Tremblement de terre du 26 décembre 2004
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Date | 26 décembre 2004 à 7 h 58 min 53 s, heure locale |
---|---|
Magnitude | 9,1 à 9,3 |
Régions | Sumatra, Indonésie (secousses) océan Indien (tsunami) |
Victimes | 216 000 à 232 000 morts |
Le 26 décembre 2004 à 00 h 58 min 53 s UTC (7 h 58 min 53 s heure locale à Jakarta et Bangkok) a eu lieu au large de l'île indonésienne de Sumatra un séisme d'une magnitude de 9,1 à 9,3[1] [2]. L'épicentre était situé à [1].
Ce tremblement de terre est l'un des plus violents jamais enregistrés dans le monde. Seuls trois séismes connus et mesurés ont eu une magnitude égale ou supérieure : 9,5 au Chili, en 1960 (détails) ; 9,2 en Alaska à Prince William Sound, en 1964 ; 9,0 au Kamtchatka, en 1952[3].
Le tremblement de terre a provoqué un raz-de-marée (ou tsunami) qui a frappé l'Indonésie, les côtes du Sri Lanka et du sud de l'Inde, particulièrement dans l'État du Tamil Nadu, ainsi que le sud de la Thaïlande et l'île touristique de Phuket. Le bilan en pertes humaines est catastrophique : selon le bilan officiel du 26 juin 2005[réf. nécessaire], il y a au moins 222 046 morts et disparus (entre 216 000 et 232 000 morts selon les différentes évaluations).
Le tsunami aurait pourtant pu être prévu. La propagation de l'onde de tsunami a en effet pris plusieurs heures pour atteindre certains des pays touchés[2]. Une alerte aurait donc pu être donnée par un réseau de surveillance approprié. De plus, les éléphants du parc touristique de Phuket se sont libérés de leurs chaînes peu avant le raz de marée pour aller se réfugier dans la forêt, emmenant avec eux leurs dresseurs[réf. nécessaire].
La même région a été affectée par un nouveau tremblement de terre le 28 mars 2005.
Sommaire |
[modifier] Caractéristiques du séisme
Le tremblement de terre a été initialement évalué à une magnitude de 8,5, révisée à 8,9, pour finir à 9,1 selon l'Institut géologique américain (USGS) [1]. En analysant les données sismologiques, en particulier la façon dont la terre s'est mise à résonner après le séisme, les sismologues ont même proposé une magnitude allant jusqu'à 9,3 [2]. L'hypocentre fut localisé à 3,3° N, 96° E, soit à 160 kilomètres à l'ouest de Sumatra, à une profondeur de 30 kilomètres.
L'origine du séisme est liée à la rupture de la zone de subduction entre deux plaques, la plaque indienne et la microplaque Andaman, sur une longueur d'environ 1200 kilomètres [2] [5]. La rupture sur cette faille chevauchante faiblement inclinée vers l'est-nord-est et émergeant en surface au niveau de la fosse de subduction, a pris environ 10 minutes pour se propager du sud (au large de Sumatra) vers le nord (nord des îles Andaman) [6]. Aux endroits où le mouvement a été le plus fort sur la faille, les déplacements ont atteint 15 à 20 m [6]. L'énergie totale mise en jeu par le séisme, estimée par le moment sismique, a été de l'ordre de 5.1022 N.m (ou joule, J) [2] [6]. La partie de cette énergie dissipée sous forme d'ondes sismiques (énergie sismique ES), environ 2.1018J [7], est équivalente à l'explosion de 500 mégatonnes de TNT ou plus de 30 000 bombes d'Hiroshima. Malgré plusieurs séismes importants ces dernières années dans cette région : 7.9 en 2000 et 7.4 en 2002, il apparait que le glissement de la plaque indienne sous la microplaque Andaman était bloqué. Ce blocage, du fait de la poussée continue de la plaque indienne, a accumulé des contraintes énormes et lorsque le verrou a fini par céder, le brusque réajustement a permis le déplacement de la plaque supérieure d'une quinzaine de mètres. Ce mouvement brutal et particulièrement énergique a donné une impulsion à toute la colonne d'eau située au-dessus, donnant naissance à une série d'ondes géantes (peu élevées en pleine mer, mais de grande longueur d'onde - plusieurs dizaines de kilomètres, et très rapides : entre 500 et 800 km/h).
La longueur d'onde considérable de ces ondes géantes met en mouvement une masse d'eau colossale par rapport à des vagues ordinaires. Cette masse se déplaçant à très grande vitesse contient une énergie énorme, ce qui explique son pouvoir de destruction lorsqu'elle vient se heurter aux constructions du rivage.
La grande longueur d’onde fait que la pente de la vague est très faible surtout lorsque la profondeur d’eau est importante. Ainsi, des pêcheurs au large des côtes n’ont même pas ressenti le tsunami lorsqu’il est passé sous leur navire. De retour à terre ils n’ont pas compris immédiatement ce qui avait pu dévaster la côte.
