Marc Gilbert
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Marc Gilbert, né Gilbert Marc Lévy le 24 avril 1934 à Strasbourg et mort le 6 novembre 1982 à Étretat était un journaliste et un animateur-producteur de télévision.
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[modifier] Biographie
Il est le fils de Jérôme Lévy, marchand de chevaux et marchand de biens et de Yvonne Metzger. Il anima les émissions Eurêka, Volume et Italiques de 1966 à 1974 à l'ORTF. Originaires de Ringendorf et de Duppigheim en Alsace, ses parents possèdent des écuries dans le centre de Strasbourg. Tout est réquisitionné par les nazis en raison des lois raciales durant la seconde guerre mondiale. Sa famille est contrainte à fuir vers Saumur puis Lyon et à changer son nom en Alfred Jost. Il est caché pendant deux ans dans un pensionnat catholique, la manécanterie de Claveisolles. Après la guerre, ses parents se voient confier la propriété du shophar de la synagogue de Ringendorf. Il fait en 1953 une année de préparation médecine (PCB) à Besançon. En 1954, il rencontre Suzanne Ducretet, cadre chez Lip, dont il a un enfant en 1955, Fabrice.
[modifier] Journaliste
Il retourne à Lyon, commence des études de médecine et devient journaliste pour Le Progrès de Lyon. Il signe le billet de première page : L'Étudiant, écrit pour le magazine Planète, le Reader's Digest et à Paris en 1963 pour la rubrique Notre Époque du Nouvel Observateur qui était à la recherche d'un journaliste scientifique. Il défend le nucléaire, les nouvelles technologies et la conquête spatiale. Il écrit aussi pour le magazine américain Life. Il animera en direct sur RTL l'épopée du tour de la lune par la fusée Apollo 13. Pour l'émission Volumes, il fera des films sur la bande dessinée et l'espionnage industriel. Il réalise un film pour l'ORTF à l'Institute for Advanced Study de Princeton avec Robert Oppenheimer, le père de la bombe. Le film se termine sur cette phrase d'Oppenheimer : « I am not optimistic ».
[modifier] Producteur
Il devient producteur de télévision et animateur de l'émission Italiques (ORTF) de 1971 à 1975. En 1973, il épouse Laurence de Cambronne, journaliste à Paris Match puis rédactrice en chef adjointe au magazine ELLE.En 1979, il devient secrétaire général de l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI) qui publie chaque année le rapport Ramses. Il se rapproche du cinéma en présentant Alexandre Trauner à Marie-Christine de Montbrial. Le 6 novembre 1982 , il meurt à Étretat . Il est enterré en Alsace dans le plus grand cimetière juif d'Europe.
