See also ebooksgratis.com: no banners, no cookies, totally FREE.

CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
Expédition du Mexique - Wikipédia

Expédition du Mexique

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article décrit l'expédition militaire française au Mexique, de 1861 à 1867

Les exilés conservateurs mexicains en Europe les plus connus sont Escandon, Aguilar, Iglesias, Landa, Woll, Velasquez de Léon et surtout Gutierrez de Estrada et José-Manuel Hidalgo y Esnaurrizar. Ce dernier fit la connaissance de l'Impératrice Eugénie à Biarritz. Il réussit à l'intéresser à sa cause qui était d'installer au Mexique un souverain européen catholique et conservateur. Napoléon III qui avait déjà son idée chercha et trouva, après avoir essuyé le refus d'autres princes, l'archiduc Maximilien de Habsbourg qui venait de refuser d'être roi de Grèce. Après avoir hésité longtemps et poussé par sa femme Charlotte celui-ci accepta de devenir empereur du Mexique.

Expédition du Mexique

L'Exécution de Maximilien, tableau de Manet. (représentation imaginaire)
Informations générales
Date 1861-1867
Lieu Mexique
Issue victoire de la république mexicaine
Belligérants
Second Empire mexicain,
Second Empire français,
Grande Bretagne et Espagne (soutien initial),
Volontaires autrichiens et belges.
République du Mexique
Commandants
Forces en présence
38 493 soldats français,
7 000 volontaires Austro-hongrois,
2 000 volontaires belges
Environ 80 000
Pertes
6 654 Français morts et blessés 12 000 Mexicains morts et blessés
Batailles et sièges
Las Cumbres — Puebla — San Pablo del Monte — Camerone — Tacambaro — Bagdad —Ixmiquilpan — Carbonera — Querétaro
Histoire du Mexique

Sommaire

[modifier] Le Mexique à la veille de la guerre

Le Mexique, s’étendant sur deux millions de kilomètres carrés, était peuplé, à l’époque de l’intervention, de 8,5 millions de personnes. Trois groupes ethniques étaient présents : 2 millions de blancs (descendants des conquistadors et des colons espagnols.), 2,5 millions de métis, 4 millions d’amérindiens, ainsi que quelques descendants d'esclaves pour la plupart d'origine africaine.

Les descendants des Espagnols et les européens venus après l'indépendance étaient pour la plupart mieux formés et plus riches et formaient les classes supérieures, les métis eux aussi avaient une part dans les affaires. Les indigènes quant à eux, étaient divisés en une multitude d'ethnies souvent antagonistes et pour la plupart quasi indépendantes et abandonnées a leur sort, certains ignorant même que le pays était devenu indépendant, néanmoins certains d'entre eux (Benito Juarez, Mejia) avaient réussi au niveau national, d'autres furent des caciques très puissants comme le fut Santiago Vidaurri.

Les classes aisées étaient divisées politiquement. D'un côté, le parti conservateur, centraliste et clérical, était soutenu par les grands propriétaires fonciers ; de l'autre, le parti libéral, fédéraliste et anticlérical, était majoritairement soutenu par les petits propriétaires ainsi que par la bourgeoisie, avides de s'emparer des terres de l'Eglise et de celle des communautés indigènes. Les loges maçonniques jouèrent un grand rôle dans la politique. Les loges dites "écossaises" originaires d'Espagne étaient partisanes du centralisme, en conservant un gouvernement qui continuerait celui de la colonie Les loges dites "d'York" fondées par l'ambassadeur américain Joel R. Poinsett étaient du côté des libéraux et partisanes du fédéralisme. Entre 1821 et 1850, il y eut 50 gouvernements différents, reflets de l'instabilité politique du pays. En 1836 le Mexique avait déjà perdu le Texas qui jusque là lui appartenait. Le Mexique avait déjà fait face à un débarquement espagnol en 1829 à Tampico et à une intervention de la flotte française à Veracruz en 1838, tous deux repoussés par le général Antonio Lopez de Santa Anna. Il sortait d'une guerre (1846-1848) contre les États-Unis qui lui fit perdre 2,4 millions de km2. En 1859 les conservateurs opposés à Juarez signèrent avec l'Espagne le traité Mon-Almonte où ils promettaient de payer les dettes dues aux européens. C'est donc à un pays affaibli et divisé qu'allait s'attaquer la France.

