BMP-2
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Le BMP-2 est une évolution du BMP-1. Depuis longtemps, les Soviétiques voulaient changer leurs BMP-1 qui avait connu de gros problèmes de vulnérabilité face aux tirs d'armes lourdes (7.50 et 14,5 mm) et aux armes antichars à moyenne portée, ainsi qu'aux tirs d'artillerie. Son canon se révela inefficace à cause de son manque de précision et de sa portée extrêmement limitée et le système de chargement automatique se déréglait souvent. Un autre inconvénient était la hausse limitée du canon -3° à +33°, défaut connu de tous les véhicules russes. Il fut aperçu pour la première fois à Moscou en 1982 dans une défilé de l'armée rouge.
[modifier] Description
Le véhicule est équipé d'un canon de 30 mm et d'une caxiale de 7,62 mm. Le canon soviétique est long de 2,40 mètre et son élévation positive est de 74°, ce qui lui permet de traiter des objectifs aériens.
Le missile antichar Sagger est remplacé par le missile de seconde génération AT-5 Spandrel, système à guidage semi-automatique ayant une portée de 4000 mètres. Il est installé sur le toit de la tourelle et est amovible. Le rechargement nécessite que l'on ouvre l'écoutille du chef dans la tourelle, mais il est facilité étant donné que les missiles peuvent être présentés pratiquement verticalement à la trappe d'ouverture.
Le BMP-2 peut tirer tirer également l'AT-4 Spigot, missile de 2000 mètres de portée. Il a trois lance-pots fumigènes de chaque côté de la tourelle. On peut s'en servir également pour lancer des charges explosives mais ce système n'a jamais été vu à l'œuvre.
Le véhicule est équipé d'une tourelle biplace ou se trouvent le tireur et le chef de bord, qui ce-dernier, dans le BMP-1 s'asseyait à l'avant juste derrière le pilote. Pour le BMP-2, le chef de bord est assis à la droite du tireur et dispose d'une tourelle plus grande. On a procédé à des changements et des modernisations l'équipement optique de cette tourelle, ce qui augmente les capacités de combat par rapport au BMP-1. Le projecteur IR a été enlevé de la caisse pour être mis sur le tourelleau. Un projecteur supplémentaire en lumière blanche et en IR destiné au tireur, a été monté à droite du canon. Des systèmes optiques améliorés d'observation et de tirs ont été mis en place, à la fois pour le tireur et le chef de bord. Un équipement optique spécial de guidage des missiles antichars a été mis en place sous l'alvéole de fixation du poste de tir. Au lieu des 4 trappes supérieures du BMP-1, il y en a deux, plus grandes, placées derrière la tourelle.
Sa vitesse sur route est de 65 km/h, en tout terrain de 45 km/h et en version amphibie de 7 km/h dans l'eau.
L'espace réduit à l'arrière du BMP-2, limite le groupe du véhicule à 6 fantassins au lieu de 8, pour pallier en partie ce défaut, un 7° homme peut-être mis à l'avant, derrière le pilote, mais cette position se révelerait caduque si cet homme devait rejoindre ses collègues. Étant assis dos à dos, les hommes sont censés utiliser leur fusil d'assaut par les meurtrières qui sont sur les flancs. C'est possible en théorie, mais dans des conditions de combat et particulièrement dans les régions au climat chaud, la ventilation insuffisante n'évacue pas suffisamment la fumée produite lors du tir. Cela s'est vérifié à plusieurs reprises dans les conflits du Moyen-Orient.
[modifier] Pays utilisateurs
La liste en est moins longue que celle du BMP-1 et comprend : Afghanistan, Algérie, Angola, Armenie, Azerbadjian, Biélorussie, Bulgarie, Finlande, Inde, Iran, Irak, Jordanie, Kazakhstan, Koweit, Slovaquie, Syrie, Ukraine, Ouzbékistan, Yemen.