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Discuter:Commune de Paris (1871) - Wikipédia

Discuter:Commune de Paris (1871)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le texte qui suit donne une description des événements d'un point de vue marxiste. Sur la Commune à part l'ouvrage de Karl Marx il y a celui de Louise Michel, celui de Lissagarray et bien d'autres. Père Duchesne 20 fév 2004 à 06:09 (CET)


Texte écrit par Greg Oxley qui accepte de la mettre dans Wikipédia sous licence GNU FDL. Yann 18 fév 2004 à 22:58 (CET)

La Commune de 1871 fut l'un des plus grands épisodes de l'histoire de la classe ouvrière française. Au cours d'un mouvement révolutionnaire d'une portée jusqu'alors inconnue, l'État capitaliste a été remplacé par les organes de gouvernement des travailleurs. Les travailleurs parisiens ont tenu le pouvoir pendant dix semaines, entre le soulèvement du 18 mars et la défaite sanglante de la dernière semaine de mai. Dans des circonstances extrêmement difficiles, ils se sont efforcés de mettre un terme à l'exploitation, à l'oppression, et de réorganiser la société sur des bases entièrement nouvelles. Les leçons de ces événements sont d'une importance fondamentale pour le mouvement ouvrier contemporain et pour tous ceux qui, en France ou ailleurs, aspirent à changer la société.

  • élément A

Vingt ans avant les événements de la Commune, le coup d'État militaire du 2 décembre 1851 avait amené Napoléon III au pouvoir, suite à l'échec du soulèvement de juin 1848. Au début, le nouveau régime bonapartiste semblait inébranlable. Les travailleurs ont été battus et leurs organisations mises hors la loi. Pourtant, vers la fin des années 1860, l'épuisement de la croissance économique, les répercussions des guerres (en Italie, en Crimée, au Mexique) et la résurgence du mouvement ouvrier ont sérieusement affaibli le régime impérial. Il était devenu clair que seule une nouvelle guerre - et une victoire rapide - pourrait retarder son effondrement. En juillet 1870, Napoléon III déclare la guerre à la Prusse, alors dirigée par Bismarck. L'Empereur prétendait que la guerre apporterait à la France des gains territoriaux, affaiblirait ses rivaux et mettrait fin à la crise de la finance et de l'industrie.

Sommaire

[modifier] La débâcle à Sedan et le gouvernement de « défense nationale »

Il arrive souvent que la guerre mène à la révolution. Ce n'est pas accidentel. La guerre arrache subitement les peuples à la routine de leur existence quotidienne et les jettent violemment dans l'arène des grandes actions historiques. La vaste majorité de la population examine beaucoup plus attentivement qu'en période de paix le comportement des chefs d'État, des généraux et des politiciens. C'est particulièrement vrai en cas de défaite. Or, la tentative d'invasion de l'Allemagne par Napoléon III s'est soldée par un échec rapide et déshonorant. Le 2 septembre, près de Sedan, l'Empereur a été arrêté par l'armée de Bismarck, en même temps que 75 000 soldats. A Paris, des manifestations massives remplissaient les boulevards de la capitale, réclamant le renversement de l'Empire et la proclamation d'une république démocratique.

L'opposition républicaine « modérée » était terrifiée par ce mouvement, mais fut néanmoins forcée, le 4 septembre, de proclamer la république. Un « Gouvernement de Défense Nationale » fut installé, dans lequel le personnage clé était le général Trochu. Jules Favre, un représentant typique du républicanisme capitaliste, et qui faisait également parti du gouvernement, déclarait pompeusement que « pas un pouce de terrain et pas une pierre de nos forteresses » ne serait cédé aux Prussiens. Les troupes allemandes encerclèrent rapidement Paris et placèrent la ville en état de siège. Dans un premier temps, la classe ouvrière parisienne accorda son soutien au nouveau gouvernement, au nom de « l'unité » contre l'ennemi étranger. Mais le cours ultérieur des événements brisa rapidement cette unité et fit apparaître au grand jour les intérêts de classe contradictoire qu'elle recouvrait.

Malgré ses déclarations publiques, le Gouvernement de Défense Nationale ne croyait pas qu'il était possible, ni même désirable, de défendre Paris. En dehors de l'armée régulière, une milice forte de 200 000 hommes, la Garde Nationale, se déclara prête à défendre la ville. Mais ces travailleurs armés à l'intérieur de Paris constituaient une menace bien plus grande pour les intérêts des capitalistes français que l'armée étrangère aux portes de la cité. Le gouvernement décida qu'il était préférable de capituler dès que possible devant Bismarck. Cependant, étant donné l'esprit combatif des travailleurs parisiens organisés dans la Garde Nationale, il était impossible pour le gouvernement de déclarer ses intentions publiquement. Trochu comptait sur les effets économiques et sociaux du siège pour refroidir la résistance des travailleurs parisiens. Il devait gagner du temps. Tout en se déclarant favorable à la défense de Paris, le gouvernement engagea des négociations secrètes avec Bismarck.

[modifier] Les journées du 31 octobre 1870 et du 22 janvier 1871

Les semaines passant, la méfiance et l'hostilité des travailleurs envers le gouvernement augmentaient. Des rumeurs persistantes se répandirent au sujet des négociations avec Bismarck. Le 8 octobre, la chute de Metz provoqua une nouvelle manifestation de masse. Le 31 octobre, plusieurs contingents de la Garde Nationale, conduits par Flourens, le courageux commandant du bataillon de Belleville, attaquèrent et occupèrent temporairement l'Hôtel de Ville. A ce stade, cependant, la majorité des travailleurs n'était pas encore prête à agir de manière décisive contre le gouvernement. Isolée, l'insurrection s'est rapidement essoufflée. Blanqui s'est enfui et Flourens a été emprisonné.

