Michel Souvais
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Michel Souvais (Michel Paul Souvais pour l'état civil) est un comédien français, né à Paris dans le IVe arrondissement le 21 août 1946.
Il est également chanteur, peintre et écrivain.
[modifier] Parcours
Michel Souvais est le fils de Paul Jules Joseph Souvais (1914-1965) né à Fontenoy-le-Château (Vosges) et de Marthe Perruquet (1914-1993), née à Paris, d'Adeline Perruquet (1884-1943) et de Simon Victor Colle (1895-1923), fils unique de Louise Weber, dite La Goulue.
Après ses études , il a suivi les cours de théâtre de René Simon, puis de Jean-Pierre Darras, Charles Charras et Jean-Louis Trintignant au cours Charles Dullin.
Il a également suivi les cours de chants de Mireille au Petit Conservatoire de la chanson. Il apparaît régulièrement, dès 1965 dans les émissions de télévision consacrées au Petit Conservatoire de Mireille et a ainsi l'occasion de se produire en public, sur la scène du palais de Chaillot, lors d'une unique soirée de gala.
Il chante des chansons d'Aristide Bruant dans des petits bistros parisiens, suit des cours de peinture aux Beaux-Arts à Paris et enregistre un disque.
Il tourne pour la télévision dans Figaro-çi, Figaro là d'Hervé Bromberger, où il donne la réplique à Yves Rénier.
Puis c'est une dramatique intitulée Le Colchique et l'étoile de Michel Subiela (1972) avec notamment Myriam Boyer. Michel Souvais y chante et il est le premier nu masculin de la télévision, en France, dans ce téléfilm pour toutes audiences.
Suivent une série de dramatiques du même réalisateur, comme La Main enchantée, d'après Gérard de Nerval.
Michel Souvais échange des répliques avec Jeanne Moreau dans Le Dernier Saut d'Édouard Luntz. Il fait de la post-synchronisation, joue le rôle de Petit Jean des Plaideurs de Racine et celui, à contre-emploi, de Raskolnikov dans Crime et châtiment, d'après Dostoïevski, en tournée. Il pose pour des photos de publicité, devient modèle de peintres comme Édouard Mac-Avoy et, en 1973, il entre au Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou. Il y reste jusqu'en 2002.
Reçu à l'École Nationale des Beaux-Arts de Paris, en 1972, il peint le portrait des artistes qu'il aime, Annie Cordy, Jacques Chazot et Dalida qui posent pour lui. Il a l'occasion d'exposer ses toiles sur des thèmes "éditorialistes" à la galerie L'Œil Sévigné, rue de Sévigné en 1977 et de publier Je suis comme je suis (éditions Carrère), avec Arletty. Journaliste indépendant, il tient des chroniques mondaines dans Visages du XXe Siècle, Talon Haut et d'autres revues artistiques et culturelles, ainsi que dans la presse. Il est intronisé, en l'an 2000, chevalier dans l'ordre national des Palmes Académiques. Il tourne aussi dans des courts métrages réalisés par les élèves de la Femis, de l'école Louis Lumière et avec d'autres réalisateurs débutants.
En 1987 il paraît sur le petit écran dans Arletty sur Seine de Michel Ayats auprès d'Arletty, Alexandre Trauner, Jean-Claude Brialy et Micheline Boudet.
En 1992 il fait un discours en public, lors du transfert des cendres de La Goulue, de Pantin au cimetière du Nord, à Montmartre. La presse, comme Le Parisien, Gala, France Soir et de nombreux magazines internationaux l'interviewent et révèlent sa filiation avec le plus célèbre modèle du peintre Henri de Toulouse-Lautrec.
En 1997, comme le relate l'ouvrage de Thomas Sancton et Scott Mc Leod sur les derniers moments de Diana Spencer, Death of a Princess : « Michel Souvais, un artiste parisien, déposa une douzaine de roses blanches près de l'entrée de l'hôpital peu après 6 heures du matin. Il fut la première des milliers de personnes qui rendirent à Diana, Princesse de Galles, un hommage fleuri (floral tribute) ».
« Diana était une princesse. Je salue la maman qui laisse deux orphelins », expliqua-t-il aux nombreux journalistes des médias, Michel Souvais étant un voisin de l'Hôpital de la Salpêtrière.
En 2006 il expose ses œuvres, dont certaines ont des thèmes libertaires et homosexuels. Après ses écrits sur Frédérick Lemaître, George Sand et La Goulue, il publie un livre de souvenirs sur Arletty dont il fut le secrétaire bénévole, en parallèle avec ses fonctions à Beaubourg.
En 2007 il interprète son Frédérick Lemaître, monologue qu'il a écrit et joué en tournée . La même année il adhère à l'association ELCS (Élus locaux contre le sida) de Jean-Luc Romero pour la lutte contre le sida.
En juin 2008, il publie Moi, la Goulue de Toulouse-Lautrec, les mémoires de mon aïeule (Publibook).
[modifier] Filmographie
- 1970 : Le Dernier Saut d'Édouard Luntz
- Télévision
- 1972 : Figaro-ci, Figaro-là d'Hervé Bromberger
- 1974 : Le Colchique et l'étoile de Michel Subiela
- 1975 : La Main enchantée de Michel Subiela
- 1976 : Enquête pour un vaisseau fantôme de Michel Subiela avec Diane Kurys
- 1993 : Hommage à Toulouse-Lautrec de Michelle Nadal
[modifier] Théâtre
- 1965 : Les Plaideurs de Jean Racine
- 1966 : Crime et Châtiment d'après Dostoïevski
- 2006 : Moi,le vrai Frédérick Lemaître, pièce dont il est l'auteur