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Télévision numérique terrestre française - Wikipédia

Télévision numérique terrestre française

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

En France, la télévision numérique terrestre (TNT) en MPEG-2 a été lancée le 31 mars 2005. Le déploiement pour les chaînes à péage en MPEG-4 (réception en mobile et possibilité de TVHD) a débuté en mars 2006).

Plus de 30 chaînes, 18 gratuites et 11 payantes, ont ainsi été autorisées en TNT.

L'arrêt de la diffusion analogique se fera en 2011, et permettra de libérer davantage de canaux.

Sommaire

[modifier] Résumé des chaînes à diffusion nationale

[modifier] Chaînes gratuites

  • 01 : TF1, généraliste
  • 02 : France 2, chaîne publique, généraliste
  • 03 : France 3, chaîne publique, généraliste à tendances régionales (avec décrochage régional du site d’émission)
  • 05 : France 5, chaîne publique, éducative (documentaires, talk-show...)
  • 06 : M6, généraliste
  • 07 : Arte, chaîne semi-publique internationale (programmation franco-allemande, bilingue), culturelle
  • 08 : Direct 8, mini-généraliste
  • 09 : W9, mini-généraliste à tendance musicale
  • 10 : TMC, mini-généraliste
  • 11 : NT1, mini-généraliste
  • 12 : NRJ 12, mini-généraliste à tendance musicale
  • 13 : LCP (Public Sénat/Assemblée Nationale), chaînes publiques parlementaires en canal partagé
  • 14 : France 4, chaîne publique, culture, musique et séries
  • 15 : BFM TV, actualités en continu
  • 16 : i>Télé, actualités en continu, débats, magazines d'information
  • 17 : Virgin 17, mini-généraliste à tendance musicale
  • 18 : Gulli, programmes jeunesse en journée, programme pour toute les famille en soirée (programmes suspendus durant la nuit)

[modifier] Chaînes payantes avec plages de diffusion en clair

  • 04 : Canal+, séries, actualités, talk-shows (note : à compter d’octobre 2008, les plages en clair resteront en définition standard)
  • 30 : TPS star, séries, jeunesse, magazines
  • 31 : Paris Première, talk-shows, séries
  • 32 : Canal+ Sport, actualité sportive (accessible seulement pour les terminaux supportant le Mpeg-4, compatibles HD).

[modifier] Chaînes payantes

Ces chaines sont cryptées et nécessitent un adaptateur spécialisé fourni avec l’abonnement à un bouquet de programmes (cet adaptateur supporte aussi les chaînes gratuites).

[modifier] Distributeurs de chaînes payantes

  • Canal +
  • Canalsat
  • TV numéric

[modifier] Chaînes gratuites en haute définition

À partir d’octobre 2008 (Toutes les émissions ne seront pas produites en HD, mais la part des programmes en HD devrait augmenter avec le temps)

  • 51 : TF1 HD, généraliste
  • 52 : France 2 HD, chaîne publique, généraliste
  • 56 : M6 HD, généraliste
  • 57 : Arte HD, chaîne semi-publique internationale (programmation franco-allemande, bilingue), culturelle

[modifier] Chaînes payantes en haute définition

  • 04 : Canal+ HD, séries, actualités, talk-shows (note : à compter d’octobre 2008, les plages en clair resteront en définition standard)

[modifier] Réception

À la fin du déploiement prévu pour 2011, 95 % des téléspectateurs devraient bénéficier de la TNT en France, d'abord dans les zones les plus peuplées. Les 5 % restants situés principalement en zone rurale, vallée — hors de portée des émetteurs en raison de la courbure terrestre) — ou en zones frontalières, comme la Lorraine, le Nord ou la Corse, devront utiliser une antenne satellite, ou l'ADSL, ou le réseau câblé en zone urbaine, pour recevoir les programmes de la TNT. Le taux d'accès à la télévision numérique (TNT + SAT + ADSL + Câble) serait ainsi proche de 100 %.

En cas de difficulté de réception de la TNT, la télévision par satellite est une des alternatives possibles, sachant que le satellite est le seul moyen qui permet d'approcher au taux de couverture proche de 100 % [1]. Les nouvelles chaînes gratuites de la TNT sont disponibles sur les bouquets payants par satellite.

En mars 2006, le président de la République Jacques Chirac a souhaité que tous les français puissent bénéficier de la numérisation des signaux, en annonçant la création d'un bouquet par satellite diffusant sur 100 % du territoire l'ensemble des chaînes de la TNT, suite à l'impossibilité d'atteindre les 95 % envisagés via le réseau terrestre.

