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Beauraing - Wikipédia

Beauraing

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

  Beauraing
Beauraing, panorama sur la ville. - Photo: Jean-Pol Grandmont.
Armoiries Situation de la commune dans l'arrondissement de Dinant et la province de Namur
Géographie
Pays Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Province de Namur
Arrondissement Dinant
Coordonnées 50°06′N 04°57′E / 50.1, 4.95
Superficie 174.55 km²
Données sociologiques (source : statbel.fgov.be)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
8.344 (01/01/2006)
47,78%
52,22%
48 hab./km²
Pyramide des âges
– 0–19 ans
– 20–64 ans
– 65 ans et +
()
%
%
%
Étrangers ()
Économie
Taux de chômage 18,47 (01/01/2006)
Revenu annuel moyen 9.888€/hab. (2003)
Politique
Bourgmestre Jean-Claude MAENE
Majorité PS et MR
Sièges
PS-MR-CDH
9-6-4
Sections de commune
Section Code postal
Beauraing
Baronville
Dion
Felenne
Feschaux
Focant
Froidfontaine
Honnay
Javingue
Martouzin-Neuville
Pondrôme
Vonêche
Wancennes
Wiesme
Winenne
5570
5570
5570
5570
5570
5572
5576
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5574
5570
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5570
5570
Autres informations
Gentilé Beaurinois(e)
Zone téléphonique 082
Code INS 91013
Site officiel www.beauraing.be
Beauraing, la chapelle mariale. - Photo: Jean-Pol Grandmont.
Beauraing, la chapelle mariale. - Photo: Jean-Pol Grandmont.

Beauraing (en wallon Biarin) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Namur.

La commune de Beauraing est née en 1977 de la fusion de Beauraing, Baronville, Dion, Felenne, Feschaux, Focant, Froidfontaine, Honnay, Javingue, Martouzin-Neuville, Pondrôme, Vonêche, Wancennes, Wiesme et Winenne.

La commune porte officiellement le titre de Ville depuis le 1er octobre 1982 suite à une proposition de loi de Robert Belot.

Au 1er juillet 2004, la population totale de cette commune est de 8 278 habitants (3 969 hommes et 4 309 femmes). La superficie totale est de 174,55 km² ce qui donne une densité de population de 47,42 habitants par km².

Longueur de la voirie :
Chemins de grande communication: 57.174 km
Chemins ordinaires : 141.881 km
Chemins divers : empierrés, non goudronnés (agricoles ou empierrés) : environ 330 km

Sommaire

[modifier] Commune limitrophes

Houyet, Rochefort, Gedinne, Wellin, Daverdisse, Givet, Fromelennes.


[modifier] Vie politique beaurinoise

Conseil communal
Bourgmestre Jean-Claude Maene (PS)
Échevins Marius Mohymont (MR)
Willy Bourgeois (PS)
Alain Ridelle (PS)
Hubert Barbier (MR)
Conseillers communaux Alain Bigot (PS)
Pierre Moreau (CDH)
Vincent Rochette (CDH)
Caroline Brack (MR)
Vincent Anciaux (PS)
Marie-Paule Monfort-Fassotte (CDH)
Pascal Poncelet (PS)
Marc Lejeune (CDH)
Marie-France Dardenne-Collignon (MR)
Christelle Jadot (PS)
Noël Warsée (PS)
Marie-Claire Dardenne-Demars (MR)
Pierre Dury (MR)
Présidente du Conseil de l'Action Sociale Sandrine Pirson (PS)
Majorité PS - MR
Sièges
PS
MR
cdH
19
9
6
4


[modifier] Histoire

[modifier] Antiquité

Il est certain que la région de Beauraing fut habitée dès l'Antiquité. En effet, des fouilles menées à la fin du XIXe siècle ont révélé l'existence d'une villa romaine à Wancennes.

[modifier] Moyen-Âge

Le nom de Beauraing sous sa forme Bierant est mentionné pour la première fois dans les chartes de l'abbaye de Stavelot-Malmedy en 873. C'est probablement du Moyen-Âge que date la construction du premier château, ce premier édifice peut être situé au XIIe siècle. Peu de sources existent pour l'histoire de cette époque, quelques faits saillants peuvent pourtant être replacés :

[modifier] Temps Modernes

[modifier] De la révolution belgique à la révolution belge

Entre 1789 et 1830, de gros changements vont se produire pour notre région. En premier lieu, il faut citer la Révolution belgique (ou brabançonne) qui s'oppose aux réformes de l'empereur Joseph II et qui va échouer faute d'une cohésion assez forte entre les habitants des ci-devant provinces belgiques. Après diverses péripéties, dont l'incendie du chateau par les sans-culottes en 1793, l'ensemble des Pays-Bas autrichiens, ainsi que la Principauté de Liège est réuni à la République Française en 1795.

