Le Diable à Paris
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Le Diable à Paris est une publication d’œuvres collectives réunies et éditées par Pierre-Jules Hetzel en 1845 et 1846. Illustrés principalement par Grandville et Gavarni, les textes étaient de Balzac, Georges Sand, Léon Gozlan, Charles Nodier et de Hetzel lui-même sous le nom de P.-J. Stahl[1].
Un clin d’œil à la Comédie humaine de Balzac réunissait sous le titre Scènes de la vie privée et publique des animaux- Études de mœurs contemporaines un ensemble de contes satiriques : Histoire d’un lièvre, sa vie privée publique et politique, à la ville et à la campagne et d’autres contes écrits par Hetzel. Lorsque L’éditeur fit appel à d’autres écrivains, Balzac fut un des premiers à répondre à sa demande avec les Peines de cœur d'une chatte anglaise, adaptées au théâtre par Geneviève Serreau, mise en scène en 1977 et 1978 par Alfredo Arias, puis à l’opéra, en deux actes, sous le titre 'a Chatte anglaise, d’Edward Bond, musique de Hans Werner Henze. création mondiale au Festival de Schwetzingen en 1983, Coproduction avec l’Opéra de Lyon en 1984[2].
Suivront, toujours de la plume de Balzac : le Guide-âne à l’usage des animaux qui veulent parvenir aux honneurs, les Amours de deux bêtes offerts en exemple aux gens d’esprit et plusieurs autres contes.
Le succès de la première publication fut tel qu’il incita Hetzel à lancer un deuxième ouvrage collectif auquel Balzac donna plusieurs articles. Les illustrations animalières de Grandville servaient de pivot aux ouvrages, les auteurs composant des textes après que l’artiste avait livré ses dessins. Totalement nouvelle, la démarche connut un engouement public sans précédent[3].
[modifier] Notes et références
- ↑ Larousse encyclopédique en dix volumes, p. 3210.
- ↑ Introduction à Peines de cœur d'une chatte anglaise, p. 12-17, Paris, Flammarion GF, 1985.
- ↑ Ibid.