Nointel (Val-d'Oise)
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Nointel | |
Pays | France |
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Région | Île-de-France |
Département | Val-d'Oise |
Arrondissement | Pontoise |
Canton | Beaumont-sur-Oise |
Code Insee | 95370 |
Code postal | 95590 |
Maire Mandat en cours |
Jean-Luc Mauduit 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Val d'Oise |
Coordonnées géographiques |
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Altitudes | moyenne : 59 m minimale : 24 m maximale : 210 m |
Superficie | 320 ha = 3,20 km² |
Population sans doubles comptes |
754 hab. (1999) |
Densité | 236 hab./km² |
Gentilé | Nointellois(es) |
Site | aucun |
Nointel est une commune française, située dans le département du Val-d'Oise et la région d'Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Nointellois(es).
Sommaire |
[modifier] Géographie
La commune se situe à 30 km au nord de Paris, sur le flanc occidental de la forêt de Carnelle. Le village se situe entre Beaumont-sur-Oise, Presles et Mours.
Nointel est desservie par une gare de la ligne Paris - Persan par Montsoult.
[modifier] Histoire
Le nom « Nointel » provient d'un terme celtique qui signifie « la croisée des chemins ». Son nom sera définitif au XVIIe siècle.
Son histoire remonte au XIe siècle. Sa seigneurie était constituée de quatre fiefs qui furent réunis par Yves comte de Beaumont. Jean de Turmenyes, chevalier de l'Ordre du roi et garde du Trésor Royal, fit ériger le château de Nointel entre le XVIIe siècle et le XVIIIe siècle.
[modifier] Administration
La commune fait partie de la juridiction d’instance, de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[1]'[2].
[modifier] Les maires de Nointel
Date d'élection | Identité | Parti | Qualité |
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2001 | Jean-Luc Mauduit | Conseiller général du 95 | |
Les données antérieures ne sont pas encore connues. |
[modifier] Sécurité
Le taux de criminalité de la circonscription de police de Persan (incluant Beaumont-sur-Oise, L'Isle-Adam, Presles, Mours et Nointel[3]) est de 86,34 actes pour 1000 habitants (crimes et délits, chiffres 2005) ce qui le situe au-delà de la moyenne nationale (83/1000) mais en deça de la moyenne départementale (88,15/1000). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 31,74%, légèrement supérieur à la moyenne du département de 28,83%[4].
[modifier] Démographie
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[modifier] Monuments et lieux de visite
Le château fut élevé en 1680 pour Jean de Turmenyes, garde du Trésor royal de Louis XIV, par un architecte élève de Jules Hardouin-Mansart. Transformé en rendez-vous de Chasse par le prince de Conti en 1749, le domaine est ensuite acquis par le financier Bergeret, qui y invita Fragonard. Le château fut remanié à la fin du XVIIIe siècle par son propriétaire, M. Ribault qui fait surélever le bâtiment d'un étage et transformer le parc en jardin à l'anglaise. Le château est classé monument historique depuis 1992 et l'ensemble du parc est classé.
Le parc possède un grand escalier de 80 marches attribué à Mansart, un petit pavillon octogonal, des statues sans doute de Coysevox, 20 bassins et fontaines créés par la famille de Turmenyes.
L'obélisque qui fait face au château fut dressée en ce lieu en 1932. Elle commémore la victoire de Napoléon à Wagram. Elle proviendrait du château de Castille à Uzès.
L'église remonte aux XIIe siècle et XIIIe siècles, mais fut largement remaniée au XIXe siècle par Paul Béjot, maire de 1868 à 1897 et propriétaire du château. Elle conserve des fonts baptismaux sculptés du XVIIe siècle.
Une meule de pressoir du XVIIe siècle ou XVIIIe siècle est visible dans un enclos à proximité de l'église. Provenant de Normandie, elle était actionnée par la force animale et servait à écraser des fruits (des pommes en général) placés sur de la paille.
[modifier] Personnages célèbres
Balzac séjourna au château.