Dans Paris, la famine et la pauvreté provoquées par le siège avaient des conséquences désastreuses, et l'urgence de briser ce siège se faisait sentir toujours plus vivement. Après l'échec de la sortie en direction du village de Buzenval, le 19 janvier 1871, Trochu, complètement discrédité, n'eut d'autre choix que de démissionner. Il fut remplacé par Vinoy, qui, déclara immédiatement que les Parisiens ne devaient se faire « aucune illusion » sur la possibilité de vaincre les Prussiens. Il était devenu clair que le gouvernement comptait capituler. Les clubs politiques et les comités de vigilance appelèrent les gardes nationaux à s'armer et à marcher sur l'Hôtel de Ville. D'autres détachements se rendirent aux prisons pour chercher et libérer Flourens. Sous la pression croissante de la population, la classe moyenne démocrate de l'Alliance Républicaine réclama un « gouvernement populaire » pour organiser une résistance effective contre les Prussiens. Mais lorsque les gardes nationaux arrivèrent devant l'Hôtel de Ville, le 22 janvier, un dénommé Chaudry, représentant le gouvernement, a violemment crié sa colère contre les délégués de l'Alliance. Il n'en fallait pas plus pour convaincre les républicains de se disperser immédiatement. Les gardes bretons chargés de défendre le gouvernement ont ouvert le feu sur les gardes nationaux et sur les manifestants qui tentaient de s'opposer à la trahison des républicains. Les gardes nationaux ont tiré quelques salves à leur tour, mais ont dû finalement se replier.

A la suite de ce premier conflit armé avec le gouvernement, le mouvement populaire s'est temporairement affaibli. Le républicanisme petit-bourgeois, représenté par l'Alliance Républicaine, s'était montré complètement incapable de faire face à la résistance de la classe dominante. Il ne pouvait plus, par conséquent, prétendre à un quelconque rôle dirigeant. L'accalmie apparente a renforcé la confiance du Gouvernement de Défense Nationale. Le 27 janvier 1871, il procéda à la capitulation qu'il avait secrètement préparée depuis le début du siège.

[modifier] L'Assemblée des « ruraux » et la réorganisation de la Garde Nationale

Dans la France rurale, l'immense majorité de la paysannerie était en faveur de la paix. Aux élections de l'Assemblée Nationale, en février, les votes de la paysannerie donnèrent une majorité écrasante aux candidats monarchistes et conservateurs. La nouvelle Assemblée a nommé Adolphe Thiers - un réactionnaire endurci - à la tête du gouvernement. Un conflit entre Paris et l'Assemblée « rurale » était désormais inévitable. Le danger contre-révolutionnaire, en relevant la tête, a donnée une nouvelle et puissante impulsion à la révolution parisienne. Les soldats prussiens devaient bientôt entrer dans la capitale. L'accalmie du mouvement fit place à une nouvelle et bien plus puissante vague de protestation. Des manifestations armées de la Garde Nationale se multipliaient, massivement soutenues par les travailleurs et par les couches les plus pauvres et affamées de la population parisienne. Les travailleurs en armes dénoncèrent Thiers et les monarchistes comme des traîtres et en appelèrent à la « guerre à outrance » pour la défense de la république. Les événements du 31 octobre et du 22 janvier avaient été une anticipation de cette nouvelle flambée révolutionnaire. Mais cette fois-ci, les éléments les plus révolutionnaires n'étaient plus isolés. L'ensemble de la classe ouvrière parisienne était en pleine révolte.

L'Assemblée Nationale réactionnaire provoquait constamment les Parisiens, les décrivant comme des égorgeurs et des criminels. Le siège avait mis de nombreux travailleurs au chômage, et les indemnités versées aux gardes nationaux étaient tout ce qui les séparait de la famine. Le gouvernement a supprimé les indemnités payées à chaque garde qui ne pouvait prouver qu'il était incapable de travailler. Il décréta également que les arriérés de loyer et toutes les créances devaient être réglés dans les 48 heures. Ceci menaçait tous les petits entrepreneurs de banqueroute immédiate. Paris a été privé de son statut de capitale de France en faveur de Versailles. Ces mesures, et bien d'autres encore, frappèrent de plein fouet les sections les plus pauvres de la société, mais aboutirent aussi à une radicalisation des classes moyennes parisiennes, dont le seul espoir de salut résidait désormais dans le renversement révolutionnaire de Thiers et de l'Assemblée Nationale.

La capitulation du gouvernement et la menace d'une restauration monarchiste menèrent à une transformation de la Garde Nationale. Un « Comité Central de la Fédération de la Garde Nationale » fut élu, représentant 215 bataillons, équipés de 2000 canons et de 450 000 fusils. De nouveaux statuts furent adoptés, stipulant « le droit absolu des gardes nationaux d'élire leurs dirigeants et de les révoquer aussitôt qu'ils perdraient la confiance de leurs électeurs ». Dans leur essence, le Comité Central et les structures correspondantes au niveau des bataillons préfiguraient les soviets de travailleurs et de soldats qui firent leur apparition, en Russie, aux cours des révolutions de 1905 et de 1917.

La nouvelle direction de la Garde Nationale eut rapidement l'occasion de tester son autorité. Alors que l'armée prussienne s'apprêtait à entrer dans Paris, des dizaines de milliers de Parisiens armés se rassemblèrent avec l'intention d'attaquer les envahisseurs. Le Comité Central intervint pour empêcher un combat inéquitable pour lequel il n'était pas encore préparé. En imposant sa volonté sur cette question, le Comité Central démontrait que son autorité était reconnue par la majorité de la Garde Nationale et des Parisiens. Clément Thomas, le commandant nommé par le gouvernement, dut démissionner. Les forces prussiennes occupèrent une partie de la ville pendant deux jours, puis s'en retirèrent.

[modifier] La révolution du 18 mars 1871

Aux « ruraux » de l'Assemblée, Thiers avait promis de restaurer la monarchie. Mais sa tâche immédiate était de mettre un terme à la situation de « double pouvoir » qui existait à Paris. Les canons sous le contrôle de la Garde Nationale - et en particulier ceux des hauteurs de Montmartre, surplombant la cité - symbolisaient la menace contre « l'ordre » capitaliste. Le 18 mars, à 3 heures du matin, 20 000 soldats et gendarmes furent envoyés, sous le commandement du général Lecomte, pour prendre possession de ces canons. Cela se fit sans trop de difficultés. Cependant, les commandants de l'expédition n'avaient pas pensé aux attelages nécessaires pour déplacer les canons. A 7 heures, les attelages n'étaient toujours pas arrivés. Dans son Histoire de la Commune, Lepelletier décrit ce qui se passa par la suite : « Bientôt, le tocsin se mit à sonner et l'on entendait, dans la chaussée Clignancourt, les tambours battre la générale. Rapidement, ce fut comme un changement de décors dans un théâtre : toutes les rues menant à la Butte s'emplirent d'une foule frémissante. Les femmes formaient la majorité ; il y avait aussi des enfants. Des gardes nationaux isolés sortaient en armes et se dirigeaient vers le Château-Rouge. »

