Marae
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Un marae est une plate-forme construite en pierres sèches et où se déroulait l'ancien culte polynésien, associé souvent à des cérémonies culturelles, sociales et politiques[1].
C'est l'espace culturel, social et politique de la société polynésienne pré-européenne. De tailles variables, il existe une hiérarchie des marae. Certains, de taille modeste, concentrent les célébrations locales d'un clan ou d'une famille. D'autres comme le marae de Taputapuātea situé à Ōpoa sur l'île de Raiatea, rassemblaient les chefs des îles de plusieurs archipels pour y parler des questions sociales importantes, y célébrer les dieux ou introniser un roi. Son influence s'étendait autrefois sur tout le triangle polynésien et il était considéré comme l'unique marae international[2].
Quelle que soit sa taille, l'espace sacré, l'ahu en tahitien, est bien sûr la composante immuable du marae. Il est composé d'une partie rectangulaire, souvent dallée, surmontée à l'une des extrémités d'un autel. Sur cet ensemble se dressent les unus, sculptures à formes humaines ou animales servant de réceptacles pour l'esprit d'un dieu ou d'un ancien. Le tiki, sculpture de basalte posée à l'entrée du marae, relève de la même fonction.
[modifier] Notes et références
- ↑ Définition de l'Académie tahitienne [lire en ligne]
- ↑ Présidence de la Polynésie française Raiatea [lire en ligne]