[modifier] Juarez au pouvoir

Benito Juárez
Benito Juárez

.

En 1858, ce fut le zapotèque Benito Juárez, membre du parti libéral, qui accéda au pouvoir. En décembre 1859 son gouvernement signa avec les Etats-Unis le traité McLane-Ocampo, qui leur concède à perpetuité des droits de passage sur le territoire mexicain, notamment dans l'isthme de Tehuantepec. Une rébellion éclata cependant, menée par les généraux Zuloaga et Miramon. Cette dernière parvint à chasser Juárez, qui finit tout de même par mater les insurgés, en 1861. Cette nouvelle guerre civile avait une fois de plus appauvri l’État. Juárez reconnut que le Mexique devait 70 millions de pesos à l’Angleterre, 9 millions à l’Espagne et 3 millions à la France, mais, les caisses du Mexique étant quasiment vides, il décida en juillet 1861 de suspendre pour deux ans le paiement de la dette extérieure. Son gouvernement eut cependant le temps en juillet 1859 de promulguer plusieurs lois: lois de nationalisation des biens ecclésiastiques, loi du mariage civil, loi du registre civil, loi de sécularisation des cimetières, loi de liberté des cultes.

[modifier] Les raisons de l'intervention

Les rivalités politiques divisaient les classes dirigeantes. De plus, depuis l’indépendance, le Mexique était en proie à l'instabilité, usant financièrement le pays. L’opportunité pour un pays alors puissant comme la France d’y installer un régime à sa solde et d’en récolter les fruits était tentante.

La seule solution, selon Napoléon III, était de mettre fin au désordre qui régnait dans ce pays, et d'y instaurer un Empire. En effet, une fois l’ordre rétabli au Mexique, le progrès serait au rendez vous : le pays deviendrait le premier pays industrialisé d’Amérique latine et une fois le Mexique devenu une contrée attirante, des milliers de colons viendraient s’installer dans les terres tempérées, entrainant urbanisation et immigration.

Des milliers d’Italiens, d’Irlandais, de Grecs, des milliers de ressortissants de tous les pays en difficulté viendraient résider au Mexique et non plus aux États-Unis. De plus, en choisissant un prince Autrichien, l'Empereur compensait son engagement récent en Italie.

Ce plan de Napoléon III, qui y voyait l'occasion de contrebalancer en Amérique la puissance États-Unis en créant un Empire catholique allié à la France, fut notamment soutenu par Eugène Rouher, qui en parlait comme de « la plus Grande Pensée du Règne». Sans bien sûr avoir consulté les mexicains, les premiers intéressés ...

Les conditions géopolitiques étaient excellentes en 1861 : les dettes du Mexique et l'attitude du gouvernement libéral fournissaient des prétextes excellents pour que la France puisse intervenir de manière "légitime". En outre, les américains ne pouvaient rien faire, car ils étaient empêtrés dans la guerre de Sécession.

[modifier] Les débuts de l'intervention

Au départ, les gouvernements espagnol et britannique envoyèrent eux aussi une force expéditionnaire (le Mexique leur devait bien plus d'argent qu'à la France). Des négociations eurent lieu entre Mexicains et Européens (après que ces derniers eurent signé la Convention de Soledad en février 1862, dans laquelle ils s'engageaient à ne pas attaquer le Mexique), mais elles n'aboutirent qu'à une impasse. En avril 1862, Anglais et Espagnols retournèrent au port de Veracruz et quittèrent le pays.

[modifier] La première offensive française

Les Français décidèrent de se maintenir. Le général Charles Ferdinand Latrille de Lorencez, à la tête du commandement français, décida de marcher vers Puebla (qui, une fois prise, permettrait d'ouvrir la voie vers Mexico).

Après de petits affrontements contre les Mexicains, les Français arrivèrent devant la ville, le 5 mai 1862. Les 12 000 hommes du général Ignacio Zaragoza y étaient solidement retranchés, mais étaient pauvrement armés. Lorencez lança ses troupes dans un assaut frontal contre le couvent fortifié du Cerro (couvent) de Guadalupe. Bien retranchés derrière les murs, les soldats mexicains parvinrent à repousser les Français, dont un millier périrent au cours de la bataille. Lorencez sonna alors la retraite, et se retira piteusement.

