Dioptase
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article est une ébauche concernant la minéralogie.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?).
|
Catégorie IX : silicates |
|||
---|---|---|---|
|
|||
|
|||
Formule brute | CuSiO3·H2O | ||
|
|||
Couleur | vert | ||
Classe cristalline ou groupe d'espace | |||
Système cristallin | trigonal à réseau rhomboédrique | ||
Clivage | facile | ||
Fracture | conchoïdale | ||
Échelle de Mohs | 5 | ||
Éclat | vitreux | ||
|
|||
Indice de réfraction | 1.65 - 1.71 | ||
Transparence | transparent à translucide | ||
|
|||
Densité | 3.28 - 3.35 | ||
Fusibilité | Ne fond pas mais noircit | ||
Solubilité | Soluble dans HCl et HNO3 | ||
|
|||
Comportement chimique | colore la flamme en vert | ||
|
La dioptase est un minéral, cyclosilicate de cuivre, d'un vert émeraude intense, transparent à translucide. Sa formule chimique est CuSiO3·H2O.
La dioptase est un minéral rare qui tapisse les fractures dans les zones d'altération des gîtes plombifères où le cuivre est présent.
Sa dureté, de 5 sur l'échelle de Mohs, est la même que celle de l'émail dentaire. Malgré son éclat, elle est donc trop tendre, et présente un clivage trop facile pour être aisément montée en joaillerie. On trouve cependant quelques bijoux portant de petites dioptase taillées comme des émeraudes.
Des échantillons de dioptase, provenant de mines du Kirghizistan ont été observés à la fin du XVIIIe siècle par l'Allemand Rudolph Ferber qui les a confondus avec de l'émeraude. L'erreur sera réparée en 1801 par le français René Just Haüy, qui l'identifie comme un minéral à part et le baptise dioptase, ce qui signifie en grec « je vois à travers ».
En dehors du site de Altyn-Tube au Kirghizistan, les meilleurs gisements de dioptase (associés aux gisements de cuivre) se trouvent en Namibie. On en trouve également, uniquement sous forme de cristaux millimétriques, notamment en Iran, au Chili et en Argentine.