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Pierre Maresca - Wikipédia

Pierre Maresca

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Pierre Maresca est un homme politique local de Nouvelle-Calédonie, né le 30 juillet 1941 à Alger (Algérie).

Sommaire

[modifier] Formation, arrivée en Nouvelle-Calédonie et carrière professionnelle

Français d'Algérie ou Pied-Noir d'origine, il arrive en Nouvelle-Calédonie en janvier 1963, quelques mois après l'indépendance de l'Algérie. Il sert alors pendant 10 ans comme fonctionnaire, avant de devenir journaliste. Il s'intéresse alors tout particulièrement à l'histoire du Territoire et écrit ainsi Les Nuits du Bagne calédonien en 1975 tout en participant à la rédaction du Mémorial Calédonien, gigantesque ouvrage en plusieurs ouvrages traitant de l'histoire de la Nouvelle-Calédonie de 1853 au début des années 80.

En parallèle de sa carrière journalistique, il se lance rapidement en politique dans le camp anti-indépendantiste.

[modifier] Poids lourd du RPCR

[modifier] Une ascension rapide

Dès 1977 il adhère au Rassemblement pour la Calédonie (RPC) qui devient l'année suivante le Rassemblement pour la Calédonie dans la République (RPCR), grand parti d'union du camp anti-indépendantiste créé alors par Jacques Lafleur.

Son ascension est rapide et il devient bientôt une personnalité de premier plan du RPCR. Il est élu conseiller municipal de Nouméa cette même année 1977 sur la liste RPCR menée par le maire sortant Roger Laroque. En 1979, après l'adoption d'un nouveau statut accordant plus de pouvoirs au Conseil de gouvernement qui est désormais élu à partir de la liste qui obtient le plus de voix des élus de l'Assemblée territoriale (auparavant le Conseil de gouvernement était constitué par les membres de plusieurs listes à la proportionnelle), il est donc élu membre de l'exécutif sur la liste d'Entente nationale de Dick Ukeiwé. Toutefois, en juin 1982 le Conseil de gouvernement chute suite à une motion de censure votée par les indépendantistes et par des autonomistes autrefois alliés au RPCR. Les indépendantistes forment alors un nouveau gouvernement dirigé par Jean-Marie Tjibaou jusqu'en 1984.

En septembre 1984, un nouveau statut est adopté, dit Statut Lemoine. Le pouvoir de l'exécutif calédonien est encore une fois renforcé: désormais, l'Assemblée Territoriale élit un Président du Gouvernement du Territoire qui forme son gouvernement, constitué de ministères. Les élections de novembre 1984 étant boyckottées par les indépendantistes du FLNKS (marquant ainsi le point de départ des Evènements), le RPCR obtient une très large majorité à l'Assemblée Territoriale et Dick Ukeiwé est élu Président du Gouvernement du Territoire. Il nomme alors Pierre Maresca ministre de la Santé et des Affaires sociales.

Face à l'envenimement de la situation entre pro et anti-indépendantistes, un nouveau statut pour le Territoire est adopté en 1985: le statut Fabius-Pisani qui instaure, entre autres, quatre Régions, un Congrès du Territoire qui remplace l'Assemblée Territoriale et un exécutif constitué des quatre présidents de Régions et dirigé par le Président du Congrès. Suite aux élections du 29 septembre 1985, Pierre Maresca est élu Conseiller de la Région Sud et membre du Congrès. Il est réélu le 24 avril 1988.

[modifier] Au Congrès

Après l'adoption des Accords de Matignon, il est élu conseiller de la Province Sud et membre du Congrès en 1989, et cela sans discontinuer jusqu'à nos jours, à l'exception de 1999 à 2004 où il est de nouveau membre de l'exécutif local. Il est même président de la Commission permanente du Congrès du 4 mai 1988 au 3 juin 1998.

[modifier] A Nouméa

Conseiller municipal de Nouméa de 1977 à 1995 et de 2001 à 2008, il est adjoint du maire de Nouméa Jean Lèques une première fois de 1989 à 1995 et, de 2001 à 2008, 4e adjoint au maire de Nouméa chargé de la Solidarité et du Contrat d'Agglomération. Il n'est pas présent sur la liste de son parti ni en 1995 ni en 2008.

[modifier] Après les Accords de Nouméa

[modifier] Membre du Gouvernement collégial (1999-2004)

Bien que n'étant pas signataire de l'Accord de Nouméa, il continue son ascension politique et, réélu en 1999 à l'Assemblée de la Province Sud et au Congrès, il fait partie de la liste RPCR-FCCI pour la constitution du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. C'est ainsi qu'il sera membre de tous les gouvernements de la première mandature: du Gouvernement Lèques du 28 mai 1999 au 19 mars 2001 (chargé des Transports et Communications et des Questions relatives à la Communication audiovisuelle), puis du Premier gouvernement Frogier du 3 avril 2001 au 13 novembre 2002 (il ajoute alors à ses fonctions précédentes les Relations avec le Congrès jusqu'au remaniement du 9 août 2002, date à laquelle il échange les Relations avec le Congrès pour le Dialogue Social) et enfin dans le deuxième gouvernement Frogier du 28 novembre 2002 au 9 mai 2004 (toujours en charge du Dialogue Social et des Communications à quoi s'ajoute les Transports aériens seulement ainsi que la Fonction publique).