En mars 2007, Canal+ annonce qu'il va proposer un accès libre par satellite aux 18 chaînes gratuites de la télévision numérique terrestre ainsi qu'à France Ô, permettant à 100 % des Français de les recevoir, en particulier dans les zones non couvertes en hertzien par la TNT. Les téléspectateurs peuvent acquérir des décodeurs équipés de cartes donnant accès sans abonnement à ce service. En janvier, Canal+ avait annoncé sa décision de ne garder qu'un seul opérateur de satellites, Astra, pour la diffusion de ses bouquets, après la fusion avec TPS qui utilisait lui Eutelsat et son satellite Hot Bird. Le cryptage utilisé devrait être Mediaguard. En juin 2007 TNT SAT est lancé dans des zones test, puis ce n'est qu'en septembre 2007 que le service de TNT par satellite gratuite de Canal+ fut officiellement lancé avec les 24 programmes régionaux et les documentaires et JT du canal "Sat" de France 3. Ce bouquet est accessible avec des packs mis en vente un peu partout. Ces packs comprennent un démodulateur et une carte de decryptage qui est nécessaire pour voir la majorité des chaines. Attention il est formellement interdit à un expatrié francais de souscrire à l'offre TNT SAT comme aux vendeurs étranger de vendre le décodeur avec le precieux sésame.

[modifier] Déploiement et procédé de diffusion et de cryptage

[modifier] Le déploiement et l’extinction du réseau analogique

Les images et les sons sont compressés puis transportés par le satellite Atlantic Bird 3 en direction des 115 centres de télédiffusion, ou émetteurs terrestres, équipés de paraboles et de structures de traitement (encapsuleur) professionnelles dont certaines sont incompatibles avec la réception grand public. Pour les diffuseurs, les canaux et les émetteurs étant partagés, les coûts de diffusion en TNT sont réduits par rapport à la diffusion analogique.

Toutefois, certains multiplex nécessitent un traitement spécial du signal reçu par le satellite sur le site d’émission, afin d'insérer les décrochages régionaux de France 3 ou des chaînes locales. La prise en compte de ces décrochages locaux nécessite de leur allouer pratiquement en permanence (sur le multiplex commun émis sur le satellite) une bande passante fixe suffisante pour tous les décrochages qui vont venir s'y insérer localement (et légèrement supérieure à celle dédiée aux autres chaines), sans pouvoir tenir compte de contraintes de qualité demandée par les chaines (clientes des opérateurs de multiplex) uniquement pour certains types de programmes (notamment pour le cinéma et le sport) : cela permet moins de souplesse dans la gestion dynamique de la bande passante totale occupée au même moment par toutes les chaines du même multiplex.

Des solutions alternatives sont à l’étude pour alimenter dans le futur les sites d’émission à partir de réseaux optiques terrestres qui sont de plus en plus accessibles et d’un coût de mise en œuvre et d’exploitation inférieur à celui du satellite, car ces réseaux terrestres en plein développement offrent un maillage suffisant du territoire pour desservir tous les émetteurs. Dans ce cas, l'insertion de décrochages locaux sera facilitée en les produisant directement pour chaque groupe d’émetteurs régionaux depuis une même plateforme centrale gérée par l’opérateur de multiplex, et ce changement technologique permettra le développement de services plus interactifs.

La TNT est également l’occasion d’ouvrir le spectre hertzien — jusqu'ici très limité — à de nouveaux entrants. D’où l'hostilité manifestée par certaines chaînes commerciales (notamment les chaines à diffusion gratuite comme M6 et TF1) qui craignent une saturation de l’offre d’espace publicitaire et une réduction de leurs ressources de financement.

Nota : cas des frontières : la multiplication des fréquences rend difficile l'implantation de nouveaux et puissants émetteurs de télévision omnidirectionnels sur points hauts capables de desservir un ou plusieurs départements, comme on le rencontre actuellement en analogique.

En 2011, le réseau analogique (norme SECAM et plans de fréquences L ou L’) sera mis hors service, ses capacités seront réallouées à de nouveaux multiplex de nouvelles chaînes numériques (uniquement dans la bande UHF) ou d’autres services de communication ou de radiodiffusion. La bande VHF ne sera plus utilisée pour la télévision mais probablement pour de nouveaux services numériques de communication mobile. Les évolutions des normes de compression permettant de multiplier le nombre de chaînes diffusées ou (si une équation économique est trouvée aussi bien côté terminaux que diffuseurs), d'améliorer leur qualité (TVHD, relief, etc.).

Il n’est actuellement plus question d’augmenter le nombre d'émetteurs principaux et donc, a fortiori, les réémetteurs secondaires, eux, pour la desserte d'appoint limitée et très localisée (cependant des relais isofréquences de faible puissance peuvent combler certaines zones d’ombres au sein des régions normalement couvertes).

