Herstal
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Herstal | |||
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Géographie | |||
Pays | Belgique | ||
Région | Région wallonne | ||
Communauté | Communauté française | ||
Province | Province de Liège | ||
Arrondissement | Liège | ||
Coordonnées | |||
Superficie | 23.54 km² | ||
Données sociologiques (source : statbel.fgov.be) | |||
Population – Hommes – Femmes Densité |
37.319 (01/01/2006) 47,63% 52,37% 1585 hab./km² |
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Pyramide des âges – 0–19 ans – 20–64 ans – 65 ans et + |
(01/01/2006) 8.810% 21.413% 7.096% |
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Étrangers | 256 (01/01/2005) | ||
Économie | |||
Taux de chômage | 25,31 (01/01/2006) | ||
Revenu annuel moyen | 10.767€/hab. (2003) | ||
Politique | |||
Bourgmestre | Frédéric Daerden | ||
Majorité | PS-EPH | ||
Sièges PS EPH (Ensemble pour Herstal) MR PTB Ecolo |
33 20 6 4 2 1 |
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Sections de commune | |||
Section | Code postal | ||
Herstal Vottem Liers Milmort |
4040 4041 4042 4041 |
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Autres informations | |||
Gentilé | Herstalien(ne) | ||
Zone téléphonique | 04 | ||
Code INS | 62051 | ||
Site officiel | www.herstal.be |
Sommaire |
[modifier] Géographie et toponymie.
Herstal (anciennement Héristal; en wallon Hesta) est une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Liège.
Depuis 1er janvier 1977, la commune d'Herstal est fusionnée avec les anciennes communes de Milmort , Vottem (sauf quelques rues qui ont été transférées à Liège) et avec une partie de l'ancienne commune de Liers (l'autre ayant rejoint Juprelle).
La commune d'Herstal est limitrophe de la ville de Liège. Elle forme avec Liège et les communes qui entourent cette dernière (Seraing, Saint-Nicolas, Ans et Flémalle) ce qu'il est coutume d'appeler l'agglomération liégeoise : une métropole riche d'environ 600 000 habitants. Herstal est entourée des communes de Liège; Juprelle et Oupeye. Elle est longée par la Meuse (fleuve) et le canal Albert.
L'ensemble de la commune se trouve à une altitude moyenne de 135 m, avec le point culminant de 185 m à Vottem et le point le plus bas à 59 m le long de la Meuse. Elle occupe la pente méridionale et une partie du sommet du plateau de Hesbaye, à l'extrémité orientale du bassin houiller liégeois. Le sol est constitué d'une épaisse couche de limon garantissant des terres fertiles[1].
[modifier] Histoire
[modifier] Premier peuplement (vers 7000 ACN à 653)
Située en bord de Meuse (fleuve), les premières traces d'occupations remontent entre 7000 et 4500 ACN avec la civilisation dite Omalienne ou Civilisation rubanée.
Au cours des VIIe et VIe siècles ACN, la Civilisation des champs d'urnes va s’implanter sur le territoire d’Herstal. Des fouilles menées entre 1965 et 1966 au Pré Wigi vont révéler la présence d’une vaste nécropole. Ce peuple, par ailleurs parfaitement méconnu, pratiquait l’incinération des défunts. Les restes étaient mis dans une urne avant d’être enfouis avec divers objets (vaisselle et armes) dans une tombe plate.
Entre 450 et 50 av. J.-C. , la civilisation de la Tène colonise les terres lourdes grâce à l’araire. Ce peuple de cultivateurs et d’artisans est conquis par les armées romaines de César[2]. Progressivement, et au départ du camp fortifié de Tongres, la civilisation romaine va se répandre dans nos régions. Ainsi on a repéré les restes de 2 villae à Herstal (l’une près du Pré Wigy et l’autre près du Hoyoux). Ces villae sont de véritables latifundia, vastes exploitations agricoles exploitées par une main d’œuvre servile. Deux voies se croisent sur le territoire de Herstal : l’une relie Trèves (Allemagne) (capitale impériale) à Tongres et l’autre les villae de Herstal à celle de Haccourt. Enfin un Vicus est repéré sur le territoire de l’actuelle Jupille[3].
