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Peyreleau en occitan Peiralèu, est une commune française située dans le département de l'Aveyron et la région Midi-Pyrénées. Ses habitants sont appelés les Peyrelebens.
Les communes limitrophes :
- Mostuéjouls (Aveyron)
- Le Rozier (Lozère)
- Saint-Pierre-des-Tripiers (Lozère)
- Veyreau (Aveyron)
- Saint-André-de-Vézines (Aveyron)
- La Roque-Sainte-Marguerite (Aveyron)
- La Cresse (Aveyron)
- Rivière-sur-Tarn (Aveyron)
Les titres de la famille d'Albignac :
- Comtes d'Albignac, seigneurs de Montlebous, de Fraxin, d'Alayrac, de Peyreleau, de Veyreau, de Capluc, de Montal, de Noviliès, de La Rouvière, barons de Bazillac, marquis de Triadou et de Saint-Gervais, vicomtes de Creyssel et de Castelnau, barons d'Arre et de Mandagout.
La devise de la famille d'Albignac :
- Nihil in me, nisi valor
- Rien d'autre en moi que la bravoure
Voir la généalogie de la famille d'Albignac.
[modifier] Administration
maires de Peyreleau |
Période |
Identité |
Parti |
Qualité |
2001 |
2008 |
Joël Espinasse |
- |
- |
2008 |
- |
Jean Leymarie |
- |
retraité |
Inscrits |
114 |
100,00 % |
Abstentions |
27 |
23,68 % |
Votants |
87 |
76,32 % |
Blancs et nuls |
5 |
5,75 % |
Exprimés |
82 |
94,25 % |
|
|
Résultats |
Sophie Monferme |
87,80 % |
72 voix |
Joël Espinasse |
84,15 % |
69 voix |
Yves Roucoules |
82,93 % |
68 voix |
Alain Rouget |
81,71 % |
67 voix |
Cathy Condamine |
78,05 % |
64 voix |
Christian Julien |
73,17 % |
60 voix |
Jean Leymarie |
71,95 % |
59 voix |
Guillaume Le Vacher |
70,73 % |
58 voix |
Geneviève Rouget |
68,29 % |
56 voix |
|
[modifier] Précédents scrutins
Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe ? |
Inscrits |
103 |
100,00 % |
Abstentions |
31 |
30,10 % |
Votants |
72 |
69,90 % |
Blancs et nuls |
0 |
0,00 % |
Exprimés |
72 |
100,00 % |
|
|
Résultats |
Oui |
54,17 % |
39 voix |
Non |
45,83 % |
33 voix |
|
Inscrits |
105 |
100,00 % |
Abstentions |
16 |
15,24 % |
Votants |
89 |
84,76 % |
Blancs et nuls |
1 |
1,12 % |
Exprimés |
88 |
98,88 % |
|
|
Résultats |
Nicolas Sarkozy |
UMP |
39,77 % |
35 voix |
François Bayrou |
UDF |
22,73 % |
20 voix |
Ségolène Royal |
PS |
10,23 % |
9 voix |
José Bové |
- |
7,95 % |
7 voix |
Jean-Marie Le Pen |
FN |
6,82 % |
6 voix |
Olivier Besancenot |
LCR |
3,41 % |
3 voix |
Dominique Voynet |
Verts |
3,41 % |
3 voix |
Marie-George Buffet |
PCF |
2,27 % |
2 voix |
Gérard Schivardi |
- |
2,27 % |
2 voix |
Philippe de Villiers |
MPF |
1,14 % |
1 voix |
Arlette Laguiller |
LO |
0,00 % |
0 voix |
Frédéric Nihous |
CPNT |
0,00 % |
0 voix |
|
Inscrits |
105 |
100,00 % |
Abstentions |
16 |
15,24 % |
Votants |
89 |
84,76 % |
Blancs et nuls |
9 |
10,11 % |
Exprimés |
80 |
89,89 % |
|
|
|
Inscrits |
105 |
100,00 % |
Abstentions |
38 |
36,19 % |
Votants |
67 |
63,81 % |
Blancs et nuls |
2 |
2,99 % |
Exprimés |
65 |
97,01 % |
|
|
Résultats |
Alain Marc |
UMP |
58,46 % |
38 voix |
Inaki Aranceta |
LCR |
9,23 % |
6 voix |
Béatrice Marre |
PS |
7,69 % |
5 voix |
Martine Perez |
PCF |
