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La Bolduc - Wikipédia

La Bolduc

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Pour les articles homonymes, voir Bolduc.

La Bolduc (née Mary Rose Anna Travers le 24 juin 1894 à Newport, Québec - morte à Montréal le 20 février 1941) était une auteure-compositrice-interprète québécoise. Considérée comme la première « chansonnière » du Québec, elle n'a suivi aucun cours de musique formel de toute sa vie.

Sommaire

[modifier] Les premières années

Mary Travers est née au sein d'une famille pauvre et grandit dans une famille catholique. La famine qui sévit en 1894 laissa des traces à travers la Gaspésie (Québec) causant ainsi la pauvreté dans plusieurs familles. Mary était l'une des six enfants de Lawrence Travers, de souche irlandaise, et d'Adéline Cyr, une québécoise. Leur maison abritait également les six autres enfants de Lawrence issus d'un premier mariage.

Le père de Mary épousa en premières noces Mary-Ann Murray également Irlandaise avec qui il eut six enfants, tous anglophones. Mary-Ann décéda peu de temps après l'accouchement de son dernier enfant. C'est le 26 janvier 1891 qu'il épousa la mère de Mary, Adéline Cyr. Ensemble, ils eurent plusieurs enfants: Edmond, Mary, Adéline, Agnès, Joseph-Claire morte à l'âge de 4 ans et Thomas.

Dans cette petite maison de campagne, comme dans la plupart des familles, les enfants allaient à l'école, apprenaient le catéchisme et aidaient leurs parents à accomplir les tâches domestiques. Mary, qui avait une grande capacité physique, aidait également son père à travailler dans la forêt. À travers ces promenades dans le bois, Mary développa un sens d'observation unique qu'elle utilisera plus tard dans ses chansons.

Les villageois isolés de Newport voyagaient rarement et connaissaient bien peu les grandes villes ou la musique moderne. Lawrence Travers était le premier et le seul professeur de musique de Mary. Il lui apprit à jouer des instruments de musique traditionnels que l'on retrouvaient dans beaucoup de foyers du Québec au tournant du XXe siècle, comme le violon, l'accordéon, l'harmonica, les cuillères et la guimbarde. Ils jouaient surtout des airs et des danses de folklore traditionnel comme les gigues, de mémoire et d'oreille, puisque la famille Travers ne possèdait ni tourne-disque, ni piano, ni musique en feuille.

Mary commença à l'âge de 12 ans à jouer dans les veillées et les mariages du village. Son répertoire se constituait de mélodies irlandaises provenant du côté paternel et d'airs folkloriques canadiens-français venant de sa mère, formant ainsi le style unique qui la rendra célèbre. À ce moment là, puisqu'elle était plutôt anglophone que francophone, elle aimait mieux jouer de la musique irlandaise. On la considérait alors une enfant prodige.

En 1907, elle quitta la Gaspésie pour venir s'installer avec sa demi-soeur, Mary-Ann à Montréal. À l'âge de 13 ans, elle devint une bonne pour une famille bourgeoise montréalaise afin de pouvoir aider ses parents qui vivaient dans la misère. Ce n'est qu'à l'âge de 16 ans, lorsqu'elle se trouva un emploi dans une usine, que la situation économique de ses parents commença à se replacer. De plus en plus, Mary aimait le mode de vie de la ville et souhaitait faire sa vie à Montréal.

[modifier] La vie après le mariage

Les activités religieuses étaient très importantes pour Mary. Ces soirées lui permirent de rencontrer Edmond Bolduc, le frère d'Édouard, son futur époux, qui était ouvrier dans une usine et qui plus tard devint plombier. Ils s'épousèrent le 17 août 1914 et Mary prit le nom de Madame Édouard Bolduc. Ils s'installèrent à Montréal et Mary commença sa carrière de couturière. Mary eut de la difficulté avec ses grossesses, mais réussit à avoir deux premiers enfants, Denise et Lucienne.

Après un certain temps, lorsque les revenus n'étaient pas très élevés, la famille décida de déménager à Springfield, Massachusetts aux États-Unis. Étant donné que la situation ne s'améliorait pas, les Bolduc retournèrent à Montréal en 1922. Dans les quelques années qui suivirent, Mary donna naissance à deux autres enfants, Réal et Fernande.

[modifier] Un avenir prospère

De retour à Montréal, comme elle était musicienne autodidacte, Mary recommença à jouer du violon, de l'harmonica, de l'accordéon et de la guimbarde. Elle composait, chantait et accompagnait dans les soirées musicales de la région afin d'aider sa famille et son époux à passer à travers la crise. On lui dit qu'elle était aussi bonne que le musicien Henri Lacroix.

