Discuter:Canadien français
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Attention à l'orthographe :
- employé comme nom commun, Canadien français prend la majuscule, mais pas le trait d'union ;
- employé comme adjectif, canadien-français ne prend pas la majuscule, mais requiert le trait d'union.
— ʃtaːtn̩loːzɐ | diskyte avɛk mwa 29 mars 2006 à 06:50 (CEST)
Les deux sections ci-dessous, contributions de Takima, ont été retirées de l'article et placées ici le temps de pouvoir régler certains problèmes par rapport à leur rédaction. DH ▪ 2¢ ▪ 23 août 2006 à 02:29 (CEST)
[modifier] Une page de Droit et d’Histoire
Au départ furent les Acadiens du territoire de l’Acadie en Nouvelle-France ("Acayens" dans la prononciation rurale de ces paysans) dont les survivants du "Grand dérangement" des massacres et de la déportation de 1755 sont devenus Canadiens Français qui ne pourraient se réduire aux seuls Franco-Québécois en excluant les "francophones hors Québec" des autres provinces canadiennes. Il reste la difficile question, dans un pays d’immigration, depuis ses origines, de la " mosaïque culurelle", d’une multiplicité d’identités de départ qui se fusionnent dans le temps et avec différentes sortes d’interaction. Il s’ensuit que les Acadiens ou "Acayens" déportés en Louisiane soient devenus Cadiens ou "Cayens", orthographiés "Cajuns" en anglo-américain avec le "J" (iota) qui se prononce comme un "Y".
1 – La déportation des Acadiens de 1755 par le Colonel Monkton a été un véritable "nettoyage ethnique" et un "génocide" caractérisé avant l’invention au XXème siècle de ces termes pour décrire respectivement un délacement massif d’une population de son territoire, au profit d’une autre et un meurtre à grande échelle d’une catégorie de population. Les Acadiens étaient des cultivateurs sur de riches terres convoitées avant davoir été poussés vers la côte inhospitalière pour devenir des pêcheurs de homards d’aujourd’hui.
Maître Christian Néron du Barreau de Québec a déposé un "Plaidoyer pour l’expulsion d’un criminel de guerre du panthéon municipal" de Québec (ville).
http://1755.ca/juin2004/neron.htm
2 – Le génocide est un crime absolu a poursuivi Maître Christian Néron dans sa plaidoirie devenue réquisitoire contre l’arrogance et le racisme britanniques dans ce qui va devenir beaucoup plus tard le "Speak White", un génocide culturel. L’importance accordée par la population candienne-française à la francophonie canadienne devient alors intelligible, avec le Québec comme chef de file (et non pas "leader" en francophonie).
http://1755.ca/beaubassin/neron1.htm
3 - La façon de devenir sujet de Sa Majesté est le troisième point de droit et d’histoire apporté par Maître Christian Néron pour démontrer que les Acadiens fussent des sujets "naturels" de Sa Majesté par leur naissance sous sa juridiction.
http://1755.ca/beaubassin/neron2.htm
La déportation des Acadiens fut non seulement arbitraire, cruelle et injuste, mais illégale, parce que la plupart des Acadiens déportés étaient des sujets britanniques naturels, c’est-à-dire de naissance, nés tels en vertu de la capitulation de Port-Royal en 1710. Il aurait fallu une loi du Parlement britannique pour rendre une telle déportation légale. En 1755, tous les déportés Acadiens de 45 ans ou moins étaient des sujets britanniques naturels, en faisant une arithmétique simple. Sa Majesté britannique a trahi. Le premier devoir d’un souverain envers ses sujets est de les protéger et de garantir leur confort et leur sécurité, en retour de leur obéissance à l’autorité souveraine. Il y a trahison lorsque ce contrat tacite est rompu par une partie ou l’autre. Non seulement a Majesté britannique a failli de protéger ses sujets, mais encore les a expulsés de leur foyers et spolié leurs biens alors que ses sujets Acadiens n’ont manifesté aucune forme de désobéissance civique et encore moins une quelconque velléité de rébellion contre l’autoritré royale britannique. Ce sentiment originel de trahison et d’injustice fonde la souffrance et ladétresse d’une confiance immérité" (Thanh H. Vuong, politologue, dossier remis à la Société Nationale des Acadiens et conférence à la Société d’Histoire, 2003).
