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Victoria (Roumanie) - Wikipédia

Victoria (Roumanie)

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Roumanie Roumanie
Judeţ de Braşov
Victoria
Statut : Ville
Roumanie Roumanie
Municipalité de [[Municipalité de {{{municip}}}|{{{municip}}}]]
Victoria
Statut : Ville
Victoria

Armes de Victoria
position de cette localité
Victoria
Localisation de Victoria
Géographie
Région Transylvanie
Coordonnées 45° 44′ 34″ N 24° 41′ 24″ E / 45.74278, 24.69
Altitude minimale m
Altitude moyenne 650 m
Altitude maximale m
Superficie {{{km²}}} km²
Superficie ha
Arrosée/baignée par {{{arrosée}}}
Population
Nombre d'habitants 9 046 hab.
(2002)
Densité hab./km²
Populations Roumains, Allemands (Saxons), Tsiganes (Roms), Hongrois...
Administration
Maire Viorel Cornel Olteanu
Parti Social-Démocrate
2004 - 2008
www http://www.primariavictoria.ro
Code postal 505.700
Événements historiques
[[{{{datemention}}}]] : première mention
[[{{{datefondation}}}]] : fondée par [[{{{fondateur}}}]]
{{{histoire}}}
Personnages célèbres
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Victoria est une ville située dans le judeţ de Braşov, en Transylvanie, Roumanie.

Sommaire

[modifier] Géographie

Victoria est une petite ville située au pied des Monts Făgăraş, connus, aussi, sous le nom des Alpes de Transylvanie[1], (les plus hautes montagnes de la Roumanie), au sud de la Transylvanie. La ville se trouve à quelque 30 kilomètres de la ville de Făgăraş, à 100 kilomètres de Braşov, qui est la capitale du « judeţ » et à 60 kilomètres de la ville de Sibiu. La route européenne E68 (et nationale DN 1), qui relie les villes de Braşov, de Făgăraş et de Sibiu, se trouve à 7 kilomètres, au nord de la ville. À quelque 8 kilomètres de Victoria, au nord de la ville, se trouve la rivière Olt.

[modifier] Histoire

La ville a été fondée en 1948, à la suite du développement, dans la zone, d’un grand combinat chimique. À ses débuts, la ville a porté d’autres noms: Ucea Fabricii (Ucea de la Fabrique), Ucea Colonie (Colonie Ucea) et même Ucea Roşie (Ucea la Rouge)[2]. Depuis 1954, la ville porte le nom actuel : Victoria.

[modifier] Démographie

Pendant les années 1960, la population de la ville était de 6 000 habitants, environ. En 1977, la ville comptait 8 200 habitants, au recensement de 1992, dans la ville il y avaient 10 142 habitants, mais au recensement de 2002, il y avaient à peine 9 046 habitants, à la suite de la diminution brutale de la natalité et à la suite d’une émigration massive en Italie, en Allemagne, en Espagne, au Canada, aux États-Unis, au Portugal, en Grèce...

[modifier] Économie

Une usine chimique allemande y fonctionnait pendant la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, l’usine a été une « Sov-Rom » (entreprise mixte soviéto-roumaine), dont les directeurs étaient des Soviétiques. Un autre nom de cette usine a été „Combinatul Chimic «I. V. Stalin»” (Le Combinat chimique «I. V. Staline»[3]) et après la déstalinisation, l’usine a porté le nom „Combinatul Chimic «Victoria»” (Le Combinat chimique «Victoria»). Après la chute du communisme en Roumanie et au début de la privatisation, le combinat fut divisé en deux grandes usines: S. C. „Viromet” S. A. et la R. A. Usine Chimique S. A. En 1995, on a mis les bases d’une nouvelle usine chimique, au capital roumain et américain: la S. C. „Virolite” S. A., qui porte actuellement le nom de S. C.”Purolite” S. A. De même, dans la ville fonctionnent d’autres entreprises et institutions (chimiques, de constructions, de commerce, des banques etc.).