Un jour, Mary apprit que le musicien qui jouait habituellement quelques fois par année dans les «Veillées du Bon Vieux Temps» instituées par Conrad Gauthier, était malade. On lui demanda alors de le remplacer jusqu'à ce qu'il soit mieux. Au début, elle accompagnait d'autres artistes tels le chanteur Ovila Légaré, Juliette Petrie et Alfred Montmarquette. C'est d'ailleurs au cours d'une de ces soirées qu'elle interpréta pour la première fois Y'a longtemps que je couche par terre. Elle fut grandement appréciée des auditeurs dans la foule. On lui réserva trois rappels. Elle est devenue par la suite une invitée régulière de ces soirées et on réclamait désormais Mme Bolduc pour ses chansons comiques. Les choses commençaient bien pour Mary, mais les profits n'étaient pas assez élevés pour nourrir une famille. Entre temps, elle recommença à faire de la couture.

Elle commença sa carrière professionnelle en 1927, durant ces soirées au Monument National (boulevard Saint-Laurent, à Montréal). Le 25 novembre 1928, alors âgée de 34 ans, la dame se rendit de nouveau au Monument National pour la Sainte-Catherine où elle participa à une émission de radio au poste CKAC. Tout se passa bien et Mary retourna chez elle. Un avenir prospère venait de commencer pour La Bolduc.

[modifier] La vie d'artiste célèbre

À partir de ce moment, après l'émission de radio, la vie de la famille Bolduc passa de la misère à un avenir meilleur. Les jours qui suivirent l'émission, Mary commença à répéter sur une base régulière. Elle enregistra son premier disque en 1929 en accompagnant le chanteur Ovila Légaré. C'est à ce moment qu'elle écrivit de la musique pour le violon et l'harmonica. Mary inaugura aussi des soirées musicales en famille.

Les grandes vedettes de cette époque étaient fort impressionnées du talent de Mary. La nouvelle se transmit de bouche à oreille et se rendit jusqu'au responsable de la compagnie de disques Starr où Mary signa son premier contrat. Le 12 avril de cette même année, elle se rendit en studio pour enregistrer deux chansons accompagnée par Médor Levert à la guitare: Y'a longtemps que je couche par terre et La Gaspésienne, des chansons traditionnelles qu'elle chantait souvent. À sa sortie dans les magasins, son premier disque n'eut pas de succès. Mary continua tout de même à enregistrer des chansons. En effet, le producteur montréalais Roméo Beaudry de Starr continuera de lui faire confiance malgré des ventes mitigées jusque là.

C'est le 6 décembre 1929, avec la chanson La cuisinière, qu'elle débuta sa grande période de succès. Sur ce disque, on retrouvait une de ses compositions, La Cuisinière, qu'elle avait composée en faisant la cuisine ainsi que Johnny Monfarleau. Chez Archambault Musique sur la rue Ste-Catherine à Montréal, on faisait la file pour obtenir un exemplaire du 78 tours. Ils en vendirent 10 000 lors du premier mois.[1] C'est à partir de ce moment que Mary est devenue rapidement la chanteuse la plus populaire du Québec, devenant la première femme Québécoise à gagner sa vie en tant que chanteuse. Elle devint la première auteure, compositrice, interprète de la chanson au Québec.

Après ce vif succès, Mary décida qu'elle aimerait enregistrer un nouveau disque à tous les mois ce qui rapporterait beaucoup d'argent à la famille. Comme à l'habitude, elle composait ses airs dans la cuisine. Dans ses chansons, Mary s'inspirait du folklore qu'elle connaissait; on y retrouvait des situations et des personnages comiques pour faire rire les gens. Elle décida même de turluter - «chanter sans paroles en répétant un motif sonore sur un rythme rapide et comme si les sons roulaient dans la gorge, à la façon d'une rengaine»[2] - dans ses chansons. Ses textes traitaient d'anecdotes drôles. En pleine crise économique, les gens du peuple appréciaient beaucoup la musique de La Bolduc.

Après un certain temps, lorsque Mary n'avait plus d'inspiration pour écrire, sa fille Denise alors âgée de 13-14 ans accompagna sa mère au piano. Déjà là, Mary trouva un peu d'inspiration. À partir de ce moment, Denise accompagna Mary sur ses disques. Son premier enregistrement avec sa mère eut lieu le 14 mai 1930 avec les chansons La Morue et Fricassez-vous. Ces nouveaux airs commençaient à s'éloigner un peu plus du style folklorique.