6,15 % |
4 voix |
Marie-Joëlle Aubril |
écolo |
4,62 % |
3 voix |
Michel Dorlin |
FN |
4,62 % |
3 voix |
Hugues Robert |
MD |
4,62 % |
3 voix |
Yves Frémion |
Verts |
3,08 % |
2 voix |
I. Marit-Antonin |
- |
1,54 % |
1 voix |
Bernard Combes |
LO |
0,00 % |
0 voix |
S. Evesque-Heran |
CPNT |
0,00 % |
0 voix |
|
Inscrits |
105 |
100,00 % |
Abstentions |
37 |
35,25 % |
Votants |
68 |
64,76 % |
Blancs et nuls |
4 |
5,88 % |
Exprimés |
64 |
94,12 % |
|
|
|
[modifier] Lieux et monuments
- Cette demeure fût construite à partir de 1470 et habitée dès juillet 1479 par Pierre II d'Albignac, seigneur de Triadou, et son épouse Flore de Capluc, fille de Guillaume de Capluc et sœur de Louis de Capluc par qui le jeune couple reçut en dotation la moitié des terres dont Peyreleau faisait partie. Le terrain choisi pour la construction du château était la propriété des moines du Rozier, de l'abbaye d'Aniane. Avant de s'installer à Peyreleau, c'est au château de Mostuéjouls que siègeaient les seigneurs d'Albignac. Malgré l'importance des travaux engagés, le Triadou restera longtemps inachevé.
- En 1510, Guillaume de Capluc décède et l'ensemble de ses terres reviennent à la famille d'Albignac. Son fils, Louis de Capluc ayant en effet choisit d'entrer dans les ordres en devenant curé d'Auzits, c'est Flore de Capluc qui hérite des biens et donc par le jeu des alliances, Pierre d'Albignac, son époux. Pierre d'Albignac décèdera le 4 avril 1517. Flore de Capluc ne lui survécut que quelques mois.
- En 1559, Pierre III d'Albignac (1529-1596), petit-fils du précédent, avait pour projet d'agrandir la résidence familiale en y ajoutant une aile supplémentaire mais les finances ne permettaient pas la réalisation d'une telle entreprise. Profitant du passage entre Meyrueis et Millau des troupes protestantes menées par le capitaine Arnaud de Méjanès, Pierre d'Albignac reçut l'ordre de leur couper le passage. Il mena donc une attaque au niveau du Mont-Fraysse dans le but personnel de s'emparer du trésor de guerre transporté. L'opération est un succès : son oeuvre pouvait maintenant se concrétiser. Une partie de l'important butin fût cachée dans le château et Pierre d'Albignac décèdera sans avoir révélé à ses héritiers le lieu du trésor.
- Cet important apport financier permirent en 1607 à Simon d'Albignac (1560-1644), fils de Pierre III d'Albignac, d'étendre le domaine familiale en achetant pour 47.400 livres, les terres et les titres de Capluc et de Veyreau à Jean de Tubières-Grimoard, autre descendant par son épouse de la famille de Capluc. Avec cette acquisition, Peyreleau devint le siège d'un important domaine.
- François Ier d'Albignac (1600-1696), fils de Simon d'Albignac, profita également de cette période de prospérité pour apporter des modifications à la résidence familiale avec la construction en 1669 des communs, de la chapelle octogonale dédiée à la Vierge ainsi que de la tour carrée attenante au château. La légende du trésor de Pierre d'Albignac se perpétua jusqu'à la Révolution.