Les troupes se trouvaient encerclées par une foule sans cesse croissante. Les habitants du quartier, les gardes nationaux et les hommes de Lecomte étaient pressés les uns contre les autres dans ce rassemblement compact. Certains soldats fraternisaient ouvertement avec les gardes. Dans une tentative désespérée de réaffirmer son autorité, Lecomte ordonna à ses hommes de tirer sur la foule. Personne ne tira. Les soldats et les gardes nationaux poussèrent alors des acclamations et s'étreignirent mutuellement. En dehors d'un bref échange de feu du côté de Pigalle, l'armée n'offrait aucune résistance aux gardes. Lecomte et Clément Thomas furent arrêtés. Des soldats en colère les exécutèrent peu après. Clément Thomas était connu pour avoir donné l'ordre de tirer sur les travailleurs pendant la révolution de 1848.

Thiers n'avait pas prévu la défection des troupes. Pris de panique, il s'enfuit de Paris et ordonna à l'armée et aux administrations d'évacuer complètement la ville et les forts environnants. Thiers voulait sauver de l'armée ce qu'il pouvait l'être en l'éloignant de la « contagion » révolutionnaire. Les restes de ses forces - certaines ouvertement insubordonnées, chantant et scandant des slogans révolutionnaires - se retirèrent dans le désordre vers Versailles.

Avec l'effondrement du vieil appareil d'État, la Garde Nationale prit tous les points stratégiques de la cité sans rencontrer de résistance significative. Le Comité Central n'avait joué aucun rôle dans ces évènements. Et pourtant, le soir du 18 mars, il découvrit que, malgré lui, il était devenu le gouvernement de facto d'un nouveau régime révolutionnaire basé sur le pouvoir armé de la Garde Nationale. « Le 18 mars 1871, » écrit Talès dans son livre La Commune de 1871, « n'a pas d'équivalent dans notre histoire révolutionnaire. C'est une étrange journée où l'on voit une foule, en général passive, provoquer l'écroulement, local sans doute mais total, des institutions bourgeoises. »

La première tâche que la majorité des membres du Comité Central se fixa fut de se débarrasser du pouvoir qui était entre ses mains. Après tout, disaient-ils, nous n'avons pas de « mandat légal » pour gouverner ! Après de longues discussions, le Comité Central accepta avec réticence de rester à l'Hôtel de Ville pour les « quelques jours » pendant lesquels des élections municipales (communales) pourraient être organisées. Sous le cri de « Vive la Commune ! », les membres du Comité Central furent soulagés de savoir qu'ils n'auraient à exercer le pouvoir que pour quelque temps ! Le problème immédiat auquel ils faisaient face était Thiers et l'armée en route pour Versailles. Eudes et Duval proposèrent de faire immédiatement marcher la Garde Nationale sur Versailles, de façon à briser ce qui restait de force à la disposition de Thiers. Leurs appels tombèrent dans des oreilles de sourds. La majorité du Comité Central pensait qu'il était préférable de ne pas apparaître comme les agresseurs. Le Comité Central était composé, dans sa majorité, d'hommes très modérés, dont ni le tempérament ni les idées ne correspondaient à la grande tâche historique qui se présentait à eux.

Le Comité Central commença de longues négociations avec les anciens Maires et divers « conciliateurs » concernant la date et les modalités des élections. Ceci absorba toute son attention, jusqu'à ce que les élections soient finalement fixées au 26 mars. Thiers utilisa ce temps précieux à son avantage. Une campagne de mensonges et de propagande vicieuse contre Paris fut menée en province. Avec l'aide de Bismarck, l'armée regroupée à Versailles a été massivement renforcée en effectifs et en armes, dans le but de lancer une attaque contre Paris.

A la veille des élections, le Comité Central de la Garde Nationale a publié une déclaration remarquable qui résume l'esprit d'abnégation et de probité qui caractérisait le nouveau régime : « Notre mission est terminée. Nous allons céder la place dans notre Hôtel de Ville à vos nouveaux élus, à vos mandataires réguliers. » Le Comité Central n'avait qu'une seule consigne à donner aux électeurs : « Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre propre vie, souffrant des mêmes maux. Défiez-vous des ambitieux et des parvenus [.] Défiez-vous des parleurs, incapables de passer à l'action [.] »

La Commune nouvellement élue remplaça le commandement de la Garde Nationale comme gouvernement officiel du Paris révolutionnaire. Elle était principalement composée d'individus associés d'une manière ou d'une autre avec le mouvement révolutionnaire. La majorité pourrait être décrite comme « républicaine de gauche », trempée dans une nostalgie idéalisée du régime jacobin du temps de la Révolution Française. Sur ses 90 membres, 25 étaient des travailleurs, 13 des membres du Comité Central de la Garde Nationale, et une quinzaine d'autres des membres de l'Association Internationale des Travailleurs. Les Blanquistes - des hommes énergiques inspirés par la commune révolutionnaire de 1792 et toujours prêts à se lancer dans des actions spectaculaires, mais dont le programme politique était difficile à cerner - et les Internationalistes représentaient ensemble près d'un quart des élus de la Commune. Blanqui lui-même se trouvait dans une prison de province. Les quelques élus de droite démissionnèrent de leurs postes sur des prétextes divers. D'autres furent arrêtés lors de la découverte de leurs noms sur des fichiers de police les identifiant comme des espions agissant pour le compte du régime impérial.