Autour des mêmes années, Mary commença à lire divers articles de journaux comme source d'inspiration, ce qui lui donna encore plus le goût de composer. Afin de mieux rejoindre son public, Mary commença également à composer des paroles qui parlaient aux gens de la réalité de la société dans laquelle tous vivaient à cette époque. L'année 1930 est celle où elle enregistra le plus de disques ainsi qu'une année chargée de projets tels que des émissions de radio et des soirées dans Les Feux follets au Monument National où elle joua pour la première fois un rôle de comédienne. Elle participa également à la soirée de la Sainte-Catherine.

Les gens voulaient de plus en plus voir et entendre Madame Édouard Bolduc sur scène. Jusqu'à ce jour, Mary n'avait jamais chanté ses mélodies en spectacle autre que sur disque ou à la radio. «Les Soirées du Bon Vieux Temps» étaient les derniers concerts qu'elle avait donnés en public. Le 25 novembre 1930, elle accepta avec joie l'offre qu'elle reçut pour chanter lors d'un bal masqué à Lachute. La soirée du spectacle arriva et Mary fut très bien accueillie par le public qui connaissait pratiquement toutes les paroles de ses chansons. Contente de son expérience, Mary décida de continuer à chanter ses airs sur scène.

Au fur et à mesure que les années passaient, La Bolduc devenait de plus en plus populaire et vendait énormément de disques. Si nous regardons le fil sa vie, elle changea complètement. Mary passa de la pauvreté au succès et à la richesse. Elle aimait s'occuper de sa famille, composer de nouveaux airs et faire des émissions de radio.

Après son apparition sur scène à Lachute, elle reçut plusieurs autres propositions qu'elle refusa jusqu'à ce qu'elle en ait une du Théâtre Arlequin à Québec du 15 au 21 mars 1931. À partir de ce moment, Mary fit partie d'une troupe comique dirigée par Juliette d'Argère connue sous le nom de Caroline. Le succès et les ventes continuèrent à augmenter. La Bolduc était maintenant femme de carrière. On dit qu'elle «devient l'idole de tous les démunis, de toutes les victimes de la crise, de tous ceux qui triment dur dans les usines pour des salaires de famine, de toutes celles qui élèvent une trâlée d'enfants dans des conditions misérables.»[3]

En 1931, Mary avait besoin de temps pour elle-même. Elle déménagea donc avec sa famille à Newport, Baie des Chaleurs, son lieu de naissance. Ils revinrent à Montréal à la fin de cette même année. Mary continua à enregistrer des chansons et à organiser des tournées de spectacles.

En 1932, les choses changèrent un peu pour La Bolduc. Elle ajouta des chansons anglaises à son répertoire, mais n'eut pas grand succès. Plus tard, le 2 juillet, elle montra à ses enfants le studio où elle enregistrait ses disques depuis les dernières années. Avec leur mère, ils chantèrent En revenant des foins, Les conducteurs de chars et Les vacances. Ce fut son dernier disque avant 1935 en raison des baisses de ventes sur les marchés américain et canadien affectant ainsi toutes les grandes vedettes de cette époque. À partir de ce moment-là, puisque Édouard n'avait pas d'emploi stable, La Bolduc entreprit d'importantes tournées au Québec avec Jean Grimaldi parce que l'argent devait continuer à entrer.

[modifier] Les grandes tournées

Mary se remit à offrir des soirées de spectacle. Pendant ce temps, elle rassembla une équipe pour les prochaines tournées, la Troupe du Bon Vieux Temps: Armand Lacroix, comédien connu sous le nom de Boniface, le chanteur Jean Grimaldi et sa fille Denise comme pianiste, chanteuse et comédienne. Elle embaucha Jean Grimaldi comme directeur. Leurs concerts comprenaient du vaudeville et du folklore.

Les premières tournées furent dans les alentours de Montréal. Les spectacles composés de trois numéros comiques étaient présentés dans les églises ou dans les cinémas. Ces petites tournées réussies donnèrent beaucoup d'espoir à La Bolduc. Le 20 décembre 1932, elle présenta sur scène ses enfants, Réal et Fernande, avec qui la troupe fit un concert de musique folklorique. Pendant ces années, La Bolduc commença à composer des chansons sur demande.

