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Grande Révolte arabe de 1936-1939 en Palestine mandataire - Wikipédia

Grande Révolte arabe de 1936-1939 en Palestine mandataire

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Conflit arabo-sioniste
en Palestine mandataire


Émeutes de 1920 - Jérusalem
Émeutes de 1921 - Jaffa
Émeutes de 1929 - Hébron
Grande Révolte arabe de 1936-1939
Guerre civile de 1947-1948

La Grande Révolte arabe de 1936-1939 en Palestine mandataire fait référence à la rébellion des Arabes palestiniens pour la création d'un État indépendant en Palestine mandataire et contre l'autorité mandataire britannique, les partis arabes la soutenant et contre l'immigration juive. Elle ne doit pas être confondue avec la Révolte arabe de 1916-1918 où les Arabes de la Péninsule arabique se révoltèrent contre l'autorité ottomane.

Cette révolte est un point culminant dans le combat des nationalistes palestiniens à l'époque du Mandat britannique et ses conséquences sont majeures dans le cadre du conflit israélo-palestinien et de la fondation de l'État d'Israël.

Son échec militaire aboutit au démantélement des forces paramilitaires arabes et à l'exil de ses leaders. Il provoque le renforcement des forces paramilitaires sionistes, notamment avec le soutien des britanniques, ainsi qu'une scission en leur sein, l'Irgoun considérant qu'il ne faut plus seulement se défendre contre les attaques arabes mais leur répondre. Au niveau politique, il pousse les leaders arabes envoyés en exil, parmi lesquels Hadj Amin al-Husseini à choisir le camp de l'Allemagne nazie à la veille de la Seconde Guerre mondiale. L'adoption par les britanniques du Livre blanc , qui impose l'arrêt de l'immigration juive en Palestine, est une victoire politique arabe partielle mais elle augmente encore le ressentiment de la communauté juive, qui sera d'autant plus accentué après l'Holocauste[1].

Sommaire

[modifier] Les origines

En avril 1936, pour mettre un terme à l'immigration juive en Palestine, le mufti Amin al-Husseini appelle à une grève générale en Palestine pour protester contre l'immigration juive et les forces britanniques. La révolte a principalement été conduite par l'hostilité qu'avaient les arabes envers les britanniques et l'acquisition de terres achetées par les juifs à la puissance ottomane (cf.Sir Moses Montefiore...) afin d'y installer une immigration juive, principalement d'Europe de l'Est.

Cependant, une certaine vision de la présence juive en Palestine voudrait qu'elle ne date qu'à partir de la Déclaration Balfour (1917), des années 30, voire de l'après Seconde Guerre mondiale. Or, sous la domination ottomane, et donc depuis le XVe siècle, une communauté juive y vivait déjà, à majorité séfarade (d'origine espagnole,et ayant fui l'Inquisition) mais avec des apports nord africains antérieurs, parfois européens), avec un statut de dhimmi (sujet non musulman, payant l'impôt de capitation,la djizzyia, auquel s'ajoutaient d'autres types d'impôts) dans de plus ou moins bonnes conditions, selon les époques, les Sultans, et les difficultés du moment.
Puis, depuis les dernières années du XIXe siècle, les premières organisations sionistes, aidées par des dons, collectes dans la communauté juive mondiale, achetèrent des terres à l'Empire Ottoman, encore puissance occupante dans la région.

Deux noms sont à retenir dans ce processus :

Un anglais, anobli par la reine Victoria, Sir Moses Montefiore(24 octobre 1784-28 juillet 1885) , joua un rôle clé dans le processus d'acquisitions de terres. Ces terres étaient souvent arides, incultes, ou marécageuses, où sévissait le paludisme.
Théodore Herzl, écrivain et journaliste juif hongrois écrit "L'état Juif" (Der Judenstaat) en 1896. Il réunit en 1897, à Bâle (Suisse), le premier congrès sioniste. Il fonda le Fonds national Juif pour l'achat de terres en Palestine. Les assises de l'Organisation sioniste mondiale sont établies et il la présidera jusqu'à sa mort, en 1904.


