Mario Lanza
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Mario Lanza, né le 31 janvier 1921 à Philadelphie aux États-Unis et décédé le 7 octobre 1959 à Rome en Italie, était un ténor américain.
[modifier] Biographie
Mario Lanza est né l'année de la mort d’Enrico Caruso. Il grandit, sous le nom d’Alfredo Arnoldo Cocozza, dans le Quartier Italien du South Philadelphia, sa cité natale. Sa famille le surnomma Freddie ; il prit plus tard le nom de jeune fille de sa mère et s’appela Mario Lanza. C’est en écoutant avec frénésie les enregistrements de son idole Enrico Caruso, conservés soigneusement par son père, que le jeune Alfredo découvrit sa propre voix.
Mario Lanza fut découvert par le chef d'orchestre Serge Koussevitsky en 1942. Il opta pour une carrière cinématographique plus que lyrique et enchaîna les films produits par la MGM. Il débuta sa carrière à Hollywood en 1944, avec Winged Victory de George Cukor. En tournant dans The Toast of New Orleans (1950) de Norman Taurog, Le Grand Caruso (The Great Caruso) (1951) de Richard Thorpe, ou encore Serenade (1956) d'Anthony Mann, le ténor devint une superstar[1]. Son titre Be My Love se classa à la première place du hit-parade américain en mars 1951[2].
Ses revers professionnels dus à ses relations tendues avec le milieu du cinéma et des critiques journalistiques eurent raison de sa carrière et il préféra quitter son pays pour aller s'installer en Italie en 1956. Des abus d'alcool et de nourriture finirent le travail de la profonde dépression de ce personnage haut en couleur qui reste une légende du chant.
Il est mort en 1959 d'une crise cardiaque à Rome à l'âge de 38 ans seulement, où il vivait depuis 1956. Sa femme aimante ne lui a survécu que 5 mois en raison de l'abus de somnifères.
Les ténors de référence, José Carreras, Placido Domingo et surtout Luciano Pavarotti reconnurent bien volontiers que Mario Lanza leur avait indiqué la "voix". La voix de Lanza était une curiosité. Naturelle, innée, le déroulé en était vif, le timbre était de velours, l'aigu de diamant. Toutefois, ne parlons pas trop de puissance. Lanza avait une émission éclatante, insolente de facilité et de brillant, mais limitée dans la portée. Pour chanter l'opéra, sur scène surtout, il n'est pas indispensable d'avoir une belle voix mais une voix adéquate au chant lyrique c'est à dire dotée de ce certain "cuivré" qui passe les douze premiers rangs sans peine. Lanza fit un essai dans Madama Butterfly, ce ne fut guère concluant. En outre il disposait de toutes les options Hollywood. Le disque, la radio, le film et le concert. Il s'y tint et eut raison. Ses deux sources d'inspiration étaient l'Italie (opéra, chants napolitains) et Broadway. Il servit les deux avec une égale qualité (plus touchant était -il cependant dans l'italienne), tour à tour Sinatra et Caruso. Son travail fut trés honorable et il fut finalement un grand chanteur.
[modifier] Notes et références
- ↑ Mario Lanza : un grand ténor à Hollywood, documentaire britannique réalisé par Mark Kidel, 2005
- ↑ (en)Number-one hits of 1951 (USA)