See also ebooksgratis.com: no banners, no cookies, totally FREE.

CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
La Ferté-Macé - Wikipédia

La Ferté-Macé

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir La Ferté (homonymie).
La Ferté-Macé
Carte de localisation de La Ferté-Macé
Pays France France
Région Basse-Normandie Basse-Normandie
Département Orne
Arrondissement Alençon
Canton La Ferté-Macé (chef-lieu)
Code Insee 61168
Code postal 61600
Maire
Mandat en cours
Jacques Dalmont (Divers Gauche)
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays fertois
Latitude
Longitude
48° 35′ 36″ Nord
         0° 21′ 22″ Ouest
/ 48.5933333333, -0.356111111111
Altitude 165 m (mini) – 286 m (maxi)
Superficie 27,04 km²
Population sans
doubles comptes
6 679 hab.
(1999)
Densité 247 hab./km²

La Ferté-Macé est une commune française, située dans le département de l'Orne et la région Basse-Normandie.

Ses habitants sont appelés les Fertois, les Fertoises.

Sommaire

[modifier] Géographie

  • Rivière: la Maure (bassin de la Mayenne).
  • Forêt de la Ferté Macé (voir Forêt des Andaines).
  • Grand plan d'eau, avec base de loisir.

La ville se situe dans le sud de la région Basse-Normandie, non loin de la limite du Maine ; à 65 km au sud de Caen et à 200 km à l'ouest de Paris.

Elle se situe également à 6 km de l'unique station thermale normande de Bagnoles-de-l'Orne, dans le massif forestier des Andaines ; et appartient en outre au parc naturel régional Normandie-Maine.

La ville et ses environs appartiennent à l'ensemble géographique du Bocage normand, et, plus précisemment, au sud du bocage ornais (ensemble géographique correspondant à la partie ouest du département de l'Orne, constituant une partie du grand bocage normand).

La Ferté-Macé est située en outre à l'extrême limite nord du bassin versant de la Loire. La limite des eaux partageant l'Atlantique (via la Mayenne puis la Loire) et la Manche (via l'Orne) borde la commune au nord.

[modifier] Histoire

[modifier] Au Moyen Âge

  • Le château de la Ferté-Macé se fonde dans la première moitié du XIe siècle, sur une motte féodale. Geoffray en est le premier seigneur. Il a certainement bâti cette forteresse sous les ordres du duc de Normandie.
  • Ville médiévale, l'étymologie de son nom est : "Feritas Mathei" = Forteresse de Mathieu (Compagnon de Guillaume le Conquérant à Hastings en 1066, un des premiers seigneurs de la Ferté-Macé).
  • La forteresse, se peuplant peu à peu du fait de la recherche des habitants d'une protection seigneuriale, sert de maillon de la ceinture fortifiée protégeant le duché de Normandie.
  • En 1205, la Ferté-Macé devient une baronnie royale, avec la reconquête de la Normandie par le Roi Philippe-Auguste (XIIIe siècle, rattachement du duché de Normandie au royaume de France). Guillaume de la Ferté, fils de Mathieu et de Gondrède, qui s'était alors opposé à Philippe-Auguste, abandonne sa baronnie et part rejoindre Jean sans Terre en Angleterre. Le seigneur de la Ferté devient alors le Roi de France, qui confie la baronnie tantôt à un partisan de la Couronne, tantôt à un engagiste.
  • En 1386, un procès criminel à Falaise condamne à mort un assassin bien particulier, un cochon ayant mangé un nourrisson du maçon Souvet à la Ferté-Macé.
  • Au XVe siècle, le château est détruit. Il y reste alors une grande place, située donc en hauteur sur la motte féodale ; appelée "Place du Château" et rebaptisée il y a peu "Place Neustadt" en l'honneur de la ville allemande de Neustadt-am-Rübenberge jumelée avec La Ferté-Macé.

Seul le clocher de l'église romane, jouxtant la grande église Notre-Dame, est conservé de l'époque médiévale.

La Ferté-Macé subsiste alors jusqu'au XVIIIe siècle en tant que petite cité d'un bon millier d'habitants, vivant de l'artisanat et du commerce local.

Cet artisanat, déjà sous forme du tissage à domicile, est précurseur du siècle suivant où la ville deviendra un grand centre textile.

[modifier] A l'époque moderne et contemporaine

  • Au XVIIIe siècle, le Seigneur ("engagiste" : administrateur au nom du Roi) de la Ferté-Macé est le Marquis de Rannes : Charles d'Argouges.
  • La paroisse faisait partie du diocèse du Mans avant la Révolution de 1789.
  • Au XIXe siècle, La Ferté-Macé devient un grand centre textile :
    • de filature textile (Ets Rallu-Lecomte...),
    • de fabrication de toiles (tissage) par des tisserands à domicile puis par des employés de l'industrie textile (dans les établissements Bernier-Martin, Bisson, Bobot-Descoutures-Appert, Duval, Grison Roussel-Pilatrie, Retour, Salles, ...). Les spécialités locales sont: les coutils et retors, treillis, draps de coton, passementerie (bretelles, mèches pour lampes, etc.).
    • de blanchiment (Ets. Guilmard...), de teinturerie et d'apprêt.
  • En 1853 : le premier métier à tisser mécanique -entraîné par machine à vapeur- à être installé en France fonctionne à La Ferté-Macé.

[Pendant un siècle, la ville va vivre à l'ombre des hautes cheminées de briques -crachant leur fumée noire- et au rythme des sirènes -aux timbres différents- organisant le travail dans les différents ateliers de textile, de galoches et de chaussures (Ets. Moche, Plé...)]

