Rocky Balboa (personnage)
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Robert Balboa, Sr. | ||
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Personnage de Rocky | ||
Rocky Balboa dans le jeu vidéo Rocky: Legends
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Alias | Rocky L'étalon italien |
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Adresse | Philadelphie | |
Naissance | 7 juillet 1945 | |
Origine | Américain | |
Genre | Masculin | |
Cheveux | Brun | |
Yeux | Brun | |
Activité(s) | Boxeur poids-lourd | |
Caractéristique | Fausse patte | |
Famille | Adrian Pennino (épouse) Robert Balboa, Jr. (fils) |
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Entourage | Paulie Pennino Apollo Creed Mickey Goldmill Duke Evers Tony Gazzo |
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Ennemi(s) | Clubber Lang Ivan Drago Tommy Gunn Mason Dixon |
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Créé par | Sylvester Stallone | |
Film(s) | Rocky Rocky II : La revanche Rocky III : L'œil du tigre Rocky IV Rocky V Rocky VI : Rocky Balboa |
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Interprété par | Sylvester Stallone |
Robert "Rocky" Balboa, Sr. est un boxeur de fiction créé et interprété par Sylvester Stallone qui apparait dans les films de la saga Rocky (1976-2006). Extrêmement tenace et dur au mal, il est célèbre pour combattre avec son coeur, dixit son entraineur Mickey. Surnommé "L'étalon italien", il rappelle le champion poids-lourd Rocky Marciano par son style, son endurance, sa détermination et sa personnalité attachante, même s'il est directement inspiré du boxeur Chuck Wepner.
Sommaire |
[modifier] Biographie
Son meilleur ami est Paulie Pennino dont il aimerait épouser la soeur, Adrian Pennino.
[modifier] Jeunesse et humbles débuts
Robert Balboa, né le 7 juillet 1945, est le fils unique d'une famille catholique. Durant son enfance, il est régulièrement insulté par son père pour sa faible capacité de compréhension. Son père lui dit un jour : « Si tu ne peux pas utiliser ton cerveau, utilise ton corps à la place. »[1]. Cela le pousse à se lancer dans la boxe, dans le but de ressembler à son idole Rocky Marciano (d'où son surnom).
Il quitte l'école à la fin de sa troisième.
À partir de 1975, Balboa vit dans les quartiers pauvres de Kensington au sud de Philadelphie travaillant comme homme de main d'un prêteur sur gage local. A la même période, il monte sur le ring pour des combats d'un circuit de clubs locaux. Il acquière alors le surnom de "L'étalon italien" et comptabilise 64 combats, pour 44 victoires (dont 38 ko) et 20 défaites. L'une de ses fiertés est qu'il n'a jamais encore cassé son nez en match professionnel, ce qui arrivera dès son premier combat contre Apollo Creed.
[modifier] Éclosion
Balboa sort de l'anonymat lorsque le champion mondial invaincu des poids lourds Apollo Creed décide de donner sa chance à un talent local de Philadelphie de lui disputer son titre. Il sélectionne Balboa, qu'il considère comme un tocard.
L'entraîneur Mickey Goldmill accepte de prendre Rocky sous son aile, et l'entraine dur. Inconnu du grand public, il surprend le monde de la boxe lors de son premier duel contre Creed au Spectrum de Philadelphie. Dès les premières reprises, le ton est donné. Dans le 1er round, le champion qui ne prend pas son challenger au sérieux lui envoie une série de jabs rapides. Il souhaite d'abord plus l'humilier que marquer des points. Imprudent, il recevra de plein fouet le premier coup de Balboa, un uppercut du gauche surpuissant qui l'envoie à terre. Au round suivant, pour se venger, Creed lui casse le nez. Bien que dominé, le boxeur italo-américain contre-attaque avec force dans les dernières secondes du round.
Néanmoins, le champion se reprend et grâce à ses atouts domine tout le combat. Mais Rocky tient debout et ne rompt pas. Dans l'avant dernier round, Creed qui commence à donner des signes de fatigue réussit à envoyer son adversaire au tapis, qui se relève contre toute attente. Le dernier round surprend à nouveau les spectateurs. Rocky refait surface et malmène le champion qui n'a jamais été aussi prés de la défaite.