Beauraing est alors propulsé chef-lieu de canton, non plus dépendant de Luxembourg mais bien de Namur et de son département de Sambre-et-Meuse. Dinant fait le lien entre les deux.

La justice républicaine que nous connaissons toujours est mise en place. La justice de paix a son siège à Beauraing, il a été transféré temporairement à Dinant le 29 septembre 2003, en attente d'un nouveau local décent. On peut citer comme juge de paix connu du début du XXe siècle, Dieudonné SMETS (1828-1832), Paul MATHIEUX (1833-1836) ou Paul CESAR (à paartir de 1836).

Après la chute de Napoléon, alors que les départements belges formaient le Royaume-Uni des Pays-Bas, Beauraing restait français, ce qui heureusement fut corrigé assez rapidement.

[modifier] De 1830 à 1914

1830 marque en Belgique l'indépendance vis-à-vis du Royaume des Pays-Bas (voir L'Insurrection prolétarienne de 1830 en Belgique, Beauraing reste à cette époque un village rural. Le chateau est toujours en ruine depuis l'incendie de 1793.

Un boom va avoir lieu avec la restauration du château et l'arrivée à Beauraing de différents nouveaux corps de métiers. En effet, le duc Mariano d'Osuna (version espagnole) va entamer dans les années 1850 une restauration complète des ruines subsistantes. De plus, il va permettre la construction de demeures rue de Dinant par la vente d'une partie de son domaine. Les tanneries et les carrières sont en plein essort. La mort du duc en 1882 et les problèmes financiers de sa veuve vont amener à la vente du château. Au cours du déménagement des meubles, un incendie se produit (1889) et détruit le batiment. Seul les murs restent. Depuis lors, de timides restaurations partielles ont eu lieu, mais elles n'ont jamais réussi à enrayer la ruine de l'ensemble. Un chantier est aujourd'hui en cours de réalisation.

La fin de cette période est marquée par l'arrivée du chemin de fer à Beauraing (ligne Dinant-Bertrix) et par la construction du quartier entre la gare et l'école moyenne (Athenée).

[modifier] La Première Guerre Mondiale

[modifier] Entre-deux-guerres

[modifier] Deuxième Guerre Mondiale

[modifier] De 1945 à nos jours

[modifier] Le jumelage Beauraing-Seurre

Dans le cadre de l'Expo 58, la province de Namur fut jumelée au département français de la Côte d'Or. De son côté, Beauraing prit aussi part aux réjouissances en se jemellant avec la ville de Seurre. Pourquoi Seurre et pas une autre ville? Pluisieurs points communs ont décidé ce choix. Un nombre d'habitants plus ou moins identique à l'époque (environ 2.700 personnes), chef-lieu de canton un même saint patron, saint Martin, et des affinitées dans la vie active, aussi bien dans le commerce, dans l'agriculture et l'élevage.

Le jumelage fut concrétisé le 2e dimanche de septembre 1958, lors des fêtes communales de Beauraing et de l'anniversaire de la Libération de Beauraing et de Seurre. À partir de ce moment, un comité de jumelage sportif fut fondé tout les cinq ans, les clubs sportifs des deux entités se rencontrent, au fil du temps, les liens se sont distandus.

Il existe à Seurre, une rue de Beauraing tout comme à Beauraing, le parc Houyet aménagé en place a pris le nom de Place de Seurre.

Ce jumelage est aujourd'hui quelque peu tombé dans l'oubli.

[modifier] La fusion des communes

La volonté ministérielle de regrouper les communes dans des ensembles plus grands et plus aptes face aux dépenses, va être concrétisé par la fusion effective des différents villages repris au début de la page en janvier 1977.