Le séisme proprement dit a été ressenti dans plusieurs pays de la région, dont les îles Maldives, le Sri Lanka, l'Inde, le Bangladesh, Myanmar (l'ex-Birmanie), la Thaïlande, la Malaisie et Singapour. Cependant, au-delà de ces pays, les raz-de-marée (ou « tsunamis » en japonais) qui ont suivi sont à l'origine du plus grand nombre de victimes, car leurs effets se sont faits sentir sur tout le pourtour de l'Océan Indien, jusqu'aux côtes est-africaines de Somalie et l'île française de la Réunion, ou les côtes nord-ouest de l'Australie (voir l'animation et la carte plus haut).
[modifier] Répliques et autres séismes
[modifier] Activité sismique après le séisme sur 26 décembre
De très nombreuses répliques du séisme du 26/12/2004 ont été enregistrées pendant les mois qui ont suivi. Une quarantaine de ces répliques a dépassé la magnitude 6. Parmi elles, deux séismes de magnitude supérieure à 7 se sont produits au large des Îles Nicobar. Le premier a eu lieu 4 heures après le séisme de magnitude 9, le second environ 7 mois plus tard le 24 juillet 2005. En carte (voir figure ci-contre), la zone de répliques correspond en gros à la zone de faille qui a rompu lors du tremblement de terre du 26/12 [2]. Les mécanismes et la localisation des répliques montrent qu'elles se sont produites aussi bien sur le plan de faille principal du 26/12 que sur les nombreuses failles secondaires qui l'entourent [2].
En mars 2005, un séisme de magnitude 8,7 s'est produit un peu plus au sud, près de l'île de Nias. Il a rompu une autre partie de la zone de subduction, longue d'environ 300 km [2] [8].
Plus d'un an après, l'activité sismique continue à être élevée dans cette zone. En mai 2006, une violente secousse de magnitude 6,8 ébranlait à nouveau Sumatra, et l'île de Nias.
[modifier] Coïncidences anecdotiques
Le séisme du 26 décembre s'est produit trois jours après un autre séisme de magnitude 8,1 dans une région océanique, au sud-ouest de la Nouvelle-Zélande (épicentre 50,15° S-160,36° E)[9]. Habituellement, on ne compte qu'un seul séisme de magnitude égale ou supérieure à huit par an en moyenne. Néanmoins, malgré cette proximité dans le temps, ces deux séismes sont indépendants et rien n'indique qu'ils puissent être reliés mécaniquement.
On peut noter, de façon plus anecdotique, que le séisme du 26/12/2004 s'est produit un an jour pour jour (à une heure près) par rapport au séisme meurtrier de Bam en Iran, de magnitude 6,6, où 30 000 personnes avaient trouvé la mort[10].
[modifier] Autres conséquences majeures
L'énergie totale délivrée par un séisme de magnitude 9,0 est équivalente à celle de 500 mégatonnes de TNT, ou de l'ordre de l'exajoule[11]. La libération d'énergie, extrêmement rapide et localisée, a été absorbée par des déformations anélastiques de la Terre. Il y a eu, semble-t-il, un infime impact sur la position des pôles géographiques - phénomène rare observé la dernière fois en 1964 lors d'un séisme en Alaska.
Richard Gross, géophysicien de la NASA au Jet Propulsion Laboratory de Californie, a indiqué que la durée des journées pourrait avoir diminué de trois microsecondes. Ceci viendrait d'un déplacement de masse vers le centre de la Terre. Cette nouvelle a été largement médiatisée. Cependant, les mesures sur la rotation de la Terre n'ont rien détecté.
D'autre part, du point de vue géographique, ce séisme a eu des conséquences importantes : les cartes de la région seront toutes à revoir, car les premières mesures montrent des changements importants, se traduisant par des déplacements d'éléments du relief (côtes, collines…). Selon la plupart des modèles sismiques, les déplacements sur la faille en profondeur ont été de 10 à 20 m vers le sud-ouest, impliquant des mouvements peut-être du même ordre des côtes de Sumatra et de certaines îles. À ces déplacements horizontaux se rajoutent des mouvements verticaux (soulèvement ou effondrement) de plusieurs mètres. Des mesures GPS seront réalisées sur place, pour déterminer l'ampleur des modifications.
[modifier] Caractéristiques du tsunami
Le tremblement de terre a engendré un tsunami qui s'est propagé concentriquement, depuis l'épicentre (à la verticale de l'hypocentre sous-marin), vers les côtes des pays de l'océan Indien et jusqu'en Afrique. Ce tsunami, constitué de plusieurs séries de vagues de très grande longueur d'onde, a été le plus meurtrier de ceux jamais relatés. Le dernier tsunami dans cette région du monde a été provoqué par l'éruption du Krakatoa en 1883.
La ligne de la faille océanique où s'est produit le séisme est longue de 1 200 kilomètres et orientée nord-sud. De ce fait, la plus grande partie de l'énergie du tsunami s'est répartie dans les directions opposées est-ouest. Le Bangladesh, à l'extrémité nord de la baie du Bengale, n'a été que très peu affecté, du fait de sa position géographique. À l'inverse, l'île de Sumatra a été frappée de plein fouet par les vagues géantes. Des pays très éloignés, comme la Somalie (à un peu moins de 5 000 kilomètres du séisme, en Afrique), ont été sévèrement touchés. Le Sri Lanka a créé une barrière protectrice pour une petite partie des plages du sud de l'Inde ; toutefois, sur des distances plus longues, les vagues se sont diffractées autour des obstacles puis rejointes, comme un courant d'air autour d'un cylindre.