- Préssentant les évènements révolutionnaires, le dernier seigneur d'Albignac à occuper les lieux s'exilera vers l'Angleterre via Dieppe le 28 novembre 1792. Evêque d'Angoulême en 1784 puis député du clergé lors des états généraux du 5 mai 1789, Philippe-François d'Albignac de Castelnau était un farouche opposant à la constitution civile du clergé faisant de lui un réfractaire parmi d'autres.
- Surnommés les brigands du Bourg, quelques uns d'entre eux se fîrent connaître en commettant des actes de sauvagerie. Les autorité de Millau, pour lutter contre cette bande armée dont Philippe-François d'Albignac est accusé à tort d'être à sa tête, dépêchèrent le 20 juillet 1791 au château de Triadou des miliciens qui pillèrent la demeure jusqu'à trouver deux caisses en plomb dissimulées sous l'une des marches du grand escalier et renfermant des pièces d'or et d'argent. Cette accusation, sans réel fondement, portée à l'encontre de Philippe-François d'Albignac était sans doute un prétexte pour justifier l'expédition menée au château de Triadou et ainsi cacher la véritable motivation qui visait à s'emparer du trésor de Pierre d'Albignac.
- Philippe-François d'Albignac ne reverra jamais ses terres. Il finira ses jours à Londres où il décèdera le 3 janvier 1814.
- Annexé par la commune, le château servit un temps de mairie au village de Peyreleau jusqu'à la construction d'un nouveau bâtiment en 1893.
- Classé monument historique le 12 mai 1944, il est maintenant partagé entre plusieurs propriétaires.
- La Tour Carrée (ou Tour de l'Horloge)
- La Tour Carrée telle qu'elle existe aujourd'hui a été édifiée en 1617 par Simon d'Albignac, fils de Pierre III d'Albignac, sur les fondations de l'ancien château féodal érigé au cours du XIIe siècle. Cette forteresse disparue, dont il subsiste néanmoins quelques vestiges de remparts dans le village, fût la propriété successive des Montferrand, de la famille de la Chapelle, d'Alphonse de Poitiers, comte de Rouergue et frère de Louis IX, puis de la très riche famille de Sévérac au XVe siècle. C'est à cette période que la famille d'Albignac occupèrent les lieux mais sans en être les propriétaires. C'est François II d'Albignac, petit-fils de Simon d'Albignac, qui, au début du XVIIIe siècle, racheta le château ainsi que la seigneurerie de Peyreleau pour la somme de 30.000 livres. Néanmoins, en vendant, le marquis de Sévérac se réserva un droit de rachat auquel il renoncera quelques années plus tard moyennant le versement de 5.000 livres supplémentaires.
- Le château eut un important rôle défensif dans la protection du vicomté de Millau lors du rattachement de Mostuéjouls aux évêques de Mende après que le titre de vicomte de Millau (renommé par la suite comte de Gévaudau) ait été cédé par Jacques Ier d'Aragon à Louis IX le 11 mai 1258 en application du traité de Corbeil faisant de cette terre un domaine royal.
- Aujourd'hui propriété de la commune, la Tour, point culminant du village, a été transformée en gîte d'étape.
[modifier] Personnalités liées à la commune
- Peyreleau est la commune la plus petite et la moins peuplée du canton dont elle est pourtant le chef-lieu. La raison de ce choix inhabituel s'explique certainement par la position géographique du village qui est situé au centre de cette subdivision administrative.
- Lors du premier tour de l'éléction présidentielle de 2002, Lionel Jospin recueillait, avec 2,82 % des suffrages, autant de votes que le candidat communiste Robert Hue. Jean-Marie Le Pen arrivait, quant à lui, en seconde position avec 18,31 % des voix.
- En franchissant la Jonte, on change non seulement de commune et de département mais également de région.
[modifier] Galerie photos
[modifier] Notes et références
[modifier] Liens externes