[modifier] Elu de l'opposition

Réélu lors des élections du 9 mai 2004 à l'Assemblée de la Province Sud et au Congrès, il siège toutefois dans l'opposition désormais suite à l'élection à la présidence des trois institutions principales du Territoire d'élus de l'Avenir ensemble: à la Province Sud, au Congrès et au Gouvernement. Candidat du RPCR à la présidence de la Province Sud, le parti de Jacques Lafleur n'y dispose pourtant plus que de 16 élus sur 40 contre 19 à l'Avenir ensemble et 5 au FN. Aucun parti ne disposant de la majorité absolue, et le FN n'apportant alors ses voix à aucun candidat, c'est le candidat de l'Avenir ensemble Philippe Gomès qui est élu au 3e tour de scrutin à la majorité relative. Au Congrès, Pierre Maresca est élu un temps co-président du groupe commun Rassemblement-UMP - FCCI puis, lorsque ce petit parti indépendantiste traditionnellement allié au RPCR décide de faire groupe à part, Maresca reste le seul président jusqu'à ce jour du groupe Rassemblement-UMP au Congrès depuis ce jour.

[modifier] Le n°2 du « nouveau » Rassemblement-UMP

Sinon, suite à cet échec, Jacques Lafleur annonce alors la mise en place d'une procédure visant à établir sa succession au RPCR. Pierre Maresca est alors désigné pour organiser cette transition qui doit amener, selon toute attente, à la désignation de Pierre Frogier, seul dauphin de Lafleur depuis l'entrée en dissidence en 2001 d'Harold Martin, désormais président de l'Avenir ensemble. Pourtant, Jacques Lafleur estime que Frogier va trop vite et n'est pas assez ferme dans son opposition à la nouvelle majorité et décide donc au dernier moment de se représenter à sa propre succession à la tête du mouvement, créant la surprise générale au sein des militants. Toutefois, la plupart des poids lourds du RPCR se rallient alors à Pierre Frogier, dont Maresca, et c'est ainsi que le dauphin bat son ancien mentor lors du congrès de Rivière Salée en 2005. Pierre Maresca devient alors secrétaire général et donc n°2 du mouvement.

[modifier] Candidat aux législatives de 2007

Donné largement favori pour être le candidat du RPCR dans la 1e circonscription, à savoir Nouméa, l'Île des Pins et les Îles Loyauté, le député sortant Jacques Lafleur n'étant plus membre du parti, il décide alors de se présenter aux primaires du parti qui doivent se tenir à Rivière Salée à Nouméa le 14 octobre 2006. Incarnant la « vieille garde » du RPCR, face à un Gaël Yanno qui dit incarner le changement mais apparaît à beaucoup comme inexpérimenté du fait de son jeune âge (45 ans), une Marianne Devaux qui fait figure de « Mme Sociale » du Rassemblement-UMP mais qui a perdu la « bataille » de l'extension de l'Hôpital face à l'Avenir ensemble et un Guyèdre Wamedjo quasi sûr de n'être pas élu, il part donc gagnant. Toutefois, le jour du Congrès il est battu d'une courte avance par Gaël Yanno qui obtient 1573 voix sur 3154 exprimés contre 1371 à Pierre Maresca, 116 à Guyèdre Wamedjo et 98 à Marianne Devaux.

Critiquant la manière dont s'est déroulée le scrutin, pointant du doigt les quelques 1000 votes par procuration, Pierre Maresca s'est alors déclaré victime d'une machination visant à écarter un homme jugé trop proche de « l'Ancien Régime » et ne collant pas à la nouvelle image du Rassemblement-UMP voulue par son président Pierre Frogier, pourtant lui aussi ancien ténor de l'ère Lafleur. Pour protester, Pierre Maresca a alors démissionné le 16 octobre de son poste de secrétaire général du parti, tout en restant membre et se refusant à adhérer au Rassemblement pour la Calédonie (RPC) recréé depuis quelques mois par Jacques Lafleur pour contrer à la fois l'Avenir ensemble et la nouvelle équipe dirigeante du RPCR. De plus, Pierre Maresca reste président du groupe du Rassemblement au Congrès. Le 5 décembre, il a annoncé maintenir sa candidature.

Ceci présage ainsi la présence de six candidats pour le camp anti-indépendantiste dans la 1e circonscription dont, outre Pierre Maresca : Gaël Yanno qui reste le candidat officiel du RPCR qui plus est investi fin décembre par l'Union pour un mouvement populaire (UMP), Philippe Gomès comme candidat officiel de l'Avenir ensemble, Didier Leroux investi par l'Union pour la démocratie française (UDF)-MoDem mais sans le soutien de l'Avenir ensemble, le député sortant Jacques Lafleur et le leader du Front national local Guy George. À l'initiative du sénateur Simon Loueckhote, président du tout nouveau parti créé pour soutenir Jacques Lafleur, le Rassemblement pour la Calédonie, la possibilité de voir finalement Pierre Maresca s'associer au député sortant comme suppléant s'est fait jour quelques semaines avant le scrutin avant d'être finalement été rejetée par Jacques Lafleur[1][2]. Cet éclatement du camp anti-indépendantiste a alors permis l'accession d'un candidat indépendantiste (à savoir Charles Washetine du FLNKS) au second tour pour la première fois depuis la création de cette circonscription. Pierre Maresca n'est alors arrivé qu'en 8e et avant-dernière position lors du scrutin du 1er tour le 10 juin 2007 avec 2,87 % des suffrages exprimés, étant devancé par tous les candidats anti-indépendantistes mais aussi dans le camp indépendantiste, outre Charles Washetine, par le syndicaliste d'extrême-gauche soutenu par José Bové Louis Kotra Uregei[3].

[modifier] Sources

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes


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