Pic à bec ivoire
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Pic à bec ivoire |
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Campephilus principalis | |||||||||
Classification classique | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Chordata | ||||||||
Classe | Aves | ||||||||
Ordre | Piciformes | ||||||||
Famille | Picidae | ||||||||
Genre | Campephilus | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Campephilus principalis (Linnaeus, 1758) |
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Statut de conservation IUCN :
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Le pic à bec ivoire (Campephilus principalis) est un oiseau de la famille des picidés et est le deuxième pic le plus grand du monde après le pic impérial. Il est probablement éteint. Il était autrefois répandu, tout en étant peu commun, dans les vieilles forêts des États-Unis et de Cuba.
Aux États-Unis, les dernières observations avérées datent des années 1950, bien qu’il soit possible qu’il ait survécu jusque dans les années 1970. Depuis lors, des données occasionnelles provenant de sud-est du pays se sont toujours révélées se rapporter à une espèce lui ressemblant superficiellement mais plus petite, le grand pic (Dryocopus pileatus). Un couple aurait été vu en 1999 au Pearl River Wildlife Management Center, en Louisiane, mais cela n’a pas été confirmé par les recherches. L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a déclaré en 1996 que l'espèce était éteinte. Cependant depuis 2004 il semblerait que le pic à bec d'ivoire ait de nouveau été aperçu dans l'Arkansas et différentes observations ont pu être effectuées par la suite qui semblerait confirmer la présence de pic à bec ivoire.
Le pic à bec ivoire était jadis largement répandu dans le sud-est des États-Unis, depuis l’Oklahoma et le Missouri jusqu’en Caroline du Nord et vers le sud jusqu’au Texas et en Floride, son habitat originel étant les vastes forêts marécageuses de plaine. Sa densité de peuplement était faible, maximum 0,006 couple/10 ha, un couple ayant besoin au minimum de 16 km² de milieu adéquat. La destruction et le morcellement de son biotope fut la cause d’une diminution massive de ses effectifs ; dans les années 1940 déjà, l’espèce avait été réduite à un très petit nombre d’individus, et les forêts ont continué à être détruites. Des interactions avec le grand pic peuvent aussi avoir été responsables du déclin de ses populations.
De façon similaire, la plupart des forêts occupées à Cuba par la race bairdii ont disparu au début du XXe siècle, et ce pic fut ainsi confiné à quelques lambeaux résiduaires de la forêt de pins de Cuba, dans l’est de l’île. En 1948, une population fut découverte dans les monts Cuchillas de Moa, et 6 territoires y furent localisés en 1956, année au cours de laquelle 8 couples et 1 juvénile furent trouvés dans l’est de Cuba ; des problèmes politiques empêchèrent de poursuivre des recherches sur le terrain jusqu’en 1985, mais entre-temps la majorité des forêts de la région avaient été abattues et l’espèce ne fut plus revue. De nouvelles expéditions menées en 1986 localisèrent 1 oiseau à Ojito de Agua et un couple à Cabezada del Yarey ; en 1991 il semblerait qu’il ne subsistait qu’un seul oiseau ; en 1992 et 1993, des recherches intensives sur le terrain dans l’est de Cuba ne parvinrent pas à détecter un seul individu. Avec un déficit de forêts matures subsistant dans les aires de répartition des deux races, il semble peu probable que ce pic survive encore. Le seul espoir réaliste semble résider dans une zone apparemment non perturbée d’une forêt de pins d’altitude dans la Sierra Maestra (sud-est de l’aire d’origine dans l’est de Cuba) ; en effet, l’espèce y fut observée en 1998, mais sans confirmation ultérieure. Plusieurs expéditions avaient été menées pour retrouver le pic à bec d'ivoire mais n'ont pas abouti. La confusion avec une espèce proche, mais plus petite et assez répandue, le pic chevelu, a également été source d'erreur.
[modifier] Description
D'une longueur de 48 à 53 cm et d'une envergure supérieure à 1 m, le pic à bec d'ivoire a un bec blanc ivoire, tandis que ses pattes sont grises. C'est un oiseau noir avec des bandes blanches très visibles sur les côtés du cou. Les ailes possèdent deux larges taches blanches. Les mâles ont une huppe rouge vif. Son cri d'alarme est un « kent! » ou « hant! » ressemblant au bruit d'une trompette d'enfant. Près du nid, il émet des sifflements. Le tambourinement est très puissant, et un individu serait capable de creuser un trou de 12 cm de profondeur en moins d'une minute. Il forme une super-espèce avec le pic impérial qui est lui aussi dans une situation critique, et même probablement éteint.
[modifier] Liens externes
- Campephilus principalis dans Piciformes dans la Liste d'Alan P. Peterson (en)
- Campephilus principalis dans Avibase (fr) (Voir carte de répartition)
- Référence ITIS : Campephilus principalis (Linnaeus, 1758) (fr) ( (en))
- Référence Animal Diversity Web : Campephilus principalis (en)
- Référence NCBI Taxonomy : Campephilus principalis (en)
- Référence IUCN : Campephilus principalis (Linnaeus, 1758) (en)
- Fonds documentaire ARKive (photographies, extraits sonores et vidéos) : Campephilus principalis (en)