Les archéologues ont aussi découvert les restes d’un tumulus sur le lieu dit « al tombe », dont ils supposent qu’il s’agit de la tombe du propriétaire de la villae située près du Hoyoux[4].
Autre legs important de la civilisation romaine dans le devenir de Herstal, l’édit de Probus qui en 282 « libéralise », comme on dirait de nos jours, la culture de la vigne (le même phénomène se rencontre le long du Danube mais avec une meilleure permanence) dans tout l’Empire. À partir de ce moment, la vinification devient une activité importante dans la région et ce jusqu’au XIXe siècle, l’industrialisation et le développement démographique achevant d’y mettre un terme.
Mais c'est dans les brumes de la fin de la période romaine et le début de la période mérovingienne qu'apparaît Héristal(= écurie militaire), ancien nom de la ville, petite bourgade fortifiée située à l'intersection de la Meuse et d’une chaussée Brunehaut provenant de Tongres, chef lieu du Civitas Tungrorum, où passe l'antique route Boulogne-Bavay-Cologne et se dirigeant à travers le pays de Herve vers la vallée de la Vesdre et la région d’Aix-la-Chapelle. Le passage du fleuve se fait probablement via un bac entre Herstal et Jupille.
[modifier] Sous la dynastie carolingienne ( vers 653 à 1096)
La proximité des capitales Tongres et Maastricht du diocèse de Liège joua sans doute en faveur de l’établissement d’un lieu de résidence principale des maires du palais d’Austrasie dont deux porteront de la nom de la localité : Pépin de Herstal et son fils Charles de Herstal, qui ne fut renommé Martel que tardivement. C’est aussi sous le « ministère » de Charles Martel que pour la première fois le nom Héristal est cité dans un diplôme de 722. Le nom est également employé pour désigner le lieu d'un miracle dans la Vie de Saint Lambert de 743 lorsque le corps de l’évêque Lambert est amené de Maastricht à Liège (716)[5] . Rien ne prouve cependant que Charlemagne y soit né, cela reste une possibilité parmi d’autres, mais il y a vécu une quinzaine d’années au début de sa vie active (il y résida pratiquement chaque année de 770 à 784). Cette présence carolingienne apporta aussi probablement un soutien au culte de Saint-Lambert et au développement du lieu de ce culte : Liège.
Ceci dit, on constate que la future commune se trouve bien située le long d’un axe commercial et militaire datant des Romains : la fameuse chaussée Brunehault. Elle se trouve aussi à proximité de villae carolingiennes et donc de sources d’approvisionnement pour le palatium c’est-à-dire les fonctionnaires, serviles ou non, laïcs ou ecclésiastiques, nécessaires au bon fonctionnement de l’état et qu’il faut bien nourrir et distraire. C’est d’ailleurs à Herstal que Charlemagne édite un de ses plus importants capitulaires, un document qui organise le fonctionnement du royaume et tente de régler l’épineux problème des bénéfices. Il fut convenu que les biens ecclésiastiques seraient retenus par le prince qui les concèderait en viager à ceux de ces vassaux qui les occupaient déjà ; cependant on considérait que le bien était tenu en précaire de l’église par le vassal, et à ce titre, l’église devait toucher un cens. Charlemagne prévoit en plus le payement de la none à l’église[6].
Ses Successeurs (Louis le Pieux, Charles II le Chauve, Charles III de France) y passeront encore à l’occasion jusqu'en 920 environ. Le palais est cependant pillé par les Normands en 881.
La notion de palais ne doit pas nous égarer car à l’époque le palais est surtout une exploitation domaniale où le prince réside. Il s’agit donc plus d’une grande ferme fortifiée que d’une sorte de Versailles sur Meuse. Joris le situe sur la Licour, cependant aucune fouille n’a pu confirmer ou infirmer cette hypothèse[7].
