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Procès des seize - Wikipédia

Procès des seize

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Pour les articles homonymes, voir seize.

Le procès des seize (dit également procès de Moscou) fut le procès politique des chefs militaires de la Résistance polonaise à Moscou en Union soviétique (18-21 juin 1945).

[modifier] Le contexte

La conférence de Yalta a entériné l'annexion des territoires de l'est de la Pologne par l'Union Soviétique et la domination des communistes polonais. Cette décision a été, sans surprise, refusée par le gouvernement polonais en exil - seul interlocuteur des Alliés occidentaux depuis 1939 - trahi par cette décision ensemble avec toutes les organisations militaires et de résistance en Pologne et à l'étranger (cf. l'Armée polonaise en Grande-Bretagne, au Moyen Orient, en Europe occidentale). Cette décision ouvre la porte aux persécutions de la résistance sur les terrains polonais considérés dès lors comme soviétiques. Le gouvernement clandestin en Pologne, mis au pied du mur, accepta Yalta avec l'espoir qu'un processus politique permettra de sauvegarder quelques institutions démocratiques en Pologne.

Les pourparlers avec les soviétiques commencent pour éviter les arrestations par l'Armée Rouge des partisans et combattants de l'Armia Krajowa (AK) opérant sur les territoires est de la Pologne Lwow, Wilno, et Lublin. Les contacts ont été établis via les officiers polonais de l'Armée populaire polonaise (qui combattait avec l'Armée rouge). Le premier qui a accepté le dialogue a été le général Leopold Okulicki (pseudo "Ourson"), le dernier chef de l'Armée d'intérieur (AK) mais les autres dirigeants clandestins étaient beaucoup plus méfiants. Les gouvernements britannique et américain insistaient aussi pour que les contacts soient établis avec les armées soviétiques qui avançaient rapidement sur le territoire de la Pologne. Cela a finalement convaincu le vice-premier ministre du gouvernement clandestin Jan-Stanisław Jankowski. La délégation polonaise a été élargie aux représentants de toutes les tendances politiques, néanmoins les Polonais comme préalable exigeaient la libération de tous les soldats et officiers d'AK emprisonnés par les Soviétiques. Le 28 mars 1945, le rendez-vous a été fixé avec le général de NKVD Ivan Sierov à Pruszków près de Varsovie.

La délégation polonaise comportaient seize personnes: le vice-premier ministre du gouvernement polonais en exil, le commandant de l'Armia Krajowa, le président du Conseil de l'Unité nationale, les représentants du Parti socialiste polonais, du Parti Nationale, de l'Union travailliste, du Parti populaire et de l'Union démocratique. Ils ont été tous arrêtés par le NKVD et envoyés par avion à Moscou.

Suite à ces arrestations sans précèdent le gouvernement polonais en exil, la Grande-Bretagne et les États-Unis protestent auprès de l'Union Soviétique, mais ils sont informés que toute l'histoire a été inventée par les Polonais. Ce n'est que le 5 mai que les Soviétiques annoncent l'arrestation des 16 pour les actions de diversion derrière leur front.

[modifier] Le Procès de Moscou

Durant 3 mois les dirigeants polonais sont emprisonnés à Loubianka, interrogés et "préparés" au procès public. Dans les procès politiques de ce type, il s'agissait en effet d'obtenir les aveux le plus vite possible. Le procès a commencé le 18 juin selon le modèle classique stalinien. Le général Vasilyi Urlykh (un juge habitué des procès politiques des années 1936-38) présida, parmi d'autres acteurs on trouva aussi le général Affanasiev (procurer général militaire de l'Union Soviétique) et R. Rudenko, futur représentant soviétique dans le procès de Nuremberg. L'acte d'accusation portait sur le combat contre l'Armée rouge. Les juges ont par ailleurs affirmaient l'illégalité de l'Armia Krajowa, du Conseil de l'Union nationale, du gouvernement polonais en exil et ses représentants en Pologne. Selon un scénario rodé, on fait venir à la barre les soldats de l'AK, capturés plusieurs mois avant et déjà détruits par les tortures, qui récitent leurs témoignages à charge contre l'Armée de l'intérieur et sa collaboration avec les Allemands. Le procureur, le général Affanasiev, accusa les prévenus de "l'action criminelle et réactionnaire contre l'Union soviétique et contre les intérêts de la Pologne ainsi que de l'alliance "objective" avec les nazis". Après trois jours du procès les sentences ont été prononcées :

  • Géneral Leopold Okulicki (dernier commandant de l'AK et de forces armées de l'intérieur) : 10 ans de réclusion (exécuté en prison en décembre 1946)
  • Jan-Stanisław Jankowski (vice-premier ministre du gouvernement polonais en exil) : 8 ans, décédé en prison à Vladimir le 13 mars 1953
  • Adam Bień (vice-président du SN) : 5 ans
  • Stanisław Jasiukowicz (vice-président du SN) : 5 ans (décédé en prison a Boutriki quelques jours avant la fin de sa détention, probablement assassiné)
  • Kazimierz Pużak (président du Conseil d'Union nationale) : 1 ans et demi ; libéré en septembre 1945, en 1947 arrêté par l'UB et condamné à 10 ans de réclusion, décédé dans la prison polonaise de Rawicz en 1950
  • Kazimierz Bagiński (vice-président du SL) : 1 an ; libéré et forcé à émigrer aux États-Unis
  • Aleksander Zwierzyński (président de l'Union Démocratique) : 8 mois
  • Capitaine Eugeniusz Czarnowski (vice-président de l'Union démocratique) : 6 mois
  • Józef Chaciński (président de l'Union de travail) : 4 mois
  • Stanisław Mierzwa (représentant du SL) : 4 mois, arrêté de nouveau en Pologne et condamné à 7 ans de prison pour son activité dans PSL (Parti populaire polonais)
  • Zbigniew Stypułkowski (secrétaire général du Conseil national politique provisoire) : 4 mois, après le retour en Pologne contraint à l'émigration vers la Grande-Bretagne
  • Feliks Urbański (représentant de l'Union de travail) : 4 mois
  • Stanisław Michałowski (vice-président de l'Union démocratique) : relaxé
  • Kazimierz Kobylański (représentant du SN) : relaxé
  • Józef Stemler-Dąbski (vice-ministre du département de l'information du gouvernement clandestin polonais) : relaxé.

[modifier] Voir aussi


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