Jean Tiberi
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Jean Tiberi | |
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Parlementaire français | |
Naissance | 30 janvier 1935 |
Décès | |
Mandat | Député |
Début du mandat | juin 1968 |
Fin du mandat | {{{fin du mandat}}} |
Circonscription | deuxième circonscription de Paris |
Groupe parlementaire | Union pour un mouvement populaire |
Ve république |
Jean Tiberi est un magistrat et un homme politique français, ancien membre de l'UDR puis du RPR et désormais membre de UMP, député de la deuxième circonscription de Paris depuis juin 1968, secrétaire d'État chargé des industries alimentaires en 1976, maire de Paris de 1995 à 2001 et du 5e arrondissement de Paris de 1983 à 1995 et depuis 2001.
Sommaire |
[modifier] Origine, études et carrière professionnelle
Jean Tiberi est né le 30 janvier 1935 dans le 5e arrondissement de Paris, il est d'origine corse[1], comme sa femme. Il fait sa scolarité au collège Sainte-Barbe, toujours dans le 5e, puis poursuit des études supérieures à la faculté de droit et devient magistrat. Substitut à Metz et à Meaux, il est nommé juge à Beauvais, détaché ensuite à la chancellerie.
[modifier] Carrière politique
Jean Tibéri entre en politique auprès de René Capitant, dirigeant des gaullistes de gauche et est élu en 1965 au conseil municipal de Paris.
En 1968, il est le député suppléant de René Capitant. Quand ce dernier entre au gouvernement, Il le remplace comme député gaulliste de Paris le 30 juin 1968. En 1973, il est élu député sous son nom propre.
Jean Tiberi est ensuite longtemps l'un des plus proches adjoints de Jacques Chirac dont il fut le secrétaire d'État dans son gouvernement en 1976.
Après l'élection de Jacques Chirac à la mairie de Paris en 1977, il devient son suppléant dans le 5e arrondissement puis son premier adjoint.
En 1995, après avoir été élu à la présidence de la république, Jacques Chirac le choisit pour lui succéder à la mairie de Paris de préférence à Jacques Toubon.
Jean Tiberi est élu maire de Paris en juin 1995 suite à la victoire de la coalition RPR-UDF dans 14 des 20 arrondissements de la capitale. Son mandat est néanmoins miné par un certain nombre d'affaires judiciaires remontant principalement à l'époque du mandat de Jacques Chirac. Il fait d'ailleurs l'objet d'une tentative de putsch par Jacques Toubon en 1998.
Il est aussi membre du comité d'honneur du très gaulliste Mouvement Initiative et Liberté (MIL).
[modifier] Réalisations de la mandature
La mandature de Jean Tiberi n'est pas marquée par de grands bouleversements politiques par rapport à celle de Jacques Chirac, dont elle constitue le prolongement :
- Il met en avant la lutte contre la pollution en multipliant les couloirs de bus (protégés mais surtout non protégés) et les pistes cyclables.
- Il inaugure la nouvelle passerelle de Solférino.
- Il relance l'idée et les études d'un projet de tramway à la périphérie de la capitale (projet qui ne sera réalisé que plus tard par Bertrand Delanoë sous la forme du tramway des Maréchaux).
- Il ouvre les voies sur berge le dimanche aux piétons.
- Sous son mandat, le taux d'endettement par habitant atteint son plus bas niveau et chaque année. Comme son prédécesseur, Jacques Chirac, il obtiendra pour la ville la meilleure note financière de l'agence Standard & Poors: AAA, qui juge de la capacité de la Ville à rembourser ses emprunts et qui lui permet entre autres d'emprunter aux meilleurs taux [2].
[modifier] Les élections municipales de 2001
En 2000, le RPR présidé par Michèle Alliot-Marie décide de ne pas le reconduire automatiquement et engage une procédure visant à désigner un autre candidat. C'est finalement Philippe Séguin, député-maire d'Épinal, qui est désigné pour porter les couleurs du RPR allié à Démocratie Libérale (DL) et l'UDF. Jean Tiberi maintint cependant sa candidature, protestant contre le fait qu'il n'y ait pas eu de primaires au sein de son parti, et présenta des listes dans tous les arrondissements alors que la gauche faisait un front commun.
Au soir du premier tour en mars 2001, les listes RPR-UDF-DL de Philippe Séguin arrivèrent devant celles de Jean Tiberi dans 18 des 20 arrondissements. Philippe Séguin refusa toute fusion avec des équipes dont il jugeait la fréquentation sulfureuse. Au soir du second tour, avec près de 51 % des suffrages (dont 35 % pour les listes de Philippe Seguin), la droite est finalement devancée en nombre de sièges par la liste de la gauche plurielle conduite par Bertrand Delanoë (12 arrondissements contre 8).