Lors du Traité de Verdun en 843, Lothaire reçoit, outre la dignité impériale, une large bande de terre allant de la mer du Nord à la Méditerranée avec Aix et Herstal.
[modifier] La libre seigneurie (1096 à 1740)
Nous ne savons pas vraiment ce qu’il adveint de Herstal après cette période. Nous la retrouvons en 1096 sous la domination du Duc de Lothier, Godefroid le Barbu ( ou Godefroid Ier de Louvain ) qui troque ce titre chargé d’histoire mais dépourvu de sens à l’époque pour celui de Duc de Brabant. La situation de Herstal devient un peu particulière. Enclavée au sein des terres de la principauté ecclésiastique de Liège, elle dépend du Duc de Brabant et donc échappe à la juridiction des Princes-Évêques. On comprend que ces derniers vont s’ingénier à mettre la main sur ce territoire.
Plus tard, la seigneurie comprise dans le duché de Basse-Lotharingie (Basse Lorraine) devient l'apanage des fils aînés des ducs de Brabant.
En 1546, Erard de La Marck doit céder à Charles Quint un territoire pour qu’il puisse y construire la forteresse de Mariembourg mais il n’obtient pas en échange la seigneurie de Herstal comme le disent certaines sources [8]. Guillaume le Taciturne ou Guillaume Ier d'Orange-Nassau, légitime propriétaire de la terre, ne se laisse pas faire et arrive à bloquer l’opération, du moins l’occupation liégeoise. Finalement un accord est trouvé, croit-on, en 1549. Le Prince-évêque obtient la souveraineté sur la rive gauche (l'actuel Wandre), la rive droite restant sous la souveraineté de l’Empereur. « Croit-on », car de fait le Taciturne refusera toujours d’honorer ce compromis et la cour de Bruxelles se gardera bien de l’y contraindre[9].
C’est sous un descendant du Taciturne, Guillaume III d'Angleterre que le culte protestant est autorisé (9 juin 1691).
Ce n’est qu’en 1740 que le prince évêque de Liège Georges-Louis de Berghes rachète au prix fort cette seigneurie à Frédéric II de Prusse .[10] C'est à ce moment qu’Herstal fait partie de la principauté de Liège.
Le 7 août 1914, les 89e RI et 90e RI de l'armée impériale allemande y passent par les armes 27 civils et y détruisent 10 maisons lors des atrocités allemandes commises au début de l'invasion.
[modifier] Institutions d'Ancien Régime
Herstal est une libre seigneurie, et une baronnie à partir des Hanxheller (entre 1558 et 1609)[11], qui dépend de la cour féodale de Brabant pour les procédures d'appel mais dont la gestion quotidienne est confiée à un drossart chargé de garantir les intérêts, notamment fiscaux, du seigneur. Il convient de noter que les seigneurs de Herstal ont un droit de Haute et de Basse justice. Les exécutions et les châtiments corporels ont lieu en public sur la plaine de Pontisse.
Pour maintenir l’ordre, le seigneur peut compter sur les arbalétriers, les gardes bourgeoises, et les forestiers. Les forestiers ou sergents ont surtout une fonction de police, là où les autres peuvent avoir une fonction administrative et de prestige. C’est ainsi le cas des chefs des gardes bourgeoises qui sont consultés dans toute une série d’affaires relevant de la gestion de la seigneurie.
A partir de 1657, l’habitude se prend d’élire un conseil de régence dont les membres vont volontiers se parer du titre de bourgmestres et de députés. D’autre part, les membres de ce conseil ont vite fait d’omettre de se soumettre à l’élection et de considérer leur charge comme acquise à vie.
Enfin, 3 fois par an, les Plaids généraux sont réunis à la Licourt. Le peuple est censé y être réuni pour qu’on rende justice et pour entendre les décisions administratives, mais en pratique les hautes charges sont systématiquement monopolisées par les quelques grandes familles herstaliennes (les Renotte, Namotte, Maisse, Lovinfosse, Closset) que l’on retrouve à la tête des cabarets, des fosses, des moulins et bien sur des compagnies bourgeoises. Grandes familles qui de plus bénéficient d’un droit d’immunité qui leur garantit d’être jugées par leurs pairs.
