See also ebooksgratis.com: no banners, no cookies, totally FREE.

CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
Sainte-Tulle - Wikipédia

Sainte-Tulle

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sainte-Tulle
Carte de localisation de Sainte-Tulle
Pays France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Canton Manosque-Sud-Est
Code Insee 04197
Code postal 04220
Maire
Mandat en cours
Yannick Philipponneau
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes Sud 04
Latitude
Longitude
43° 47′ 12″ Nord
         5° 45′ 57″ Est
/ 43.7866666667, 5.76583333333
Altitude 269 m (mini) – 521 m (maxi)
Superficie 17,07 km²
Population sans
doubles comptes
3 055 hab.
(1999)
Densité 178 hab./km²

Sainte-Tulle (Santa Túlia en provençal selon la norme classique et Santo Tùli selon la norme mistralienne) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Tullésains.

Sommaire

[modifier] Géographie

Le village est situé à 299 m d’altitude[1].

[modifier] Histoire

La présence humaine à l'époque préhistorique puis pendant la période gallo-romaine à Sainte-Tulle est attestée en de nombreux endroits, tant en colline qu'en plaine, par la présence de vestiges de ces époques (outils en pierre, sépultures, monnaies, poteries...). Le nom romain du village, situé sur un carrefour de routes, peut être Bormonicum[1].

Le nom actuel vient de la martyre Tullié, fille de saint Eucher.

Le village est ravagé par la peste noire de 1348 et, quelques décennies plus tard, par le passage répété de bandes de pillards qui anéantissent les derniers survivants. Le village fantôme est repeuplé au milieu du XVe siècle par Jean de Villemus, seigneur de Sainte-Tulle, qui fait venir des étrangers (Piémontais, Savoyards...) ;

Pendant les guerres de religion, en avril 1590, la bataille de Sainte-Tulle est particulièrement meurtrière, au passage de la Durance, un peu au-dessous du village, et fait plus de 500 victimes ;

En 1609, les sources de Combe Loubière — actuellement quartier de Prévérend — sont captées et leurs eaux sont conduites dans le village par une canalisation de 2 km jusqu'à la fontaine Plus-haute (fontaine Ronde). En 1670, le Grand chemin royal " venant des villes de Marseille et Aix pour aller dans les provinces du Dauphiné et ailleurs " est dévié par le village grâce à un pont à deux arches en pierres de taille de Mane sur le torrent du Chaffère ainsi que, l'année suivante, la construction — aux frais de la communauté — d'un nouveau Grand logis (hôtel-restaurant) pour le compte du seigneur.

L’épidémie de peste de 1720, partie de Marseille, se propagea un peu partout en Provence et emporta en quelques semaines à Sainte-Tulle 426 personnes sur une population de 810 habitants.

Le pont à deux arches sur le Chaffère est emporté par une crue soudaine, le 26 août 1743.

Durant la Révolution, les terres communales des iscles de la Durance sont distribuées à tous les habitants en 1792 et le château seigneurial est incendié le dimanche 3 septembre de la même année. La commune compte une société patriotique, créée courant 1791. Elle est affiliée au club des Jacobins de Paris[2]. Pour suivre le décret de la Convention (An II), la commune change de nom pour Tulle-les-Durance[3].

La ville s’insurge contre le coup d’État de Napoléon III. 44 personnes furent passées en jugement et 17 d'entre elles condamnées à la déportation en Algérie.

Au XIXe siècle, Sainte-Tulle joue un rôle prééminent dans le domaine de la sériciculture (élevage des vers à soie) avec la réalisation d'une magnanerie expérimentale et la conduite de recherches scientifiques sur les maladies des vers à soie (Eugène Robert). La construction d’une centrale de production d’électricité thermique en 1919, puis d’une centrale hydroélectrique en 1922, remplacée par une plus moderne en 1965 dans le cadre de l’aménagement hydroélectrique Durance-Verdon[4], l’ouverture de l’École des métiers (EDF) en 1958 ainsi que la mise en place du Poste commun de commande des barrages du Verdon et de la Durance en 1981 sont aussi des dates importantes pour la vie de ce village.

