Uzerche
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| Uzerche | |
| Pays |  France |
|---|---|
| Région | Limousin |
| Département | Corrèze |
| Arrondissement | Arrondissement de Tulle |
| Canton | Canton d'Uzerche |
| Code Insee | 19276 |
| Code postal | 19140 |
| Maire Mandat en cours |
Sophie Dessus 2001-2008 |
| Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Uzerche |
| Latitude Longitude |
45° 25' Nord 01° 34'Est |
| Altitude | m (mini) – m (maxi) |
| Superficie | 23,84 km² |
| Population sans doubles comptes |
3 062 hab. (1 999) |
| Densité | 129 hab./km² |
Uzerche, Usercha en occitan est une commune française, située dans le département de la Corrèze et la région Limousin. Le nom révolutionnaire de la ville est Faubourg-Égalité. Ses habitants sont appelés les Uzerchois.
En 1787, l'écrivain anglais Arthur Young a qualifié la ville de « Perle du Limousin », surnom sous lequel elle est encore largement connue aujourd'hui.
Sommaire |
[modifier] Héraldique
Blasonnement des armes traditionnelles de la ville d'Uzerche :
« D'azur, semé d'étoiles à six rais d'argent, chargé de deux lionceaux passant l'un sur l'autre, d'or. »
— Malte-Brun, la France illustrée (1882).
[modifier] Géographie
Uzerche est située au centre-ouest de la France, au sommet d'un piton rocheux surplombant la Vézère et en bordure de l'autoroute A20.
Prosper Mérimée écrivit ces lignes alors qu'il effectuait un voyage à travers le Limousin:
« Sur la route de Limoges à Tulle, je n'ai dû m'arrêter qu'à Uzerche, petite ville d'un aspect extrêmement pittoresque. Plantée au sommet d'une montagne en pain de sucre, elle sépare deux vallées sinueuses, arrosées par la Vezère. Du sommet de la montagne, cette petite rivière perdue au fond de la vallée ne parait plus qu'un mince ruban blanc qui serpente sur un beau tapis vert »[1].
Le voyageur et agronome Arthur Young nous livre également une description du site d'Uzerche:
« Des vues, d'une beauté singulière, nous rivent au sol; celle de la ville d'Uzerche couvrant une montagne conique surgissant du milieu d'un amphithéâtre de forêts, les pieds baignés par une magnifique rivière, n'a point d'égale en son genre... ».
Le site particulier de la ville ainsi que son architecture singulière se retrouvent dans la disposition des jardins en terrasse près de la Vézère. Ces jardins, soutenus par des murs, sont une des spécificités uzerchoises: fleurs, vergers et potagers prennent aujourd'hui encore place en contrebas de la cité.
[modifier] Histoire
[modifier] Toponymie
Les explications quant à l'origine du nom de la ville sont multiples et divergentes. Certains croient y retrouver l'antique Uxellodunum (Uzercodunum), dernier oppidum de la lutte gauloise contre Jules César. D'autres sources évoquent le latin Visurgis Arcus, signifiant "Arc de la Vézère". Quoi qu'il en soit, la ville est évoquée dès le VIème siècle. On trouve au VIIème siècle le nom "Usarca" puis "Usarche" entre les XVème et XVIIème siècles. Les orthographes "Userches" et "Userche" apparaissent au XVIIIème siècle; le "z" est vraisemblablement issu d'une erreur de transcription au XIXème siècle.
[modifier] Carrefour et centre de décisions
Uzerche, implantée sur la crête d'un escarpement rocheux entouré par une courbe serrée de la Vézère, occupe depuis toujours une position stratégique. Les premiers habitants, les Gaulois, s'installèrent sur ce piton rocheux. Il surplombait le col de Sainte-Eulalie où se trouvait un important carrefour routier antique, d'origine préromaine. L'une des routes joignait l'Armorique au Bassin Méditerranéen, une autre permettait de franchir la Vézère à gué.
Dès l'Antiquité, Uzerche fut ainsi un carrefour routier, devenant un centre de décisions administratives, politiques et religieuses. Très tôt, le col de Sainte-Eulalie fut équipé d'un lieu de culte consacré à une martyre espagnole du IIIème siècle, Sainte-Eulalie de Mérida. La ville fut pillée et détruite par les Wisigoths au VIème siècle, puis reconstruite et dotée au VIIème siècle d'une première enceinte fortifiée. Uzerche acquit alors une aura importante du fait de son rôle défensif. Pépin le Bref, conscient de l'intérêt stratégique du site, aurait fait élever au VIIIème siècle pas moins de dix-huit tours de fortification.