En 1934, Mary et Henri Rollin, également chanteur et remplaçant de Jean Grimaldi, formèrent une nouvelle troupe pour une tournée en Nouvelle-Angleterre. Ceux-ci rassemblèrent le comédien, le chanteur et le pianiste Paul Foucrault, la comédienne Marcelle Briand, le violoniste Philippe Bouchard, l'accordéoniste Albertine Villeneuve et comme dans les autres groupes, sa fille Denise, qui encore une fois jouait du piano, chantait et faisait de la comédie. Cette fois-ci, les spectacles regroupaient surtout du folklore avec un peu de vaudeville vers la fin des concerts.

L'année 1935 relança la production de disques pour Mary. La compagnie Starr-Gennet lui demanda d'enregistrer un disque au début de l'année. Elle composa une chanson sur les jumelles Dionne et une autre sur la Gaspésie: Les cinq jumelles et La Gaspésienne pure laine. Celui-ci fut son seul disque de 1935. Après trois ans sans avoir écrit de chansons, Mary reprit le goût de composer. Elle s'inspira des articles qu'elle lisait dans les journaux.

Cette même année, de nouveau avec Jean Grimaldi, elle planifia une grande tournée dans le nord du Québec et dans le nord de l'Ontario, aussi loin que Kapuskasing. Cette fois, le groupe était composé d'Armand Lacroix ainsi que Simone Roberval et Éliza Garreau comme comédiennes et chanteuses et Philippe Bouchard. Le vaudeville et les chansons faisaient toujours partie des concerts.

L'année suivante, en 1936, La Bolduc enregistra quatre nouveaux disques dont une des chansons, Les colons canadiens, parle de sa tournée dans le grand nord ontarien. Au printemps 1936, La Bolduc décida de repartir en tournée en Nouvelle-Angleterre. Au mois de juin de cette même année, Mary et Grimaldi rassemblèrent la troupe et retournèrent dans le nord avec Tizoune fils (Olivier Guimond), Manda Parent, André Carmel, Colette Ferrier et Denise Bolduc.

En 1937, un nouveau groupe se forma avec Henri Rollin: Armand Lacroix, Simone Roberval, Guy Robert, Juliette Sylvain et Denise Bolduc, plus tard remplacée par Marcel Grondin. Cette fois-ci, la troupe se dirigea vers le Bas du fleuve, la Gaspésie et le Saguenay. Pendant cette tournée, en route de Rivière-du-Loup à Cap-Chat, ils eurent un accident, blessant Mary qui fut hospitalisée pour quelques semaines. Pendant sa convalescence, les médecins découvrirent une tumeur maligne. À son retour à la maison, Mary ne retrouva plus l'inspiration pour écrire.

[modifier] Les dernières années

Lorsque La Bolduc se sentit mieux après tous ses traitements de radiation en 1939, elle recommença à composer quelques airs et participa à des émissions de radio. Cette année-là, elle enregistra ses derniers disques. Pendant sa rémission, Jean Grimaldi l'invita à participer à une autre tournée qu'il organisait en Nouvelle-Angleterre. Elle accepta volontiers et fit donc partie de la Troupe de Comédie Canadienne avec Olivier Guimond, père, Effie Mack, Manda Parent, Florida Roy, Marcel Dequoy, Lionel Parent et Joseph Caron.

À son retour, le cancer aggrava l'état de santé de Mary. À travers tout cela, elle continua à chanter au cours de quelques spectacles. Elle succomba à la maladie, le 20 février 1941, à 46 ans.

Mary Travers fut sans doute la vedette la plus populaire vers la fin des années 20 et 30 au Québec. Elle écrivit plus de 300 chansons inspirées par les traditions folkloriques irlandaises et québécoises. On la surnommait «la turluteuse du peuple»[4]. Elle sut plaire à son public pendant la crise économique. Malgré toute l'évolution de la musique populaire de cette époque, tout au long de sa carrière de musicienne, La Bolduc garda le même style de musique dans ses chansons, la musique folklorique. Il ne faut pas oublier qu'«en l'espace de deux ans, Mary est passée de femme au foyer à artiste célèbre»[5].

