Émile Dewoitine
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Émile Dewoitine (1892-1979) est un industriel et constructeur aéronautique français.
Né le 26 septembre 1892 à Crépy-en-Valois, il fait ses études secondaires à Reims avant d'entrer à l'École Bréguet à Paris.
Industriel français, constructeur aéronautique qui à partir de 1920 a développé un grand nombre d'avions aussi bien civils que militaires. il fut surnommé "mimile-bras-de-fer", en raison de sa tenacité et de son intransigeance.
D'importantes usines implantées à Toulouse ont produit plus d'une cinquantaine de modèles différents jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il est d'ailleurs considéré comme le père fondateur des usines toulousaines Aérospatiale.
Appuyé par Georges Latécoère, il produit pour lui 1000 avions de guerre entre juillet 1917 et novembre 1918. Il s'associe ensuite avec Marc Birkigt, le président d'Hispano-Suiza pour créer la société Dewoitine. Il travaille ensuite avec Albert Caquot pour l'élaboration de différents prototypes et lancement du D.520.
De 1924 à 1926, c'est dans son usine de Chatillon (Hauts-de-Seine) qu'il met au point ses prototypes. Il engage Marcel Doret comme pilote d'essais.
De 1925 à 1927, Émile Dewoitine s'installe à Thoune en Suisse où il construit le D27.
Il est le premier à construire un avion monocoque. Il devient également un partisan du chasseur monoplan.
En 1931, le Trait d'Union' est le premier avion en France à parcourir 10.000 km (en circuit fermé) sans ravitaillement. il réalise en France
En 1940, il part aux États-Unis ou il envisage avec l'aide du général Arnold et d'Henry Ford, de fabriquer des avions de chasse. Rappelé en France, il y retourne mais y sera interné avant d'être jugé et finalement acquitté. Il part alors en zone occupée où il est affectée à la SIPA. Craignant de se faire inquiéter à la Libération, il part en Espagne en 1944 d'où il gagne l'Argentine. Il y lancera le Pulky, premier avion à réaction argentin. Il s'installera par la suite de nouveau en Suisse avant de venir finir ses jours à Toulouse.
[modifier] Quelques modèles
Émile Dewoitine aura sorti entre 1922 et 1940, 35 types d'avions différents :
- 1922 D1 chasseur monoplan parasol. 234 exemplaires à l'exportation
- 1923 P2 planeur à aile médiane
- 1923 D7 monoplace de course
- 1923 D8 chasseur monoplan à fuselage métallique "haute altitude"
- 1924 D9 chasseur dérivé du D1, entièrement métallique. 165 exemplaires construits
- 1924 D14 monoplan de transport civil
- 1925 D19 chasseur monoplan. 3 exemplaires construits pour la Suisse
- 1926 D25 chasseur biplace. 5 exemplaires construits dont 4 pour l'Argentine
- 1928 D28 monoplan de transport 6 passagers
- 1929 D27-III chasseur monoplan métallique. 65 exemplaires construits pour la Suisse
- 1931 D30 monoplan de transport 10 passagers
- 1931 D33 "Trait d'union" monomoteur civil de record. 2 exemplaires construits
- 1932 D31 trimoteur de transport 10 passagers
- 1932 D481 monoplan aile basse pour entraînement
- 1932 D500 chasseur monoplan aile basse. 97 exemplaires construits pour l'Armée de l'Air française
- 1932 D430 trimoteur triplace, aile haute de "police coloniale"
- 1933 D332 "L'Émeraude" trimoteur de transport 8 passagers, établit le record Paris-Saïgon, s'écrasa au dessus du Morvan lors du vol retour le 15 janvier 1934
- 1932 D501 chasseur monoplan aile basse. 143 exemplaires construits
- 1934 D371 monoplan de chasse. 82 exemplaires construits pour l'Armée de l'Air française et la marine, quelques uns cèdés à l'Espagne.
- 1935 D333 trimoteur de transport 10 passagers. 3 exemplaires construits exploités par Air France
- 1935 D510 chasseur monoplan aile basse. 120 exemplaires construits dont quelques-uns pour la Chine
- 1936 D338 trimoteur de transport 22 passagers. 31 exemplaires construits pour Air France
- 1936 D620 trimoteur de transport 30 passagers.
- 1938 D342 trimoteur de transport 24 passagers
- 1938 D520 chasseur monoplan. 907 exemplaires construits pour l'Armée de l'Air française, dont 403 avant l'armistice
- 1939 D770 bimoteur triplace de bombardement
- 1940 HD730 hydravion biplace de reconnaissance
[modifier] Source
- Air & Cosmos, n° 1255, 21 octobre 1989