Sous la Commune, tous les privilèges des hauts fonctionnaires de l'État furent abolis. On décréta notamment qu'ils ne devaient pas percevoir davantage, pour leur service, que le salaire d'un ouvrier qualifié. La Commune était le seul gouvernement honnête que la France ait jamais connu. Moreau, l'un des membres du Comité Central, déclara que lorsque l'on occupe un poste dirigeant dans la société, « il est immoral de s'allouer un traitement quelconque. Nous avons jusqu'ici vécu avec nos trente sous. Ils nous suffiront encore. » Les loyers furent gelés, les fabriques abandonnées placées sous le contrôle des travailleurs. Des mesures furent prises pour limiter le travail de nuit et pour garantir la subsistance des pauvres et des malades. La Commune caractérisa ses mesures comme « mettant un terme à la concurrence anarchique et ruineuse entre les travailleurs au profit des capitalistes », et comme favorisant « la propagation des idéaux socialistes ». La Garde Nationale fut ouverte à tous les hommes aptes au service militaire, et organisée, comme nous l'avons vu, sur des principes strictement démocratiques. Les armées permanentes « séparées du peuple » furent déclarées illégales. L'Eglise fut séparée de l'État et la religion déclarée « affaire privée ». Les logements et les bâtiments publics furent réquisitionnés pour les sans-logis, l'éducation publique ouverte à tous, de même que les théâtres et les lieux de culture et d'apprentissage. Les travailleurs étrangers étaient considérés comme des frères et des soeurs, comme des alliés dans la lutte pour la réalisation d'une « république universelle » des travailleurs de tous les pays. Des réunions avaient lieu nuit et jour, où des milliers d'hommes et de femmes ordinaires discutaient de la façon dont devaient être organisés les différents aspects de la vie sociale dans l'intérêt du « bien commun ».

Les caractéristiques de la société nouvelle qui prenait graduellement forme sous l'égide de la Garde Nationale et de la Commune étaient indubitablement socialistes. Le manque de précédents historiques, l'absence d'une direction claire et organisée, d'un programme défini, combinés avec la dislocation économique d'une cité assiégée, signifiaient nécessairement que les travailleurs avançaient « à tâtons », en s'efforçant de trouver des solutions aux problèmes concrets que posait l'organisation de la société dont, pour la première fois de l'histoire, ils étaient les maîtres.

Beaucoup d'encre a coulé pour mettre en relief l'incohérence et les demi-mesures des travailleurs parisiens, ou encore le temps et l'énergie qu'ils ont perdus durant leurs dix semaines de pouvoir derrière les murs d'une cité assiégée. Il est vrai que les communards ont commis de nombreuses erreurs. Marx et Engels ont à juste titre critiqué le fait de ne pas avoir pris le contrôle de la Banque de France, qui continuait à verser des millions de francs à Thiers, lequel utilisait cet argent pour armer et réorganiser les forces qu'il comptait bientôt envoyer contre Paris. Cependant, fondamentalement, toutes les initiatives les plus importantes prisent par les travailleurs parisiens tendaient vers la complète émancipation sociale et économique de la classe ouvrière. La tragédie de la Commune consistait dans son manque de temps. Le processus qui l'acheminait vers le socialisme fut brutalement interrompu par le retour de l'armée de Versailles et le terrible bain de sang qui mit fin à la Commune.

[modifier] La vengeance des « Versaillais »

La menace des Versaillais fut clairement sous-estimée par la Commune, qui non seulement ne tenta pas de les attaquer - du moins jusqu'à la première semaine d'avril - mais ne s'est même pas sérieusement préparée à se défendre. A parti du 27 mars, des échanges de feu occasionnels eurent lieu entre les positions avancées de l'armée de Versailles et les remparts de Paris. Le 2 avril, un détachement communard se dirigeant vers Courbevoie fut attaqué et repoussé vers Paris. Les prisonniers aux mains des forces de Thiers furent sommairement exécutés. Le jour suivant, sous la pression de la Garde Nationale, la Commune lança finalement une attaque en trois mouvements simultanés contre Versailles. Cependant, en dépit de l'enthousiasme des bataillons communards, le manque de préparation militaire et politique sérieuse condamnait cette sortie tardive à l'échec. De toute évidence, les dirigeants de la Commune croyaient que, comme le 18 mars, l'armée de Versailles passerait dans le camp de la Commune à la simple vue de la Garde Nationale. Il n'en fut rien.

Cette défaite ne provoqua pas seulement un nombre considérable de morts et de blessés - parmi lesquels Flourens et Duval, exécutés immédiatement après leur arrestation par l'armée de Versailles - mais aussi une vague de défaitisme qui déferla sur Paris. L'optimisme résolu des premières semaines fit place au pressentiment d'une défaite inéluctable et imminente, ce qui accentua les divisions et les rivalités à tous les niveaux de la structure - déjà désordonnée - du commandement militaire.

Finalement, l'armée de Versailles entra dans Paris le 21 mai 1871. A l'Hôtel de Ville, la Commune était dépourvue, au moment décisif, d'une stratégie militaire sérieuse, et cessa tout simplement d'exister, abdiquant toutes ses responsabilités au profit d'un « Comité de Salut Public » totalement inefficace. Les gardes nationaux furent postés au combat « dans leurs quartiers ». En l'absence d'un commandement centralisé, cette décision empêcha toute concentration sérieuse de forces communardes capables de résister à la poussée des troupes versaillaises. Les communards combattirent avec un immense courage, mais furent graduellement repoussés vers l'est de la cité - et finalement vaincus le 28 mai. Les derniers communards qui résistaient furent fusillés dans le 20ème arrondissement, devant le « Mur des Fédérés », que l'ont peut encore voir dans le secteur nord-est du cimetière du Père Lachaise. Au cours de la « semaine sanglante », les forces de Thiers massacrèrent au moins 30 000 hommes, femmes et enfants, et firent probablement 20 000 victimes de plus dans les semaines suivantes. Les escadrons de la mort travaillaient sans relâche pendant le mois de juin, tuant toute personne suspectée d'avoir d'une façon ou d'une autre soutenu la Commune.

[modifier] La Commune, précurseur de la société socialiste

Marx et Engels suivirent la Commune attentivement et tirèrent de nombreuses leçons de cette première tentative de construire une société socialiste. Leurs conclusions se trouvent dans les écrits de Marx publiés sous le titre La Guerre Civile en France, avec une introduction particulièrement remarquable d'Engels. Marx expliquait que l'une des principales leçons à tirer de l'expérience de la Commune consiste dans le fait que les travailleurs « ne peuvent pas, comme l'ont fait les classes dominantes et leurs diverses fractions rivales, aux époques successives de leur triomphe, se contenter de prendre l'appareil d'État existant et de faire fonctionner cet instrument pour son propre compte. La première condition pour conserver le pouvoir politique, c'est de transformer l'appareil existant et de détruire cet instrument de domination de classe ». Marx décrit l'État capitaliste comme étant un « immense appareil gouvernemental, qui enserre comme un boa constrictor le véritable corps social dans les mailles d'une armée permanente, d'une bureaucratie hiérarchisée, d'une police, d'un clergé docile et d'une magistrature servile ». Cet « instrument politique de son asservissement », dit Marx au sujet du salariat, « ne peut servir d'instrument politique de son émancipation. »