  • Vers 1855, construction d'une "École secondaire ecclésiastique" (petit séminaire) devenue -après 1907- "École primaire supérieure" publique puis Collège-Moderne-et-technique---Centre d'apprentissage" et enfin Lycée des Andaines vers 1955.
  • 5 août 1860 : Consécration officielle et solennelle de l'Église Notre-Dame. Les clochers ne furent achevés que 40 ans plus tard. La bénédiction des clochers a eu lieu du 26 au 30 juillet 1899. Initialement ce n'était pas deux tours qui étaient prévues mais un dôme. Les cloches, quant à elles, sont suspendues le 27 octobre 1907 et bénites deux jours après, soit le 29.
  • 29 septembre 1867 : Le presbytère de la Ferté-Macé est achevé.
  • Voie ferrée d'intérêt local entre Briouze et La Ferté-Macé puis Bagnoles-de-l'Orne (de 1869 à 1992) ainsi que Bagnoles-Couterne (jusqu'en 1940). La gare, desaffectée, sert maintenant de locaux à la DDE.

Les décisions de faire passer la ligne Paris-Granville par Flers et la ligne Caen-Angers par Domfront au lieu de la Ferté-Macé la condamnèrent, malgré une industrie textile florissante (la Ferté-Macé avait la même importance que Flers à ce moment-là). Ainsi, Flers fut depuis considérée comme la sœur rivale de la Ferté-Macé, et connaîtra un essor bien plus flagrant qu'à la Ferté-Macé. Une ou deux décénnies après l'ouverture du chemin de fer d'intérêt local Briouze-Bagnoles (c'est-à-dire à partir de 1880), et malgré des débuts très encourangeants et prometteurs, la Ferté-Macé a commencé à connaître après des années d'expansion démographique une courbe démographique descendante et une véritable perte de compétitivité, en finissant par diviser sa population de moitié entre 1876 et 1914.

  • 4 août 1901 : Inauguration de l'actuel Hôtel de Ville.
  • 1905 : Création de "l'Amicale fertoise" avec ses sections de sport et de gymnastique puis sa fanfare (qui -50 ans plus tard, sous la direction de M. Briand- animait les fêtes fertoises et remportait de nombreux trophées dans les concours).
  • L'affaire criminelle André Colson et Alphonse Steffen s'y déroule le 14 juillet 1907 ; les deux assassins étant condamnés à la peine capitale le 9 avril 1908 par la cour d'assises de l'Orne.
  • 14  août 1944 : Libération de la Ville par les troupes américaines.

[modifier] Héraldique

De geules, à une navette d'argent accompagnée en chef d'une tour de même.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 1977 juin 1995 Yves Le Pape PS
juin 1995 mars 2008 Jean-Marc Mesmoudi DVD
mars 2008 en cours Jacques Dalmont DVG
Toutes les données ne sont pas encore connues.

La Ferté-Macé fait partie de la Communauté de communes du Pays fertois et est chef-lieu du Canton de la Ferté-Macé.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 474 3 849 3 994 4 373 4 613 4 744 5 197 5 653 6 039
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6 560 7 011 7 528 9 732 9 769 9 398 8 908 8 121 7 775
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 467 6 488 6 208 5 355 5 403 5 308 5 604 5 343 6 019
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 - -
5 516 6 205 6 899 6 708 6 913 6 679 6 102 - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
Sources : INSEE[1], http://cassini.ehess.fr
Histogramme
(Élaboration graphique par Wikipédia)

[modifier] Économie

La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie d'Alençon.

[modifier] Transports

[modifier] Liaisons routières et autoroutières

La Ferté-Macé se situe :

[modifier] Liaisons ferroviaires

La Ferté-Macé est connectée à la ligne SNCF Paris-Granville à Briouze via la ligne 6 du TER Basse-Normandie, mettant ainsi la ville à environ 2h15 de la capitale par rail.

[modifier] Liaisons aéroportuaires

La ville est distante de 8 km de l'aéroport de Bagnoles-de-l'Orne - Couterne.

[modifier] Education

On dénombre à la Ferté-Macé :

  • 6 écoles maternelles et primaires
  • 2 collèges (1 privé :" Notre-Dame" et 1 public : "Jacques Brel")
  • 2 lycées :
    • 1 lycée d'enseignement général, technologique et professionnel (le Lycée des Andaines)
    • 1 lycée professionnel (le Lycée Flora Tristan)
  • 1 centre de formation de techniciens agricoles
  • 1 EREA

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Parcs et espaces verts

La commune est une ville fleurie ayant obtenu trois fleurs Image:Ville fleurie.svgImage:Ville fleurie.svgImage:Ville fleurie.svg au concours des villes et villages fleuris.

  • Parc Barré-Saint
  • Base de loisirs : lac créé artificiellement dans les années 1980 autour duquel : chemin de randonnée bouclant le lac (2,4 km), plage, aire de jeux, bar, mur d'escalade, mini-golf,...

[modifier] Spécialités

[modifier] Jumelages

La Ferté-Macé est jumelée avec :

[modifier] Voir aussi

[modifier] Sources

  • Jean-François Miniac, Les grandes affaires criminelles de l'Orne, chez De Borée, Paris, 2008, ISBN : 978-2-84494-814-4.
  • Essai sur l'industrie textile à la Ferté-Macé, Lefranc, 1934
  • Paul Souvray, Essai sur l'histoire de la ville de la Ferté-Macé, 1980
  • Jean-Claude Collin & Michel Louvel, La Ferté-Macé 1800-1914, Tome II (Une ville industrielle du textile), 1982

[modifier] Notes et références

  1. La Ferté-Macé sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes




aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -