Jean-Claude Pressac

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Jean-Claude Pressac (né en 1944 - mort le 23 juillet 2003) était un chimiste et un pharmacien français.

Pressac a d'abord adhéré aux thèses révisionnistes et négationnistes et entama un travail scientifique avec l'objectif de réfuter les conclusions historiques sur l'Holocauste^[1]. Durant plusieurs décennies Pressac s'est intéressé en profondeur aux installations d'extermination du camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau. Il compléta ses expertises sur place en recourant à une abondance de documents récupérés de l'époque du national-socialisme, notamment des correspondances, des plans de construction, des devis et des comptes rendus d'entretiens.

Au terme de ses recherches, Pressac arriva à la conclusion que, contrairement à ses idées d'origine, l'holocauste avait bien eu lieu.

Il publia ses conclusions dans son livre Auschwitz. Technique and operation of the gas chambers en 1989. Pressac réfuta non seulement les thèses négationnistes mais fournit au-delà également de précieux renseignements sur les techniques et l'organisation du génocide par les nazis. Son livre Les Crématoires d’Auschwitz. La machinerie du meurtre de masse, paru en 1993, expliquait au public le fonctionnement des crématoires d'Auschwitz et démontra l'implication de certaines entreprises allemandes dans la solution finale orchestrée par les nazis, en particulier les firmes Topf und Söhne et Kori, principaux constructeurs des fours crématoires. Dans les années 1990 la grande presse a présenté Pressac comme le chercheur qui avait pulvérisé les arguments révisionnistes.

[modifier] Publications

• Les carences et incohérences du Rapport Leuchter, Jour J., la lettre télégraphique juive, 12.12.1988 (texte mise en ligne : [1])
• Auschwitz. Technique and operation of the gas chambers, The Beate Klarsfeld Foundation, New York, 1989, [2].
• Les crématoires d’Auschwitz. La machinerie du meurtre de masse, CNRS Éditions, 1993.

[modifier] Notes et références