[modifier] La population de l'an 1000 au début XIXe[12]
La population apparaît en creux à travers des actes notariés, des registres de baptêmes ou de décès et à l’occasion de guerre ou d’épidémie.
Herstal est essentiellement une terre rurale jusqu’au début du XIXe, cependant on constate que le quartier de Coronmeuse se développe à partir du XIIIe grâce aux bateliers qui doivent y faire une halte avant d’entrer dans Liège et grâce aux ouvriers houilleurs[13]. De nombreuses brasseries s’y implantent d’autant plus volontiers que la gabelle n’y est pas prélevée avant 1741. À côté de cette activité commerciale, l’autre grande activité non-agricole demeure la houillerie. Il est difficile de dater les débuts de l’exploitation de la houille dans la région (on parle communément du XIIe – XIIIe siècle). Ce qui est sur c’est que dès le XIVe, c’est devenu une activité suffisamment importante que pour nécessiter la création des Voirs Jurés, instance liégeoise toute puissante en matière de juridiction et de législation minière. A l’origine, le propriétaire de la terre est également propriétaire du sous-sol, ce qui facilite la multiplication des exploitations non sans faire courir des risques aux ouvriers.
Progressivement, les principaux maîtres des fosses vont se regrouper pour faire face aux investissements que nécessitent l’approfondissement des galeries de mine notamment le développement des machines d'Exhaure.
À côté de cette activité, Herstal se caractérise par le développement d’une industrie de quincaillerie et d’armement. Encore convient-il d’être prudent car il y a peu de traces de véritables manufactures d’armes à Herstal avant le XVII-XVIIIe. Néanmoins l’activité métallurgique se développe vite, à tel point quelle représentera la plus grosse activité industrielle herstalienne au début du XIXe, devant la houillerie.
La principale activité des Herstaliens demeure cependant l’agriculture. À côté des champs céréaliers, on trouve des vergers, des vignes et du houblon. La pêche joue aussi le rôle d’appoint pour l’alimentation de la population avec des pêcheries le long de la Meuse et de son affluent La Laye.
La meunerie est également bien développée, profitant des nombreux cours d’eau qui se jettent dans la Meuse ou la Laye comme le rieu des Moulins qui descend du Patar, passe par l’actuelle place Jacques Brel (il suit donc l’actuelle rue des Meuniers) et atteint Laixheau où il se subdivise, l’un de ses bras rejoignant La Laye au Ponçet (petit pont qui enjambait le Faurieu) et l’autre la Meuse en Licourt. Les moulins sont essentiellement des moulins à eaux même si on connaît deux cas de moulins à vent en Marexhe et à Tillice.
Herstal rapporte peu à ses seigneurs et la vie des populations est loin d’être simple. La terre et les rivières sont aux mains de quelques propriétaires ; qu'ils soient des monastères (Vivegnis ou Prémontrés liégeois) ou des bourgeois ne change rien pour les paysans qui doivent travailler dur et dans des conditions pas toujours optimales pour nourrir leur famille. De loin en loin, les archives révèlent des mouvements de protestations.
[modifier] Économie
Le siège de la FN Herstal, principale usine d'armement du pays est installé dans la commune; elle emploie environ 600 personnes. Mais l'économie de Herstal est principalement basée sur les services (hôpitaux, centres commerciaux, nombreuses boutiques, ...).
Il est curieux de noter que Herstal fut un grand centre de production motocycliste, puisque trois constructeurs de motos y cohabitaient : FN, Sarolea et Gillet Herstal.
Herstal est également le siège du parc industriel des Hauts-Sarts.