Toutefois, avec l'extinction anticipée de certains émetteurs analogiques stratégiques, on pourrait utiliser leurs ressources pour diffuser des multiplex supplémentaires en TNT, diffuser davantage de chaînes payantes en qualité HD, ou pour étendre la couverture de certaines chaines à diffusion régionale locale. L’extinction anticipée rendrait également possible d'étendre la couverture des multiplex existants, notamment dans certaines zones frontalières mal desservies et où la diffusion simultanée de l'analogique et du numérique n’a pas été possible.

[modifier] Le nouveau schéma d’arrêt de l’analogique

De nombreuses difficultés sont apparues pour achever le déploiement de la diffusion numérique avant l’extinction totale. Notamment le schéma d’extinction totale avec migration en une seule étape n’est plus retenu, faute de quoi il ne serait plus possible de tenir le calendrier prévu d’arrêt total des émissions analogiques avant novembre 2011, que ce soit en France ou dans les pays voisins (notamment en Espagne).

Aussi le CSA a retenu maintenant une extinction zone par zone qui commencera précocément dès 2009, avec un double plan de fréquences destiné à accélérer la finalisation de la couverture, et faciliter les négociations de fréquences avec les pays voisins également demandeurs de ressources pour leurs propres déploiements :[2]

  • un plan « d’arrivée » vers lequel les différentes zones sont migrées successivement lors de leur arrêt de diffusion analogique. Ce plan prévoit de réutiliser immédiatement les fréquences des trois premières chaînes analogiques (TF1, France 2, France 3) pour y déplacer trois des multiplex numériques (R6, R3 et R4 respectivement), et de libérer totalement les fréquences des trois autres chaines analogiques (France 5/Arte, M6 et Canal+). Les deux autres multiplex numériques (R2 et R3) conservent leurs fréquences lors de cet arrêt, et le multiplex R5 peut éventellement commencer à émettre. Cela libère immédiatement trois fréquences par zone de couverture, et permet aux pays voisins d’achever leur déploiement.
  • un plan « cible » qui ne sera utilisé qu’après l’extinction totale de l’analogique dans toutes les zones: les trois mutliplex R1, R2 et R3 sont alors déplacés à leur emplacement définitif, ce qui libère sur le territoire nationale la sous-bande demandée (qui apparaîtra en fin de bande UHF dans les canaux 61 à 69) dans le « dividende numérique » pour les nouveaux services alternatifs à la télévision; avec ce plan-cible, le multiplex R5 peut achever son déploiement national, et un septième multiplex (désigné « TMP » pour temporaire par le CSA, mais pourrait correspondre au multiplex régional L8 déjà déployé en Île-de-France) peut être mis en place selon les auditions de négociation du dividende numérique, l’état du marché ou les autres besoins en matière de télévision ou autres services audiovisuels. La décision de déploiement d’un septième multiplex ou de sont attribution avec la sous-bande du dividende numérique n’est pas encore prise.

Pour minimiser la gène occasionnée auprès des spectateurs (et des chaînes qui souffriraient de réduction temporaire d’audience), un schéma ne comportant pas plus de deux plans successifs de fréquences a été retenu, et ce schéma permet d’assurer la continuité de service sur au moins 2 des multiplex, capables de relayer l’information nécessaire pour les téléspectateurs qui devront effectuer le réglage de leurs adaptateurs. De plus ce plan maximise la compatibilité finale du déploiement car il retient de conserver dans le plan « cible » les fréquences des trois premiers réseaux analogiques pour les multiplex numériques (donc réduira les coûts d'adaptation des installations d’antennes, notamment celles disposant de filtres).

Cette proposition du CSA fait encore l’objet de négociation, mais ne semble pas susciter d’hostilité de la part de M6 et France 5/Arte dont les fréquences analogiques actuelles seront arrêtées, puisque au contraire ces chaînes trouvent leur place dans les trois multiplex retenus et devant conserver les fréquences analogiques actuelles historiques qui seront arrêtées et converties en multiplex numérique (car ce sont ces fréquences des trois premiers réseaux analogiques qui bénéficient déjà de la meilleure couverture partout en France); ce schéma est aussi celui qui permettra de dégager le plus grand nombre de ressources pour le dividende numérique (dans la sous-bande basse de la bande UHF actuelle, sachant que la bande VHF encore utilisée par Canal+ en analogique sera aussi libérée dès le premier plan « d’arrivée »).