Jean Tiberi remporta 12 sièges au Conseil de Paris, ainsi que la mairie du 5e arrondissement tandis que son adjoint aux finances, Jean-François Legaret s'imposait dans le 1er arrondissement. À la fin de l'année 2002, Philippe Seguin se retirait de la politique, permettant à terme le regroupement du groupe des conseillers de Paris RPR-DL avec les tibéristes dans celui de la nouvelle UMP.
Jean Tiberi est réélu député le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la circonscription de Paris (Ve).
[modifier] Elections législatives de 2007
En juin 2007, Jean Tiberi est candidat à sa réélection comme député de la deuxième circonscription de Paris. Il fait face de nouveau à la candidate socialiste Lyne Cohen-Solal. Il remporte le premier tour avec 43,3% des voix, face à 27,7% pour la candidate socialiste. Le 17 juin 2007, il est réélu député avec 52,7 % des voix au second tour (51,05% des voix dans le 5e arrondissement dont il est maire), entamant ainsi son 11e mandat.
[modifier] Les élections municipales de 2008
Comme Claude Goasguen, Françoise de Panafieu et Pierre Lellouche, Jean Tiberi a été candidat à l'investiture UMP pour la campagne de 2008 pour la mairie de Paris, mais il n'a pas passé le premier tour des primaires internes à l'UMP. Bernard Debré, député du 16e arrondissement, apparenté UMP souhaite également se présenter aux élections municipales mais n'a pas voulu participer à ces primaires. C'est finalement Françoise de Panafieu qui est investie par l'UMP.
Maire du 5e arrondissement, il obtient 37% des voix au premier tour. Il est réélu au sortir d'une triangulaire où il obtient 45% des voix, contre 44,1% pour Lyne Cohen-Solal (PS) et 10,9% pour Philippe Meyer (MoDem)[3].
[modifier] Les affaires
Au cours de sa carrière, Jean Tiberi et son épouse Xavière Tiberi ont été impliqués dans des affaires politico-financières :
- La procédure engagée contre lui en tant que président de l'Office public d'aménagement et de construction (OPAC) des HLM de Paris s'est terminée par un non-lieu. Jean Tiberi avait été mis en examen, en juin 1999, par le juge Éric Halphen dans le cadre d'une enquête sur le contournement des procédures légales d'appel d'offres des marchés des HLM parisiens.
- L'instruction est toujours en cours dans l'Affaire des faux-électeurs du Ve arrondissement. L'enquête a débuté à la suite d'une plainte de son adversaire socialiste dans l'arrondissement, Lyne Cohen-Solal, adjointe PS au maire de Paris Bertrand Delanoë à partir de 2001, qui dénonçait des inscriptions ou des radiations douteuses sur les listes électorales de l'arrondissement lors des élections municipales de juin 1995 et des législatives de mai-juin 1997. Le 14 février 2008, les juges d'instruction en charge de l'enquête sur les faux électeurs du Ve arrondissement de Paris ont, sans attendre le réquisitoire du parquet, décidé de renvoyer Jean Tiberi, son épouse Xavière et neuf autres prévenus devant le tribunal [4].
- La presse du vendredi 11 janvier 2008 annonce son expulsion, par la mairie de Paris pour non-paiement de loyer, de sa permanence politique (rue Vésale) [5].
[modifier] Chronologie de ses mandats
- Député depuis le 13/08/1968
- Conseiller de Paris depuis 1983
- 12/01/1976 - 25/08/1976 : Secrétaire d'État auprès du ministre de l'agriculture et auprès du ministre de l'industrie et de la recherche, chargé des industries alimentaires
- 14/03/1983 - 21/05/1995 : Maire du 5e arrondissement de Paris
- 14/03/1983 - 19/03/1989 : Adjoint au Maire de Paris
- 20/03/1989 - 21/05/1995 : Adjoint au Maire de Paris, chargé du Logement.
- 22/05/1995 - 25/03/2001 : Maire de Paris
- 22/05/1995 - 18/03/2001 : Membre du Conseil municipal du 5e arrondissement de Paris
- Maire du 5e arrondissement de Paris depuis le 19/03/2001
- Membre du Conseil municipal de Paris depuis le 19/03/2001
[modifier] Notes
- ↑ Paris V : Tiberi reste aux manettes
- ↑ 20 minutes n°1253 du 19 septembre 2007.
- ↑ Chiffres du ministère de l'Intérieur, 17 mars 2008.
- ↑ Associated Press du 14 février 2008
- ↑ Le début de l'affaire avait été annoncé par Le Canard enchaîné du 14 décembre 2007
[modifier] Liens externes
- Le site de campagne de Jean Tiberi
- Le comparatif des programmes des quatre candidats aux primaires de l'UMP
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Maire de Paris |
Suivi par Bertrand Delanoë |