Le bilan catastrophique peut s'expliquer en partie pour deux raisons. D'une part, la population et les autorités locales, n'ayant jamais été préparées à une telle éventualité, ont été prises par surprise — plusieurs personnes rescapées ont rapporté avoir d'abord été à la rencontre de la vague, « par curiosité », en constatant le retrait spectaculaire de la mer, qui annonce l'arrivée imminente de la première vague géante du tsunami. D'autre part, il n'existe pas de dispositif de surveillance des tsunamis dans l'océan Indien. Bien que l'alerte ait été donnée dans quelques régions de l'Inde par les télévisions locales, l'information est majoritairement très mal passée, et semble même avoir été souvent bloquée par crainte du désordre public.
[modifier] Chronologie
- 0 h 58 TU (7 h 58 heure locale) en Indonésie, le Bureau de géophysique de Djakarta détecte un séisme d'une magnitude estimée alors à 6,4 sur l'échelle ouverte de Richter sur le nord de l'île indonésienne de Sumatra. L'épicentre est localisé dans l'océan Indien, à 250 kilomètres au sud-est de Sumatra.
- 1 h 6 TU, le Centre d'alerte sur les tsunamis du Pacifique (PTWC) à Hawaii détecte les premiers signaux.
- 1 h 14 TU, le PTWC publie un bulletin dans lequel il fait état d'une secousse au large de Sumatra et affirme que il n'y aucun risque pour la région du Pacifique [12].
- 1 h 38 TU (8 h 38 heure locale), une première vague déferlante de 15 à 20 mètres (tsunami) s'abat sur les côtes de la province indonésienne d'Aceh (Atjeh) dans laquelle se déroule une guérilla séparatiste depuis trente ans. Au même moment, la vague touche les Îles Nicobar. C'est cette zone qui est la plus dévastée par le raz-de-marée, car proche de l'épicentre. Publication quelques minutes plus tard du bulletin faisant référence à un risque probable pour l'Océan Indien.
- 1 h 58 TU, le tsunami ravage les îles situées dans la mer d'Andaman et dans le golfe du Bengale, les côtes du sud de la Malaisie et du sud de Sumatra.
- Vers 2 h 43 TU, les côtes de la Thaïlande, de la Birmanie et du Sri Lanka (l'ancienne Ceylan) sont à leur tour frappées.
- En Thaïlande, les plages touristiques du Sud, comme Phuket, Khao Lak (11 h 5 heure locale) ou Phi Phi, sont atteintes par les murs d'eau. La pointe méridionale de la Birmanie, frontalière de la Thaïlande, est touchée juste après. Les secousses du séisme sont ressenties dans le sud du Bangladesh. Dans ce pays, les autorités n'ont alors recensé que deux victimes.
- En Inde, les raz-de-marée ont eu lieu au matin, notamment dans l'État méridional du Tamil Nadu (côte est). Les digues construites jadis par les Français à Pondichéry protègent cette ville avec une efficacité surprenante alors que les alentours sont dévastés.
- Premier bilan, les raz-de-marée ont touché plus de 800 kilomètres de côtes, depuis le nord-est jusqu'au sud et ont détruit les zones (mal) construites.
- Vers 3 h 28 TU, la vague géante déferle sur les côtes du nord de l'Inde et sur celles du Bangladesh, au fond du golfe du Bengale. Singapour est touchée, des secousses y sont ressenties. La Malaisie est protégée par Sumatra.
- Vers 4 heures TU : les Maldives sont touchées à leur tour. La capitale Malé est inondée et les 1 192 îlots que comptent l'archipel sont dévastés.
- Vers 4 h 21 TU : Un nouveau séisme de magnitude 5,7 est enregistré au sud de l'archipel indonésien.
- Vers 9 heures TU, l'île Rodrigues, puis l'île Maurice, la Réunion et les Seychelles sont à leur tour touchées. Ces îles ont été atteintes par des vagues qui ont fait des dégâts mais aucune victime.
- Vers 12 heures TU, le tsunami parvient sur les côtes africaines de la Somalie et de la Tanzanie;les dégâts sont moindres que sur les côtes asiatiques, par contre l'on recense des victimes.
Source : agence AFP.
[modifier] Conséquences
De nombreux touristes étrangers se trouvaient dans les différents pays sinistrés, à l'occasion des fêtes de Noël. L'état d'urgence a été déclaré au Sri Lanka, en Indonésie et dans les Maldives. Les Nations unies estiment d'ores et déjà que l'opération d'aide aux sinistrés sera la plus coûteuse de l'histoire.
Pour information, les décalages horaires des régions touchées sont : UTC+3 : (Kenya, Somalie) ; UTC+4 : (Île Maurice, Réunion, Seychelles) ; UTC+5 : (Maldives) ; UTC+5:30 : (Inde) ; UTC+6 : (Bangladesh, Sri Lanka) ; UTC+6:30 : (Île Coco, Myanmar) ; UTC+7 : (Indonésie (ouest), Thaïlande) ; UTC+8 : (Malaisie, Singapour)
[modifier] Pays touchés
Les tsunamis provoqués par le séisme sous-marin ont touché l'Asie du Sud dans les heures qui ont suivi le séisme, plusieurs vagues de 3 à 15 mètres de hauteur ont déferlé suivant les endroits, emportant les personnes qui n'étaient pas du tout prévenues du danger. Les vagues ont aussi atteint l'Afrique de l'Est, où notamment une centaine de pêcheurs somaliens sont morts.