[modifier] Légende des armes d'Uzerche
On raconte que l'origine du blason d'Uzerche remonte à l'invasion des Sarrasins au VIIIème siècle. Ceux-ci, refoulés par Charles Martel, vinrent assiéger la ville qui réussit, dit-on, à se délivrer d'une mort certaine grâce à un habile stratagème: assiégés depuis sept ans, mourant de faim et n'ayant plus qu'une mesure de froment et un veau, les Uzerchois décidèrent de de l'engraisser avec ce qu'il restait de grain et de le lâcher au dehors. Les Sarrasins, impressionnés et découragés par cette preuve que la ville était encore pourvue de vivres pour longtemps, levèrent le siège. C'est en souvenir de ce fait éclatant de résistance et d'ingéniosité que le blason, où apparaissent deux taureaux, aurait été constitué.
[modifier] Du Xème siècle au XIVème siècle
En 909, les Normands saccagèrent la cité.
A la fin du Xème siècle, la petité église paroissiale de Sainte-Eulalie[2] fut donnée par Arbert et sa femme Adélaïde.
Le pape Urbain II, se rendant à Clermont-Ferrand afin de préparer la première croisade, fit en 1095 une halte à Uzerche alors qu'une puissante et prospère abbaye bénédictine sortait de terre. Il y remarqua un moine du nom de Maurice Bourdin, né dans les environs d'Uzerche, qui sera antipape de 1118 à 1121 sous le nom de Grégoire VIII. Celle-ci connaîtra son age d'or aux XIIème et XIIIème. Il n'en reste que l'abbatiale Saint-Pierre[3], monument incontournable de l'art roman limousin, et la crypte aux Corps Saints[4], qui contenait les reliques de deux évêques bretons, vénérées par les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle: Saint Léon et Saint Coronat.
Le XIIème siècle fut faste: de grands personnages traversèrent Uzerche et s'arrêtèrent au monastère: Henry II d'Angleterre et Aliénor d'Aquitaine, leur fils, Richard Cœur de Lion. Les XIIème et XIIIème siècles virent le temps des troubadours uzerchois Gaucelm Faidit et Uc de la Bachellerie.
La ville résista à plusieurs sièges, méritant ainsi le surnom "Uzerche-La-Pucelle", celle qui n'a jamais été prise (d'où la mention "Non polluta" sur ses armoiries). Trois fleurs de lys d'or de fasce sur champ d'azur sont ajoutées aux armes de la ville, octroyées par le roi Charles V de France en récompense de la défense énergique manifestée par les Uzerchois face aux Anglais en 1374.
Au XIVème siècle, la ville est dotée de nouvelles fortifications. On y entrera alors par neuf portes[5] dont seule la Porte Bécharie[6] demeure visible aujourd'hui. À cette époque fut élevée la Tour du Prince Noir, dont l'origine demeure incertaine[7].
[modifier] Seigneurie ecclésiastique et ville royale
Dès le XIVème siècle, le développement de la ville justifia l'adage « Qui a maison à Uzerche a château en Limousin », que l'on doit à l'écrivain anglais Arthur Young.
Louis XI passa dans la ville en 1463 et lui octroya la moitié des assises du sénéchal. La noblesse de robe construisit hôtels et maisons fortes jusqu'au XVIème siècle. Parmi ces demeures, évoquons le château Pontier (ou "Hôtel des Besse du Peyrat"[8]), la Maison Eyssartier[9], le château de Tayac[10] (ou "Hôtel des Gauthier"), l'Hôtel de Clédat ou Bécharie[11]. La ville obtint en 1558 une sénéchaussée royale (2 villes et 44 paroisses), dès lors en concurrence avec celle de Brive-la-Gaillarde. La puissance de son abbaye et le développement de la sénéchaussée firent d'Uzerche une capitale du Bas-Limousin. Néanmoins, les guerres de religion mirent rapidement à mal cette prospérité relative. En 1575, le vicomte de Turenne, à la tête des Huguenots, saccagea l'abbaye. Dès 1628, les officiers du roi furent les seuls maîtres d'une ville désormais engourdie dont on commencea à abattre les imposantes murailles sous Richelieu. Louis XIII fut reçu à l'Hôtel du Sénéchal[12] lors d'une viste en 1632.
Le pont Turgot[13], achevé en 1753, fut construit pour faire rejoindre le faubourg Sainte-Eulalie à la vieille ville, qui comprenait auparavant une seule rue montante et tortueuse bordée des demeures nobles et armorisées construites aux XVème et XVIème siècle.