Contre toute attente, Rocky tient la distance face à Creed. Même si le champion conserve son titre pour avoir dominé la majorité des rounds, Rocky est considéré comme le vainqueur moral. Il est le premier à l'avoir envoyé à terre et à avoir tenu la distance contre lui.
[modifier] Revanche contre Creed
En 1976, Creed souhaite une revanche, espérant ainsi faire mentir l'opinion publique qui considère Balboa comme le véritable vainqueur de leur premier match et prouver qu'il n'est pas en fin de course. La revanche eut lieu à nouveau au Spectrum de Philadelphie et se déroulera quasiment comme le premier combat. Animé d'une rare violence, Creed massacre son adversaire dans les 2 premiers rounds et l'envoie au tapis. Rocky résiste mais incapable d'attaquer efficacement il ne gagne aucun des rounds de la première partie du combat, surprenant tout le monde, il boxe en droitier pour perturber son adversaire et mieux protéger la partie de son visage qui avait des séquelles de son précédent combat. Appollo évite ses charges ou s'accroche à lui pour l'empêcher de porter ses coups et n'hésite pas à en rajouter dans les provocations.
S'il n'arrive pas à l'atteindre au visage, Rocky lui porte en revanche de puissants coups au corps et commence à l'avoir à l'usure même s'il est lui aussi à bout de souffle. Dans le dernier round, Creed qui mène au point doit normalement gagner. Les deux boxeurs au bord de l'épuisement n'arrivent plus à éviter les coups de l'un ou l'autre. Sur un crochet de Rocky, les deux hommes sont à terre (Rocky déséquilibré tombe aussi). Rocky parvient comme par miracle à se relever, contrairement au champion. Vainqueur par KO, Rocky devient le nouveau champion.
[modifier] Grandeur et décadence
Pendant les années qui suivent sa conquête du titre, Balboa le défend avec succès au cours de dix défenses consécutives contre des adversaires différents, dont le champion allemand. Il combat également lors d'un match de gala contre la star mondiale du catch, Thunderlips.
Pourtant, en 1981, Balboa est mis au défi par un nouveau venu dans les hautes sphères de la boxe, James "Clubber" Lang. Au même moment, Balboa apprend par son entraîneur Mickey Goldmill qu'il n'a affronté que des challengers "triés sur le volet" qui étaient « de bons bagarreurs, mais pas des tueurs »[2]. Mickey insiste alors pour arrêter d'être son manager si Rocky décide d'affronter Lang. Mais Balboa le persuade de l'entraîner pour un ultime match. Malheureusement, peu avant la confrontation, Lang bouscule Goldmill dans le couloir qui mène au ring, déclenchant chez le vieil homme une attaque cardiaque. Cet incident perturbe Balboa qui bâcle le combat, finissant au tapis dès le deuxième round.
Déchu de son titre, Goldmill décédé des suites de son attaque, Balboa est au bord du désespoir. Il rencontre alors Apollo Creed qui lui offre de l'entraîner pour une revanche contre Lang. Revigoré, ayant retrouvé l'« oeil du tigre » qui lui avait permis d'affronter Creed mais qu'il avait perdu, Rocky Balboa vainc Lang par KO au troisième round, récupérant ainsi la ceinture mondiale.
[modifier] Confrontation sur le sol russe
En 1985, l'arrivée aux États-Unis du champion de boxe soviétique, Ivan Drago, crée l'évènement. Apollo Creed décide alors de le défier pour l'humilier. Il demande à Rocky de l'accompagner pour un dernier match à Las Vegas. Sûr de gagner, Creed domine le début du premier round, mais Drago revient en force avec de terribles coups qui finissent par mettre Creed au tapis, le visage en sang. Le boxeur ne s'en relèvera pas. Rocky, à qui Creed avait fait promettre de ne pas jeter l'éponge, se sent coupable de sa mort et décide d'aller affronter le terrible Drago sur son propre terrain, à Moscou. Le boxeur commence son entraînement dans les reliefs enneigés russes, sous les conseils de Duke, l'ancien entraîneur d'Apollo Creed. Lors du match, Rocky doit non seulement affronter le déluge de coups que fait pleuvoir Drago, mais aussi la foule russe particulièrement hostile. Pourtant, Rocky résiste jusqu'à impressionner Drago. Face à cette pluie de coups, les spectateurs moscovites changent de camp et encouragent l'américain. Lors du dernier round, Rocky met Drago KO, épuisé et venge Creed.