[modifier] Inde
Les îles Andaman et Nicobar, situées non loin de l'épicentre du premier séisme, sont les régions les plus touchées par la catastrophe en Inde. Le premier tsunami y a atteint les côtes sous la forme d'une vague de 15 mètres de haut, au sud des îles Nicobar. On estime à 7 000 le nombre de victimes pour ces deux seules îles et à peu près autant de disparus. Un cinquième de la population des îles Nicobar a donc été touché par la catastrophe, que les personnes soient mortes, blessées ou portées disparues[13]. L'île Chowra dans les Nicobar a perdu les deux tiers de sa population, soit 500 personnes. Les communications ont été coupées avec l'archipel du Nan Kauri, parmi lequel certaines îles ont été entièrement submergées ; 18 000 personnes y sont portées disparues. La base de l'Armée de l'air indienne à Car Nicobar a été elle aussi sévèrement touchée, ce qui entrave le déploiement des secours dans cette région[14].
Sur le territoire continental de l'Inde, c'est toute la côte est qui a été touchée par les raz-de-marée : on compte au moins 5 000 morts et des milliers de blessés et sans abris[15]. Dans l'état du Tamil Nadu, la plus sévèrement touchée, il y a au moins 3 200 victimes, dont 487 à Pondichéry. On compte 89 dans d'État de l'Andhra Pradesh. Dans le Kerala, État du sud de la côte ouest, on dénombre 174 morts et des milliers de sans-abris. La plupart des victimes étaient des pêcheurs.
Dans le Tamil Nadu, ce sont surtout des femmes et des enfants qui sont au nombre des victimes. Dans la ville de Nagapattinam, plus de 1 700 personnes sont mortes ; plus de 400 à Cuddalore, plus de 525 à Kânyâkumârî et plus de 200 à Chennai. Les hélicoptères de secours ne pouvaient pas se poser sur place dans les heures qui ont suivi le passage des tsunamis, les environs de Nagapattinam et de Cuddalore étant encore entièrement submergées.
De nombreux pèlerins ont été tués dans la catastrophe, alors qu'ils prenaient un bain sacré dans l'océan. Environ 700 personnes se sont retrouvées piégées au mémorial de Vivekânanda sur un îlôt près de Kânyâkumârî, parmi lesquelles 650 purent heureusement être sauvées. À Chennai, le long de Marina Beach, la plupart des personnes se trouvant sur les plages, très fréquentées le samedi matin, se sont noyées. On dénombre déjà au moins 5 000 familles de pêcheurs disparues pour cette seule baie.
L'eau s'est également infiltrée dans le complexe nucléaire de Kalpakkam, dont le fonctionnement a été immédiatement stoppé. On ne rapporte aucun dommage ni fuite radioactive[16]. L'Armée indienne, la Marine et les garde-côtes ont été mis à contribution pour commencer les opérations de sauvetage et les livraisons de nourriture aux victimes.
[modifier] Indonésie
Le ministre de la Santé indonésien a confirmé l'estimation temporaire de 166 320 morts (le 19 janvier 2005). 9 000 personnes seraient mortes dans la capitale de province Banda Aceh et ses villes alentours, où les immeubles détruits par le séisme initial se comptent par douzaines. Ce chiffre n'inclut pas les victimes de la côte ouest de Sumatra. Un premier rapport officiel a estimé à 10 000 le nombres de morts pour la seule ville de Meulaboh (Nanggroe Aceh Darussalam), à 160 kilomètres au nord, a réestimé le chiffre à 40 000, soit un tiers de la population de la ville. Le nord de Sumatra a été particulièrement touché, car le séisme y avait déjà fait des dégâts importants. Des centaines de milliers de personnes y sont sans-abri[17].
Les informations sur la myriade de petites îles à l'ouest des côtes de Sumatra sont pour le moment très maigres. Ces îles sont parmi les régions les plus pauvres d'Indonésie, avec Simeulue et Nias. Sur l'île de Nias uniquement, 122 victimes au moins sont à déplorer (source : Media Indonesia Online[18] via le ministère de la Santé[19]) ; on parle en fait de 600 morts ou plus, voire 1 000 selon certaines informations. La confirmation ne pourra se faire que lorsque les communications auront été rétablies : les lignes téléphoniques sont toutes coupées, la radio ne fonctionne plus (source : KCM[20], mises à jour sur The Jakarta Post[21]). Les derniers rapports ont établi que les îlots au large de l'île de Nias, dans la région du Sirombu, ont été relativement épargnés[22]. Cependant, l'accès à ces îles reste très difficile.
La plus grande partie des dégâts résulte des différents tsunamis ayant frappé les régions côtières d'Aceh et du nord de Sumatra. Des vagues de dix mètres de haut ont submergé l'île, allant jusqu'au détroit de Malacca et touchant les côtes les plus au nord vers Bireun. La côte ouest de Sumatra se situe à seulement 100 kilomètres de l'épicentre du séisme initial, c'est donc la première à avoir été touchée et certainement le plus violemment. Au moins cinq villages ont été complètement rasés ; le survol de la région a montré que des milliers de maisons restent sous les eaux. Dans les villes de la province d'Aceh, des personnes ont survécu aux premières heures de l'après catastrophe en se nourrissant de noix de coco et en restant perchés sur les toits des constructions encore debouts.