En 1767 est créée la "loge St-Jean de l'Heureuse Alliance" où sont effectués des rites maçonniques. Fédérée un décennie plus tard au Grand Orient, elle se composait de bourgeois uzerchois, grands propriétaires terriens qui souhaiatient voir la fin des rentes et autres dîmes. Une loge intégralement féminine aurait également fonctionné au XVIIIème siècle[14].
Le château du Puy-Grolier, propriété des Grenaille (voir François de Grenaille, écrivain né à Uzerche en 1616), accueillit des hôtes illustres tels que la Félicité de Genlis[15].
[modifier] Révolution et époque contemporaine
Sous la Révolution, Uzerche devint chef-lieu de district en adoptant le nom de Faubourg-Égalité et vit la première décapitation du département de la Corrèze[16].
En 1826, la commune de Sainte-Eulalie fut rattachée à Uzerche.
Programmé en 1840 et achevé en 1855, le tunnel routier fut un siècle durant le seul sur la ligne Paris-Toulouse, la RN 20. En 1886 vint s'y ajouter un tunnel ferroviaire; la voie ferrée donna une nouvelle dimension à la ville.
La proximité de la Vézère a longtemps permis à la ville de développer ses activités artisanales: ainsi fleurirent carderies, tanneries , moulins et une minoterie qui prospérèrent jusqu'à l'aube du XXème siècle.
[modifier] Administration
| Liste des maires successifs | ||||
| Période | Identité | Parti | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| 2008 | 2014 | Sophie Dessus[17] [18] | PS | |
| 2001 | 2008 | Sophie Dessus | PS | |
| 1995 | 2001 | Valentin Larivière | RPR | |
| Toutes les données ne sont pas encore connues. | ||||
- La communauté de communes du Pays d'Uzerche, créée en 1999 regroupe 9 communes: Condat-sur-Ganaveix, Espartignac, Eyburie, Lamongerie, Masseret, Meilhards, Saint-Ybard, Salon-la-Tour et Uzerche. Elle est présidée par Sophie Dessus, maire d'Uzerche.
[modifier] Démographie
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[modifier] Culture et patrimoine
[modifier] Lieux et monuments[21]
- Château Bécharie (XVe siècle) : musée archéologique
- Château Pontier (XVIe siècle)
- Église Saint-Pierre (XIIe siècle)
- Hôtel du Sénéchal (XVIe siècle) : musée
- Maison Boyer Chammard (XVIIe siècle)
- Maison Eyssartier (XVe siècle)
- Maison de Tayac (XVIe siècle)
- Pont Turgot (XVIIIe siècle)
- Tour du Prince Noir
- Médiathèque Simone de Beauvoir[22]
[modifier] Enseignement
- Collège Gaucelm Faidit[23], rue de la Peyre.
[modifier] Sport
- La Base de la Minoterie[24], association créée en 1968, propose un panel d'activités sportives de pleine nature (canoë-kayak, escalade, ...)
[modifier] Filmographie
- Les scènes extérieures du film Knock de Roger Goupillières et Louis Jouvet ont été tournées à Uzerche en 1933. Le cinéma d'Uzerche porte aujourd'hui le nom de Cinéma Louis Jouvet[25].
[modifier] Uzerchois célèbres
 Jean Baptiste Léonard Durand - Frontispice de son Voyage au Sénégal(1802) |
- Gaucelm Faidit, l'un des troubadours les plus féconds. Né à Uzerche dans une famille de petits bourgeois, à l'aise aussi bien dans la langue d'oc que dans la langue d'oïl, Faidit fréquenta plusieurs grandes cours, notamment celle de Richard Cœur de Lion à Poitiers et celle de Geoffroy Plantagenêt en Bretagne. Il reste de lui 65 chansons ainsi qu'une dizaine d'autres compositions d'attribution moins certaine. En son honneur, le collège d'Uzerche porte son nom.
- François de Grenaille (1616-1680), écrivain né à Uzerche. D'abord moine, il quitta le couvent pour rejoindre Paris où il acquit une grande notoriété en tant qu'écrivain. Il devint à 26 ans historiographe de Gaston de France.