En 1976, le regroupement des forces politiques villageoises crée trois grandes formations pour les premières élections de la nouvelle commune, PSC emmené par Albert Demars, 1er échevin de Beauraing, PRL emmené par Camille Brack, bourgmestre de Beauraing et PS emmené par Robert Belot, bourgmestre de Winenne, sous des noms différents. À l'issue des élections, PSC et PS s'associent malgré les accords préélectoraux. Mr Demars est Bourgmestre, Mr Belot est 1er echevin.

En 1982, l'alliance se renverse et le PSC est renvoyé dans l'opposion, le PS du sénateur Belot obtient le mayorat, le PRL Jean Charlier est premier échevin.

En 1988, deux listes libérales s'affrontent, l'une, officiellement PRL emmenée par le Premier échevin Jean Charlier et une dissidente par le Docteur Mohymont, le PS est toujours conduit par Mr Belot et au PSC MM Henri Haquin et Joseph Warscotte mènent campagne. Les resultats permettent une alliance 10 contre 9 entre la liste de Mr Mohymont et le PSC. Le PS et le PRL sont dans l'opposition!

[modifier] Religion catholique

[modifier] Le doyenné et la paroisse saint Martin

L'église de Beauraing, dédiée à saint Martin, a été consacrée le 10 novembre 1862 par Monseignur Dehesselle, elle est édifiée dans un style néo-gothique. L'ancienne église a été transformée en salle des fête. Elle est située non loin de la nouvelle. Beauraing est le siège d'un doyenné. Le doyen est l'abbé Claude Bastin. Il comprend les villages et hameaux suivant Beauraing, Gozin, Baronville, Felenne, Honnay, Javingue-Sevry, Pondrôme, Vonêche, Wancennes, Winenne, Froidfontaine, Dion, Revogne, Ciergnon, Focant, Hour, Houyet, Martouzin-Neuville, Wanlin, Wiesme, Falmagne, Falmignoul, Feschaux, Finnevaux, Hulsonniaux, Mesnil-Église, Mesnil-Saint-Blaise. Beauraing est également le siège du doyenné principal qui cuvre les doyennés de Gedinne, Rochefort et Wellin.

Beauraing, l'église et l'ancien Hotel de Ville.
Beauraing, l'église et l'ancien Hotel de Ville.

[modifier] Liste des curés-doyens de Beauraing

[modifier] Curés primaire, puis Curés-Doyens (1837) de Baronville
  • 1803-1834 Abbé Mathieu TAZIAUX
  • 1854-1844 Abbé Julien-Joseph PARMENTIER
  • 1844-1855 Abbé Guillaume-Joseph TAGNON
  • 1855-1868 Abbé Melchior-Fernand-Joseph LOUIS
  • 1868-1870 Chanoine Jean-Joseph-Ghislain DUCULOT (Curé de Beauraing et pas de Baronville)

[modifier] Curés-Doyens de Beauraing

Par décision épiscopale du 1er mai 1870, le siège de la cure primaire du canton de Beauraing à Baronville est transféré à Beauraing. Le Doyenné de Baronville devient le Doyenné de Beauraing.

  • 1870-1879 Chanoine Jean-Joseph-Ghislain DUCULOT
  • 1879-1898 Abbé Louis GUILLAUME
  • 1899-1921 Abbé Léon GUISSART
  • 1919-1928 Abbé Adelin TASIAUX
  • 1928-1942 Abbé Léon LAMBERT
  • 1942-1970 Chanoine Raymond LAFONTAINE
  • 1970-1987 Abbé Albert BOEUR
  • 1987-2005 Abbé Alphonse ARNOULD
  • 2005-auj. Abbé Claude BASTIN

[modifier] Vicaires

Liste incomplète des vicaires dans leur ordre d'arrivée. (Titre à leur décès).

  • 1926-1929 Monseigneur Charles-Marie Himmer, futur evêque de Tournai.
  • 1929-1933 Abbé Gérard.
  • ca. 1932-1933 Abbé Sommelette.
  • ...-1968 Abbé Jean DAuphin-Bâlon.
  • 1968-1982 Abbé Joseph Monfort.
  • 1982-1995 Abbé Philippe Guillaume.
  • 1995-2005 Abbé Bruno Robberechts.
  • 2005-auj. Abbé Alain Goffinet.
  • 2005-auj. Abbé Jean-Urbain Ngombe-Masikini.