Le nombre très important de cadavres représente un défi humanitaire et sanitaire, pour l'identification et l'enterrement rapide des morts. Un des besoins les plus urgents est l'acheminement de sacs en plastiques pour envelopper les corps[23].
[modifier] Malaisie
La Malaisie a été protégée par Sumatra, l'île étant dans la ligne droite entre le pays et l'épicentre du séisme, à la verticale duquel le tsunami s'est formé. Les télévisions locales malaisiennes ont également donné l'alerte dans l'heure qui a suivi le séisme. On compte 63 morts : 49 (2 non identifiées) à Penang, 10 à Kedah, 3 à Perak et une à Selangor.
Parmi les victimes de Penang se trouvent des personnes qui pique-niquaient et des enfants qui jouaient sur la plage ; aucun touriste étranger n'est pour le moment décédé. On comptait, le 28 décembre à midi, 275 blessés et 4 000 sans-abri, principalement des familles établies le long des côtes de Penang, Kuala Muda à Kedah… Pour l'heure, les risques principaux sont liés à l'après catastrophe, du fait des eaux stagnantes et du manque de nourriture. Le choc du séisme initial avait été ressenti dans les tours jumelles Petronas.
Le Premier ministre malaisien Dato' Seri Abdullah Ahmad Badawi a écourté ses vacances en Espagne pour rentrer au pays. Le gouvernement malaisien a annoncé que 1 000 MYR (194 euros environ) seraient attribués au familles des victimes, tandis que 200 MYR (38,80 euros) seraient donnés aux personnes ayant été blessées par le tsunami. Un dédommagement du même montant sera perçu par les personnes déplacées ; 2 000 MYR (388 euros environ) seront versés par maison endommagée, 5 000 MYR (970 euros environ) par maison détruite, et de 1 000 à 3 000 MYR seront versés aux pêcheurs ayant vu leur bateau détruit dans la catastrophe.
Des effondrements côtiers se sont produits pendant les trois jours qui ont suivi le premier tremblement de terre ; ce phénomène est peut-être annonciateur de nouvelles secousses.
[modifier] Sri Lanka
35 082 morts et 4 469 disparus.
[modifier] Îles de Crozet
Bien que très éloigné, l'archipel des Îles Crozet a été touché par le tsunami du 26 décembre 2004. Sur l'île, la population humaine dépasse rarement plus de 20 personnes, on ne déplora donc aucune perte humaine. En revanche la vague s'est engouffrée dans les manchotières, entraînant avec elle des centaines d'œufs et de jeunes manchots. (Voir image enregistrement du marégraphe.)
[modifier] Bilan
Comme pour toute catastrophe d'envergure, le bilan des victimes est donné à titre indicatif, les chiffres étant des estimations globales certainement inexactes. On a établi une distinction entre les pays directement touchés par la catastrophe, et les pays ayant perdu des ressortissants présents dans ces pays au moment du drame.
Voici le détail des bilans, pays par pays (les chiffres ne sont pas définitifs) :
- Indonésie : plus de 128 803 morts dont au moins 700 touristes étrangers, 37 066 disparus considérés morts, plus de 500 000 déplacés, près de 250 hôpitaux et dispensaires détruits et 1 755 écoles détruites ou endommagées.
- Sri Lanka : plus de 31 000 morts dont au moins 102 touristes étrangers. 23 000 dans les zones contrôlées par le gouvernement et 12 000 dans les territoires contrôlés par les rebelles des Tigres tamouls. 4 000 disparus dont 60 touristes étrangers, 15 122 blessés et 500 000 déplacés et 182 écoles détruites ou endommagées.
- Inde : plus de 12 405 morts, dont au moins 8 000 dans l'État du Tamil Nadu et 4 000 morts dans l'archipel indien des îles Andaman et Nicobar et 200 écoles endommagées.
- Thaïlande : plus de 5 399 morts, dont 2 245 touristes étrangers et 2 822 disparus, dont 898 touristes occidentaux. Les îles de Phuket et Phi Phi ont particulièrement été touchées.
- Somalie : 298 morts (essentiellement des pêcheurs).
- Birmanie : 61 morts et 3 200 personnes déplacées.
- Maldives : 82 morts et 26 disparus. Une grande partie de la capitale, Malé, est inondée. 130 îles sur les 200 que compte l'archipel ont été affectées, dont 41 ont subi de lourds dommages et 14 ont été évacuées.
- Malaisie : 68 morts (sur les îles de Penang et Langkawi) dont 2 touristes étrangers et 299 blessés.
- Tanzanie : 10 morts.
- Seychelles : 3 morts, 7 blessés.
- Bangladesh : 2 morts.
- Kenya : 1 mort.
- la Réunion : plusieurs bateaux de plaisance coulés à Sainte-Marie et Saint-Gilles.
- En Indonésie, l'agence chargée de l'aide humanitaire parle de 126 390 morts et de 93 757 disparus, une estimation basse par rapport à celle du ministère des Affaires sociales qui décomptait fin février 127 420 morts et 116 368 disparus qui ne pourront pas être comptabilisés comme décédés avant un an. Le ministère a cessé de réactualiser ses chiffres fin février.
