The Fletcher Memorial Home
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The Fletcher Memorial Home | |
Chanson par Pink Floyd extrait de l’album de l'album The Final Cut |
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Pays | Angleterre |
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Sortie | 21 mars 1983 |
Durée | 4:12 |
Genre(s) | Rock progressif |
Auteur(s) | Roger Waters |
Compositeur(s) | Roger Waters |
The Fletcher Memorial Home est une chanson du groupe de rock progressif britannique Pink Floyd. Elle apparaît sur l'album The Final Cut en 1983, et apparaît également dans la compilation Echoes: The Best of Pink Floyd en 2001.
La chanson traite de la vision de la guerre des Malouines par Roger Waters, qui mentionne nommément un grand nombre de dirigeants du monde de l'époque : le président des États-Unis Ronald Reagan, le Premier ministre du Royaume-Uni Margaret Thatcher, le dirigeant soviétique Léonid Brejnev et le Premier ministre israélien Menahem Begin. Waters les décrit tous comme des « tyrans incurables » (incurable tyrants), incapables de comprendre autre chose que la violence ou leur propre visage sur un écran de télévision.
Le narrateur suggère de placer tous ces « enfants qui ont grandi trop vite » (overgrown infants) dans une maison de retraite spéciale, la Fletcher Memorial Home du titre. La dernière phrase annonce l'application de la « solution finale » (final solution), c'est-à-dire l'exécution par le gaz de toutes ces personnes, sans doute pour les empêcher de causer encore plus de morts et de destruction. On retrouve ici les côtés nihilistes du reste de l'album, qui s'achève par une chanson décrivant une holocauste nucléaire et la fin de l'humanité.
Elle est encadrée dans l'album par deux morceaux (Get Your Filthy Hands Off My Desert et Southampton Dock) qui critiquent violemment la guerre des Malouines. Pour Waters, ce conflit était une véritable trahison envers les soldats britanniques ayant combattu durant la Seconde Guerre mondiale, et il pensait que les soldats des deux camps, britanniques et argentins, n'étaient que des pions pour leurs dirigeants : la décision de Margaret Thatchet n'était ainsi, selon lui, qu'un moyen de rehausser sa cote de popularité alors en chute libre. Le morceau évoque également brièvement le communisme et la dictature préméditée en mentionnant « le fantôme de McCarthy » (the ghost of McCarthy) et « les souvenirs de Nixon » (the memories of Nixon).
Le Fletcher qui apparaît dans le titre de la chanson est un hommage au père de Roger Waters, Eric Fletcher Waters, qui mourut durant la Seconde Guerre mondiale, lors du débarquement d'Anzio.
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