Marx et Engels ont soutenu sans réserve la lutte révolutionnaire des travailleurs parisiens. Mais ils étaient conscients du piège qui allait se refermer autour de l'insurrection, en raison de la faiblesse du mouvement révolutionnaire dans les villes de province et du conservatisme réactionnaire de la paysannerie. En septembre 1870, Marx avait écrit que, compte tenu des circonstances défavorables, toute tentative de prendre le pouvoir serait « une folie désespérée ». Cependant, avec la fuite du gouvernement et l'effondrement de l'armée, le cours même des événements plaça le pouvoir entre les mains des travailleurs. A partir de ce moment, ils s'efforcèrent, dans des circonstances extrêmement difficiles, d'organiser une société sur des bases nouvelles. Les travailleurs parisiens se battirent pour faire naître ce qu'ils appelaient une « république sociale universelle », laquelle serait débarrassée de l'exploitation, des divisions de classe, du militarisme réactionnaire et des antagonismes nationaux.

Dans un message adressé aux travailleurs français, en 1892, pour marquer l'anniversaire de la prise du pouvoir par la Garde Nationale, Friedrich Engels écrivait : « Il y a 21 ans aujourd'hui que le peuple de Paris arborait le drapeau rouge, en défi à la fois au drapeau tricolore français qui flottait à Versailles et au drapeau tricolore allemand qui flottait sur les forts occupés par les Prussiens. [.] Ce qui fait la grandeur historique de la Commune, c'est son caractère éminemment international. C'est ce défi hardiment jeté à tout sentiment de chauvinisme bourgeois. La classe ouvrière de tous les pays ne s'y est pas trompée. Que les bourgeois célèbrent leur 14 juillet ou leur 22 septembre. La fête de la classe ouvrière, partout et toujours, sera le 18 mars ! »

Aujourd'hui, en France et dans tous les pays industrialisés du monde, le salariat occupe dans la société une place bien plus prépondérante qu'au XIXe siècle. Les conditions économiques pour la réalisation du socialisme sont actuellement incomparablement plus favorables qu'elles ne l'étaient en 1871. Souvenons-nous donc de la Commune. Apprenons de ses accomplissements comme de ses erreurs. Mais surtout, poursuivons notre lutte pour mettre fin au capitalisme et pour faire advenir la société socialiste, libre et démocratique, pour laquelle les communards se battirent et moururent.

Greg Oxley http://www.lariposte.com

Paris, le 14 février 2004


Cette page me semble manquer de NPOV, elle ne présente que des citations condamnant la Commune et n'apporte aucune explication sur lescauses de son délenchement. Treanna 7 sep 2003 à 07:26 (CEST)

Commentaire obsolète écrit par rapport à un état antérieur de l'article.

C'est quoi ces icones ??? C'est pas que c'est moche, mais elles ont pas la meme taille, et je suis pas sur que ce soit compatible avec les navigateurs en mode texte. Aoineko 24 fév 2004 à 17:35 (CET)

Il serait en tout cas plus beau d'utiliser des icônes du logo puzzle-wiki à la place des ({{li}}, et ce à la taille des ({{le}} ; remarque annexe : tant de code frontal ne risque-t-il pas de désarçonner quelques bonnes volontés ? (copie du message sur Discussion Utilisateur:ArnoLagrange 82.64.183.39 24 fév 2004 à 18:14 (CET)


[modifier] Commune de Paris

Note : le texte ci-dessous a été déplacé depuis le Bistro de Wikipédia.

La Commune de Paris (1871) fait-elle partie de la Troisième République ou doit-elle traitée comme une période à part de l'Histoire de France ? Vous êtes invités à donner votre avis sur Discussion MediaWiki:Histoire de France. Alibaba 24 fév 2004 à 20:23 (CET)


[modifier] Ressources

Quelques ressources utiles :

[modifier] Photos

[modifier] revert un peu brutal

J'ai reverté cette contribution en raison du ton et de la forme adoptés mais elle a un caractère informatif à prendre en compte. Il faudra incorporer ses apports sous la forme encyclopédique qui convient à Wikipédia en les attribuant dans le résumé à 193.252.179.204. J'aurais peut-être dû le faire directement sans réversion mais je manque de temps et ça m'a semblé plus long et difficile. Fred.th 21 mai 2005 à 10:56 (CEST)

Je pense qu'un transfert vers la page de discussion serait plus adapté qu'un revert. C'est un avis sur la neutralité du texte, je suis peut être naif j'y vois plus une méconaisance de l'utilisateur anonyme, il n'a peut être pas vu ou compris l'intêret de la pages de discussion. Je ne pense pas qu'un puisse parler de vandalisme sur cette contribution, il y a une volonté d'argumentation, simplement mal placé ;-). Bilou 21 mai 2005 à 15:48 (CEST)

Mais oui que suis-je con ! Je crois que je l'ai pas fait parce que c'était enchevétré mais tu as raison. Note que je l'ai pas qualifié de vandalisme. En attendant de pouvoir le faire (semaine prochaine en ce qui me concerne) le v'là :