[modifier] Chute
En 1986, un docteur découvre que Rocky souffre d'une lésion au cerveau, due à la répétition des coups lors de son précédent match. Rocky est forcé de se retirer. Son beau-frère Paulie gaspille la fortune des Balboa, ce qui les ruinent. Rocky retourne alors dans le taudis de Philadelphie où il grandit. Bien qu'à la retraite en tant que boxeur, l'ex-champion du monde commence à entraîner un boxeur prometteur, Tommy Gunn, qui est aussi son sparring-partner. Gunn progresse peu à peu jusqu'à devenir un excellent boxeur. Mais à Noël 1988, il quitte Balboa, lui reprochant de l'empêcher d'atteindre les sommets. C'est ce qu'il fait en gagnant le championnat du monde poids lourds en janvier 1989. Cependant, il n'a pas les faveurs de la presse qui affirme que tant qu'il ne battra pas Rocky, il ne sera jamais considéré comme un vrai champion ou un digne héritier. Cela pousse Gunn à provoquer Rocky dans un duel. L'ancien boxeur commence par décliner l'offre, mais la tension atteint son paroxysme dans un combat de rue improvisé, remporté par Rocky.
[modifier] L'ultime combat
[modifier] Carrière
[modifier] Résultats
Résultats en carrière | |
Combats | 81 |
Victoires | 57 |
Victoires par KO | 51 |
Défaites | 23 |
Matchs nuls | 1 |
La liste ci-dessous ne contient que les combats aperçus dans la saga des films Rocky :
Date | Adversaire | Résultat | Type | Round | Lieu | Commentaire |
26/02/2005 | Mason Dixon | Défaite | Décision des juges | 10 | Las Vegas, Nevada | Match de gala pour le comeback de Rocky après 20 ans |
25/12/1985 | Ivan Drago | Victoire | KO | 15 | Moscou, Russie | Défense du titre mondial |
31/10/1981 | Clubber Lang | Victoire | KO | 3 | New York City, New York | Reconquête du titre mondial |
15/08/1981 | Clubber Lang | Défaite | KO | 2 | New York City, New York | Perte du titre |
10/02/1981 | Thunderlips | Nul | - | - | - | Match de charité |
29/01/1981 | - | Victoire | KO | - | - | Défense du titre mondial |
07/09/1980 | - | Victoire | KO | - | - | Défense du titre mondial |
17/03/1980 | - | Victoire | KO | - | - | Défense du titre mondial |
24/08/1979 | - | Victoire | KO | - | - | Défense du titre mondial |
09/01/1979 | - | Victoire | KO | - | - | Défense du titre mondial |
03/10/1978 | - | Victoire | KO | - | - | Défense du titre mondial |
16/02/1978 | Vito Soto | Victoire | KO | - | - | Défense du titre mondial |
13/11/1977 | Big Yank Ball | Victoire | KO | - | - | Défense du titre mondial |
01/08/1977 | Joe Czak | Victoire | KO | - | - | Défense du titre mondial |
06/04/1977 | - | Victoire | KO | - | - | Défense du titre mondial |
27/11/1976 | Apollo Creed | Victoire | KO | 15 | Philadelphie, Pennsylvanie | Conquête du titre mondial |
01/01/1976 | Apollo Creed | Défaite | Décision des juges | 15 | Philadelphie, Pennsylvanie | Pour la conquête du titre mondial |
25/11/1975 | Spider Rico | Victoire | KO | 2 | Philadelphie, Pennsylvanie |
[modifier] Style de boxe
Bien que droitier, Rocky combat comme une fausse patte, c'est-à-dire à la façon d'un gaucher. Il possède un registre de boxe hybride, dans le style physique d'un cogneur et d'un fonceur. À l'exception de sa revanche contre Clubber Lang où il a un style technique, il avance rapidement sur son adversaire, va au charbon pour l'user par des attaques constantes de près. Rocky est bien connu pour épuiser ses adversaires tout au long du combat.