Les premiers conflits entre arabes et juifs commençèrent en 1929, lors des émeutes du mur des Lamentations :

« cet événement transforma un conflit local entre Arabes de Palestine et pionniers sionistes en un conflit opposant le mouvement sioniste et le peuple juif au monde arabe. Il conféra au Mufti Amine El Husseini le "titre" de dirigeant reconnu par le monde arabe, lui conférant le statut de Gardien des Lieux Saints. Puis, au premier congrès islamique de Jérusalem (1931), les arabes adoptent une nouvelle attitude face au sionisme, développent une activité arabe organisée contre les Juifs et le sionisme. Des comités de soutien aux Arabes de Palestine furent créés dans tous les pays arabes, (journées de jeûne, boycott des commerces juifs, prières dans les mosquées, collectes de fonds...)". [2]. »

Les palestiniens croyaient qu'ainsi ils deviendraient une minorité dans leur pays. Ils ont donc exigé des élections immédiates, car ils savaient que grâce à leur supériorité démographique, le gouvernement élu serait arabe.

[modifier] La révolte

Un mois après le commencement de la grève, les palestiniens ont annoncé qu'ils ne paieraient plus les impôts. Dans le même temps l'insurrection armée était sporadique au tout début, mais elle deviendra nettement plus organisée par la suite.
La cible préférée des rebelles était un pipeline passant de Kirkouk à Haïfa, construit quelques années plus tôt. Ils ont aussi attaqué des lignes de chemin de fer, des trains, mais ils s'en sont aussi pris à des juifs. Il faut ici souligner le travail de sape du pouvoir nazi, récemment arrivé au pouvoir en Allemagne (1933). Hitler encouragea alors la propagande et les exactions (assassinats) commises sur la communauté juive (Yishouv). Le Mufti Amin Al Husseini participa à ces appels au meurtre. Curieusement, à la même époque, des émeutes anti-juives éclatent dans le monde arabe, mais aussi à Constantine (Algérie ex-française), en 1934 (dizaines de morts, saccages,etc...).
Tel-Aviv est alors marquée par de nombreuses émeutes anti-juives.

De leur côté les Britanniques font tout pour faire cesser la révolte, avec l'utilisation du couvre-feu et d'assassinats ciblés. Une partie de l'élite politique palestinienne a disparu avec la répression.

La violence a ensuite diminué à partir de 1936, pendant un an environ, suite à la proposition des britanniques de réunir une commission d'enquête, la Commission Peel,pour comprendre la raison de la révolte. Mais cette commission préconisait la création de deux États, un État arabe et un État juif. La proposition est alors acceptée par les sionistes, mais les arabes refusent. Après ce rejet, la révolte reprend en 1937 qui est marquée par l'assassinat du commissaire Andrews à Nazareth. L'insurrection continue en 1938 et elle s'arrête en 1939. Les britanniques décident de limiter l'immigration juive en Palestine et de limiter l'acquisition des terres par ces derniers.

[modifier] Réponse

Avec la révolte, les Britanniques ont considérablement augmenté leur effectif militaire en Palestine. Pour casser la révolte, ils lancent une politique de « détention administrative » (détention sans fait ni preuve) contre les élites politiques ou les personnes soupçonnées de soutien aux insurgés. Les britanniques utilisaient aussi les couvre-feux et une politique de destruction des maisons. Plus de 120 arabes ont été condamnés à mort pendant la révolte et 40 ont été pendus. Beaucoup de chefs politiques palestiniens ont dû quitter la Palestine pour fuir la répression, c'était par exemple le cas d'Amin al-Husseini.

Les Britanniques ont par ailleurs ponctuellement soutenu la Haganah afin de lutter contre certaines factions arabes insurgées, hostiles autant aux Juifs qu'aux Britaniques. Au même moment l'Irgoun décide de répondre à chaque attaque arabe par une attaque de même ampleur.

[modifier] Résultat

En dépit des 20 000 soldats britanniques, des 14 500 soldats venus en renfort, et de la Haganah, la révolte arabe s'est poursuivie pendant trois ans. Avant que l'ordre n'ait été rétabli en mars 1939, plus de 5 000 arabes ont trouvé la mort pour 500 juifs et 200 britanniques.

[modifier] Annexes

[modifier] Notes et références

  1. Et ce, malgré son manque d'intérêt sincère face à leur situation. Voir Tom Segev, le septimère million
  2. (fr) Schmuel Trigano, Le monde Sépharade, pp.899, Le Seuil, 2006

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes


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