Dès l’automne 2008 et jusqu’au printemps 2009, un passage pilote au tout numérique sera effectué pour le premier émetteur de Coulommiers (Seine-et-Marne)[3] lors d’une expérimentation menée en concertation avec le CSA et les opérateurs réunis dans l’association France Télé Numérique, afin d’examiner les difficultés rencontrées lors de ce changement de diffusion par les téléspectateurs, de mesurer l’efficacité des outils d’information et d’assistance pour l’ensemble des foyers couverts, et de vérifier les capacités de coordination de tous les acteurs impliqués par ce changement (bailleurs et gestionaires d’immeubles, syndics, antennistes, etc.).

Cependant ce schéma reste conditionné par la mesure du taux d’équipement des ménages dans les zones qui seront arrêtées prématurément dès 2009 (donc avant l’extinction totale de l’analogique prévue initialement en novembre 2011). La liste des zones arrêtées prématurément doit privilégier les zones les mieux équipées en adaptateurs TNT (en fait ce sont probablement les zones qui ont la meilleure couverture et correspondant à la première tranche déployée de la TNT comprenant les émetteurs les plus puissants), faciliter les négociations d’échanges de fréquences avec les pays voisins et donc accélérer la couverture de la TNT dans les zones frontalières et finalement réduire le nombre de petits sites d’émission nécessaires et donc le coût total de déploiement et de maintenance des nouveaux réseaux de diffusion numérique.

Aussi le schéma retenu va concerner d’abord une zone étendue de province et l’ensemble de ses réémetteurs locaux (en fréquence synchrone) dans le premier semestre 2009. En raison de la grande concentration en antennes collectives en Île-de-France (qui a pourtant été la première déployée, mais souffre encore de nombreux retards de couverture des foyers), cette région n’a pas été retenue. Cete zone sera arrêtée en priorité parmi celles qui dégagent le plus de fréquences utilisables dans les zones voisines. Durant le second semestre 2009, une seconde zone sera arrêtée de la même façon. En 2010 ce sont pas moins de 10 zones (c’est-à-dire tout le reste des 12 zones de la première phase de déploiement de la TNT) qui seront arrêtées en analogique, ainsi que l’ensemble du réseau analogique de Canal+ (libérant ainsi la totalité de la bande VHF).

En 2011, douze autres zones seront arrêtées successivement à un rythme accéléré, les dernières zones étant celles comportant un grand nombre de réemetteurs locaux (principalement des zones de fort relief, mais qui incluent pourtant des zones frontalières). Le but étant que toutes les zones frontalières (constituées souvent de nombreux réémetteurs locaux de faible puissance) soient arrêtées avant la date-buttoir prévue, de faire des économies suffisantes pour les chaînes et opérateurs de multiplex leur permettant de compléter leur couverture prématurément. Ce schéma a aussi l’avantage de permettre aussi d’aller au delà même de la couverture de 85% de la population à un coût moindre, et minimise les travaux d’adaptation nécessaire pour les antennes collectives, et permettra aussi aux pays voisins de la France d’accélérer aussi leur propre déploiement et de respecter leurs propres engagements au plan européen. En novembre 2011, toutes les zones analogiques sont arrêtées, et la migration du plan d’arrivée au plan cible de fréquences peut alors intervenir en quelques semaines sans difficultés tehnciques notables afin que le haut de la sous-bande UHF du « dividende numérique » soit utilisable dès janvier 2012 (et dès janvier 2011 pour la bande VHF).

[modifier] Les normes de diffusion et de cryptage

Les normes retenues pour les chaînes gratuites sont le MPEG-2/DVB-T, et le MPEG-4 pour les chaînes payantes (et la diffusion gratuite en haute définition) en France. Compresser l'information a pour conséquence la possibilité de diffuser plusieurs chaînes (5 ou 6) sur un même canal hertzien ; un tel groupe de chaînes sur un même canal de diffusion s'appelle un multiplex.

La norme de compression retenue pour les chaînes payantes étant, en France, la norme MPEG-4 AVC, différente de celle adoptée pour les chaînes gratuites (norme MPEG-2 Vidéo), l'adaptateur utilisé pour recevoir les chaînes gratuites ne permet pas de recevoir les chaînes payantes. En revanche, un décodeur à la norme MPEG-4 AVC permettant de recevoir les chaînes payantes permettra de recevoir les chaînes gratuites diffusées selon la norme MPEG-2 Vidéo. Les chaines de TNT gratuites doivent commencer à basculer dans un format HD (MPEG-4) à partir de l'été 2008.

Pour la TNT payante, les programmes seront cryptés vraisemblablement en Viaccess pour les chaînes du groupe TPS et Mediaguard pour les programmes du groupe Canal+, un terminal (décodeur) avec lecteur(s?) de carte, ou contrôle d'accès, sera requis. Le procédé employé, « multicrypt » ou « simultcrypt », n'est pas connu.

