Gouvernement Daniel Johnson (fils)
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Article sur un des gouvernements québécois | ||||||
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Gouvernement Bourassa | Gouvernement Johnson | Gouvernement Parizeau | ||||
34e législature | 35e législature | |||||
1993 | 1994 | 1995 |
Le mandat du gouvernement de Daniel Johnson (fils), devenu premier ministre du Québec suite à la démission de son prédécesseur Robert Bourassa, s'étendit du 11 janvier au 21 septembre 1994.
Sommaire |
[modifier] Composition
- Daniel Johnson (fils): premier ministre, ministre des Affaires intergouvernementales.
- André Bourbeau: ministre des Finances.
- Monique Gagnon-Tremblay: présidente du Conseil du Trésor, ministre de la Fonction publique.
- Roger Lefebvre: ministre de la Justice, ministre délégué à la Réforme électorale.
- John Ciaccia: ministre des Affaires internationales, ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles.
- Jacques Chagnon: ministre de l'Éducation, ministre responsable de la Charte de la Langue française.
- Liza Frulla: ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Francophonie.
- Lucienne Robillard: ministre de la Santé et des Services sociaux.
- Claude Ryan: ministre des Affaires municipales.
- Yvon Picotte: ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation.
- Pierre Paradis: ministre de l'Environnement et de la faune.
- Jean Leclerc: ministre délégué aux Services gouvernementaux.
- Normand Cherry: ministre des Transports.
- Gaston Blackburn: ministre délégué aux Transports, ministre responsable de la Voirie.
- Serge Marcil: ministre de l'Emploi.
- Violette Trépanier: ministre de la Sécurité du revenu, ministre déléguée à la Condition féminine et à la Famille.
- Gérald Tremblay: ministre de l'Industrie et du Commerce, ministre de la Science et de la Technologie.
- Georges Farah: ministre délégué à l'Industrie et au Commerce, ministre délégué à la Science et à la Technologie, ministre du Tourisme.
- André Vallerand: ministre du Revenu.
[modifier] Chronologie
- 11 janvier 1994: assermentation du cabinet Johnson devant le lieutenant-gouverneur Martial Asselin.
- 8 février 1994: Québec et Ottawa annoncent un train de mesures pour enrayer la contrebande cigarettes: baisse des taxes de $24 la cartouche, accroissement des contrôles aux frontières, et lancement d'un programme de sensibilisation pour les clientèles vulnérables.
- 6 mars 1994: fondation de l'Action démocratique du Québec.
- 12 mai 1994: le budget Bourbeau met le cap sur la privatisation massive de sociétés d'État. Le déficit pour l'année en cours est établi à plus de $4 milliards. Au cours des semaines suivantes, on parle de privatiser le mont Sainte-Anne ainsi que le zoo et l'Aquarium de Québec.
- 23 juillet 1994: Johnson déclenche des élections générales pour le 12 septembre.
- 12 septembre 1994: le Parti québécois de Jacques Parizeau remporte les élections avec 44,7% du vote et 77 comtés. Le Parti libéral du Québec obtient 44,3% du vote et 47 comtés. Mario Dumont est le seul adéquiste élu, dans la circonscription de Rivière-du-Loup. Son parti a reçu 6,5% du vote.
[modifier] Caractéristiques
Daniel Johnson arrive au pouvoir au moment où la cote de popularité du Parti libéral n'est pas très haute. Les déficits budgétaires prennent des proportions inquiétantes (en 1993 et 1994, ils sont de plus $4 milliard chacun). Il n'a donc pas le choix de sabrer dans les dépenses publiques et, lors de la session du printemps, il annonce que plusieurs sociétés d'État devront être vendues. Le mont Sainte-Anne est achetées par une entreprise américaine, et on négocie la vente du zoo et de l'Aquarium de Québec au moment où la campagne électorale est déclenchée. Malgré la victoire de Jacques Parizeau et du Parti québécois, les libéraux parviennent tout de même à faire bonne figure puisque moins de 1% du vote sépare les deux partis.
[modifier] Sources
- Pierre Duchesne. Jacques Parizeau, tome 3. Québec-Amérique. 2004. [Toutes les éditions]