La mâchoire solide de Balboa lui permet d'encaisser des coups puissants lors de ses combats. Sa volonté de fer le pousse à ne jamais baisser les bras pour atteindre la victoire. C'est cette caractéristique qui lui vaut le soutien de fans du monde entier, envoyant le message que rien n'est jamais perdu pour quelqu'un s'il croit en la victoire.
[modifier] Inspiration du personnage
Rocky Balboa est directement inspiré de Chuck Wepner. Le 15 mars 1975, Sylvester Stallone, alors totalement inconnu, se rend au combat entre Mohammed Ali et ce boxeur de seconde zone. Ali vient auparavant de regagner le titre de champion du monde des poids lourds contre George Foreman lors du match du siècle à Kinshasa. Il remet sa couronne en jeu.
- « Tôt dans ma carrière d'acteur, j'ai réalisé que le meilleur moyen de m'imposer était de créer mon propre rôle dans mon propre scénario. Pour mon 29ème anniversaire, j'avais 106 dollars en banque. Mon meilleur cadeau d'anniversaire fut une soudaine révélation que je devais écrire le genre de scénario que j'avais personnellement envie de voir. Je savourais la lecture d'histoires d'héroïsme, de passion, de dignité et de courage, des drames racontant de personnages qui s'élèvent au dessus de leur rang, saisissant la vie à la gorge et ne lâchant pas prise tant qu'ils n'ont pas réussi. Mais j'avais tellement d'idées en ma tête, je n'arrivais pas à me concentrer. Pour me donner du courage, j'ai pris ce qu'il me restait d'argent et suis allé assister au combat Ali-Wepner qui passait sur un circuit fermé télévisé. Chuck Wepner, un boxeur honnête et courageux qui n'avait jusque-là jamais vraiment fait parler de lui, avait la chance de sa vie. Ce combat n'était pas tellement pris au sérieux. Mais plus le combat avançait, plus le miracle devenait possible. Il s'accrochait. Le public devenait absolument fou. Wepner fut mis KO au quinzième et dernier round, ayant presque tenu la distance. Nous avions été témoins du triomphe de la volonté et nous adorions ça. »[3] — Sylvester Stallone[4]
Cet évènement est un déclic pour Stallone. L'histoire de ce challenger inconnu aux résultats modestes qui dispute le combat de sa vie l'intéresse. Contre toute attente, Wepner tient les quinze rounds. Au huitième round, il parvient même à mettre Mohammed Ali au tapis, déclenchant le décompte de l'arbitre[5]. Cet homme, qui remporte cette victoire symbolique sur lui-même, dessine les contours du personnage de Rocky. Carrière anonyme, chance mondial, engouement du public, tous les ingrédients sont réunis pour pousser Stallone à écrire son scénario.
- « Cette nuit-là, Rocky Balboa était né. Les gens le regardaient comme le symbole de la tragédie bien américaine, un homme pas particulièrement intelligent et d'une faible classe sociale. Mais il posséde une profonde émotion, une bonne âme et un sens patriotique. Et il a bon caractère, même si la vie n'a pas été particulièrement tendre avec lui. Je l'ai toujours considéré comme un gladiateur du XXème siècle dans une paire de basket. Comme beaucoup d'entre nous, il n'est pas en phase avec son époque. A tout ça, j'ai injecté une part de ma propre expérience, de ma frustration de n'avoir rien atteint. »[6] — Sylvester Stallone[4]
[modifier] Impact du personnage
Rocky Balboa représente le rêve américain. Personnage naïf dans les premiers volets de la saga, il évolue au fur et à mesure des épisodes pour incarner ensuite la puissance américaine, sûre de sa force et de sa bonne foi.