Les travaux de coordination avec les diffuseurs voisins étrangers sont donc nécessaires pour éviter les perturbations d'ailleurs déjà connues aujourd'hui. Dans les zones sensibles, les futurs émetteurs TNT seront de faible puissance (50 à 300 watts) et présenteront une zone de couverture sectorielle, évitant ainsi d'arroser les pays voisins et donc les usagers français installés dans la direction protégée. L'utilisation possible de la norme Mpeg 4 a été évoquée pour les sites à 3 fréquences et cela pour la diffusion de la TNT gratuite comme payante. Rappel : en choisissant le Mpeg 4 au lieu du 2, ce sont au moins 9 chaînes SD qui peuvent être transmises au lieu de 6.

[modifier] L'organisation de la TNT en France par le CSA

Afin d'occuper les 18 fréquences gratuites et les 10 fréquences payantes proposées, le CSA lança un appel à candidature et auditionna les groupes candidats. Les sept premières fréquences gratuites furent attribuées d'office aux chaînes analogiques existantes, une huitième à la chaîne publique parlementaire et une dernière réservée à France Télévisions.

[modifier] Auditions des candidats par le CSA

Certaines des chaînes candidates disposent déjà d’autorisations et émettent sur le câble ou le satellite (ou sont reprises sur les bouquets TV des offres ADSL), d’autres sont des montages créés spécifiquement lors de la candidature à la TNT (et ont été reprises sur les autres accès). Aucune chaîne associative ne fut retenue par le CSA pour l'offre TNT proposée le 9 mai 2005. Deux chaînes associatives s'étaient présentées, Zaléa TV, dans le secteur des chaînes payantes et une télévision citoyenne et de proximité créée par la Fédération des Vidéos des Pays et des Quartiers.

[modifier] Chaînes gratuites candidates

  • Groupe M6 :
    • W9 : chaîne généraliste (initialement nommée M6 Musique durant les auditions avant l’attribution du numéro de canal).
    • M6 Boutique : chaîne de télé-achat
    • M6 Famille : chaîne mini-généraliste familiale
    • Téva : chaîne des femmes
  • Nextradio :
    • BFM TV : chaîne d'information continue à thématique économique
    • RMC Sport : chaîne d'information sportive
  • NRJ Group :
  • Pathé :
  • Groupe TF1 :
    • TV Breizh : chaîne mini-généraliste à vocation régionale (diffusion nationale sur les bouquets du câble ou du satellite)
  • Viacom :
  • Autres candidats rejetés sur la TNT :
    • Équidia : chaîne du cheval et de l’hippisme
    • France Enquête
    • Trace TV (musique et « minorités visibles »)
  • Chaînes communautaires et associatives (candidatures rejetées par le CSA car présentées par des associations non montées juridiquement en personnes morales enregistrées et des garanties financières suffisantes avant l’audition de leur candidature, ainsi que des engagements conformes aen terme de programmation) :
    • Beur TV : chaîne de la communauté maghrébine
    • Proxyvision : chaîne du milieu associatif de proximité
    • KTO : chaîne à vocation catholique
    • TFJ : chaîne à vocation juive

[modifier] Chaînes payantes candidates

[modifier] Sélection du CSA

Les chaînes retenues pour émettre sur la TNT l'ont été en 2002 et mai 2005 par le CSA. Depuis le 13 septembre 2007, plusieurs chaînes locales ont fait leur apparition sur la TNT française.

[modifier] Les 18 chaînes gratuites (mars et mai 2005)

Les 7 premiers canaux correspondent au mêmes chaînes gratuites encore également en diffusion terrestre analogique (et suivent la même numérotation en diffusion numérique terrestre), toutefois France 5 et Arte diffusent chacune en continu en numérique sur des numéros de chaines distincts (au lieu de partager le temps d'antenne sur la cinquième chaîne en diffusion terrestre analogique).

Duplication satellite, répartition des Chaînes DVB-S en clair (au 28 juin 2006)
  • France 2, 3, 4, 5 : AB 3
  • LCP (Public Sénat/Assemblée Nationale) : AB 3 et Astra
  • Direct 8 : Hot-Bird et Astra
  • NT 1 : Hot-Bird
  • Arte : Hot-Bird, AB 3 et Astra
  • NRJ 12 : Hot-Bird
  • BFM TV : Hot-Bird et Astra,
  • Virgin 17 : Hot-Bird
  • Gulli : Hot-Bird

Nb : Canal+ est une chaîne majoritairement cryptée, normalement classée dans les chaînes payantes. Le PAF ne propose donc « que » 17 canaux gratuits, ce qui correspond à 18 chaînes (cas de LCP-AN et Public Sénat partageant un même canal). Le numéro d'ordre, 1 à 18, correspond au numéro de la présélection automatique sur l'adaptateur (attribué par tirage au sort pour les nouvelles chaines, devenu l'« ordre CSA »)

[modifier] Les 11 chaînes payantes (automne 2005)

Les chaînes TPS star et Paris Première ont reçu l’autorisation d’émettre quelques heures par jour en clair (norme MPEG-2).

