Gilles-William Goldnadel

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Gilles-William Goldnadel (né le 12 janvier 1954 à Rouen) est un avocat pénaliste français, président de l'association Avocats sans frontières.

Fils de juifs d'origine polonais et russe, il exerce la profession d'avocat depuis 1978.

Fondateur et président d'Avocats sans frontières, il est aujourd'hui président de l'association France-Israël, Alliance du Général Koenig.

Sommaire

1 Représentant en France de la Ligue internationale contre la désinformation
2 Fondateur et président d'Avocats sans frontières
3 Polémique avec le MRAP
4 Prix Goebbels
5 Autres activités
6 Publications
7 Notes

[modifier] Représentant en France de la Ligue internationale contre la désinformation

Avec "La Ligue internationale contre la désinformation", Goldnadel fait directement pression sur les médias et les journalistes accusés de nuire à l'État d'Israël et à la vérité du terrain, comme le journaliste de France 2 Charles Enderlin, à qui "le collectif contre la désinformation" a décerné un symbolique "prix de la désinformation". Ce collectif rassemble des organisations soucieuses d'un meilleur équilibre dans la présentation des faits s'agissant du conflit israelo-arabe.

[modifier] Fondateur et président d'Avocats sans frontières

Il se lance également dans de nombreuses procédures judiciaires ^[1] contre les propos qu'il considère antisioniste ou antisémite.

Le journal Libération dans un article du 5 juillet 1983 sous la plume de Luc Rosenzweig le qualifie de "propagandiste de l’État-ghetto" (c'est-à-dire Israël). Goldnadel poursuivra ce journal à de nombreuses reprises ainsi que Jean-Marie Cavada, Edgar Morin, Dieudonné M'bala M'bala ou encore Daniel Mermet pour son émission "Là-bas si j’y suis", qui avait diffusé un reportage sur les "territoires palestiniens occupés".

Il poursuit également en 2001 et sans succès Éric Hazan pour la publication de L'Industrie de l'holocauste, de l'historien Norman Finkelstein.

Le 27 mai 2005, il fait condamner par la Cour d'appel de Versailles pour diffamation raciale, le journal Le Monde et les signataires (Edgar Morin, Sami Naïr et Danièle Sallenave) de l'article « Israël-Palestine : le cancer », paru dans ce journal le 4 juin 2002. L'arrêt est finalement cassé par la Cour de Cassation le 12 juillet 2006 (voir Affaire Morin)

Dans une autre affaire, le journaliste Daniel Mermet est relaxé des accusations d'antisémitisme. ^[2] mais sera condamné pour diffamation par la 11ème Chambre de la Cour d'Appel de Paris le 19 octobre 2006 qui reconnait l'animosité personnelle du journaliste et son intention de nuire.

Le 10 mars 2006, il fait condamner à 5 000 euros d’amende l'humoriste Dieudonné pour incitation à la haine raciale et diffamation à l'égard des Juifs, en premier ressort par la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris. Le 8 février 2004, Dieudonné avait déclaré dans le Journal du Dimanche Sale nègre, les juifs auront ta peau, voilà le genre de slogans que j'ai entendus. Ce sont tous ces négriers reconvertis dans la banque, le spectacle et aujourd'hui l'action terroriste qui manifestent leur soutien à la politique d'Ariel Sharon (...) Ceux qui m'attaquent ont fondé des empires et des fortunes sur la traite des Noirs et l'esclavage. ^[3]

Ses détracteurs comme Le Monde diplomatique et Marianne (revue) critiquent les « poursuites judiciaires et les actions d'intimidation » qu'il effectuerait auprès des personnes - en particulier d'origine juive - ne partageant pas sa « vision très droitière de l'État d'Israël » ces memes sources l'accusent notamment d'etre proche de l'extrême droite^[4].

[modifier] Polémique avec le MRAP

Mis en cause par le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples dans son rapport sur la nouvelle extrême droite sur internet (http://www.mrap.fr/dossiers/doc-94.pdf), Goldnadel contre-attaque dans une chronique à Radio J, reproduite sur le site du CRIF et y déclare : « Outragé en tant qu'avocat, en tant que démocrate, en tant que juif de combat, je vais poursuivre le MRAP et je vais le confondre » (2).

Par un jugement rendu le 19 mai 2005, la 17ème chambre correctionnelle de Paris a débouté les quatre plaigants William Goldnadel, Alexandre Del Valle, Guy Millière, et Michel Darmon incriminés par le rapport du MRAP cité plus haut. Alexandre Del Valle et Guy Millière ont par ailleurs été condamnés à 1 500 euros de dommages et intérêts en faveur du MRAP (défendu par Maître Michel Tubiana) pour abus de constitution de partie civile.^[5]

Seul William Goldnadel fit appel de cette décision devant la cour d'appel de Paris qui confirmait le jugement de premier instance le 6 juillet 2006. Monsieur Goldnadel, insatisfait de ce jugement d'appel, porte l'affaire devant la Cour de cassation qui rend son jugement le 30 mai 2007. Voici reproduit intégralement les conclusions ce l'Arrêt de la Cour de Cassation en date du 30 mai 2007 émis par le Président COTTE :

« Attendu que les énonciations de l'arrêt [de la Cour d'appel] attaqué et le jugement^[6] mettent la Cour de Cassation en mesure de s'assurer que la cour d'appel, par des motifs répondant aux conclusions dont elle était saisie, a, sans insuffisance ni contradiction, exposé les circonstances et énoncés les faits sur lesquels elle s'est fondée pour justifier l'admission à leur profit du bénéfice de la bonne foi en ce qui concerne les propos diffamatoires contenus dans le rapport intitulé "Racisme anti-arabe, nouvelle édition".

« D'où il s'en suit que le moyen doit être écarté;

« Et attendu que l'arrêt est régulier en la forme;

« REJETTE le pourvoi »

Le jugement de première instance qui a notamment débouté Gilles William Goldnadel en première instance dans sa plainte contre le MRAP a été confirmé en appel et en cassation. L'article a donc été considéré comme contenant certains éléments diffamatoires à l'égard de Gilles William Goldnadel, mais la mauvaise foi du MRAP n'a pas été reconnue.

[modifier] Prix Goebbels

Gills William Goldnadel a décerné le "Prix Goebbels", du nom du propagandiste de l'Allemagne nazie, à des journalistes de France 2, du Monde, du Nouvel Observateur et de Libération^[7], accusés d'avoir critiqué la politique israelienne. ([2] Prix Goebbels, page 22.)

[modifier] Autres activités

Gilles William Goldnadel est aussi l'avocat de la société Casino Magdeleine dans son procès contre le groupe Partouche (4).

Il est également l'avocat de monsieur Arcadi Gaydamak.

Maître Goldnadel était également l'avocat du sénateur Maurice Arreckx et de la journaliste essayiste italienne Oriana Fallaci dans le procès que lui avait été intenté par le MRAP et la Ligue des Droits de l'Homme et qui a débouté ces deux associations (5).