[modifier] Notre-Dame de Beauraing

[modifier] Les faits

Entre le 29 novembre 1932 et le 3 janvier 1933, sainte Marie serait apparue à 5 enfants du village de Beauraing, Fernande Voisin, Gilberte Voisin et Albert Voisin, Andrée Degeimbre et Gilberte Degeimbre. Les évènements se sont déroulés dans le jardin du Pensionnat Notre-Dame du Sacré-Cœur tenu par les religieuses de la Doctrine Chrétienne de Nancy.

Le 29 novembre 1932, Fernande, 15 ans, et Albert, 11 ans, vont chercher leur sœur Gilberte, 13 ans, au Pensionnat tenu par les Sœurs de la Doctrine Chrétienne de Nancy, accompagnée de leur amie Andrée Degeimbre, 14 ans, et de sa petite sœur Gilberte, 9 ans.

Alors qu’il vient de sonner à la porte du pensionnat, Albert aperçoit une femme habillée de blanc flottant dans les airs au-dessus du pont de chemin de fer. Lorsque les filles se retournent à leur tour, elles peuvent aussi apercevoir la « belle dame », tout comme Gilberte qui arrive peu après de l’intérieur du pensionnat. Leur première réaction est l’affolement. Apeurés, ils retournent chez eux en courant, mais décident quand même de revenir chercher Gilberte à la même heure le lendemain.

Le 30 novembre, la Sainte Vierge leur apparaît de nouveau au-dessus du pont ; également le 1er décembre, mais elle se tient cette fois près du houx, puis sous une branche de l’aubépine près de la grille d’entrée du jardin. Elle est vêtue d’une longue robe blanche aux reflets bleus. Sa tête, dont sortent de fins rayons de lumière formant comme une couronne, est recouverte d’un long voile blanc lui tombant sur les épaules. Elle tient les mains jointes et sourit. À partir du 29 décembre, ils aperçoivent entre ses bras son cœur illuminé, tel un cœur d’or.

La Vierge Marie se manifeste encore une trentaine de fois, jusqu’au 3 janvier 1933. Elle se présente comme étant « la Vierge Immaculée » et demande aux enfants d’être bien sages, de beaucoup prier et de construire une chapelle.


Le culte de Notre-Dame de Beauraing a été autorisé par l'Évêque de Namur, Monseigneur André-Marie Charue en date du 2 février 1943 de même, six ans plus tard, le 2 juillet 1949, le caractère surnaturel des faits a aussi été reconnu par les autorités ecclésiastiques. Deux guérisons ont été reconnues miraculeuses.

[modifier] Les sanctuaires et les pélerinages

Depuis lors, de nombreuses personnes se rendent à l'Aubépine sous laquelle Notre-Dame est apparue. Les infrastructures d'accueil se sont développées.

La Vierge avait demandé une chapelle le 17 décembre 1932, il fallut attendre la reconnaissance du culte puis la fin de la guerre pour entrependre la construction de la "Chapelle Votive", elle débuta 1947 pour se terminer et être bénie par l'évêque de Tournai, ancien vicaire de Beauraing, Mgr Charles-Marie Himmer les 21 et 22 août 1954. Ce bâtiment en pierre du pays est truffé de symboles mais est mal adapté au exigences du concile Vatican II. L'édifice est parsemmé de recoins, dans la grande salle a lieu chaque jour l'adoration.

Le jardin des apparitions va subir de multiples aménagements. Une statue va remplacer les représentations antérieures. Elle est l'œuvre d'Aurélien Pierroux, le secrétaire du comité Pro Maria.

Un podium va être construit sur la Crypte saint Jean.

En 1968 eu lieu la consécration de l'église supérieure consacrée à la Mère de Dieu. Il s'agit d'un grand bâtiment en béton construit sur la colline. Il permet d'accueillir 4 à 5 milles personnes. La Grande crypte ou Eglise du Rosaire supporte cette église. Début des années 2000, la restauration des bétons victime d'un défaut ou maladie inconnu à l'époque va coûter 1 millions d'euros aux sanctuaires.

Les bâtiments de l'école furent libérés par le départ de l'I.N.D.S.C. vers la rue de Rochefort et un accueil des malades fut organisé fin des années 40, début 50.

