Langue minoritaire
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Une langue minoritaire est une langue parlée par des minorités linguistiques, nationales ou ethniques, dans un pays donné. Ainsi les cas du français dans le Val d'Aoste, du catalan en France. Elles sont également appelées langues minorisées, autochtones, indigènes, aborigènes.
Dans certains pays, notamment dans la plupart des pays d'Europe (à l'exclusion de la France¹), mais aussi au Canada et dans l'Afrique du Sud d'après l'apartheid, des lois accordent une définition et un statut particuliers à de telles langues.
En France¹ elles sont généralement appelées langues régionales. La raison en est que l'État français reconnait les régions, mais pas les minorités, qui sont protégées par des textes internationaux émanant de l'ONU et de l'UNESCO concernant les minorités linguistiques et autres, et les droits de ces minorités. Paradoxalement, la France soutient les minorités francophones à l'étranger : « Vive le Québec libre ! », lycées français avec enseignement par immersion et personnel prêté par le ministère des Affaires étrangères, notamment à l'Alliance française, ...
On peut noter l'exemple de la reconnaissance officielle, même si les statuts ne sont pas exactement équivalents :
- du gallois, du cornique, du gaélique écossais au Royaume-Uni
- du catalan, du galicien, du basque, mais également de l'aragonais et de l'occitan en Espagne
- du français au Canada, grâce à la Loi sur les langues officielles et l'article 16 de la Charte canadienne des droits et libertés.
- du sorabe, du danois, du frison, du bas-allemand (Plattdüütsch) et du romani en Allemagne
- du français, de l'espagnol, de l'hawaien, du chamorro, du samoan et du carolinien aux États-Unis d'Amérique (cf. les langues aux États-Unis d'Amérique versus le English-only movement)