4 - Du droit de la nationalité française des Canadiens Français a poursuivi Maître Christian Néron en s’appuyant sur la jurisprudence, dans la signification anglaise de l’ “esprit des loi”, à la manière de Montesquieu, pour créer une jurisprudence, dans la signification française de “précédent judiciaire”, dans lequel les Wallons pourraient s’engouffrer. En droit français, les Québécois et Canadiens “originaires François” sont toujours Français.
http://www.voxlatina.com/vox_dsp2.php3?art=1974
Pour le voyage de Charles de Gaulle au Québec en 1967, Jean Lacouture, dans sa biographie (" De Gaulle", tomes1,2, 3, Seuil, Paris, 1985), a intitulé "La dette de Louis XV" (pp. 509-536).
- Outre le fait que cette section est non-neutre est ressemble davantage à un essai personnel qu'à un article encylopédique, il y a aussi le fait que c'est complètement hors-sujet, vu que cela concerne la Déportation des Acadiens. DH ▪ 2¢ ▪ 23 août 2006 à 02:33 (CEST)
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- "[...] Au départ furent les Acadiens du territoire de l’Acadie en Nouvelle-France ("Acayens" dans la prononciation rurale de ces paysans) dont les survivants du "Grand dérangement" des massacres et de la déportation de 1755 sont devenus Canadiens Français qui ne pourraient se réduire aux seuls Franco-Québécois en excluant les "francophones hors Québec" des autres provinces canadiennes"
1 - Il est clair que les catégories de A"cadien", "Canadiens Français" et "Franco-Québécois" (en contraste à "Anglo-Québécois") soient une question de querelle de clochers, comme l'évolution de "Canayen" à "Canadien Français" et à "Franco-Québécois" par exclusion. D'autre part, Me. Christian Néron a suivi la trajectoire du Colonel Robert Monkton au Québec, sous les ordre du Général James Wolfe en comettant les mêmes méfaits, Si ceci se rapporte seulement à l'Acadie, pourquoi il y a une rue "Moncton" et autre honneur de ce criminel de guerre au panthéon municipal de la ville de Québec? Lire les plaidoires et réquisitoires de Me. Néron qui ne sont pas des essais personnels.
Le quatrième point se rapporte au droit de la nationalité française des Canadiens Français. Dans une progression historique et légale d'Acadien au Canadien Français jusqu'au Franco-Québécois. En droit français, les Québécois et Canadiens “originaires François” sont toujours Français. Les quatre points forment une totalité cohérente dans une approche écosystémique du Canada français, depuis l'Acadie à la Nouvelle France et jusqu'au Bas-Canada.
2 - Depuis Benjamin Franklin suivi de Diderot, une encyclopédie est une pièce d'`ducation populaire pour transformer les évidences aveuglantes en intrrogations angoissantes, ce que l'hebdomadaire français "Le canard enchaîné" a nommé plaisamment de "secouer le cocotier" qui est le "Brain Storming" anglo-américain que connaissent tous les étudiants des "Community College" des USA et que ne connaissent pas les "Beni-Oui-Oui" (encore une autre invention langagière du "Canard enchaîné" des années 50). Les Encyclopédistes français ont tellement secoué le cocotier pour devenir les "Lumières".
L'Histoire racontée par les vainqueurs est-elle neutre? Lire "Le Canada imaginaire" d'Anthony Wilden, comeditex, Québec, 1979, traduction française par Yvan Simonis, Anthropologie, Université Laval, de "The Imaginary Canadian", Pulp Press, Vancouver, BC, 1980.
On peut tout aussi bien tout enlever.
"Comme l'ignorance, la connaissance est orientée", Gunnar Myrdal.
Takima 23 août 2006 à 04:05 (CEST)
[modifier] Identité canadienne française
L’identité est une unité paradoxale qui assure à la fois et en même temps l’identique (idem) et le différent (ipse). C’est une question brulante qui se prète à de grosses disputes et à d’immenses blagues, comme la longue discertation sur ce sujet dans le film québécois loufoque intitulé "Elvis Graton" où un petit garagiste de banlieue imite Elvis Presley et se demande qui il peut être : Canadien Français? Français Canadien? "Amaricain" parlant "françaas"?, Français d’Amérique? etc.
1 – L’identique est dans la communalité de la religion catholique romaine jusqu’aux années 60 et depuis les jésuites (les "robes noires" de la Nouvelle France) jusqu’à Louis XIV, celui de la "Révocation de l’Édit de Nantes" et de l'Édit de Fontainebleau. L’Église catholique romaine avait le monopole constitutionnel et institutionnel et les Huguenots allaient enrichir la Nouvelle Angleterre de leur dynamisme et de leur talent pour le commerce et l’industrie. Le retard dans le développement économique du Canada français devait à cette emprise où un brave “Monseigneur”, en pourpre, a même déclaré préférer l’odeur d’encens à celui des usines. Après la Conquête britannique, l’Acte de Québec de 1774 qui a permis aux Canadiens Français la pratique de leur foi catholique romaine et l’exercice dans les affaires et fonctions publiques de la colonie, en contraste au monopole catholique romain antérieur qui excluait les Juifs et les Protestants.