L'achat du Domaine castral de Beauraing en 1946, pour 8.250.000 Francs belges, par l'A.S.B.L. Pro Maria, gestionnaire des sanctuaires, a permis l'organisation de retraites et l'accueil de groupes de jeunes dans un cadre calme et verdoyant (33 Ha.), il est aujourd'hui dénommé le "Castel-sainte-Marie". Une réplique de la statue d'Aurélien Pierroux se dresse dans le parc sur le socle anciennement occupé par la Comtesse Françoise de Beaufort-Spontin, Duchesse d'Osuna. Les maisons de l'Epi (jeunes), Jéricho, Bethléem ainsi que les chapelles de la tour Charles-Quint et de Hainaut ont été aménagées afin d'accueillir les pèlerins. L'année 2007 a été marquée par d'important travail de restauration du Castel-sainte-Marie et de la Tour Charles V.

Un carillon a été placé au sommet de la Tour de Hainaut. Construit grâce à la générosité et à la compétence de l'abbé Molitor, 29 cloches fondues par la fonderie Michiels de Tournai sont bénies en 1953 par Mgr Martin, archevêque de Rouen et Mgr André-Marie Charue, évêque de Namur. Les cinq plus grosses cloches ont pour parrain et marraines les 5 voyants. Cet instrument possède un clavier et un pédalier, de plus un mécanisme automatique est placé. Après quelques années, le carillon s'est tû. À l'occasion du 50e anniversaire des apparitions, une modernisation et une électrification est décidé par l'A.G. de l'A.S.B.L. Pro Maria du 18/03/1982, il est prévu que le carillon resonne pour le 29 novembre 1982. Les « Ets Demlenne et fils » sont chargés des travaux. Depuis lors, 20 chants automatiques sont possibles. (Hebdo 2000, 25/10/1982.)

La sauvegarde des souvenirs des apparitions est confiée au Musée Marial. Celui-ci ouvrit ses portes le 1er mai 1951 dans les locaux de l'actuelle Salle de l'Amitié, il fut transféré en face de l'église. Aujourd'hui, il jouxte le magasin Pro Maria, rue de l'Aubépine.

Une revue bimestrielle fait l'écho des activités du sanctuaire, il s'agit de La Voix de Beauraing. Cette revue paraît depuis 1933 et a vu le jour sous le nom de l'Officiel de Beauraing, titre qui paru trop pompeux pour les autorités ecclésiastiques de l'époque.

À l'occasion du cinquantième anniversaire des apparitions, le Père Camille-Jean Joset a réalisé une série de cinq dossiers historiques sur les faits :

  1. Thomas-Louis Heylen, 26e évêque de Namur (1899-1941), Président du comité permanent des Congrès Eucharistiques Internationaux (1901-1941) confronté aux apparitions de Beauraing
  2. André-Marie Charue, 27e évêque de Namur (1941-1974) reconnait les apparitions
  3. Au rendez-vous de Notre-Dame, message d'un demi-siècle 1932-1982
  4. Sources et documents primitifs inédits antérieurs à la mi-mars 1933
  5. Enquêtes officielles 1933-1951

Un pélerin célèbre est venu à Beauraing le 18 mai 1985, il s'agit du pape Jean-Paul II. Après son arrivée par hélicoptère dans un champ rue de Vignée (aujourd'hui rue de l'Aubépine), il va s'arrêter au jardin des apparitions et rencontrer les voyants et leurs familles, ensuite il a célébré une messe en plein air sur ce que l'on va désormais appeler la pâture du pape. Le magasin GB de Pierre Demars a été construit dessus.

Le 75e anniversaire des apparitions a été l'occasion de multiples evènements dont une messe télévisée en eurovision le 15 aout 2007. Un livre mémorial a été écrit par le recteur des sanctuaires et le président du séminaire de Namur: GILON J. et ROCHETTE J., Beauraing, la vierge au cœur d'or, 75e anniversaire des apparitions, Bruyères-le-Châtel, 2007.

[modifier] Anciens Recteurs des sanctuaires

  • 1943-1972 Chanoine Henri Massart
  • 1972-1989 Abbé Albert Chenot
  • 1989-1996 Chanoine Louis Son
  • 1996-2007 Abbé Jacques Gilon
  • 2008-auj. Abbé Claude Bastin (également curé-doyen de Beauraing)

[modifier] Enseignement

Beauraing est un centre scolaire important dans la région. Plusieurs milliers d'élèves viennent chaque jour, dans le maternel; le primaire; le secondaire général, technique et professionel.