Le groupe Canal+ a retiré les candidatures de ses chaînes Comédie! et Cuisine.TV le 10 février 2005 et le groupe Lagardère a retiré celle de sa chaîne Match TV le 15 février 2005.

Le 3 novembre 2005, un tirage au sort désigne les numéros d'ordre pour les chaînes payantes autorisées sur la Télévision Numérique Terrestre. Les numéros compris entre 19 et 29 sont réservés pour de futurs services gratuits nationaux ou locaux. Le PAF comptabilise 11 chaînes payantes. Cependant le cas de LCI n'est pas encore définitif au vu des déclarations autorisées.

Note: En outre, pour les frontaliers, La Une, La Deux et RTBF Sat sont disponibles dans la région Nord-Pas-de-Calais ainsi que dans le nord de la Lorraine, à côté de RTL-TVI, Club RTL et Plug TV (chaînes généralistes).

[modifier] Les 4 chaînes gratuites en haute définition (mai-juin 2008)

Ces chaînes émettront à partir d’octobre 2008 :

Le dossier de Canal+ HD n’est pas encore finalisé, mais il devrait conserver l’attribution du numéro 4 actuel pour la diffusion sur le 3e réseau multiplex (avec un réaménagement des 5 multiplex existants pour équilibrer les besoins en bande passante, le 5e réseau multiplex n’étant pas encore opérationnel ni suffisant pour les 5 chaînes HD prévues, ni nécessairement le 3e réseau multiplex occupé par les chaines cryptées du groupe Canal+. Les plages en clair de la chaîne continueront d’émettre en définition standard. Le réaménagement des multiplex interviendra en septembre 2008 lors de la mise en service du 5e réseau multiplex.

[modifier] Appel à candidatures pour l'édition de chaînes locales de la TNT dans la région parisienne

Le Conseil a décidé d'entendre en séance publique, selon l'ordre d'enregistrement du dépôt des dossiers de candidatures, les personnes morales candidates admises à concourir dans le cadre de l'appel à candidatures pour l'édition de chaînes locales de la TNT dans la région parisienne du 26 mars au 4 avril 2007. Cette liste a été diffusée officiellement par le CSA :

  • l'association HANDIVISION pour le projet Handivision.tv ;
  • la société SA COFITES pour le projet IF TV ;
  • la société FRANCE SOIR Télévision SAS pour le projet France Soir TV ;
  • la société SAS EQUIDIA pour le projet Equidia Ile de France ;
  • la société SHTONK Sarl pour le projet Shtonk ;
  • la société IDF TV SAS pour le projet Côté Seine ;
  • l'association BOCAL pour le projet Télé Bocal ;
  • l'association ONDES SANS FRONTIERES pour le projet O.S.F ;
  • la société LE JOUR SE LEVE Sarl pour le projet 75 bis ;
  • la société ENSEMBLE TV SAS pour le projet IDF 1 ;
  • la société SCS C22 LA CHAINE FRANCILIENNE pour le projet C22 ;
  • la société Sarl ILM pour le projet La Locale TNT ;
  • la société BFM PARIS TV SAS pour le projet BFM Paris TV ;
  • la société SOCIETE LOCALE DE TELEVISION pour le projet LTF ;
  • la société T1K Sarl pour le projet T1K ;
  • la société Sarl PETAL Production pour le projet Pétal ;
  • la société Sarl DELAPORTE-DIGARD pour le projet Buddhachannel ;
  • l'association BANLIEUES DU MONDE pour le projet BDM TV ;
  • l'association CINAPS TV pour le projet Cinaps TV ;
  • l'association ZALEA TV pour le projet Zaléa TV ;
  • la société SAS GENERATIONS.TNT pour le projet Générations TNT ;
  • la société SAS SHOWCASE HOLDING pour le projet Rendez-Vous TV ;
  • la société SAS TRACE PARIS pour le projet Trace Paris Ile de France ;
  • la société Sarl PROFILS pour le projet Grand Paris TV ;
  • la société Sarl PARISII IMAGES pour le projet TVPI, Télévision Paris Ile de France ;
  • l'association IDF TV pour le projet IDF TV ;
  • l'association NOUVEAUX-MONDES pour le projet Canal 23 ;
  • la SA DEMAIN pour le projet Demain IDF ;
  • l'association TELEVISION SANS FRONTIERES pour le projet TVSF.