Le personnage fait appel au chauvinisme américain. Ses deux premières confrontations le voient affronter et vaincre deux boxeurs noirs. Rocky, l'italo-américain moyen des quartiers populaires, s'impose en champion blanc dans un sport alors dominé par les boxeurs noirs[7]. Le personnage de Clubber Lang se rapproche d'ailleurs du jeune Cassius Clay par son arrogance.
Par la suite, en pleine période reaganienne, il devient le champion politique du monde libre[7]. Ainsi, sur l'air de Living in America chanté par James Brown, son combat contre Ivan Drago est la marque de l'Amérique triomphante face au communisme. Dans Rocky IV, il redevient un boxeur sain et humble. Face à lui, le boxeur russe est un champion immoral, une machine dopée et élaborée par une armée de scientifiques.
[modifier] Stallone et le personnage
Il est peu courant qu'un acteur et son rôle connaissent une telle fusion[8]. Les histoires de Rocky Balboa et Sylvester Stallone sont étroitement liées. Certains journalistes considèrent même qu'à travers ce personnage, l'interprète raconte sa propre aventure.
- « Au fil des années, j’ai compris que ce personnage me collerait éternellement à la peau, quoi que je fasse. J’ai donc appris à l’accepter, à en devenir fier. Rocky représente la meilleure partie de ma carrière. Soyons lucides: le jour de ma mort, les journaux titreront «Rocky s’en est allé. Rocky est KO.» Nous sommes indissociables. »[9] — Sylvester Stallone
L'acteur a traversé les mêmes expériences que son héros : début laborieux dans l'anonymat, consécration rapide, mégalomanie puis ringardisation. Presque chacun des films semble d'ailleurs raconter une étape de la vie de la star du film d'action des années 1980. C'est cette caractéristique qui entretient le mélange des deux.
- « Je suis tellement flatté maintenant qu’on me compare à Rocky. Quand j’étais jeune, je voulais me différencier, je voulais être un artiste. Mais maintenant, je réalise que c’est la plus belle chose qui me soit arrivée. »[10] — Sylvester Stallone
[modifier] Notes et références de l'article
- ↑ « If you can't use your brain, use you body instead. »
- ↑ « good fighters, but not "killers" »
- ↑ « Early in my acting career I realized the only way I would ever prove myself was to create my own role in my own script. On my 29th birthday, I had $106 in the bank. My best birthday present was a sudden revelation that I had to write the kind of screenplay that I personally enjoyed seeing. I relished stories of heroism, great love, dignity, and courage, dramas of people rising above their stations, taking life by the throat and not letting go until they succeeded. But I had so many ideas in my head, I couldn't focus on any one. To cheer myself up, I took the last of my entertainment money and went to see the Ali-Wepner fight on closed circuit TV. Chuck Wepner, a battling, bruising club fighter who had never made the big time, was having his shot. It wasn't at all regarded as a serious battle. But as the fight progressed, this miracle unfolded. He hung in there. People went absolutely crazy. Wepner was knocked out in the 15th and final round, almost lasting the distance. We had witnessed an incredible triumph of the human spirit and we loved it. »
- ↑ a b Total Rocky : ROCKY (1976)
- ↑ In Stitches - Article du lundi 07 Avril 1975 - Time
- ↑ « That night, Rocky Balboa was born. People looked on him as the all-American tragedy, a man without much mentality and few social graces. But he has deep emotion and spirituality and good patriotism. And he has a good nature, although nature has not been particularly good to him. I have always seen him as a 20th Century gladiator in a pair of sneakers. Like so many of us, he is out of sync with the times. To all this, I injected doses of my own personal life, of my frustration at not getting anywhere. »
- ↑ a b J. Fieschi dans Dictionnaire Des Personnages Du Cinéma sous la direction de Gilles Horvilleur - édition Bordas, Paris, 1988 - (ISBN 2-04-016399-9)
- ↑ Des gants qui collent au divan - Rocky, le mythe par Jérôme Dittmar, sur fluctuat.net
- ↑ Interview de Sylvester Stallone pour le magazine Première
- ↑ Interview de Sylvester Stallone - propos recueillis par Mélanie Carpentier et Jean-Nicolas Berniche pour Evene.fr, Janvier 2007