[modifier] Institutions scolaires

Dans la ville de Victoria, il y a deux écoles maternelles et deux écoles de niveau du lycée. Le Lycée Théorique „Ion Codru Drăguşanu” a été fondé en 1954, sous le nom de l’École Moyenne Mixte Victoria; depuis 1966, il a porté le nom de Lycée Théorique et depuis 1994, il porte le nom actuel. Il fonctionne, à présent, avec des classes de l’école primaire, du gymnase (« du collège ») et du lycée proprement dit. Entre 1978 et 1990 le Lycée Théorique a été supprimé et les classes du lycée ont été transférées au Centre Scolaire Industriel de Chimie, de la même ville. En 2002, l’école générale (l’école primaire et le gymnase «le collège») de la ville avait été intégrée dans le Lycée Théorique „Ion Codru Drăguşanu”, par l’absorption. Dans ce lycée, quelque 1000 élèves étudient, dont les résultats aux examens de Baccalauréat sont très bons. Le lycée a plus de 50 salles de classe, des laboratoires, des cabinets d’informatique, un Centre de Documentation et d’Information, trois gymnases, dont deux d’entre eux, ont été inaugurés en 2004.

L’autre institution de niveau de lycée est l’actuel Collège Technique „Dr. Alexandru Bărbat”. C’est le successeur des écoles professionnelles et de contremaîtres pour l’industrie chimique, fondées en 1955. En 1972, y ont été créées des classes de lycée industriel. Depuis le 4 novembre 2005 (à son 50e anniversaire), le Centre Scolaire Industriel de Chimie porte le nom actuel de Collège Technique "Dr. Alexandru Bărbat". Sauf les salles de classes, au Collège Technique, il y a un Centre de Documentation et d’Information, un gymnase, une serre, des cabinets d’informatique, des ateliers de menuiserie, de serrurerie etc.

[modifier] Tourisme

  • Victoria peut être considérée comme une base importante pour les amateurs des ascensions alpines, car quelques des plus hauts sommets des Carpates de Roumanie se trouvent relativement à de petites distances de la ville (Moldoveanu – 2544 m altitude, Negoiu –2535 m altitude, Viştea Mare - 2527 m altitude, etc.). Quelques chalets alpins sont assez proches de la ville: Turnuri, Podragu, Valea Sâmbetei, Bâlea Cascade et Bâlea Lac, ainsi que le refuge alpin de Viştea Mare.
  • Le complexe touristique de Sâmbăta se trouve à quelques 20 kilomètres de la ville.
  • Le sauvetage alpin « Salvamont », ayant la base à Victoria, est reconnu, par la qualité de ses services, dans le pays et à l’étranger.
  • Une piscine de dimensions olympiques attire, pendant la saison chaude, les amateurs de la natation. Des courts, un sauna, un terrain pour le camping, un stade, un restaurant sont d’autres attraits, à côté de la piscine.
  • Dans la ville, il y a un hôtel, des restaurants…

[modifier] Cultes

Au dernier recensement (2002), la majorité de la population de Victoria s’est déclarée de religion chrétienne orthodoxe. D’autres cultes : catholique de deux rites: (romaine et grécque-catholique), baptiste, adventiste du septième jour, évangélique, chrétiens d’après l’évangile… Dans la ville, fonctionnent deux églises et une chapelle orthodoxes, une autre église, toujours orthodoxe, est en construction. Deux chapelles greco-catholiques fonctionnent aussi. L’une de ces chapelles grécque-catholiques a fonctionné clandestinement pendant l'oppression communiste, entre 1952 et 1989, lorsque l’Église Roumaine Unie à Rome (grecque-catholique) était interdite. C’était le premier lieu dans la ville, où la sainte liturgie était accomplie chaque jour, en secret, malgré l'affreuse et acharnée oppression et malgré le fait que les dirigeants communistes auraient désiré Victoria en tant que première ville athée de la Roumanie[4]. À Victoria, fonctionnent une maison de prière du culte adventiste du septième jour et une église baptiste.

[modifier] Institutions médicales

À part l’hôpital des maladies chroniques (les sections interne, physiothérapie, pédiatrie, laboratoire, pharmacie), il existe une polyclinique (stomatologie, laboratoires dentaires, radiologie, physiothérapie, ophtalmologie, des cabinets des médecins de famille), ainsi qu’un cabinet médical scolaire. Il y a également, dans la ville, des cabinets médicaux de dermatologie, de neurologie, de gynécologie, de pédiatrie, un laboratoire, deux pharmacies au circuit ouvert.

[modifier] Jumelages

Il existe, dans la ville, des associations d'amitié pour ces jumelages.

[modifier] Notes et références

  1. Expression attribuée à Emmanuel de Martonne
  2. À l'époque du stalinisme
  3. C'était l'époque du stalinisme.
  4. Catholica.ro - Oraşul care ar fi trebuit să fie fără biserică


[modifier] Sources bibliographiques

  • (ro) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en roumain intitulé « Victoria (oraş) ».

[modifier] Liens externes


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