[modifier] La composition des multiplex

Chaque multiplex contient un maximun de 6 canaux. Certains canaux sont partagés entre plusieurs chaînes locales ou nationales.

[modifier] Multiplex nationaux

La composition des multiplex (R1 à R6) a été remaniée en automne 2005 puis en décembre 2006.

Trois opérateurs (au lieu de deux en analogique) entrent en jeux simultanément pour la diffusion d’une chaîne en numérique :

  • un opérateur de service (France 2 , Canal+, etc.), titulaire des attributions de numéro de canal, des plages horaires et zones de diffusion autorisées et des droits sur les contenus qu’il programment (les opérateurs historiques diffusant encore en analogique sont également titulaires des fréquences et zones de couverture autorisées pour cette diffusion) ;
  • un opérateur de multiplex (GR1, NTN, CNH, multi 4, SMR6), titulaire des attributions de fréquence et zones de diffusion autorisées, pour la constitution et la gestion des réseaux de diffusion numérique confiés aux opérateurs de diffusion ;
  • un opérateur de diffusion (TDF, Towercast, Antalis TV), gestionnaire technique des émetteurs locataire ou propriétaire des sites de diffusion, pour le compte des opérateurs de multiplex numérique (ou directement des opérateurs de services encore diffusés en analogique) ; ils sont aussi chargés par le CSA (et les opérateurs de multiplex qui sont leurs clients) de veiller à la qualité de réception des programmes par les téléspectateurs et traiter les litiges relatifs au brouillage des émissions, en concertation avec l’autorité de gestion des fréquences, responsable des fréquences autorisées en France.

Note : Antalis TV a été racheté en grande partie par TDF en octobre 2006 ; Antalis TV, bien qu’encore juridiquement séparé, fait donc partie maintenant du groupe TDF (lui même partie du groupe France Télécom). Cependant une partie de ses sites de diffusion a du être réattribuée à Towercast (qui a racheté les équipements), pour des raisons de maintien de la concurrence équitable entre opérateurs de diffusion.

Note : l’autorité de gestion des fréquences peut être amené à effectuer des contrôles et régler les litiges techniques entre opérateurs de diffusion (ces missions de contrôle étaient auparavant effectuées par TDF pour le compte du CSA conformément à ses engagements légaux, mais désormais chaque opérateur de diffusion est responsable de ce contrôle (en concertation avec l'autorité des fréquences) ; mais ni l'autorité des fréquences, ni l’opérateur de diffusion, ni l'opérateur de multiplex ne traite les litiges concernant les contenus diffusés ou l’indépendance des opérateurs de services autorisés (cela reste du ressort du CSA).

À noter que le multiplex du 5e réseau national (encore en test) n’a pas encore d’opérateur de multiplex ni d’opérateurs de diffusion attribués dans chaque zone de couverture, bien que des fréquences et zones de diffusion lui ont été réservés. (La liste des chaînes qui devraient utiliser ce multiplex national n’est pas non plus définie officiellement car, bien que prévu pour étendre les capacités de diffusion aux émissions en haute définition, un réaménagement des multiplex est prévu en septembre 2008 avant le démarrage des émissions en haute définition en octobre 2008).

[modifier] R1 (Société de gestion du réseau 1) SGR1

Numéro de chaîne Nom de la chaîne
2 France 2
3 France 3 (programme régional)
5 France 5
7 Arte
13 LCP-Assemblée nationale / Public Sénat
20 à 29 Chaîne locale (liste ici)

Dans certaines zones où il est possible de capter plusieurs émetteurs régionaux émettant sur des fréquences distinctes, il est possible de recevoir plusieurs des chaines régionales ou locales 20 à 25 en fonction de l’émetteur.

[modifier] R2 (Nouvelles télévisions numériques) NTN

Numéro de chaîne Nom de la chaîne
8 Direct 8
14 France 4
15 BFM TV
16 i>Télé
17 Virgin 17
18 Gulli

[modifier] R3 (Compagnie du numérique hertzien) CNH

Numéro de chaine Nom de la chaine
4 Canal+
30 TPS Star
32 Canal+ sport
33 Canal+ cinéma
35 Planète
37 Canal J

[modifier] R4 (Multi 4)

Numéro de chaîne Nom de la chaîne
6 M6
9 W9
11 NT1
31 Paris Première
34 AB1
36 TF6

[modifier] R5 (Réservé pour les chaines HD)

