AMX AuF1
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
AMX-30 AuF1 | |
Caractéristiques générales | |
Équipage | 4 hommes ; Chef de pièce, Pilote, Pointeur, RAC(Radio/Artificier/Chargeur) |
---|---|
Longueur | 10,23 m |
Largeur | 3,10 m |
Hauteur | 3,17 m |
Masse au combat | 43,5 tonnes |
Blindage et armement | |
Blindage | 80 à 100 mm |
Armement principal | canon GCT de 155 mm F1 |
Armement secondaire | 1 mitrailleuse en superstructure de 12,7 mm |
Mobilité | |
Moteur | Hispano-Suiza HS-110 680 ch (500 kW) |
Suspension | barre de torsion |
Vitesse sur route | 60 km/h |
Puissance massique | 15,6 ch/t |
Autonomie | 500 km (diesel) ou 420 km (essence) |
Le canon automoteur de 155 mm Au F1 sur châssis AMX 30 (AMX Au F1) est un système d'artillerie sol-sol français monté sur un chassis d'AMX 30 (mais conçu pour pouvoir être adapté sur d'autres plates-formes: T80, Leopard 2...). Il est produit par les Ateliers d'Issy les Moulineaux (AMX). En 2006, l'armée de terre française en possédait 134.
Sommaire |
[modifier] Historique
Au milieu des années 1960, face à la menace d'un déferlement de grandes masses mécanisées du pacte de Varsovie, l'OTAN prévoit de remplacer le calibre 105 mm des batteries d'artillerie de campagne par celui de 155 mm dont le pouvoir explosif est nettement supérieur.
En France l'expression du besoin est fixée en 1970, le premier prototype sort en 1972, transformant les artilleurs pour la première fois en "presse bouton" grâce à une automatisation poussée gérée par "l'électronique" de bord. À l'époque, le système de chargement semi-automatique permet une cadence de tir "normale" de 6 coups en 2 minutes, "maximale" de 3 coups en 15 secondes.
Au même moment, les développements de la douille auto-combustible et du système de chargement automatique se poursuivent. Ces adaptations confèrent à l'AUF1 une capacité à tirer en atmosphère NBC pratiquement unique au monde.
Après la réalisation de six prototypes, une pré-série de six engins sort pour expérimentation en régiment en 1979. Dès lors, la France possède un système d'artillerie sans équivalent dans le monde et qui sera largement "copié" par la suite. Mais le programme coûte cher et reste au point mort jusqu'au début des années 1980, lorsque l'argent du pétrole saoudien et la fourniture du système à l'Irak permettent de lancer l'industrialisation et d'en doter progressivement l'artillerie française.
[modifier] Une puissance de feu impressionnante
Grâce au système informatisé de conduite des feux ATLAS (Automatisation des Tirs et des Liaisons de l'Artillerie Sol-sol), qui a remplacé en 2004 le système ATILA, la mise en batterie des trente-deux pièces d'un régiment d'artillerie (quatre batteries de deux sections de tir de quatre pièces chacune) s'effectue en un minimum de temps (moins de 2 mn). Au commandement, le tir d'emblée commence par une rafale de 6 coups/pièce en 45 secondes ; pendant ce laps de temps, le régiment aura tiré 192 obus d'un poids moyen de 43.5 kg, soit un total de 8,2 tonnes sur la surface d'un carrefour à une distance de 23 km. Alors que le premier obus arrive sur objectif, le dernier a déjà été tiré et les pièces auront déjà commencé à quitter le front de batterie.
[modifier] Voir aussi
- le TRF1 (canon de 155 mm tracté français, plus mobile mais plus vulnérable)
- Caesar (canon de 155 mm monté sur la plate-forme arrière d'un camion)
[modifier] Opérateurs
[modifier] Galerie
Un AuF1 près de Sarajevo |
|||
[modifier] Liens externes
Armée de terre | Marine nationale | Armée de l'air | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
|