Ultima III
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Ultima III: Exodus | ||
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Éditeur | Origin Systems | |
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Développeur | Richard Garriott | |
Distributeur | {{{distributeur}}} | |
Concepteur | Richard Garriott | |
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Début du projet | {{{début du projet}}} | |
Date de sortie | 1983 | |
Licence | {{{licence}}} | |
Version | {{{version}}} | |
Genre | Rôle | |
Mode de jeu | Un joueur | |
Plate-forme | Amiga, Apple II, Atari 8-bit, Atari ST, Commodore 64, DOS, FM-7, Mac OS, MSX, NES | |
Média | ||
Langue | {{{langue}}} | |
Contrôle | Clavier | |
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Évaluation | {{{évaluation}}} | |
Moteur | {{{moteur de jeu}}} |
Ultima III: Exodus, est un jeu de rôle sur ordinateur, développé par Richard Garriott et publié par sa société, Origin Systems, en 1983. Le jeu est le troisième de la série de jeux de rôle Ultima et est considéré par de nombreuses personnes comme l’un des jeux de rôle informatiques les plus influents de l’histoire.
[modifier] Présentation
Après le demi-échec d’Ultima II, où Richard Garriott n’avait pas réussi à produire le jeu qu’il désirait, celui-ci reprit totalement le contrôle de sa création et proposa un jeu nettement en avance sur ce qui se faisait à ce moment, largement plus cohérent que la plupart des jeux de rôles du marché.
Ultima III offrait des graphismes assez révolutionnaires pour l’époque, étant le premier jeu de rôle sur ordinateur à proposer des personnages animés. De plus, le joueur contrôlait désormais un groupe de personnages. Il combattait des groupes d’ennemis sur un écran de bataille distinct et devait comprendre un système de magie et d’armement complexe afin d’utiliser des tactiques rudimentaires pour vaincre (dans les deux jeux précédents, le joueur échangeait simplement des coups avec ses opposants, jusqu’à ce que l’un des deux soit tué).
Là où les jeux précédents obligeait le joueur à explorer des souterrains générés aléatoirement (dans Ultima I) ou des zones mal conçues et sans cohérence (dans Ultima II) décrit dans une 3D subjective en fil-de-fer, Ultima III proposait des graphismes en 3D faces pleines, des souterrains intégrés dans le scénario et qui restaient les mêmes au fil des parties (obligeant ainsi pour la première fois les joueurs à les cartographier). En général, Ultima III ne possédait pas de zones sans objet pour le scénario et l’interface était mieux pensée, pas seulement pour profiter de certaines caractéristiques de l’Apple II.
Ultima III fut un grand succès commercial et critique et fut par la suite souvent cité comme source d’inspiration par de nombreux créateurs de jeux vidéo.
[modifier] Scénario
L’histoire d’Ultima III tourne autour d’une quête visant à détruire le monstre Exodus, créé par Mondain et Minax (les adversaires des deux précédents jeux), décrit plus tard dans la série comme n’étant ni humain, ni machine.
Au début de l’histoire, Exodus sème la terreur sur Sosaria depuis son repaire de l’Île du feu. Le personnage incarné par le joueur est invoqué par Lord British pour le vaincre et s’engage dans une quête qui le mènera vers le pays disparu d’Ambrosia, dans les profondeurs des souterrains de Sosaria à la recherche du mystérieux Time Lord, et finalement sur l’Île du feu pour combattre Exodus. Dans la plus pure tradition des jeux de rôle de cette époque, Ultima III s’achève dès qu’Exodus est mort, mais il est nécessaire pour arriver à cette fin de résoudre des énigmes et de porter attention à de nombreux indices disséminés tout au long du jeu; la force brute ne suffit pas.
Bien que Sosaria soit finalement partiellement détruite à la fin d’Ultima III, certains lieux comme Ambrosia ou l’Île du feu feront de brèves apparition dans les jeux ultérieurs, principalement dans Ultima VII.
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