[modifier] Politique
Collège des Bourgmestre et échevins | |
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Bourgmestre | Frédéric Daerden (PS) |
Échevins | Franco Ianeri (PS) Marc Haeken (PS) Jean-Louis Lefebvre (PS) Christian Laverdeur (PS) Léon Campstein (PS) André Namotte (E.P.H.) Isabelle Thomsin (PS) |
[modifier] Élections 2006
5 Partis avaient déposé une liste pour les élections communales : Écolo - EPH - MR - PS- PTB. La formation EPH (ensemble pour Herstal) est un rassemblement de membre du CDH et des anciens élus communaux dissidents de ce même parti.
La campagne électorale est marquée par les dissensions au sein du PS qui voit s'opposer les partisans du Bourgmestre sortant[14] Frédéric Daerden à ceux de l'Echevin Léon Campstein. S'appuyant notamment sur les jeunes, les populations d'origine immigrée et un discours politique faisant valoir sa capacité à jouer un rôle de relais entre le local et le régional, le Bourgmestre s'impose. Parallèlement, et en profitant de l'opposition d'une partie de la population à l'accession au mayorat de Frédéric Daerden, les principaux partis d'opposition améliorent globalement leurs scores avec une belle progression du MR mené par la jeune tête de liste Jennifer Maus et la baisse d'Écolo.
Avec 50,86 % des suffrages le PS obtient, comme c'est devenu une habitude à Herstal, une majorité absolue qu'il décide néanmoins d'élargir à un partenaire. C'est le second parti de la commune qui est choisi : EPH. D'autre part, et en jouant la carte de l'apaisement, Frédéric Daerden maintient des compétences scabinales à son compétiteur lors de l'installation du collège communal.
Parti | Résultat % | Diff. 2000 | Siège | Diff 2000 | Chef de Groupe |
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PS[15] | 50,86 | -1,14 | 20 | -1 | Albert Crépin |
EPH (PSC) | 18,99 | +2,59 | 6 | +1 | Norbert Weytjens |
MR[16] (PRL) | 14,14 | +3,24 | 4 | +1 | Jennifer Maus |
PTB[17] | 9,38 | +2,18 | 2 | 0 | Nadia Moscufo |
ECOLO[18] | 6,62 | -2,28 | 1 | -1 | Anne-Marie Meunier-Balthasart |
[modifier] Budget
Le Budget de la commune de Herstal en 2008 s'élève à 57 600 000 euros. Comme pour la plupart des communes wallonnes, les recettes sont issues des additionnels à l'Impôt des Personnes Physiques, au précompte immobilier et de la dotation du fond des communes. À cela s'ajoute une aide du plan dit Tonus de la Région Wallonne.
Les dépenses concernent principalement des dépenses en personnel et en frais de fonctionnement(+/- 60 %) ; pour le reste, en travaux de voirie et d'égouttage ainsi qu'en un vaste projet de rénovation urbaine dans le bas de la commune.
[modifier] Infrastructures publiques
La commune de Herstal doit à son riche passé industriel et à l'importance de sa population de bénéficier de nombreuses infrastructures publiques dont :
- Bureau des Contributions.
- Justice de Paix Cantonale.
- Trois gares voyageurs et 1 gare marchandise.
- Trois sorties d'autoroutes.
- Deux infrastructures hospitalières (Clinique André Renard et polyclinique du Château Rouge).
- Une caserne de pompiers professionnels.
- Crèche Communale.
- Piscine Communale.
- Hall Omnisport "Émile Muraille".
À cela s'ajoute une offre scolaire importante des 4 principaux réseaux (officiel, provincial, communal et catholique) couvrant les besoins des classes de la maternelle à la fin du secondaire dans les principales options disponibles.
[modifier] Jumelages
- Castelmauro (Italie)
- Kilmarnock (Écosse)
- Alès (France)
[modifier] Art et culture
[modifier] Culture
Musée Communal : Musée généraliste retraçant l'histoire de la commune. Sis dans une ancienne (1664) maison bourgeoise dite "Maison de Lovinfosse".
Tour dite "Pépin" : Reliquat de l'ancien château des Hanxheller improprement attribué aux restes du palais pippinide.
Musée Saroléa : Musée sis dans les anciennes usines du même nom et orienté sur l'histoire industrielle.
Musée de la Fraise : Musée sis dans l'ancienne administration communale de Vottem.