- Au Sri Lanka, le centre national chargé de la gestion des catastrophes parle de 31 225 morts, contre 38 938 pour le ministère de la Sécurité publique. Chacune de ces institutions estime que ses estimations sont justes.
De nombreux étrangers ont été tués, blessés ou ont disparu dans le séisme ou à la suite du raz-de-marée, en particulier de nombreux Européens (Allemagne, Suède, plus de 500 morts ou disparus; Grande-Bretagne, Finlande, entre 100 et 200; France, Suisse, Norvège, Autriche, de l'ordre de la centaine; nombreuses victimes originaires d'Italie, Danemark, Japon, Pays-Bas, Hong Kong, Australie, États-Unis, Corée du Sud, Canada, Afrique du Sud, Belgique).
Bilan de cette catastrophe :
- 178 132 morts dont au moins 3 049 étrangers mais seulement 1 870 identifiés.
- 43 914 disparus dont 37 066 considérés morts. 958 étrangers mais seulement 410 ont été identifiés.
- 15 428 blessés dont 1 471 touristes étrangers.
- 1 003 200 personnes déplacées.
- Diverses sources indiquent que de nombreux animaux ont été victimes du tsunami, principalement en Indonésie ; la faune et la flore ont été "durement touchées" même au Sri Lanka (source : Daily News du Sri Lanka, à propos du parc de Yala).
[modifier] Bilan définitif retenu
Un an après la catastrophe, le 26 décembre 2005, de nombreuses cérémonies du souvenir se sont tenues dans les pays touchés et le chiffre global et définitif des victimes retenu est de 232 000 environ pour les médias, au moins 216 858 selon les gouvernements des pays côtiers de l'océan Indien et 223 492 pour les Nations unies.
[modifier] Situation humanitaire
Compte tenu de l'ampleur des destructions, un grand effort d'aide humanitaire est à fournir — le plus important de l'histoire selon les Nations unies. Des épidémies sont redoutées dans ces difficiles conditions d'humidité et d'hygiène ; les destructions matérielles entravent l'arrivée des secours et l'accès à certaines régions sinistrées. De plus, certaines régions comme l'est du Sri Lanka sont sous contrôle rebelle, ce qui est facteur de désorganisation potentielle de l'aide étrangère.
[modifier] Risques épidémiques
Les priorités des agences gouvernementales et humanitaires sont l'identification et l'enterrement rapide des victimes, avant qu'elles ne deviennent un problème de santé majeur (développement du choléra, de la diphtérie, de la dysenterie…), ainsi que le déploiement de dispositifs d'assistance et de personnels médicaux pour aider les hôpitaux et les cliniques, établir des abris et fournir en vivres, protection et habits les populations touchées. La majorité des sources en eau potable ayant été souillées par la boue salée déposée par les tsunamis, ou contaminées par les corps des victimes, elles doivent être purifiées en urgence. Tout cela nécessite des équipements lourds et la mise en place de distribution d'eau potable en attendant un rétablissement des sources naturelles, ce qui n'interviendra pas avant plusieurs mois.
Le déplacement des populations et la promiscuité sont en outre deux facteurs à risque qui font craindre le développement d'épidémies à grande échelle. Il est donc primordial de s'assurer de la fourniture d'eau potable, de l'acheminenent de nourriture et de la mise en place d'abris secs. Par la suite, il faudra également prendre garde aux modifications de l'écosystème : certains terrains se sont déplacés suite au séisme, de vastes étendues sont recouvertes d'eau stagnantes, le tout constituant de nouveaux milieux favorables au développement de bactéries, de bacilles et de moustiques vecteurs de la dengue ou du paludisme.
Finalement, aucune grave épidémie ne fut signalée.
[modifier] Opportunisme
[modifier] Détournement d'enfants
De nombreuses organisations ont profité du tsunami pour s'enrichir.
Tout d'abord, de très nombreuses personnes ont été arrétés, souvent in-extremis lors de leur départ par l'aéroport, en train d'essayer d'emmener des enfants séparés de leurs parents par le tsunami. Il est probable que d'autres ont réussi à s'enfuir avec les enfants.
Par exemple, dans la semaine qui suivit la vague, un homme a été arrêté alors qu'il tentait de rapatrier avec lui 40 enfants à qui il avait dit qu'il les ramenait à leurs parents. Il est probable que ces enfants étaient destinés à la vente, à l'adoption illégale ou encore à la prostitution (le plus probable). Il semble que des organisations illégales comme des mafias soient derrière ces manœuvres.
[modifier] Vente de souvenirs
A peine deux jours après la catastrophe, de très nombreux marchands de souvenirs proposaient aux touristes des T-Shirts imprimés "I survived to the tsunami" (J'ai survécu au tsunami). La rapidité d'impression de ces vêtements était nécessaire compte tenu de l'objectif voulu de les vendre aux touristes avant qu'ils ne repartent, même ceux qui ont précipité leur retour. Le temps ayant passé, on trouve désormais de nombreux types de "souvenirs" commémorant le tsunami disponible.
Cette façon de tirer profit du drame, aussi rapidement, est souvent perçue comme un manque d'éthique et de compassion.
