore en albanais), désignée avant 1999 comme Ibarski Kolašin (Ибарски Колашин), est peuplée d'environ 50 000 habitants, majoritairement des Serbes, et est composée des communes de Zvečan, Zubin Potok et Leposavić. Elle demande son rattachement à la Serbie, ce que les autorités de Belgrade refusent car cela impliquerait la reconnaissance de l'indépendance du reste du Kosovo.
Reconnaissance internationale
États qui ont déjà exprimé leur position sur la question de l'indépendance du Kosovo. Pour suivre en direct l’évolution de la carte : (en) [9]
- Parmi les 27 États membres de l'Union européenne, 20 ont reconnu le Kosovo, 1 prévoit de le reconnaitre, 1 s'est déclaré neutre, 1 s'est déclare préoccupé et 4 sont opposés.
- Parmi les 12 États membres de la Communauté des États indépendants, 2 se sont déclarés neutres, 1 s'est déclaré préoccupé et 8 sont opposés. Le Turkménistan ne s'est pas prononcé.
- Parmi les 11 États membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques qui ne sont pas membres de l'Union européenne, 9 ont reconnu le Kosovo et 2 se sont déclarés préoccupés.
- Parmi les 12 États européens qui ne sont pas membres des 3 organisations ci-dessus, 5 ont reconnu le Kosovo, 1 prévoit de le reconnaitre, 2 se sont déclarés neutres, 1 s'est déclaré préoccupé et 2 sont opposés. Andorre ne s'est pas prononcé.
États ayant reconnu l’indépendance
43 États, ainsi que Taïwan, ont formellement reconnu le Kosovo comme un État indépendant au 22 mai 2008.
États membres de l’Union européenne |
Autres États membres de l'OCDE |
Autres États européens | Autres États | |
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États favorables à l’indépendance
6 États ont déclaré qu’ils prévoyaient de reconnaître formellement l’indépendance.
États membres de l’Union européenne |
Autres États européens | Autres États | ||
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États conservant leur neutralité
17 États ont reporté leur décision ou ont exprimé leur neutralité sur la reconnaissance de l’indépendance.
États membres de l’Union européenne |
États membres de la CEI | Autres États européens | Autres États | |
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États préoccupés
10 États se sont déclarés préoccupés par une déclaration d’indépendance unilatérale.
États membres de l’Union européenne |
États membres de la CEI | Autres États membres de l'OCDE |
Autres États européens | Autres États |
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États opposés
20 États ont déclaré qu’ils ne reconnaîtraient pas l’indépendance du Kosovo, soit en raison de la Résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies reconnaissant l’intégrité territoriale de la Fédération de Yougoslavie dont la Serbie est l'héritière juridique, ou pour d'autres raisons, notamment la crainte de créer un précédent.
États membres de l’Union européenne |
États membres de la CEI | Autres États européens | Autres États | |
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Bibliographie
- Olivier Garapon, Kosovo, un drame annoncé, éditions Michalon, 1999.
- Myriam Gaume, Kosovo, la guerre cachée, Médecins sans Frontières / éditions Mille et une nuits, collection « Les petits libres », 1999.
- Jean-Michel De Waele, Gjeloshaj Kolë, De la question albanaise au Kosovo, édition Complexe, Paris, 1999 (ISBN 2870277946).
- Serge Métais, Histoire des Albanais. Des Illyriens à l’indépendance du Kosovo. Essai sur les racines du peuple albanais, Fayard, Paris, 2006 (ISBN 2213628947).
- Anne-Marie Lizin, Kosovo, l'inévitable indépendance, Édition Luc Pire, 2007 (ISBN 2874157716).
- Georges Castellan, Histoire des Balkans, XIVe-XXe siècle, Fayard, 1999 (ISBN 2213605262).
Voir aussi
Notes et références
- ↑ Kossovo et Kosovo étaient deux graphies avec un usage très partagé dans les divers encyclopédies, dictionnaires et autres documents jusqu’à la médiatisation de la région dans les années 1990 qui a distingué la seconde graphie, Kosovo, qui est d’un usage international. La province fut aussi anciennement appelée Kossovo-et-Métochie dont la deuxième partie provient de Métochie ou Métochion, ce qui veut dire en grec « dépendant d’un monastère orthodoxe ». Suite à la fin du contrôle serbe sur la province, cette graphie fut abandonnée dans l'usage international.
- ↑ a b « Le Kosovo est désormais "un État indépendant et souverain" », Le Monde, 17 février 2008.
- ↑ Résolution 1244 sur un.org, 10 juin 1999. « Un processus politique en vue de l'établissement d'un accord-cadre politique intérimaire prévoyant pour le Kosovo une autonomie substantielle, qui tienne pleinement compte des Accords de Rambouillet et du principe de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavie »
- ↑ L'anatomie d'une captation nationaliste : l'absence de mouvements de contestation en Yougoslavie - Cultures & Conflits
- ↑ Texte intégral de la résolution 1244 adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU le 10 juin 1999.