Jusqu’au milieu des années 60, l’Administration Publique du Québec se réduisait à la police provinciale et à la voirie, tandis que les affaires sociales, l’éducation, l’état civil et la santé étaient aux mains des congrégations religieuses catholiques romaines. On parle encore, dans l’arrière-pays, de “baptistère” pour un “extrait d’acte de naissance”. Depuis les années 60, la communalité est passée de la religion catholique romaine à la francophonie. Dans les détails, Madame Denise Bombardier et Monsieur Mordecai Richler ont traité du sujet de l’identité à leurs façons.
Pour Mordecai Richler, c'est le nationalisme franco-québécois à fleur de peau, avec le thème du "peuple fondateur" et la mythologie du "pure laine" traduisible en "pur sucre", "pure soie" et tutti, toujours sur le mode d'exclusion des nationalismes.
L’essai "Oh Canada! Oh Québec! Requiem pour un pays divisé" est paru en traduction française en septembre de 1992, 6 mois après la version originale anglo-canadienne. L’ouvrage pamphlétaire dénonce entre autres choses le nationalisme franco-québécois et en particulier ses lois linguistiques. C’est un ouvrage polémique à l’humour grinçant révélé par le titre même. Mordecai Richler est profondément méfiant envers tous les nationalismes.
Selon Denise Bombardier, un Haïtien tout noir et tout catholique romain, parlant français québécois, est plus québécois qu’un "Français de France” tout blanc et tout aussi catholique romain jargonnant en franco-français hexagonal ou un Belge en franco-belge ou un Suisse en franco-suisse.
Les écoles publiques sont confessionnelles et distinctes en écoles “anglo-protestantes” et écoles “franco-catholiiques romaines”. Une ancienne loi du Québec dit, qu’à fin d’éducation, tout non-catholique romain soit protestant et va à l’école anglo-protestante. De majorité francophone, le Québec est bien différent des enclaves de Canadiens Français minoritaires dans les autres provinces canadiennes.
2 – Le différent réside dans l’éloignement vis-à-vis le “mozzi Françaas” et le “mozzi Anglaas” tout en les imitant, tout comme l’oscillation américanophobie-américanophilie en France avec cette “envie haineuse” du désir mimétique.
- La section ci-dessus est dans le sujet, et comporte certains éléments intéressants qui pourraient éventuellement être intégrés à l'article, mais la rédaction ressemble une fois de plus à l'essai personnel et ça aurait besoin d'une refonte majeure avant de pouvoir être replacé dans l'article. DH ▪ 2¢ ▪ 23 août 2006 à 02:33 (CEST)
Monsieur de Monckton transporte la terreur à Québec (qui n'est pas en Acadie)
- "[...] À l'été 1759, le colonel Robert Monckton, passé sous les ordres du général James Wolfe, se transporte, cette fois-ci, à Québec pour le siège de la ville. Au mépris des principes du droit coutumier qui interdisent formellement de s'en prendre à des cibles civiles, le général Wolfe décide tout de même de formuler et de mettre à exécution une politique d'extermination et de la terre brûlée en aval de la ville de Québec, et ce, sur chaque côté du Saint-Laurent. C'est à un officier très expérimenté en semblable matière quand le général Wolfe s'adresse au colonel Robert Monckton pour détruire toutes les maisons, les bâtiments, les récoltes de la population civile, de Lévis jusqu'à la rivière Ouelle. Les victimes de tels actes cruels, arbitraires et illégaux, vont souffrir des années de misère avant de pouvoir récupérer matériellement et moralement d'une inutile destruction de leurs biens, laquelle ne visait strictement aucun objectif militaire".
L'article ne va pas ... Il oblitère totalement une ÉNORME partie des faits historiques. Notament en négligeant de parler ouvertement du cas de la société québécoise. Je ne nie pas l'existence de la francophonie canadienne, mais il importe de parler du pourquoi du terme Canadien-francais ! Et de la Révolution tranquille qui marque la rupture au Québec de l'identité canadienne-francaise, au profit de l'identité québecoise. De plus l'article n'a pas de source --Idéalités 25 octobre 2006 à 22:39 (CEST)