[modifier] Assistance humanitaire
De nombreux dons ont rapidement émané des gouvernements, des organisations humanitaires et des particuliers de l'ensemble du globe, afin d'offrir une aide financière et matérielle. La Banque mondiale estime le coût de l'aide humanitaire à 5 milliards de dollars US[24]. Les Nations unies ont critiqué les mauvais choix de mobilisation de fonds venant de l'Europe et des États-Unis, le sous-secrétaire général aux affaires humanitaires Jan Egeland qualifiant d'abord les pays occidentaux de « pingres », bien qu'il s'en soit par la suite défendu, en estimant que ses propos avaient été « mal interprétés ». À une conférence de presse ultérieure, M. Egeland a précisé que son commentaire ne s'appliquait pas à un pays en particulier, et que la réponse avait été en fait « extraordinairement positive ». Jan Egeland parlait en fait de l'aide publique au développement (APD), point noir de la générosité des pays développés.
Quoi qu'il en soit, le grand nombre de pays touchés par la catastrophe, directement ou indirectement, fait de la coordination de l'aide humanitaire un point crucial de la gestion de la crise. L'assistance humanitaire est un véritable défi, compte tenu du nombre de pays et de personnes impliquées, ainsi que des conditions de vie locales (politiques et sociales). La plupart des gouvernements et organisations non-gouvernementales se sont regroupés sous l'égide des Nations unies pour mettre en place des dispositifs de secours centralisés. Le portail humanitaire du collectif ASAH a ouvert un dossier spécifique[25] pour faciliter la coordination et la collaboration entre ONG francophones.
La gravité de ce désastre a déclenché une opération militaire d’aide humanitaire sans précédent, avec un volume global que l’on peut estimer en mi-janvier 2007 à environ à 80 000 hommes, 100 navires, 180 hélicoptères et 80 avions de transport, sans compter un pont aérien qui a impliqué près de 75 avions de transport supplémentaires (premier contributeur : les forces armées des États-Unis avec 16 500 hommes).[26]
Tableau des dons selon une source de l'ONU à fin janvier 2005
Pays | Aide publique (millions $) |
Aide privée (millions $) |
Total (millions $) |
---|---|---|---|
Allemagne | 521 | 652 | 1 170 |
Australie | 760 | 118 | 878 |
États-Unis | 350 | 350 | 700 |
Union européenne | 617 | - | 617 |
France | 456 | 136 | 592 |
Japon | 500 | - | 500 |
Canada | 348,5 | 123 | 471,5 |
Pays-Bas | 305 | 159 | 464 |
Royaume-Uni | 141 | 183 | 324 |
Norvège | 175 | 68 | 243 |
Italie | 141 | 56 | 197 |
Suède | 94,5 | 77 | 171,5 |
Espagne | 78 | 87 | 165 |
Thaïlande | 134 | - | 134 |
Arabie saoudite | 30 | 82 | 112 |
Koweït | 100 | 8 | 108 |
Voici une liste non exhaustive des aides des autres pays non représentés sur le tableau ci-dessus :
- Algérie : 2 millions de dollars USD.
- Argentine : a promis 2,5 millions de pastilles pour rendre l'eau potable.
- Cambodge : 30 000 euros.
- Chine : 2,6 millions de dollars.
- Corée du Sud : 50 millions de dollars.
- Danemark : 1,3 million d'euros.
- Finlande : 300 000 euros.
- Grèce : 300 000 euros.
- Hongrie : 245 000 euros.
- Iran : 627 000 dollars (464 000 euros).
- Irlande : 1 million d'euros.
- Luxembourg : 5 millions d'euros.
- Maroc : a adressé des médicaments, des vaccins et des couvertures.
- Pologne : un million de zlotys (250 000 euros).
- Portugal : 8 millions d'euros.
- Qatar : 7,4 millions d'euros.
- République tchèque : 328 000 euros.
- Roumanie : 30 000 euros.
- Russie : a annoncé l'envoi de 25 tonnes d'aide humanitaire au Sri Lanka.
- Suisse : 25 millions de francs suisses (~16 millions d'euros).
Des contributions privées se joignent à ces aides des États, comme en France où les mairies sont ouvertes aux citoyens et des entreprises envoient des médicaments, ou à Hong Kong, où le magnat Li Ka-Shing a annoncé un don de 3,1 millions de dollars US (2,2 millions d'euros), et la vedette de films de kung fu Jackie Chan et d'autres stars du cinéma ont promis 1,5 million de dollars de Hong Kong (147 000 euros).
En Suisse, la collecte nationale de la Chaîne du bonheur en faveur des victimes du séisme en Asie a battu mercredi 5 janvier 2005 tous les records, avec plus de 62 millions de francs de promesses de dons. Le président George W. Bush a fait un don personnel de 10 000 dollars US. Au total, plus de 114 millions de francs suisse (~74 607 329 €) ont été récoltés depuis le 26 décembre.
[modifier] Sources
Caractéristiques du séisme et du tsunami
Dossiers du CNRS[27], de l'IPGP[28], de l'USGS[29], et du CEA[30]
Catalogue de la sismicité de l'USGS[31]
Articles publiés dans Science[32] (Science vol.308 20 May 2005): Lay et al., The great Sumatra-Andaman earthquake of 26 December 2004 (pages 1127-1133); Ammon et al., Rupture process of the 2004 Sumatra-Andaman earthquake (pages 1133-1139); Park et al. Earth's free oscillations excited by the 26 december 2004 Sumatra-Andaman earthquake (pages 1139-1144).