L'assemblée et le gouvernement de Versailles sont composés d'une forte majorité de monarchistes divisés sur le prétendant à installer, et tous d'accord pour rester en république, persuadés que celle-ci ne peut durer. Le gouvernement de Versailles, dirigé par Adolphe Thiers cherche une issue à la guerre contre la Prusse et s'apprête à capituler. Les Parisiens, qui ont supporté un siège très dur, voient cette capitulation comme une catastrophe. En fait ce n'est pas Thiers qui a signé la capitulation de Paris, mais Jules Favre fin janvier 1871. Quant à Thiers, il n'est chef du gouvernement provisoire que le 13 ou 14 février 1871. Il faut éviter d'écrire des contre-vérités. Thiers a entamé des pourparlers de paix et son ministre des Affaires étrangères est Jules Favre, le vice-président du Gouvernement de la Défense nationale et ministre des Affaires étrangères du même gouvernement.
Voilà les ferments de la Commune de Paris : l'élan républicain, les souffrances du siège, la perspective de la capitulation et la direction de la république par des monarchistes. Paris était persuadé d'être la France et de représneter la France. C'est de Paris que sont parties les révolutions en 1830, 1848. Paris croyait que la France allait suivre. Or les élections du 8 févroier ont montré qu'il n'en était rien. C'est donc le conflit de Paris contre le reste de la France. Mais si l'on regarde bien l'histoire du Gouvernement de la Défense nationale, notamment la journée du 31 octobre, on voit déjà que les futurs fédérés s'opposaient au Gouvernement de l'Hôtel de Ville. Ils ont essayé, le 31 octobre, de s'emparer du pouvoir; ils ont failli réussir mais ont échoué avec l'arrivée des mobiles bretons. D'autres "journées chaudes" ont encore eu lieu. C'est donc un Paris qui ne voulait qu'un seul type gouvernementqui s'est révolté contre la majorité des Français. Il faut d'ailleurs rapproché le résulta du plébiscite de mai 1870 avec les résultats des élections de février 1871 pour voir qu'il n'y a pas grande différence entre els zones ayant voté non au plébiscite et les zones favroables aux républicains radicaux. La FRance est-elle monarchiste ou a-t-elle voté contre les représnetants de la dictature de Gambetta. Très rapidement on s'apperçoit que les monarchistes sont battus par des candidats modérés du centre-droit ou du centre gauche. En février 1871, la France dans son ensemble ne voulait plus de la guerre. La lecture des "souvernirs d'un voyageur pendant la guerre" de Georges Sand est tout à fait instructif dans ce domaine (bibliothèque Gallica).
j'avais noté, je ne faisait que préciser une impression commune, certains aurait pu être égaré par le revert initial ;-). Cette contribution est intérésante en autre car elle donne des pistes sur les raisons de l'échec de la Commune. Dommage que cette personne ne cherche pas à contribuer de façon plus directe.Bilou 22 mai 2005 à 11:30 (CEST)

Je trouve ce revert inadmissible pour deux raisons : le texte qui est laissé comporte des erreurs historique; ce sont des approximations qui ionduisent une forme de pensée voulant montrer la Commune dans la continuité de la défense de Paris ce qu'elle n'est pas. Les origines de la commune sont à rechercher le 4 septembre, puis le 31 octobre et lors de diverses journées insurrectionnelles. D'autre part lorsque Fred fait ce revert, il annonce qu'il modifiera l'article. Aucune mmodification n'est portée, même pas un lien sur la page de discussion permettant d'avoir une autre vision des événements. Je sais ue le sujet de la Commune est partiuculièrement sensible; elle est défendue bec et ongles par les marxistes au mépris de toute vérité histoirique. J'espère que Wikipédia sortira du système de la pensée unique ou nulle pour devenir une encyclopédie mais elle n'en prend pas le chemin. (voir mon paragraphe sur le bistrot) M. Reynier

Fred.th a déja expliqué que son revert était une erreur et s'en ait excusé, même les sysops ont droit à l'ereur surtout quand il la reconnait.
Le fond de la contribution n'est pas mis en cause, même par moi qui ait des idées assez proche des anarchistes, la seule raison de ce transfert sur la discussion, comme l'a indiqué fred, c'est la forme, il y reste parce que personne n'a eu le temps, ni le courage, de l'intégrer dans l'existant, si tu es volontaire, lance-toi, ce sera plus utile que de gueuler au loup .
Par contre, le point de vue qui fait de la commune une continuité de la défense de paris, n'est pas si invraisemblable que ça, puisque l'élement déclencheur souvent considéré est la décision de retirer l'artillerie au parisiens, mais ce n'est qu'un point de vue parmi d'autre, pour couper court à toute polémique, le mieux c'est d'étoffer, alors au boulot.Bilou 6 jun 2005 à 14:14 (CEST)
Bonjour M. Reynier,
Si vous souhaitez faire allusion à un paragraphe du bistro il est plus efficace de préciser lequel. Ce paragraphe m'intéresse mais je n'ai pas l'intention de parcourir tout le bistro pour le retrouver. Merci d'avance.
J'aurai du mal à dire mieux que Bilou : j'ai fait ce revert plus par manque de temps que par volonté de nier un point de vue. La coexistence de tous les points de vue est mon objectif sur cet article comme sur tous les autres.
Il me faut sans doute vous expliquer ce qui différencie un revert d'une contribution positive ? Un revert est une opération logicielle qui, après examen rigoureux des contributions concernées, dure un clic. La contribution positive dans ce cas (qui est le votre j'imagine ?) consiste à intégrer patiemment ce que votre contribution apporte, en éliminer scrupuleusement ce qui ne correspond pas aux critères de wikipédia, vérifier la qualité des informations, reformuler soigneusement l'ensemble du paragraphe pour garder intacte la cohérence et garantir l'accessibilité de lecture. Je n'avais pas ce temps.
Pour que ce travail soit plus aisé je vous invite à améliorer votre connaissance de la notion de neutralité de point de vue qui nous sert un peu de charte ici. Vous comprendrez alors que la précision des contributions factuelles est un gage de sérénité pour le lecteur et les contributeurs («on voit déjà que les futurs fédérés s'opposaient...» Lesquels ? Des noms, un groupe ?).
Je vous invite à reformuler votre analyse des événements de la Commune et à les insérer comme il se doit dans l'article, c'est à dire après l'énoncé des faits. Asséner des conclusions comme «C'est donc le conflit de Paris contre le reste de la France.» en cours d'exposé n'est pas forcément une invitation à poursuivre.
En outre je vous invite à éviter de dialoguer avec les contributeurs dans l'article même («Il faut éviter d'écrire des contre-vérités.»). Si vous souhaitez entrer en relation avec d'autres amoureux de l'histoire vous devez comprendre que cette convivialité n'intéresse pas les lecteurs venus en apprendre un peu plus sur la Commune de Paris. La page de discussion est faite pour ça.
Faire cet effort rend de grands services à Wikipédia et épargne aux administrateurs, bénévoles comme vous et pas nécessairement très disponibles, les reverts « brutaux » sur des contributions intéressantes.
Il y a en effet de nombreuses imprécisions dans l'article que je souhaite voir corriger malheureusement vous ne pouvez pas ignorer que les sources sont assez contradictoires. Pour en avoir consulté plusieurs je me suis trouvé dans l'embarras avec des informations imprécises, mal sourcées, voire volontairement tronquées que je me refuse à ajouter aux articles.
Mais je ne désespère pas, si vous faites l'effort de vous plier aux conventions de Wikipédia vous pouvez améliorer grandement cet article. Sinon il le sera quand même mais plus lentement.
Cordialement.
Fred.th 6 jun 2005 à 16:40 (CEST)