[modifier] Discographie

Dans toute sa carrière, La Bolduc a enregistré 46 disques comptant chacun deux chansons. La plupart sont des solos avec accompagnement de musique à bouche, guitare, piano, guimbarde et accordéon. Sa fille Denise l'accompagnait au piano et à la musique à bouche, Médor Levert à la guitare et à la musique à bouche et Alfred Monmarquette à la guimbarde, la guitare et l'accordéon. En 1930, elle enregistra trois disques avec Alfred Monmarquette: le 18 mars, le 30 avril et le 20 mai. Avec Ovila Légaré, elle enregistra deux disques, le 27 octobre 1930 et au mois de novembre de la même année dont on ne connaît pas la date précise. Dans les années 1931 et 1932, elle enregistra également des disques avec sa famille: le 7 novembre 1931 à l'occasion de la fête de Noël et le 2 juillet 1932. La première chanson de son trente-sixième disque, L'enfant volé du 6 mai 1932, est chantée par sa fille Lucienne. Quelques années plus tard, le 27 avril 1936, elle enregistra sa chanson Arrête donc Mary avec Jean Grimaldi. Tout son répertoire tourne autour des styles de chansons et folklore comiques et des chansons d'actualité ainsi que quelques vieilles chansons, reels et valses. Certaines d'entre elles, qui traitent des soucis quotidiens des gens ordinaires, étaient considérées trop osées par les stations de radio qui ne les passent pas sur les ondes.

1929

  • 1. 12 avril: Y'a longtemps que je couche par terre et La Gaspésienne
  • 2. 13 août: Gendre et belle-mère et Quand on s'est vu
  • 3. Jim Crow et Ah Ah Ah
  • 4. 22 novembre: Valse Denise et Reel de la goélette
  • 5. 6 décembre: La cuisinière et Johnny Monfarleau

1930

  • 6. 18 janvier: La servante et le 15 janvier: Regardez donc mouman
  • 7. 29 janvier: Arthémise marie le bedeau et Tourne ma roulette
  • 8. 11 mars: Le bonhomme et la bonne femme et Si vous avez une fille qui veut se marier
  • 9. 18 mars: Reel comique et Galop des pompiers
  • 10. 3 avril: Le joueur de violon et Ton amour ma Catherine
  • 11. 30 avril: Gigue des commères et Fantaisie écossaise
  • 12. 14 mai: Fricassez-vous et La morue
  • 13. 30 avril: Reel turluté et le 14 mai: Valse turlutée
  • 14. 20 mai: Clog à Tizet Parent et Reel des barbouillés
  • 15. 18 juin: Mon vieux est jaloux et La pitoune
  • 16. 27 juin: Un petit bonhomme avec un nez pointu et Chez ma tante Gervais
  • 17. 21 août: Toujours l'R-100 et Les maringouins
  • 18. 23 septembre: Ça va venir découragez-vous pas et Fin fin Bigaouette
  • 19. 27 octobre: La bastringue et Mademoiselle dites-moi donc
  • 20. 4 novembre: Les agents d'assurance et Rouge carotte
  • 21. 12 novembre: Le jour de l'an et Le bas de Noël
  • 22. Dans le temps du jour de l'an et Chapleau fait son Jour de l'an
  • 23. 10 décembre: La grocerie du coin et le 12 décembre: Le propriétaire

1931

  • 24. 15 janvier: Fêtons le mardi-gras et Un vieux garçon gêné
  • 25. 3 février: Les filles de campagne et Nos braves habitants
  • 26. 26 mars: Le sauvage du nord et Jean-Baptiste Beaufouette
  • 27. 9 avril: La chanson du bavard et L'ouvrage aux Canadiens
  • 28. 7 juillet: C'est la fille du vieux Roupi et Il va me faire mourir c'gars-là
  • 29. 8 juillet: La Côte-Nord et Aux chauffeurs d'automobile
  • 30. 15 septembre: Ah! C'qu'il est slow Tit Joe et Le commerçant des rues
  • 31. 15 septembre: Chanson de la bourgeoise et le l8 octobre: Tit Noir a le mal imaginaire
  • 32. 6 novembre: R'garde donc c'que t'as d'lair et Danse en souliers de boeufs (J'danse pas la rumba comme à Cuba)
  • 33. 7 novembre: Bien vite c'est le jour de l'an et Voilà le père Noël qui nous arrive

1932

  • 34. 20 janvier: J'ai un bouton sur la langue et Rose cherche à se marier
  • 35. 20 janvier: Les femmes et Quand j'étais chez mon père
  • 36. 6 mai: L'enfant volé et le 5 mai: Si les saucisses pouvaient parler
  • 37. 5 mai: Les policemen et Les Américains
  • 38. 2 juillet: En revenant des foins et Les conducteurs de chars
  • 39. 2 juillet: Les vacances et Sans travail