[modifier] Voir aussi
[modifier] Bibliographie
- Jean-Pierre Dupuy, Petite métaphysique des tsunamis, éd. du Seuil, 2005, ISBN 2020821699. L'auteur confronte les réactions officielles, médiatiques et populaires après le 26 décembre 2004 avec celles des philosophes Rousseau et Voltaire après le tremblement de terre de Lisbonne de 1755.
- (en)[pdf] Bruce A. Elleman Waves of Hope : The U.S. Navy’s Response to the Tsunami in Northern Indonesia, Naval War College Press, 2007, 143 p. L'auteur raconte les opérations de secours mené par l'US Navy
[modifier] Liens externes
Cet article ou cette section a trop de liens externes.
Les liens externes doivent être des sites de référence dans le domaine du sujet. Il est souhaitable — si cela présente un intérêt — de citer ces liens comme source.
|
Mécanismes du tremblement de terre et du tsunami
- Le tremblement de terre par wikinews
- Dossier du CNRS sur le Séisme
- Caractéristiques du Séisme (USGS, en anglais)
- Rapport scientifique du CEA sur le séisme (mesures et simulations)
Bilans, Victimes, Situation humanitaire
- Dossier raz-de-marée du Portail humanitaire
- Tsunami / familles de victimes - Ministère français des Affaires étrangères
- Bilan détaillé au 6 février 2005
- En hommage aux disparus, liste ONG, témoignages, photos
Photos
- AseanNewsNetwork Photos, vidéo et audio
- Photos des agences de presse
- Photos de Phuket, Thaïlande 1, 2
- Photos de Phi Phi, Thaïlande 1, 2
- Les dégâts des hôtels des îles thaïlandaises (en anglais)
- Photos de Penang, Malaisie
- Photos de Kota Kuala Muda, Malaisie
Débats sur le rôle des pouvoirs publics
Débats autour du comportement des animaux lors du tsunami
- Thèse sur la capacité des animaux à pressentir le danger
- Analyse d'une rumeur véhiculée par les médias sur la prescience du tsunami
[modifier] Notes et références
- ↑ a b c USGS: Magnitude 9.1, 2004 December 26 earthquake [1]
- ↑ a b c d e f g h The Great Sumatra-Andaman earthquake of 26 December 2004. Lay et al., SCIENCE, vol 308, 20 May 2005, p1127-1133
- ↑ USGS: Largest Earthquakes in the World Since 1900 [2]
- ↑ a b Institut de Physique du Globe de Paris - Le séisme du 26 Septembre 2004 [3]
- ↑ a b c Institut de Physique du Globe de Paris, Equipe de Tectonique - Séisme du 26 Septembre 2004 [4]
- ↑ a b c Rupture process of the 2004 Sumatra-Andaman earthquake. Ammon et al., SCIENCE, vol 308, 20 May 2005, p1133-1139
- ↑ USGS, FAQ about Magnitude 9.0 Sumatra-Andaman Earthquake [5]
- ↑ Institut de Physique du Globe de Paris - Le séisme du 28 mars 2005 [6]
- ↑ USGS - séisme M 8,1 - Nouvelle Zélande [7]
- ↑ USGS - Séisme de Bam [8]
- ↑ http://earthquake.usgs.gov/eqinthenews/2004/usslav/neic_slav_faq.html
- ↑ NOAA News Online (Story 2358)
- ↑ Asia toll touches 68,000; 12,500 dead in India-India-The Times of India
- ↑ http://www.newkerala.com/news-daily/news/features.php?action=fullnews&id=50910
- ↑ http://india.news.designerz.com/death-toll-from-tidal-waves-crosses-8500-in-india-official.html
- ↑ NDTV.com: Latest News, e-Bulletins, Stocks, Bollywood, Cricket, Video, Blogs, RSS from India
- ↑ The Jakarta Post - The Journal of Indonesia Today
- ↑ Media Indonesia Online
- ↑ .: Departemen Kesehatan, Indonesia :.
- ↑ Korban Bisa Capai 10.000 Orang - Selasa, 28 Desember 2004
- ↑ The Jakarta Post - The Journal of Indonesia Today
- ↑ The Jakarta Post - The Journal of Indonesia Today
- ↑ Banda Aceh Butuh 200 Dokter dan 600 Paramedis - 29/12/2004, 14:36 WIB - KOMPAS Cyber Media - NASIONAL
- ↑ BBC NEWS | Business | Giant waves damage S Asia economy
- ↑ Portail Humanitaire A.S.A.H. - Ressources - Humanitaire
- ↑ Asie du Sud : la plus grande opération militaire d’aide humanitaire est en cours
- ↑ Séisme et tsunami du 26/12/2004
- ↑ IPGP-Tectonique - SUMATRA - 26 Décembre 2004 - Magnitude 9
- ↑ USGS Earthquake Hazards Program » Magnitude 9.1 - OFF THE WEST COAST OF NORTHERN SUMATRA
- ↑ CEA/DASE - Séisme et tsunami de Sumatra
- ↑ Earthquake Hazards Program: NEIC Earthquake Search
- ↑ Science/AAAS | Scientific research, news and career information