Oups! Il ne m'était pas venu à l'idée sur le coup que vous pussiez être le contributeur anonyme initial, je tiens alors à tempérer un peu la sécheresse de mes propos, votre participation, vos idées et vos connaisances nous intéressent tous, je vous invite à nous rejoindre en créant un compte, les gens contribuant sous ip, souffrant souvent de ce genre de malentendu du fait des phénomènes de vandalisme actuels, créer un compte éliminera grandement cet apriori.
Avec un peu de patience et de temps, vous maitriserez facilement le processus d'élaboration communautaire des articles et vous verrez qu'il peut donner des résultats impressionants, si l'article est travaillé par un grand nombre de gens avec des points de vue divergents. Il vous enrichira sûrement auss comme j'en fait tous les jours l'expérience en vous forçant à argumenter et documenter vos opinions. J'espère avoir à croiser le fer avec vous, de façon amicale évidement ;). Je reste à votre disposition si vous avez besoin d'aide en particulier au niveau technique. sincérement Bilou 6 jun 2005 à 17:26 (CEST)

[modifier] Paris et la Révolution.

Les Parisiens ont depuis 1789 imprimé à la France la forme de gouvernement qu'ils souhaitaient. Cela a échoué avec les journées de Juin 1848. La Révolution a été faite en février par le peuple parisien, mais elle l'a fait au profit de la bourgeoisie. Celle-ci a réprimé dans le sang, lors des journées de Juin, les velléités de la population ouvrière parisienne.
Sous le Second Empire, Paris a très rapidement voté pour les députés de l'opposition. D'ailleurs lors du plébiscite de mai 1870, Paris, ainsi que les grandes villes répondent non au plébiscite alors que l'ensemble de la France donne une grande majorité de oui. IL y a un divorce entre Paris, les grandes villes et la France. rurale.
Lors des journées de juillet 1870, la population parisienne était belliqueuse et c'est sous la pression de la rue que le gouvernement Ollivier a été contraint de prendre certaines mesures, notamment les "demandes de garanties" au roi Guillaume et qui fourniront le prétexte à la dépeche d'Ems. Cette population a été fortement déçue lors des premiers échecs. Elle a refusé d'aller combattre : lorsque les bataillons parisiens de la Garde nationale ont été regroupés au camp de Châmons pour se former et recevoir une instruction militaire, ils se sont immédiatement rebellés et le général trochu est rentré avec eux à Paris alors que l'armée régulière partait pour essayer de débloquer le maréchal Bazaine enfermé dans Metz.
Lors d ela journée du 4 septembre, les éléments révolutionnaires ont été devancés par les Républicains modérés. Ceux-ci ont proclamé la République à l'Hôtel-de-Ville et décidé pour éliminer les révolutionnaires de participer au gouvernement que celui-ci serait composé des députés de Paris. Si Jules Simon et Gambetta ont fait partie du gouvernement c'est parce qu'ils avaient obtenu un siège et qu'ils avaient opté pour un autre département (Gironde et bouches-du-Rhône). C'est aussi la raison pour laquelle Henri Rochefort a fait partie du gouvernement ; il a servi de caution vis-à-vis de l'aile gauche républicaine.
Cette aile gauche mécontente de ne pas être au pouvoir organisera deux journées révolutionnaires, notamment le 31 octobre où Flourens avec les bataillons de la Garde nationale de Belleville s'emparera du Gouvernement; ceux-ci seront délivrés par les mobiles bretons de Trochu et les gardes nationaux des quartiers de l'ouest parisien rameutés par Edmond Adam. La lecture des souvernirs de Juliette Adam est particulièrement instructif à ce sujet. Ces souvenirs montrent ce que pensaient des gens opposés à l'Empire, des républicains sincères devant les menées de Flourens et de ses amis.
Donc en février 1871, les électeurs parisiens élisent surtout des républicains extrêmes; il y a quelques modérés qui auront d'ailleurs maille à partir avec la Commune de Paris. Quant aux canons, Bismarck avait conseillé à Jules Favre de désarmer la garde nationale de Paris. Jules Favre craignant une révolte refusa. Ce fut donc une des premières priorités de Thiers de maintenir l'ordre. L'usage de la force armée n'appartant qu'à l'état et non à des milices, Thiers en tant qu'homme d'Etat se devait de désarmer la population parisienne, notamment en lui enlevant les canons. Il s'agit là d'une question régalienne qui veut que la force publique apparienne exclusievement à l'Etat. D'où la journée du 18 mars et le début de la Commune de Paris. Koukou le 19 juin 2005

[modifier] Lien externe mort

Bonjour,

Pendant plusieurs vérifications automatiques, un lien était indisponible. Merci de vérifier si il est bien indisponible et de le remplacer par une version archivée par Internet Archive si c'est le cas. Vous pouvez avoir plus d'informations sur la manière de faire ceci ici. Les erreurs rapportées sont :

Eskimbot 30 janvier 2006 à 23:50 (CET)

[modifier] Confusion entre siège de Paris de la Guerre 1870-1871 et la Commune.

J'avais indiqué que la partie annecdote ne concerne que le siège de Paris et non la partie commune. Vous avez enlevé mes commentaires commettant ainsi une confusion dans la pensée de gens. J'avais même donné quelques références (journal des Goncourt, ouvrages sur le siège de Paris de Juliette Adam, etc. Les boulles de Moulin et les Ballons montés ne concernent que le siège de Paris par l'armée prussienne et non la période de la Commune. Je demande donc que la partie anecdote soit soit enlevée, soit qu'elle contienne la remarque qui vient d'y être mise. Vous ne trouverez aucune de vos affirmation dans les livres de bourgin, Lissegaray ou autres thuriférèrers de la Comune. M. Reynier pour la Vérité historique et contre le bourrage de crâne.

