Francesco Rutelli
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Francesco Rutelli (Rome, 14 juin 1954) est un homme politique italien, ancien maire de Rome, président fédéral de la Marguerite (Margherita) et député à la Camera dei deputati où il est membre de la Commission des Affaires étrangères.
Fils d'un architecte, son arrière-grand-père était un sculpteur renommé, auteur de la fontaine des Naiadi à piazza Esedra (aujourd'hui piazza della repubblica) à Rome. Il a grandi dans un quartier cossu de Rome et il a fait ses études chez les Jésuites.
Proche de Marco Pannella, il fut élu député avec le Parti radical italien en 1983, puis participa à la fondation d'i Verdi dont il devint coordinateur national en 1992.
En avril 1993 Carlo Azeglio Ciampi le nomme ministre de l'Environnement, mais il démissionne le lendemain parce que le Parlement italien refuse les poursuites contre Bettino Craxi (bien que ses relations avec ce dernier soient excellentes[réf. nécessaire]).
Il a été député européen de 1999 à 2004.
Conseiller de Rome depuis novembre 1989, en décembre 1993 il est élu maire de Rome avec une coalition PDS (Parti démocrate de Gauche, l'ancien Parti communiste italien), Verts et indépendants du centre. Ensuite, la coalition sera élargie au PP (Parti populaire), une petite formation centriste héritière issue de l'aile gauche de la Démocratie chrétienne. Rutelli est réélu en 1997 pour cinq ans.
Rutelli est proche de Pietro Calabrese, de juin 1996 à septembre 1999 directeur de la rédaction d'il Messaggero, le journal le plus diffusé à Rome (et dont l'éditeur est un constructeur) [réf. nécessaire].
Il prend ses distances des Verts et en 2000 rejoint la Margherita, une formation centriste qui assimile le PP et d'autres personnalités du centre. En janvier 2001, il démissionne de son poste de maire de Rome pour mener la campagne des législatives de mars et porter les couleurs du centre-gauche contre Silvio Berlusconi. Mais, accusé par ses détracteurs de manquer d'épaisseur politique et de convictions affirmées, Rutelli échoue à présenter une image de leader crédible et est battu par Berlusconi [1].
En juin 2006, il est nommé vice-président du conseil des ministres et ministre des Biens culturels au sein du 2e gouvernement de Romano Prodi.
Son épouse Barbara Palombelli, journaliste et écrivaine, est pigiste auprès du Corriere della Sera.
Le 28 avril 2008, suite à la démission de son successeur Walter Veltroni, il tente de reconquérir son siège de maire de Rome, mais est battu, obtenant 46,3% des voies face à Gianni Alemanno (Peuple de la liberté) qui obtient 53,7 % (Ansa, 28/04/08)[2].
[modifier] Biographie
- Maturità classica (baccalauréat Lettres classiques (1972)
- Etudes d'architecture (1972-1975)
- Journaliste 1978
- Secrétaire National du Parti radical (1980)
- Dirigeant national au sein du Parti radical (1977-1988)
- Coordinateur national des Verts (i Verdi) (1992)
- Co-fondateur, membre de l'exécutif national et responsable des affaires internationales et européennes du Parti des Démocrates (Democratici) (1999)
- Conseiller municipal de Rome (1989-1993)
- Maire de Rome (1993-2001)
- Député (1983-1992)
- Ministre de l'environnement et des Zones urbaines (1993) (un seul jour)
- Président du Conseil national de l'Association nationale des Communes italiennes (1995-1999)
- Commissaire extraordinaire pour la préparation du Jubilé de l'an 2000 (1998-1999)
- Président de la Commission politique du Comité des Régions (1994-1998)
- Conseiller du Secrétaire général de l'ONU (Boutros Boutros-Ghali) pour les Politiques Urbaines (1995-1996)
- Membre de "l'Urban Partnership Board" de la Banque mondiale (1999)
- Président du réseau Medcities (1999)
- Diplomé honoris causa : Public Service della Temple University de Philadelphie et International Affairs à l'Université John Cabot de Rome
- Chevalier de la Grande Croix (Italie), ordre de Léopold (Belgique, 1998) et du Mérite civil (Espagne, 1998).