The Piper at the Gates of Dawn
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The Piper at the Gates of Dawn | |||||
Album par Pink Floyd | |||||
Sortie | 5 août 1967 | ||||
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Enregistrement | Mars - juillet 1967 aux studios Abbey Road, Londres |
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Durée | 41:50 | ||||
Genre(s) | Rock psychédélique | ||||
Producteur(s) | Norman Smith | ||||
Label | EMI - Columbia | ||||
Critique | AMG[1] Blender[2] Q (01/95, p. 275) Pitchfork Media[3] 94% |
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Albums de Pink Floyd | |||||
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The Piper at the Gates of Dawn est le premier album du groupe britannique Pink Floyd sorti en 1967. Le titre de l'album (qui signifie littéralement Le joueur de pipeau aux portes de l'aube) est une référence au chapitre 7 du livre Le Vent dans les saules de Kenneth Grahame. Le disque est largement dominé par l'influence de Syd Barrett, dont les compositions évoquent l'espace (Astronomy Domine, Interstellar Overdrive) ou les contes de fées (Matilda Mother, The Gnome).
L'album fut enregistré dans le studio n°1 d'Abbey Road, tandis que dans le studio n°2, en face, les Beatles enregistraient leur album Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band, un des albums les plus connus de l'histoire du rock.
En 2007, à l'occasion du quarantième anniversaire de sa sortie, l'album a été réédité sous forme d'un coffret 2 CD, reprenant l'album en stéréo et en mono, et d'un coffret 3 CD en édition limitée avec un troisième CD reprenant singles de l'époque Barrett et autres raretés.
Sommaire |
[modifier] Contexte
En janvier 1967, avant d'enregistrer The Piper at the Gates of Dawn, le groupe a produit un single intitulé Arnold Layne aux studios Sound Techniques à Londres. Le single, qui sorti au mois de mars de la même année, atteint le numéro 20 des british charts. De plus, en janvier, le groupe enregistra une version de 16 minutes de Interstellar Overdrive et un improvisation appelée Nick's Boogie, pour le film documentaire Tonite Let's All Make Love in London de Peter Whitehead . Les spectacles du groupe consistaient essentiellement de reprises de pièces blues et de pièces instrumentales. Toutefois, ils commencèrent à introduire des chansons principalement composées par le guitariste et chanteur du groupe, Syd Barrett.
[modifier] Liste des chansons
- Toutes les chansons sont de Syd Barrett, sauf où mentionné.
[modifier] Face 1
- Astronomy Domine – 4:12
- Lucifer Sam – 3:07
- Matilda Mother – 3:08
- Flaming – 2:46
- Pow R. Toc H. (Syd Barrett, Nick Mason, Roger Waters, Richard Wright) – 4:26
- Take Up Thy Stethoscope and Walk (Roger Waters) – 3:05
[modifier] Face 2
- Interstellar Overdrive (Syd Barrett, Nick Mason, Roger Waters, Richard Wright) – 9:41
- The Gnome – 2:13
- Chapter 24 – 3:42
- The Scarecrow – 2:11
- Bike – 3:21
[modifier] Personnel
- Syd Barrett – guitares, chant
- Roger Waters – basse, chant
- Richard Wright – claviers, chant
- Nick Mason – batterie et percussions
[modifier] Citations
On nous a imposé Norman Smith, sans discussion possible. Joe Boyd, notre premier producteur a vu l'histoire continuer sans lui. Norman tenait absolument à nous faire sonner comme un classique groupe de rock. C'était un peu comme avec George Martin, une influence très utile. Mais je pense que Joe aurait donné plus de libertés à Syd [Barrett]. Nous avons passé trois mois à l'enregistrer, ce qui était long pour cette époque. Les groupes avaient l'habitude de finir un album en une semaine, avec des musiciens de studio pour jouer les parties difficiles. Du fait que les Beatles prenaient leur temps pour enregistrer Sgt. Pepper's dans le studio d'à côté, EMI a pensé que c'était la nouvelle façon de faire des disques. Nous avons rencontrés les Beatles une fois, quand ils enregistraient Lovely Rita. C'était un peu comme rencontrer la famille royale[4].
- – Nick Mason, Mojo Magazine, mai 1994
Norman [Smith] était l'homme parfait pour vendre des disques. Il a très bien compris que Syd [Barrett] pourrait écrire de très bonnes chansons pop. Si nous avions sorti en disque ce que nous jouions sur scène, il ne se serait vendu aucun album. La seule chanson à reproduire l'ambiance des concerts était Interstellar Overdrive. Ils l'ont jouée deux fois, la deuxième a été enregistrée par-dessus la première. Ils ont doublé la piste. Pourquoi ? Eh bien, ça sonne vraiment très bizarre, non ? Cette sonorité puissante et tous ces sons percutants de batterie[4].
- – Peter Jenner, Mojo Magazine, mai 1994
[modifier] Notes et références
- ↑ Steve Huey, « The Piper at the Gates of Dawn: Overview »
- ↑ Carlo Twist, « Pink Floyd: The Piper at the Gates of Dawn Review »
- ↑ Joshua Klein, « Pink Floyd The Piper at the Gates of Dawn (40th Anniversary Edition): Pitchfork Record Review », 18 septembre 2007
- ↑ a b Article de Mojo Magazine
[modifier] Liens externes