- Alexis Boyer (1737-1833), chirurgien et anatomiste né à Uzerche. Sur la présentation de son confrère Jean-Nicolas Corvisart, il devient premier chirurgien de Napoléon Ier en 1805. En 1806 et 1807, il suivit l’empereur dans les campagnes de Prusse et de Pologne. Napoléon lui donna le 31 janvier 1810 le titre de baron d’Empire. Après la chute de ce dernier, il fut successivement chirurgien consultant de Louis XVIII, Charles X de France et de Louis-Philippe. Boyer fut membre de l’ Académie de médecine (section de chirurgie , 1820), membre de l'Académie des sciences (1825), chirurgien en chef de l’hôpital de la Charité (1825), poste qu’il conserva jusqu’à sa mort le 25 novembre 1833 à Paris.
- Jean Baptiste Léonard Durand (1742-1812), administrateur et ancien directeur de la Compagnie du Sénégal. On lui doit un récit de voyage publié en 1802, Voyage au Sénégal dans les années 1785 et 1786.
- Henri Brugère (1841-1918), général français né à Uzerche. Polytechnicien, il s'engagea dans l'artillerie. De 1863 à 1891, il s'éleva peu à peu dans la hiérarchie militaire, devenant général de division. Il occupa la fonction chef d'état-major particulier auprès du président Sadi Carnot de 1886 à 1892. De 1899 à 1900 il fut Gouverneur militaire de Paris. En 1900 il devint vice-président du conseil supérieur de la guerre, c'est-à-dire le plus haut officier de l'armée française.
- Louis Rollin (1879-1952), homme politique né à Uzerche, député de la Seine de 1919 à 1940 sous l'étiquette de l'URD puis de l'ARD et de 1946 à 1952 sous l'étiquette du Parti républicain de la liberté puis du CNIP. Louis Rollin fut à six reprises Ministre sous la Troisième République (Ministre de la Marine Marchande à deux reprises, deux fois Ministre des Colonies, deux fois Ministre du Commerce).
- Henri Cueco (né en 1929), peintre et écrivain. Né à Uzerche de père espagnol et de mère française, Henri Cueco fait partie des peintres du mouvement de la Figuration narrative, qui se développa au milieu des années 1960. Il n'a cessé d'interroger son art à travers plusieurs séries et introduit dans son oeuvre la fonction critique et l'engagement politique non sans quelque distanciation humoristique. Il est aussi l'un des "papous" de l'émission de France-Culture Des Papous dans la tête, fondée par Bertrand Jérôme et animée par Françoise Treussard. Il enseigne à l'Université de Paris VIII (Vincennes). Cueco est également romancier depuis les années 1980. Son livre Dialogue avec mon jardinier a été adapté au cinéma en 2007 par Jean Becker, avec Daniel Auteuil et Jean-Pierre Darroussin.
- Patrick Dumas (né en 1953), auteur de bande dessinée. Il débute sa carrière en dessinant dans divers fanzines et revues. En 1980, il entre chez Glénat où il crée la série Pierre Maudick. Avec la complicité du romancier et scénariste François Rivière, il réalise la série policière Dossiers Secrets de Maître Berger dont sept tomes paraîtront entre 1985 et 1993. Il se consacre jusqu'en 2001 au monde du jeu-vidéo avant de revenir à la bande dessinée en 2002. L'Œil de Shiva commence à paraître dans la revue Kiwi. En 2004 sortent coup sur coup deux albums: L'Œil de Shiva chez Semic et Allan Mac Bride L'Odyssée de Bahmès[26]. En 2005, Patrick Dumas entre au mensuel Pif Gadget.
-
- Simone de Beauvoir avait l'habitude de passer ses vacances d'été non loin d'Uzerche, à Saint-Ybard.
[modifier] Galerie d'images
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 Uzerche sous la neige |
 Uzerche: détail de l'église et des bâtisses anciennes |
 Passerelle piétonne sur la Vézère |
[modifier] Jumelages
[modifier] Bibliographie
- Louis Bournazel: Histoire d'Uzerche et du Pays d'Uzerche, Tome I (1984, Editions Lemouzi; Préface de Robert Joudoux)
- UZERCHE, Ville d'Art en Limousin (Collection du Centre Régional de Documentation sur l'Archéologie du Paysage[27]).
- M. Combet: Histoire de la ville et du canton d'Uzerche (réédition des Editions Lacour-Ollé[28])
[modifier] Notes et références
- ↑ Voyage de Mérimée en Limousin
- ↑ La façade de l'Eglise Sainte-Eulalie était ombragée par un tilleuil dit "de Sully" classé par les Beaux-Arts
- ↑ Photos de l'abbatiale Saint-Pierre sur Structurae
- ↑ La crypte aux Corps Saints,unique dans la région, date du Xème siècle.