Lorsque la nouvelle de la défaite devant Puebla fut connue à Paris, Napoléon III envoya un renfort de 26 000 hommes au Mexique, sous le commandement du nouveau général en chef : Elie Frédéric Forey. Ce dernier et ses hommes arrivèrent au Mexique en septembre 1862. Ils firent le Siège de Puebla une deuxième fois.

[modifier] La prise de Puebla et d'Oaxaca

La ville ne tomba qu'au prix de nombreux efforts, en mai 1863. Des milliers de Mexicains se trouvaient alors dans la ville lors de sa chute. Tous ne pouvaient pas être emprisonnés et furent donc relâchés. Quelques jours après, ils avaient rejoint les rangs des rebelles. Par la suite, l'armée française parvint à progresser sans encombres jusqu'à Mexico, d'où Juárez s'était enfui (ce dernier se réfugia à El Paso del Norte, à la frontière des États-Unis)


En juillet 1863, une "assemblée de notables" réunie à Mexico offrit la couronne Impériale à l'archiduc d'Autriche Maximilien de Habsbourg (plus tard surnommé l'Archidupe) qui mit plus d’un an à l’accepter…

Archiduc Maximilien de Habsbourg
Archiduc Maximilien de Habsbourg

Suite à la prise de la ville, l'armée reçut la tâche de pacifier l'État de Puebla. Les militaires multiplièrent les marches, fortifièrent les villages visités, et parvinrent non sans mal à faire régner l’ordre. Mais un obstacle leur barrait la route : la ville d’Oaxaca, fief du chef rebelle Porfirio Diaz.

Le général Bazaine (qui avait remplacé Forey), décida de mener lui même les opérations contre cette ville. Celles-ci commencèrent à la fin de l'année 1864. Cependant le siège ne dura pas bien longtemps : en février 1865, Porfirio Diaz signa la reddition d’Oaxaca. Des milliers de Mexicains se trouvaient dans la ville lors de sa chute. Une nouvelle fois, tous ne pouvaient être emprisonnés et furent donc relâchés. Quelques jours plus tard, la plupart avaient rejoint les guérilléros du nord.

[modifier] L'armée française face à la guérilla

Après la prise d'Oaxaca, les militaires furent envoyés combattre au nord du Mexique, là où la guérilla était la plus virulente. Le corps expéditionnaire n'était pas habitué à lutter de cette manière : lorsque les rebelles étaient en position de force, ils attaquaient, dans le cas contraire, ils fuyaient. En outre, ils avaient des chevaux, ce qui n'était pas le cas des Français.

Afin de lutter contre cette stratégie, se mit en place la contre-guérilla du colonel Dupin : une troupe d’hommes du pays, connaissant le terrain sur lequel ils s'aventuraient, équipés de chevaux, agissaient en marge de l'armée française.

[modifier] La fin

En avril 1865 la guerre de Sécession prit fin. Le représentant de Bénito Juarez, Matias Romero, poussa le gouvernement de Washington à masser ses troupes le long de la frontière avec le Mexique, y apportant armes, munitions et matériel, les troupes juaristes virent aussi leurs effectifs augmentés d'anciens combattants de la guerre civile américaine. Pendant ce temps, Seward, le ministre américain des affaires étrangères pressait les français d'abandonner le Mexique.

Napoléon III retira donc ses troupes, abandonnant peu à peu les villes du nord, Mexico, Puebla, et Veracruz. En février 1867, le dernier navire Français quittait les rives du Mexique…

La guerre du Mexique fit encore un mort, en juin 1867. L’Empereur Maximilien, qui avait refusé d’abdiquer, se réfugia dans Santiago de Querétaro. Bientôt entouré par les juaristes, il se rendit, suite au siège de la ville (Maximilien pensait naïvement qu’il aurait le droit d’être conduit à Veracruz, et rembarqué sur le premier navire en partance pour l’Europe). Au contraire, fait prisonnier, il fut condamné à mort. Le 19 juin 1867 à Santiago de Querétaro, il fut exécuté avec ses généraux, Miramon et Mejia.

[modifier] Ordre de bataille français et forces étrangères

Sur les 38 493 militaires français envoyés au Mexique (soit 20 % des forces françaises), 6 654 sont morts de blessures ou de maladie.