  • Quelques expériences de diffusion HD (essentiellement des programmes de test) ont été réalisées sur les principaux sites d’émission à forte puissance par TDF à Paris, Lyon, Marseille et plus récemment à Bordeaux, Rennes, ainsi que par Towercast à Niort. Certains de ces tests ont lieu à des plages horaires nocturnes et ne sont pas annoncés (ces tests ne diffusent pas de programmes réels mais souvent des mires, logos animés et séquences sonores de test).
  • Fin octobre 2007, France 2 HD a été officiellement choisie parmi les chaînes publiques pour être diffusées en haute définition[5],[6]. Arte HD elle aussi a été choisie parmi les chaînes publiques pour être diffusées en haute définition qui sera diffusée sur le R4.
  • Le 20 novembre 2007, le CSA a choisi les deux chaînes privées qui seront diffusées sur le R5 en haute définition à partir de début 2008: il s'agit de TF1 HD et de M6 HD [7]. Le 10 juin, le CSA a choisi Canal+ HD comme chaine payante en haute definition qui sera diffusée sur le R3.
  • De nouveaux appels d'offre auront lieu prochainement pour ajouter un nouveau multiplexe de chaînes HD sur quelques grandes villes

[modifier] R6 (SMR6)

Numéro de chaîne Nom de la chaîne
1 TF1
10 TMC Monte Carlo
12 NRJ 12
38 LCI
39 Eurosport France

[modifier] Multiplex locaux ou régionaux

Depuis le 13 septembre 2007 à 6h du matin est intervenu les changements de multiplex de France 4 (du R1 au R2), TMC (du R2 au R6) et TPS Star (du R6 au R3) afin de dégager de l'espace sur le R1 pour les chaînes locales. De nouvelles chaines ont fait l'objet d'auditions et d'appels à candidature pour s'ajouter aux 18 chaînes locales de province actuelles.

[modifier] R1 (Société de gestion du réseau 1)

N° de
chaîne
Ville Nom de chaîne
21 Annecy et Chambéry TV8 Mont-Blanc
20 Angers Angers 7
20 Bordeaux TV7 Bordeaux
20 Caen et Hérouville Saint-Clair Cityzen TV
20 Clermont-Ferrand Clermont Première
20 Grenoble TéléGrenoble
20 Issoudun BIP TV
20 Lyon TLM
N° de
chaîne
Ville Nom de chaîne
23 Le Mans LM TV Sarthe
20 Marseille LCM
21 Montpellier 7L TV
21 Nantes Nantes 7 / TéléNantes (canal partagé)
25 Orléans Orléans TV
20 Rennes TV Rennes 35
20 Toulouse TLT
21 Tours TV Tours

Certains sites de diffusion utilisant des émetteurs puissants couvrant plusieurs régions émettent sur la chaîne 22 un second décrochage régional de France 3 pour une région voisine couverte uniquement par cet émetteur, cela concerne les émetteurs du multiplex R1 émettant depuis :

Le site de Sens émet également un troisième décrochage régional de France 3 sur la chaîne 23 mais dans une autre multiplex.

Le site de Troyes émet également la chaîne locale Canal 32 sur la chaîne 20 mais dans le multiplex L8 (à la place de France Ô voir ci-dessous).

[modifier] L8 (Multi 7, chaînes locales d’Île-de-France)

Depuis les quatre émetteurs de la Tour Eiffel à Paris (canal UHF 23), de Sannois (Val-d’Oise), de Villebon-sur-Yvette (Essonne) et de Paris Est–Chennevières (Val-de-Marne), ce multiplex a été autorisé à émettre depuis le 20 mars 2008 (avec une autorisation de 10 ans). Émet aussi dans le centre-ouest de la région Champagne-Ardenne, pour couvrir l’extrême sud-est de l’Île-de-France, en attendant un réaménagement des fréquences avec l’ouverture du 5e réseau multiplex.

Numéro de chaîne Nom de la chaîne
20 France Ô (chaîne nationale, canal local non définitif)
Canal 32 (décrochage local à Troyes)
21 Demain IDF / BDM TV / Cinaps TV / Télé Bocal

(canal en temps partagé)

22 IDF1
23 NRJ Paris (ex-LTF)
24 Cap 24 (ex-Côté Seine)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

[modifier] Liens externes

Sites officiels
Autres sites d’information

[modifier] Articles connexes

 v · d · m  Spectre électromagnétique (Radioélectricité)
Onde radio • Bandes de fréquences de la télévision terrestre • Spectre micro-ondes
Fréq. (MHz) 30   47   68   87,5   108   174   223   230   310   470   614   862   950   2 150   2 400   2 483,5   3 000
Bande   bande VHF bande UHF  
Canaux
TV
terrestres
  bande I   bande II   bande III   bande IV bande V          
  B1–4   B5–11 B12 C21–38 C39–69
  L1–3 L5–10 radio DAB TNT
Autres   radio FM interbande hyperbande   BIS ISM
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