- ↑ Ces neuf portes dont était dotée Uzerche portaient les noms de Mousty, Claurenson, Bécharie ou Barrachaude, du Roudeix, Baffat, Pradel, de l'Abbaye, de Sauvageat et Portail des Saint-Jacquiers.
- ↑ La porte Bécharie, construite au XIVème siècle, est l'unique rescapée des neuf portes et des trois enceintes de la ville. Elle a longtemps été la propriété d'une ancienne famille de magistrats, les De Clédat. Elle est classée dans l'Inventaire des monuments historiques.
- ↑ Le nom de la tour pourrait provenir d'Édouard de Woodstock, fils d'Édouard III d'Angleterre et surnommé "Le Prince Noir", ou bien encore du bandit Geoffroy Tête Noire...
- ↑ Construit à la fin du XVIème siècle et au début du XVIIème siècle, il fut la demeure des Consuls de la ville. Martial Besse du Peyrat fut lieutenant particulier auprès du sénéchal en 1722. Une de ses descendantes épousa Jean Pontier, également lieutenant particulier en 1777. Le château Pontier est inscrit à l'Inventaire des monuments historiques depuis 1932 pour ses façades et depuis 1988 pour son escalier.
- ↑ Elle fut habitée au XIXème siècle par le pharmacien Eyssartier, impliqué dans l'affaire Lafarge en vendant de l'arsenic.
- ↑ Cette demeure appartenait aux Gauthier, une famille puissante qui participa activement à la Révolution puis à l'Empire. Stéphanie, une des filles Gauthier, se maria avec Jean Philippot de Tayac, maire d'Uzerche de 1866 à 1877. La porte de la tour carrée porte un écusson rappelant la légende des armes d'Uzerche.
- ↑ Doté d'une architecture harmonieuse illustrée par ses belles toitures, l'Hôtel de Clédat se distingue en son intérieur par un ensemble de fresques réalisées par Michel et Antoine Cibille, deux artistes corréziens originaires de Darnets.
- ↑ L'Hôtel du Sénéchal était occupé, comme son nom l'indique, par un sénéchal (officier royal de justice), dont les bureaux étaient situés place de la Libération mais dont les logements de fonction se trouvaient rue de la Justice. Les Chavaille développèrent la sénéchaussée à partir de 1583. Devenu bâtiment municipal en 1879, l'Hôtel accueillit jusqu'en 1924 l'École primaire de filles, avant de se voir transformé en gendarmerie. Il abrite de nos jours le CDRAP (Centre de documentation de l'archéologie du paysage) et la "Maison de la Poésie et des métiers du livre en Limousin". Les trois tours agrémentant la façade de l'Hôtel représenteraient, dit-on, les droits de haute, moyenne et basse justice.
- ↑ Ce pont est mal nommé car sa construction a été achevée avant l'arrivée de l'intendant Turgot qui, par conséquent, n'a pu commanditter sa réalisation.
- ↑ Pays du Limousin n°10, avril/mai 2004; "Uzerche, La belle haut perchée"
- ↑ Louis Bournazel: Uzerche et son pays
- ↑ La personne décapitée était un dénommé Besse, dit "Picharou". cf Louis Bournazel: Uzerche et son pays (Editions Alain Sutton, 2006)
- ↑ [pdf]Résultats municipales 2008
- ↑ En mai 2007, Sophie Dessus s'est vue remettre une Marianne d'Or dans la catégorie aménagement urbain [pdf]Article dans le journal de la municipalité Vivre à Uzerche - Vidéo de la remise de la Marianne d'Or
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- ↑ Ouvrages d'art à Uzerche sur Structurae
- ↑ Dans sa jeunesse, Simone venait passer ses vacances d'été non loin d'Uzerche, à Saint-Ybard, dans le parc de Meyrignac créé vers 1880 par son grand-père Ernest de Beauvoir. La propriété avait été acquise par son arrière-grand-père Narcisse Bertrand de Beauvoir au début du XIXe siècle. On retrouve de multiples évocations de ces séjours heureux en compagnie de sa soeur Hélène dans ses Mémoires d'une jeune fille rangée Présentation de la médiathèque d'Uzerche
- ↑ Site du collège Gaucelm Faidit
- ↑ Site de la Base de la Minoterie
- ↑ Cinéma Louis Jouvet
- ↑ Critique de l'album
- ↑ Site du CRDAP
- ↑ Le livre sur le site des éditions Lacour-Ollé
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