Pour le secondaire, trois écoles se partagent la région, l'Athenée Royal "Norbert Collard", école de la Communauté Wallonie Bruxelles; l'Institut Notre-Dame du Sacré-Cœur, école tenue par les Sœurs de la Doctrine Chrétienne de Virton et l'Institut Notre-Dame, anciennement tenu par les Frères des Écoles Chrétiennes.

[modifier] L'Athenée Royal « Nobert Collard »

L'école moyenne de l'État a été fondée en 1894 rue de Dinant. Elle a pris le nom de Norbert Collard après la Seconde Guerre Mondiale en souvenir de son directeur tué par les Allemands car il avait aidé des aviateurs anglais. Le nouveau complexe rue du Herdal a été construit fin des années 1950.

[modifier] L'Institut Notre-Dame du Sacré-Cœur

L'INDSC a été fondé par des sœurs de la doctrine chrétienne de Nancy en 1889. Elles ont d'abord tenu une école pour filles rue de la Genette puis rue de l'Église (aujourd'hui rue de l'Aubépine). Après les apparitions de 1932-1933 dans leur jardin, il a été décidé le transfert de l'école rue de Biran (aujourd'hui rue de Rochefort) dans les années 1950. La mixité adoptée en 1976 a fait augmenter le nombre d'élèves. Aujourd'hui, après le départ de Sœur Marie-Ghislaine de la direction (2005), l'école est dirigée par deux laïcs, en premier lieu ce fut Mr Maurice Flament jusqu'en janvier 2007, il a été remplécé par Mme Catherine Sepulchre-Sintzoff (depuis janvier 2007). Mr Philippe Balbeur est sous-directeur depuis septembre 2005.

[modifier] L'Institut Notre-Dame

En 1949, sous l'impulsion du doyen Raymond Lafontaine qui déplorait l'absence d'école secondaire pour garçons à Beauraing, l'INDB a été fondée. D'abord assurée par les frères des écoles chrétiennes dans la Salle de l'Amitié, une école est ensuite construite rue de Givet. Elle a subi l'épreuve du feu en 1961. Depuis lors, l'école qui a dû aussi passer le cap de la mixité s'est développée, principalement dans le domaine de l'enseignement professionnel. La fusion avec l'Institut Notre-Dame de Gedinne a donné lieu à la création de l'INDBG.

[modifier] Mouvements de jeunesse

[modifier] L'Unité Scoute Notre-Dame, 34e Namur-Sud puis 9e Chantoirs

En ce temps-là, c'est-à-dire immédiatement après la guerre 14-18, existait à Beauraing, un scoutisme mal défini, sous la direction de l'abbé Culot, vicaire, et d'Auguste Nicolay. On cantonna à La Panne, on campa à Villers-sur-Lesse. Toute l'Harmonie catholique de l'époque porta même à un moment donné l'uniforme scout. Ensuite, plus rien.

En 1935, Paul Pierret, de Namur, et les frères Goffaux, de Winenne, vinrent trouver l'abbé Questiaux, professeur au Collège Notre-Dame de Bellevue, en vue de fonder une troupe scoute à Beauraing, en commençant par une patrouille rattachée à la troupe de Wellin, dont s'occupait l'abbé François; ce qui fut fait. Le premier camp se tint au Moulin de Molhan, à Redu. L'année suivante, la troupe tint son camp indépendant à Gendron. Commença alors une longue période de prospérité, dont la guerre 40-45 ralentit à peine l'activité. Quelques grands scouts rejoignirent les maquis, avec l'avantage que leur valait leur formation scoute. Le matériel de troupe les suivit et disparut avec les camps de la Basse-Semois et de la Croix-Scaille. Après la guerre, l'activité de l'Unité reprit de plus belle, centrée notamment autour du grand camp annuel, et parfois d'un camp à Pâques. Les anciens se souviennent des familles intimement mêlées à la vie scoute : Maistriaux, Wenin, Dimanche, Beguin, à présent dispersées. Ce fut le temps des chefs prestigieux, gardiens des légendes, intendants, Luc Jacques, Louis Wenin, les frères Maistriaux, Léon Golinvaux, Henri Bauret, Pierre Beguin, Arsène Van Houtte, etc. Ce dernier, devenu missionnaire salésien, joua plus tard un rôle remarquable dans le scoutisme et la télévision au Katanga. Ce fut aussi l'époque de nombreuses vocations sacerdotales et missionnaires. Hélas! Trois prêtres, anciens scouts, les abbés H. Dimanche, J. Wenin, Ph. Maistriaux eurent leur ministère tragiquement interrompu par suite d'accidents de la route. Citons aussi l'abbé Jacques Maistriaaux bien connu des Beaurinois, missionnaire à Caîza (Bolivie). Encore aujourd'hui, de nombreux bénévoles locaux travaillent au projet "SOS Caïza", association qui aide à la poursuite du travail réalisé par ce prêtre. En 1958, l'abbé Questiaux passa la main à l'abbé J. Reyland. Depuis le 25e anniversaire, fêté en 1960, l'activité de l'Unité ne s'est pas ralentie; au contraire, elle s'est encore amplifiée sous l'impulsion des vicaires successifs de la paroisse.

