Bernard Debré
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Bernard Debré | |
---|---|
Parlementaire français | |
Naissance | 30 septembre 1944 |
Décès | |
Mandat | Député |
Début du mandat | juin 2004 |
Fin du mandat | {{{fin du mandat}}} |
Circonscription | quinzième circonscription de Paris |
Groupe parlementaire | Union pour un mouvement populaire |
Ve république |
Bernard Debré, né le 30 septembre 1944 à Toulouse (Haute-Garonne), est un urologue et homme politique français. Il est réélu député UMP le 10 juin 2007, dans la quinzième circonscription de Paris, partie nord du 16e arrondissement. Il est également à nouveau membre du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) depuis mars 2008.
Sommaire |
[modifier] Biographie
Il est le fils de Michel Debré, le frère (faux-jumeau) de Jean-Louis Debré et le petit-fils du célèbre pédiatre Robert Debré (Sur cette famille, voir Famille Debré) et de l'architecte Charles Lemaresquier.
- Professeur des universités (1980), Chef du service d'urologie à l'hôpital Cochin (1990), membre de la Société française de chirurgie, des sociétés françaises, européennes et internationales d'urologie. C'est dans son service que le président François Mitterrand fut opéré de la prostate .
- Ancien membre du Conseil général d'Indre-et-Loire et vice-président du Conseil général d'Indre-et-Loire (1992 - 1994) , Conseiller municipal (1989-92) et Maire d'Amboise (1992-2001).
- 1986-1994 député d'Indre-et-Loire, inscrit au groupe du Rassemblement pour la République (RPR)
- 1986-1988, membre du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) sur nommination de Jacques Chirac et à nouveau membre depuis mars 2008 sur nommination de Nicolas Sarkozy.
- Ministre de la Coopération du gouvernement Édouard Balladur (du 12 décembre 1994 au 18 mai 1995). A l'élection présidentielle de 1995, il rallie le camp du Premier Ministre.
- 2004-... Député de la 15e circonscription de Paris à la suite de sa candidature à l'élection législative partielle des 20 et 27 juin 2004 dans cette 15e circonscription de Paris (nord du 16e arrondissement). Candidat sans étiquette soutenu par le député sortant Gilbert Gantier, il a ainsi obtenu près de 59 % des suffrages, contre 20 % à son adversaire malheureux, l'UMP Laurent Dominati, désigné sans vote et sans l'accord de Nicolas Sarkozy, et qui rate son parachutage dans l'ouest parisien après son échec en 2002 dans le centre de Paris, ancienne terre d'élection de son père Jacques Dominati, où il n'est pas réélu.
Une fois élu, il s'inscrit au groupe UDF à l'Assemblée nationale comme apparenté, puis change de camp, en passant à l'UMP, toujours comme apparenté. En 2007, suite à sa réélection, il adhère pleinement au groupe UMP, sans voir toutefois encarté à ce parti.
- Il est membre du comité d'honneur du Mouvement Initiative et Liberté.
- Il intervient de temps en temps dans l'émission Les grandes gueules sur RMC et est régulièrement invité chez Franz-Olivier Giesbert sur France 3, dans son émission culturelle Culture et dépendances.
- Il écrit régulièrement dans l'hebdomadaire Valeurs actuelles.
- Il a annoncé qu'il était candidat à la mairie de Paris en 2008 mais n'a pu obtenir le soutien de l'UMP.
Bien qu'il souhaite à cet effet ne pas devoir se soumettre au système des primaires à l'UMP pour les municipales, il a annoncé en décembre 2005 qu'il souhaitait rejoindre l'UMP, auquel il est apparenté à l'Assemblée nationale.
En 2005, il a créé l'association « Pour Paris », afin selon lui de permettre à l'ensemble des Parisiens opposés à la politique de Bertrand Delanoë de s'exprimer et de préparer le Paris du futur. En 2006, il a mis en place un comité par arrondissement, dans le but d'être au plus près des préoccupations des Parisiens.
A la veille des élections municipales, il conteste toujours le leadership de l'opposition à Françoise de Panafieu, tout comme le député Pierre Lellouche, qui lui était arrivé avant-dernier aux primaires de l'UMP. Cependant, Bernard Debré déclare être prompt à négocier pour laisser la place à la députée-maire du 17e, en échange d'un parachutage[1]. Après avoir ouvertement ambitionné de devenir Maire de Paris, puis Maire du 16e arrondissement[2], n'est finalement que 3e sur la liste UMP de ce même arrondissement[3].
[modifier] Mandat de Député
- 1986-1994 député d'Indre-et-Loire, inscrit au groupe du Rassemblement pour la République (RPR)
- 2004-2007 Député de la 15e circonscription de Paris
- dépuis 2007 Député de la 15e circonscription de Paris
[modifier] Mandat Locaux
- Conseil général d'Indre-et-Loire
- vice-président du Conseil général d'Indre-et-Loire (1992 -1994) ,
- Conseiller municipal 1989-1992
- Maire d'Amboise (1992-2001).
- depuis mars 2008 : Conseiller de Paris
[modifier] Autres responsabilités
Président de la Fondation santé des étudiants de France
[modifier] Ouvrages
- Un traité d'urologie, tomes 1, 2, 3, 4, 1985
- La France malade de sa santé, 1983
- Le Voleur de vie (la bataille du Sida), 1989
- L'Illusion humanitaire, 1997
- Le Retour du Mwami, 1998
- La Grande Transgression, 2000 (Prix Louis Pauwels 2001)
- Tout savoir sur la prostate, 2001
- Le Suicide de la France (en coll.), 2002
- Avertissement aux malades, aux médecins et aux élus (en coll.) et De la mauvaise conscience en général et de l'Afrique en particulier, 2003
- Nous t'avons tant aimé. L'euthanasie, l'impossible loi, 2004
- Le Roman de Shangai (2005)
- La revanche du serpent ou la fin de l'homo sapiens, 2005, ISBN 2749104750
- La Véritable Histoire des génocides rwandais, éd. Jean-Claude Gawsewitch, 2006
- Et si l'on parlait d'elle ?, Editions du Rocher, 2007, ISBN 9782268061573
[modifier] Décorations
- Chevalier de la Légion d'honneur.
- Commandeur dans l'ordre national du Congo, de la Côte d'Ivoire, du Gabon.
- Grand officier dans l'ordre national du Togo.
- Monsanto D'Or par l'ONG écologiste Greenpeace.
[modifier] Références
- ↑ Le Figaro – Actualité en direct et informations en continu
- ↑ Samuel Potier, « « Bernard Debré renonce à la mairie de Paris » », 8 novembre 2007, Le Figaro
- ↑ Guillaume Perrault, « « Paris : Panafieu renouvelle, rajeunit et féminise » », 30 novembre 2007, Le Figaro