Académie de Musique.
Bibliothèque Communale "René Henoumont".
[modifier] Lieux d'expressions philosophiques
Église Notre-Dame de la Licourt. On y trouve quelques éléments remontant à l'époque carolingienne et une chaire de vérité du XVIIe.
Église Saint-Lambert.
Église de la Vierge des Pauvres.
Église de Notre Dame du Bon Secours.
Église de l'Immaculée Conception.
Église Saint-Étienne.
Église Saint-Hubert.
Église Saint-Rémy.
Chapelle Saint-Orémus. L'une des plus anciennes de la région datée du XIe.
Chapelle du Bouxthay (en ruine).
Temple protestant. Particularité intéressante : les maisons du carré délimité par les rues du Temple, Jean Vercheval et Large Voie, communiquent par une vaste cour centrale, vestige de l'époque où le quartier abritait la communauté protestante de Herstal.
Mosquée turque.
[modifier] Confréries
La confrérie de la Fraise.
Les Compagnons de Charlemagne.
Les Filles de Berthe.
[modifier] Artistes et célébrités locales
Le graveur Léonard Jéhotte (Herstal 1772 - Maestricht 1851)[1].
Le peintre Richard Heintz (Herstal 1871 - Tohogne 1929)[19]
La peintre Fanny Germeau (Herstal 1911).
Le dessinateur et scénariste Greg résida et fit ses études secondaires à Herstal.
L'écrivain René Hénoumont est né à Herstal (1922) et situe une partie de l'action de certains de ses romans dans le quartier de la Préalle.
[modifier] Notes
- ↑ Herstal un patrimoine pour une nouvelle commune, Herstal, 1980, p. 15.
- ↑ Herstal. Un patrimoine pour une nouvelle commune, op. cit., pp. 19-21.
- ↑ En fait le Vicus désigne à l’origine un quartier de Rome doté d’une administration propre. Par extension ce terme désigne une entité politique et judiciaire qui a ses propres institutions et ses propres magistrats (lexique de Festus). Arlon est la seule entité formellement définie comme telle mais l’habitude s’est prise en Belgique d’employer le terme pour toutes les entités dont on ne trouve pas d’autre statut juridique.
- ↑ M. Amand, M.-E. Mariën, La tombe de Herstal, 1976.
- ↑ A. Collard-Sacré, La Libre Seigneurie de Herstal, Liège, 1927.
- ↑ A. Barbero, Charlemagne. Un père pour l'Europe,Paris, 2004
- ↑ A. Joris, Le palais carolingien de Herstal, extr. de la revue Le Moyen Age T. 79, 1973
- ↑ Histoire de la principauté de Liège,B. Dumoulin J.L. Kupper, édition Érivat, 2002, (ISBN 2708947753)
- ↑ P. Harsin, M. Yans, C. Le Paige, Trois études sur le rattachement de Herstal à la Principauté de Liège, Herstal, s.d.
- ↑ Histoire de la principauté de Liège, op. cit.
- ↑ A. Collart, La Seigneurie de Herstal sous les Hanxeller. 1568-1604, Herstal, 1923.
- ↑ Herstal avant les usines. Houillerie, brasserie, horlogerie et autres métiers du 18e siècle. Catalogue de l'exposition, Herstal, 1982
- ↑ Herstal. Un patrimoine pour une nouvelle commune, op. cit.
- ↑ De fait le Bourgmestre en place de 2000 à mi 2006 demeure Jean Namotte qui totalisa 18 années à la tête de la commune mais ce dernier s'éclipsa quelques mois avant les élections afin de placer Frédéric Daerden en Bourgmestre sortant et d'afficher face à la population son choix pour l'avenir de la commune.
- ↑ Le Parti Socialiste de Herstal vous souhaite la bienvenue
- ↑ MR : Section de HERSTAL
- ↑ liege.ptb.be: Actuel
- ↑ Ecolo - Groupe local de Liège
- ↑ Richard Heintz, un Van Gogh heureux ? par Christine Messens