1935

  • 40. 6 mars: Les cinq jumelles et La Gaspésienne pure laine

1936

  • 41. 20 mars: Les colons canadiens et La lune de miel
  • 42. 15 avril: Les pompiers de St-Éloi et Gédéon amateur
  • 43. 27 avril: Arrête donc Mary (avec Jean Grimaldi) et Les médecins
  • 44. 24 août: Les belles-mères et Quand j'ai vingt ans

1939

  • 45. 23 février: Tout le monde a la grippe et Le voleur de poules
  • 46. 23 février: Je m'en vais au marché et Les souffrances de mon accident


Au XXIe siècle, environ 100 de ses chansons survivent (beaucoup de celles qui se sont démodées, furent écrites pour des occasions spéciales). Peut-être que la plus connue aujourd'hui est la chanson J'ai un bouton sur le bout de la langue, ou encore Si vous avez une fille qui veut se marier ou la traditionnelle C'est dans l'temps du Jour de l'An.

[modifier] Hommages

Tout au long de sa carrière, Jeanne-D'Arc Charlebois a perpétué le style et le répertoire de Madame Bolduc qu'elle a fait connaitre également en Europe. Elle a présenté de nombreux récitals de ses chansons, dont un à Montréal en 1984, et a participé au spectacle «Les turluteries» avec André Gagnon, Diane Dufresne et Jim Corcoran au Centre National des Arts à Ottawa en 1992.

En 1994, lors du centième anniversaire de sa naissance, le Musée de la Gaspésie a inauguré une exposition sur La Bolduc. Les objets furent une gracieuseté de sa fille Fernande. La collection comprend plusieurs objets personnels que Mary utilisa au cours de sa vie et de sa carrière de musicienne: accessoires de scène, vêtements, bijoux, violon, musique à bouche, guimbarde, affiches de spectacles, contrats d'engagement, coupures de presse, chansons manuscrites, documents photographiques, disques et plusieurs autres.[6]

[modifier] Anecdote

La Bolduc est plus connue des Canadiens anglophones en tant que Madame Bolduc.

[modifier] Notes et références

  1. Les 100 ans de Madame Bolduc vol.1, carnet d'accompagnement, éd. Les disques Fonovox, 1994, 15p.
  2. Dictionnaire québécois d’aujourd’hui, page 1213.
  3. David Lonergan. 1992. La Bolduc: La vie de Mary Travers (1894-1941) Biographie. Bic, Québec: Isaac-Dion Éditeur, page 99.
  4. Christine Dufour. 2001. Mary Travers Bolduc: La turluteuse du peuple.
  5. David Lonergan. 1992. La Bolduc: La vie de Mary Travers (1894-1941) Biographie. Bic, Québec: Isaac-Dion Éditeur, page 105.
  6. Ibid 5, Jean-Marie Fallu, directeur général, Musée de la Gaspésie, page 6.

[modifier] Bibliographie

  • Réal Benoît, La Bolduc, Montréal, Éditions de l'Homme, cop. 1959, 123 p.
  • LONERGAN, David. 1992. La Bolduc: La vie de Mary Travers (1894-1941) Biographie. Bic (Québec): Issac Dion Éditeur, 212 pages.
  • DUFOUR, Christine. 2001. Mary Travers Bolduc: La turluteuse du peuple. Montréal: XYZ éditeur, 182 pages.
  • DAY, Pierre. 1991. Une histoire de La Bolduc: Légendes et turlutes. Montréal: vlb éditeur, 130 pages.
  • CHAMBERLAND, Roger, & GAULIN, André. 1994. La chanson Québécoise de La Bolduc à aujourd'hui: Anthologie. Montréal: Nuit Blanche Éditeurs, pages 11, 15, 21, 22, 31, 33, 461 et 490.
  • KALLMANN, Helmet, POTVIN, Gilles, & WINTERS, Kenneth (dirs.). 1998. «Bolduc» par Philippe Laframboise dans Encyclopédie de la musique au Canada Tome I. Canada: FIDES, pages 354-355.
  • KALLMAN, Helmet, & POTVIN, Gilles (eds.). 1992. «BOLDUC» par Philippe Laframboise dans Encyclopedia of music in Canada, second edition. Toronto: University of Toronto Press, pages 137-138.
  • VERSAILLES, Claire. «Bolduc, La» dans L'Encyclopédie canadienne. URL: http://www.thecanadianencyclopedia.com/
  • Site Mary Travers dites «La Bolduc». 1999. Canada: Site Mary Travers inc. URL: http://www.labolduc.qc.ca/

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

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