En 1863, le khédive d'Égypte a offert un bataillon de 450 soldats à l'Empire mexicain, dont beaucoup de Soudanais supposés plus résistants aux maladies tropicales. À partir de 1864-1865, l'Autriche-Hongrie a envoyé 7000 hommes (Polonais, Hongrois…). 2000 volontaires belges ont formé le régiment Impératrice Charlotte.

Les unités françaises impliquées dans cette expédition comprennent :

[modifier] Précision sur l'engagement de la Légion étrangère

Initialement, la Légion ne devait pas participer à la campagne. Voyant beaucoup d'autres régiments partir et pas eux, les officiers subalternes (lieutenants et capitaines) du Régiment Etranger (la Légion Etrangère ne comptait alors qu'un régiment) envoyèrent une pétition à l'empereur Napoléon III, lui demandant "l'honneur d'aller se faire tuer" pour la France au Mexique. Les pétitions étant tout à fait interdites par les règlements militaires, le chef de corps du régiment fut puni exemplairement. Cependant, Napoléon III accéda à la demande et le Régiment Etranger partit ainsi au Mexique.

Le régiment arrive le 25 mars 1863 et se voit alors confier la tâche ingrate d'escorter des convois entre Veracruz et Puebla. Mais la 3e compagnie s'illustre le 30 avril 1863 au cours du combat de Camerone (en espagnol Camaron repabtisée plus tard Villa Tejeda) qui reste dans l'histoire comme l'illustration du sacrifice au nom de la parole donnée et de l'exécution de la mission au péril de sa vie si necessaire; sont aujourd'hui toujours une ligne de conduite. Bien qu'il s'agisse pour la Légion d'une défaite, elle est commémorée par les légionnaires avec autant de ferveur que par les Mexicains, qui reconnaissent sans réserve le courage des légionnaires (ceux-ci ne se rendirent que lorsqu'il ne resta que trois combattants, le caporal Maine et les légionnaires Wensel et Constantin), qui tentèrent une ultime charge a la baïonnette ! Le capitaine Danjou y perdit la vie et y laissa sa main de bois qui fut retouvée deux ans plus tard par un lieutenant autrichien. Cette main est devenue un objet précieux pour tous les légionnaires.

De décembre 1864 à février 1865, les unités du régiment participent au siège de Oaxacca.

Le 3 juillet 1866, les 3e et 5e compagnies du 4e bataillon livrent un combat comparable à celui de Camerone. Sous les ordres du capitaine Frenet, les 125 légionnaires encerclés dans l'hacienda de l’Incarnacion résistent victorieusement durant 48 heures à plus de 600 Mexicains.

Total des pertes dans l’expédition du Mexique : 22 officiers, 32 sous-officiers et 414 légionnaires.

L'accord passé avec l'empereur Maximilien indiquait que la Légion étrangère devait passer au service du Mexique ; comme l'aventure française au Mexique tourne au désastre, la Légion rentre en France.

[modifier] Principales batailles de l'expédition

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

[modifier] Sources

  • Jean-Marie Déguignet, Mémoire d'un paysan bas-breton, An Here, Le Relecq-Kerhuon, 1998, ISBN 2-86843-178-X et Histoire de ma vie, An Here, Le Relecq-Kerhuon, 2001, ISBN 2-86843-226-3 (voir aussi [http ://www.deguignet.org/Mexique.htm La campagne du Mexique vécue par Jean-Marie Déguignet].
  • Jean-François Lecaillon, Napoléon III et le Mexique, Horizons Amérique Latine, Parins, 1994, ISBN 2738423361
  • Henri Loizillon (colonel), Lettres sur l’expédition du Mexique, publiées par sa sœur, 1862-1867, Paris, 1890.
  • Jean Avenel, La campagne du Mexique (1862-1867), Paris, éd. Economica, 1996, ISBN 2-7178-3110-X
  • Gustave Léon Niox (général), L’expédition du Mexique 1861-1867, récit politique et militaire, Paris, J. Dumaine, 1874
  • Émile de Kératry, L'Élévation et la chute de l'empereur Maximilien, intervention française au Mexique, 1861-1867, Paris, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1867, 2e éd.

[modifier] Romans historiques

[modifier] Lien interne

[modifier] Liens externes




aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -