Lorialet
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Les Lorialets sont issus de la mythologie européenne. Ils y sont le plus souvent décrits comme des enfants nés de l'union d'une femme et d'un rayon de Lune, ou bien de celle d'un homme et de la Lune incarnée pour l'occasion dans un corps de femme.
Cependant, il existe d'autres versions. Ainsi, d'après la mythologie greco-romaine, ils seraient les descendants de l'unique fils de Séléné et d'Endymion, parti vivre sur terre. Rabelais, dans ses Chroniques Gargantuines, prétend qu'il s'agit d'enfants mortels nés ou conçus à la lumière de la Lune, ou l'ayant regardée trop longtemps.
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[modifier] Origine, apparence et mœurs
Dans certaines légendes, ils sont dotés d'une fine pilosité nacrée et d'ailes invisibles, tandis que dans d'autres leur apparence est simplement humaine. En tout cas, ces créatures se caractérisent par leur air rêveur, et leur visage pâle et mélancolique. Ils ne se satisfont jamais de la Terre et n'aspirent qu'à retourner sur la Lune, qu'ils considèrent comme leur véritable patrie.
La plupart d'entre eux restent de malheureux innocents jusqu'à leur mort et ne connaissent jamais l'amour, mais il arrive, assez rarement, que le Lorialet s'intègre et devienne même un grand séducteur. Ce sont en tout cas de formidables artistes, dotés d'un imaginaire foisonnant, et doués pour la musique, la peinture et l'écriture de nouvelles. Dans les légendes les plus anciennes, on attribue aux Lorialets des pouvoirs de tempestiaires. Ils influenceraient inconsciemment le temps en fonction de leur humeur et des cycles de la Lune.
[modifier] Longévité
Selon les auteurs, leur durée de vie varie. Ainsi, dans certaines légendes, les Lorialets peuvent subsister éternellement, à condition d'être régulièrement exposés au rayons de la Lune. Edouard Brasey, quant à lui, écrit qu'ils ne vivent en général pas très longtemps.
[modifier] Des exemples de Lorialets
Ofelia, la malheureuse petite fille du Labyrinthe de Pan de Guillermo Del Toro, Pierrot la Lune, l'enfant albinos de la chanson traditionnelle espagnole Hijo de la Luna et Marcelino peuvent être vus comme des Lorialets.
[modifier] Symbolique
On peut penser que les Lorialets sont en fait une représentation des enfants rêveurs ou délaissés ( en effet, ils sont souvent dessinés ou décrits jeunes et mélancoliques ). Comme les Lorialets qui rêvent de rejoindre la Lune, les enfants souhaitent être proches de leurs parents et vivre des aventures passionnantes. Comme les Lorialets, les enfants ne perçoivent pas très bien la frontière entre le monde réel et l'imaginaire, et ne sont pas encore conscients de certains états de faits que connaissent la plupart des adultes.
[modifier] Voir aussi
- Hijo de la luna, une chanson du groupe espagnol Mecano,
[modifier] Sources et liens externes
- Encyclopédie du Merveilleux, Tome 3 : Des Peuples de l'Ombre d'Édouard Brasey (2006)
citant lui-même Traité de Faërie par Ismaël Mérindol (1466)