- ↑ Belgrade to Reject Results of U.N.-Conducted Census in Kosovo, People's Daily
- ↑ Living Standard Measurement Survey 2000, Bureau statistique du Kosovo - voir aussi (en) Kosovo and its Population
- ↑ (en)Bureau statistique du Kosovo
- ↑ Voir le compte rendu de la conférence de Ljubljana : [http://www.oefz.at/oefzII/lettresCFA/Kosovo-Policy-Paper.pdf Le développement économique et social au Kosovo, Un défi pour la stabilisation politique de la région]
- ↑ Le Kosovo est-il appelé à devenir le premier Etat voyou européen ?
- ↑ [1]
- ↑ L'entrée en vigueur de la Constitution kosovare est dénoncée par Belgrade, Le Monde, 17 juin 2008.
- ↑ Berlin reconnait le Kosovo, L'Allemagne reconnaît l'indépendance du Kosovo
- ↑ L'Autriche reconnait le Kosovo
- ↑ FOCUS Information Agency
- ↑ [2]
- ↑ Le Danemark reconnait le Kosovo
- ↑ (en) Välisministeerium : L'Estonie reconnait la République du Kosovo
- ↑ a b c d e La Finlande reconnait le Kosovo
- ↑ BalkanInsight.com - La France reconnait le Kosovo
- ↑ La Hongrie reconnait l'indépendance du Kosovo
- ↑ L'Irlande reconnait l'indépendance du Kosovo
- ↑ Paris, Londres, Berlin, Rome reconnaissent le Kosovo, pas Madrid - Yahoo! Actualités
- ↑ Annonce du Ministre des affaires étrangères letton sur la reconnaissance du Kosovo
- ↑ Seimas nutarė pripažinti Kosovo Respublikos nepriklausomybę
- ↑ Le Luxembourg reconnaît formellement le Kosovo
- ↑ Nederlands Ministerie van Buitenlandse Zaken - Nederland erkent onafhankelijkheid Kosovo
- ↑ Polski rząd oficjalnie uznał niepodległość Kosowa - Informacje - TVN24.pl - Portal informacyjny - 26.02.2008
- ↑ Les Tchèques reconnaissent le Kosovo après que la majorité de l'Union Européenne l'ait fait
- ↑ World|Africa - Reuters.com
- ↑ STA - Slovenska tiskovna agencija / Slovenian Press Agency
- ↑ La Suède reconnait la République du Kosovo
- ↑ [http://www.reuters.com/article/newsOne/idUSSP28616420080219 L'Australie reconnait l'indépendance du Kosovo
- ↑ Ottawa reconnaît le Kosovo
- ↑ Recognition of the Republic of Kosovo
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- ↑ RIA Novosti - International - Kosovo: le Kazakhstan "ne salue pas" la proclamation unilatérale de l'indépendance
- ↑ Позиция Кыргызской Республики по Косово - Официальный сайт Министерства иностранных дел Кыргызской Республики
- ↑ Romandie News : L'indépendance du Kosovo, facteur de "déstabilisation" en Europe
- ↑ La Russie réassure la Serbie de son soutien contre l'indépendance du Kosovo
- ↑ CA-NEWS : Таджикистан не признает независимость Косово
- ↑ Le Monde.fr : La Serbie reproche à ses voisins leur trahison sur le Kosovo
- ↑ (fr) La Bolivie contre la déclaration
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- ↑ 7s7: Monde - "La décision du Kosovo menace la paix monsiale" (174836)
- ↑ Le Venezuela ne reconnaît pas l'indépendance du Kosovo|International|Cyberpresse
- ↑ Vietnam says against unilateral Kosovo independence|Reuters
Articles connexes
- IFOR, Sfor et KFOR
- Camp Bondsteel
Liens externes
- (sq) (sr) (en) Portail des institutions du Kosovo
- (fr) Site de la MINUK
- (en) Site du HCR sur le Kosovo
- (en) Site de l’OSCE sur le Kosovo
- (fr) Cahier spécial du Monde diplomatique sur la crise du Kosovo
- (fr) [pdf] Rapport de l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies sur le statut futur du Kosovo (26 mars 2007)
- (sr) (en) Site du gouvernement serbe pour le Kosovo
- (fr) Dušan T. Bataković, « Le passé des territoires : Kosovo-Metohija (XVIIIe-XXe siècles) », projet Rastko, Balkan Studies, vol. 38, tome II, Salonique, 1997, pp. 253-283.
- [pdf] Carte du Kosovo au sein de la Serbie (site de l’ONU)
- Catégorie Kosovo de l’annuaire dmoz.