Depuis lors, l'Unité a continué son chemin avec de nouveaux animateurs et de nouvelles expériences.

Dans cette lignée, comment ne pas évoquer dans ce chapître l'abbé Joseph Monfort, vicaire à Beauraing de 1968 à 1982 qui s'est investi sans compter dans le scoutisme local. Avec un dynamisme débordant, il a participé à de nombreux camps avec les louveteaux, les scouts ou encore les pionniers. Personnage charismatique, il a marqué de nombreux jeunes beaurinois.

C'est l'époque des familles Tourneur, Body, Haquin, ... de nombreux jeunes de ces familles consacrent leur temps libre à l'animation des différentes sections. À cette époque, les pionniers relancent la tradition du grand feu, l'unité organise annuellement les "48 Hrs olympiques".

Les routiers Benoît Embrechts, Marc Léonard, Jean-Louis Marlair, André Tourneur etc. sous l'égide de Bernard Body mettent sur pied: "la semaine musicale". Ce projet d'envergure sera mené à bien 2 années consécutives qui verront se succéder sur le podium beaurinois des artistes renommés; Yves Duteil, Francis Cabrel ou encore Guy Lukowski. C'est aussi la période des premiers camps à l'étranger. Titisee en Allemagne, l'Angleterre en vélo, puis les camps "chantier" à Sault en Provence.

Un hommage ici à Pitou, Pierre Tourneur, scout, puis animateur pionnier, disparu dans un accident en 1983.

Depuis peu, en août 2007 et pour deux ans, l'unité est dirigée par des anciens, Éric Scaillet, José et Geneviève Philippot, Christophe Bouchat.

[modifier] Anciens Animateurs d'unité

  • Pierre DEMARS (vers 1957 ??)
  • Mireille TOURNEUR
  • Dominique LEMPEREUR
  • Jean-François LISSOIR
  • 1994-1999 Yves DEMARS
  • 1999-2000 Vincent BALBEUR et Geneviève LANGUILLIER
  • 2000-2001 Geneviève LANGUILLIER
  • 2001-2002 Stéphane HOUBION (Intérim)
  • 2002-2007 Vincent NININ
  • 2007 Benoît DESSAUCY (Interim)
  • 2007-auj. Eric SCAILLET, José PHILIPPOT, Genevieve PARLOO-ELIAS, Christophe BOUCHAT

[modifier] Anciens Aumoniers

  • 1934-1958 Abbé QUESTIAUX
  • 1958-... Abbé J. REYLAND
  • ...-1968 Abbé Jean DAUPHIN-BÂLON
  • 1968-1982 Abbé Joseph MONFORT
  • 1982-1995 Abbé Philippe GUILLAUME
  • 1995-2005 Abbé Bruno ROBBERCHTS
  • 2005-auj. Abbé Jean-Urbain NGOMBE-MASIKINI

[modifier] Liens externes

Site officiel de la commune
Centre culturel de Beauraing
Les Sanctuaires de Beauraing
Le Castel-sainte-Marie


Armes de la Province de Namur Province de Namur Drapeau de la Province de Namur
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Arrondissement de Namur : Andenne · Assesse · Éghezée · Fernelmont · Floreffe · Fosses-la-Ville · Gembloux · Gesves · Jemeppe-sur-Sambre · La Bruyère · Mettet · Namur · Ohey · Profondeville · Sambreville · Sombreffe
Arrondissement de Philippeville : Cerfontaine · Couvin · Doische · Florennes · Philippeville · Viroinval · Walcourt

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