[modifier] Commentaires dans l'article

Vu dans l'article :"Ces différentes affirmations concernent le siège de Paris (Septembre 1870 à Janvier 1871) et non la Commune. Votre revert va à l'encontre de la vérité historique." par Reynier. Si j'ai revert (je suppose qu'il s'agit de ma modification), c'est parce qu'un tel commentaire n'a pas a être visible dans l'article même. Comme je ne connais pas bien cette époque de Paris je ne peux affirmer que ce que vous dites est vrai ou faux, aussi ai-je préféré revenir à l'ancienne version. Si vous souhaitez corrigez l'article, faites-le ou alors faites part de votre septicisme dans la page de discussion. Désolé de ce malentendu ! Kfadelk 25 mars 2006 à 11:18 (CET)

Je propose de déplacer le paragraphe "Anecdotes" vers l'article siège de Paris (1870). Kfadelk 25 mars 2006 à 11:25 (CET)
"Paris est soumis à une sorte de blocus, les denrées alimentaires deviennent de plus en plus rares, la farine est souvent mélangée avec d'autres composées comme de la farine de bois. La famine s'intalle, les rats, chats, et chiens font l'objet de commerce alimentaire. Des animaux sauvages des Zoo de Paris sont abbatus pour servir de nourriture. Le savon manque. Le service du courrier est fortement désorganisé, à cet effet des sphéres en bois cerclées d'acier, contenant du courrier sont confiées au bon soin de la Seine, en esperant que quelqu'un intercepterat le courrier et pourrat le faire acheminer. Des tentatives de partir de Paris assiégés , se font par ballon à nacelle."

http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Discuter:Commune_de_Paris_%281871%29&action=edit

[modifier] NPOV

L'article me semble assez orienté, et peu neutre. Les Versaillais ont commis des atrocités, mais que dire du partie opposé ? On présente un peu trop la face rose de cet événement, sasn doute pas assez la face noire. Superadri

[modifier] Commune à Grenoble ??

"Dans plusieurs autres villes de France (Marseille, Lyon, Saint-Etienne, Toulouse, Narbonne, Grenoble, Limoges) des communes sont proclamées à partir du 3 mars 1871, mais elles furent toutes rapidement réprimées." Voilà ce qu'on peut lire dans le premier paragraphe. Je m'attarde sur l'affirmation d'une commune proclamée à Grenoble à la même époque. Un ami à moi très intéressé par l'histoire de Grenoble et du Dauphiné n'a jamais entendu parlé de ça. Il va faire quelques recherches mais si la personne qui a écrit ça peut dire où il a trouvé l'information, ça pourrait bien l'aider... ça pourrait aussi éventuellement faire l'objet d'un nouvel article. --Moacmoa 23 septembre 2006 à 11:08 (CEST)

[modifier] bandeau?

  • C'est donc l'épreuve de force entre les royalistes, grands bourgeois et conservateurs retirés à Versailles et la population parisienne (essentiellement les quartiers de l'est parisien soumis à l'exploitation de l'époque et à la famine) ?????

Le gouv de l'époque avait été élu au suffrage universel masculin,et lors du plebiscite du 3 novembre, ne concernant que les parisiens,le gouv a 557 996 voix pour,sur 620 624 exprimés.Quand à la famine, elle est causée par le siège de Paris.

  • tout Paris s'enflamme d'une même solidarité entre garnisons et population.Surtout l'auteur de l'article qui s'emflamme.
  • Des élections sont organiséesC'est vrai. Il serait utile de préciser que moins de la moitié des électeurs ont pu voter...

De nombreux journaux paraissentoui.Et vingt autres sont interdits, leurs directeurs emprisonnés.

  • séparation de l'Église et de l'ÉtatEuh... un peu plus que ca: 14 églises fermées, deux pillées,l'archeveque arrêté.Et ne parlons pas des 15 dominicains fusillés le 24 mai.
  • de 10 000 à 25 000 exécutions sommaires, viols, meurtres d'ouvriers communards durant la semaine Viols? surement vu l'anarchie, mais vraiment très rare. Et les 10 000 morts sont peu credible. Les estimations tournent plutot à 20 000.
  • Deux généraux, Lecomte qui avait donné ordre de tirer sur la foule et Clément Thomas (responsable des massacres de juin 1848), sont fusillés rue des Rosiers. C'est le début de l'insurrection.Lecomte avait donné l'ordre de charger les fusils et de monter les baïonnettes.L'article de WK en met d'ailleurs un "it has been told".

Les fédérés, eux, ont tiré sur les manifestants du 22 mars, hostiles à la Commune.

  • Les témoins évoquent tous de nombreuses exécutions sommaires de la part des troupes « démocratiques »Phrase étrange. Pourquoi des guillemets? Pouquoi democratiques et pas démocrates?
  • tout Paris s'enflamme d'une même solidarité entre garnisons et population.Sur 200 000 gardes nationaux le 18 mars,170 000 désertent dans les quinzes jours...
  • droit de vote des femmesAh.Les autres encyclopédies,ex: Encarta et universalis disent l'inverse.

L'article ,comme le confirme ses sources,n'est pas neutre. Ls15 5 janvier 2007 à 16:21 (CET)

[modifier] Nouvelle version de l'article

A la suite de la controverse ci-dessus, l'article a été profondément remanié et enrichi. Le bandeau de reserve de neutralité a été enlevé. Merci de travailler désormais sur cette nouvelle version (correctifs et compléments) mais de grâce évitez les polémiques partisanes (du moins dans l'article; la page de discussion , toujours très intéressante, est là pour cela).--Alexandrin 9 février 2007 à 18:57 (CET)

[modifier] Faire un tour du côté de la version anglaise

Très bel article merci. Un épisode le l'histoire de France très méconnu (si je me se souviens bien, peut-être une heure, voire moins, en classe de seconde ou de première, je ne sais plus). Par contre, très peu d'illustrations. J'étais surpris donc de constater que l'article anglais en proposait bien plus. Il faut avouer, les images, même quand elles ne sont pas à colorier, aident le lecteur moyen (que je suis) à comprendre un peu mieux les évènements et surtout les esprits des différents protagonistes (notamment les gravures des journaux de l'époque). Étant assez profane en la matière, je préfère encourager les férus d'histoire à l'illustrer. A bon entendeur ;) Merci Nico83 2 septembre 2007 à 05:21 (CEST)

[modifier] Partialité

C'est article est d'une partialité évidente, pour toute les raisons citées au dessus. J'appose un bandeau pour que le lecteur en soit prévenu, en attendant une neutralisation.

Étant donné qu'une bonne partie des points évoqués par ls15 ont été changés (son intervention date de plus d'un an et avait déjà fait l'objet d'une controverse de neutralité), il vous faudra rapidement motiver la pose du bandeau dans la page consacrée, sans quoi il sera enlevé.--Everhard (d) 27 mai 2008 à 14:46 (CEST)


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