L’excellence de sa politique édilitaire en matière d’équipements (théâtre, école, mairie, installations sportives et touristiques) lui vaut le prix du village moderne, en 1931[1].

[modifier] Économie

Une centrale hydroélectrique utilisant les eaux de la Durance est implantée sur la commune depuis 1965[5].

[modifier] Administration

Liste des maires successifs[6]
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 en cours (2008) Yannick Philipponneau PCF Conseiller général

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1790 1962 1968 1975 1982 1990 1999
≈700 [7] 1 857 2 458 2 520 2 805 2 855 3 055
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes


[modifier] Lieux et monuments

Le monument le plus ancien encore en état sur le territoire de cette commune est la crypte construite pendant le Moyen Âge et datée, suivant les auteurs, des VIIIe-IXe siècles[1] ou du XIIe siècle. Sur cette crypte a été construite la chapelle de Sainte-Tulle qui fut détruite puis reconstruite à plusieurs reprises (la dernière fois au XVIIIe siècle). Cette chapelle, vendue pendant la Révolution de 1789 fut rachetée et restaurée par la fabrique de l'église de Sainte-Tulle dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Elle appartient maintenant à la commune.

L’église du village a été construite en 1587, sur le modèle de l’église des Carmes à Manosque, à l'emplacement de l'ancienne église qui s'était effondrée par suite des guerres de religion. Au-dessus de la porte, un grand clocher-arcade supporte trois cloches, dont une est datée de 1603. Elle a des parties du XIVe et du XVIIIe siècle[1]. Cette église est placée sous le vocable de Notre-Dame et de saint Blaise.

  • la tour de l'horloge (1544),
  • la fontaine Ronde ou fontaine Plus-haute (sans doute du début du XVIIe siècle),
  • le Grand logis et son moulin à huile (1671),
  • lavoirs de la fontaine Plus-basse couverts en 1864-1865,
  • le centre Maurice Mollet (probablement fin XVIIe siècle),
  • la chapelle des Pénitents (face à l’église)
  • le théâtre municipal, mairie et école Max Trouche construits dans les années 1930.
  • Le parc municipal Max Trouche, lieu de détente et de promenade
  • La fontaine recouverte de mousse derrière les terrains de tennis (quelques photos)
  • Le boulodrome (http://www.petanque.org/postcards/card/866.html)

Sainte-Tulle possède aussi un antiphonaire sur parchemin daté de 1704[1] — œuvre unique classée monument historique en 1907 — orné d'abondantes miniatures polychromes et de lettres dorées à l'or fin. Il fut offert au début du XVIIIe siècle au curé de cette paroisse par un prêtre de Néoules.

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Pour approfondir

[modifier] Articles de Wikipédia

[modifier] Liens externes

[modifier] Bibliographie

  • Les Lavoirs de la fontaine Plus-Basse, Christian Blanc, Association Rancure, 1998.
  • Mémoire d'une forêt, Christian Blanc, Parc naturel régional du Luberon, 2 tomes, 2005.
  • Sainte-Tulle, un village pendant la Révolution, Christian Blanc, Marc Donato, Jean Vivoli, Edité par l'association Tétéa Durance Luberon, 1989.
  • Repeuplement et immigration à Sainte-Tulle pendant la seconde moitié du XVe siècle (1447 - 1480) par Andrée Courtemanche, Québec, décembre 1992.

[modifier] Notes

  1. abcdef Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », Paris, 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7)
  2. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-301
  3. Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », in La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 114
  4. Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, Privat, Toulouse, 1991, dans la collection Rivières et vallées de France, ISBN 2-70899503-0, p 152
  5. Clébert & Rouyer, La Durance, op. cit., p 152
  6. Site de la préfecture des AHP
  7. Patrice Alphand, p 291


aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -