Saint-Affrique
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Saint-Affrique | |
Pays | France |
---|---|
Région | Midi-Pyrénées |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Millau |
Canton | Saint-Affrique (chef-lieu) |
Code Insee | 12208 |
Code postal | 12400 |
Maire Mandat en cours |
Alain Fauconnier 2001-2008-2014 |
Intercommunalité | Saint-Affricain |
Coordonnées géographiques |
|
Altitudes | moyenne : 330 m minimale : 279 m maximale : 720 m |
Superficie | 11 096 ha = 110,96 km² |
Population sans doubles comptes |
7 507 hab. (1999) |
Densité | 68 hab./km² |
Saint-Affrique est une commune française, située dans le département de l'Aveyron et la région Midi-Pyrénées, dans l'ancienne province du Rouergue.
Ses habitants sont les Saint-Affricains.
Sommaire |
[modifier] Géographie et climat
Saint-Affrique est sur le tracé de la route D 999 (anciennement RN 99), à 80 km à l'est d' Albi, à 35 km à l'ouest de Millau et à 15 km de Roquefort-sur-Soulzon.
La ville est traversée par la Sorgues, qui, avec ses affluents, a découpé 7 « montagnes » : des Anglais, de la Quille, de la Fous, de la Serre, des Cazes, de Nougayrolle et du Rocher de Caylus. Cinq ponts permettent la circulation, par ordre d'ancienneté : le pont Vieux, le pont Neuf, le pont du Centenaire (ou des Frères), le pont Ferroviaire et le pont de la Résistance. (Photos des ponts sur Structurae).
La ville est le centre administratif, politique et commercial d'un territoire essentiellement rural aux contours flous appelé le Saint-Affricain.
À la frontière de zones géologiques très différentes,
- au nord-est les Grands Causses plateaux calcaires,
- au sud-est, le Rougier de Camarès schistes et argiles rouges,
- au sud-ouest les dernières retombées des monts de Lacaune,
- au nord-est les contreforts du Lévézou,
le Saint-Affricain présente des paysages, une flore, une faune et un patrimoine très diversifiés en bordure du Parc naturel régional des Grands Causses.
Le climat, avec des contrastes importants entre la rudesse des altitudes et la douceur relative du fond des vallées est plutôt de type méditerranéen.
Bien que dépendant administrativement de la région de Toulouse, les échanges et les relations se font surtout avec Montpellier, beaucoup plus proche.
Mois | Janv | Fév | Mars | Avril | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc |
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Moyenne haute °C | 6 | 8 | 11 | 13.5 | 17.5 | 22 | 26 | 25 | 22.5 | 17 | 11 | 8 |
Moyenne basse °C | 0 | 2 | 4 | 5 | 8.5 | 11 | 14 | 14 | 12 | 9 | 4.5 | 2 |
Précipitations moyennes: mm | 68 | 55 | 49 | 68 | 80 | 68 | 42 | 61 | 72 | 82 | 63 | 68 |
Source: Météo France à partir de Millau- Soulobres[1] |
[modifier] Habitat
Saint-Affrique est une commune rurale très vaste (environ 10 fois la taille moyenne des communes françaises de métropole), dont la surface (110 km²) est supérieure à celle de Paris intra-muros. Plusieurs villages, dont la population est parfois supérieure à celle des plus petites communes du département (Arnac-sur-Dourdou, Le Viala-du-Pas-de-Jaux) parsèment son territoire :
[modifier] Villages et hameaux
- Bedos
- Boussac
- Bournac
- Le Cambon
- Crassous
- Saint-Étienne de Naucoules
- Savignac
- Tiergues
- Truans
- Vailhauzy
- Vendeloves
[modifier] Lieux-dits et écarts
Camaras, la Capelle, les Cazes, la Cazotte, Caylus, Couat, Fregebise, Maxiliou, Monhargues, Moulin du Juge, Roc-Blanc, Saint-Amans, Saint-Vincent, Touloupy, Vaxergue, le Vern, la Vernière, Vispens.
[modifier] Communes limitrophes
Elles sont toutes situées dans l'arrondissement de Millau
- dans le canton de Saint-Affrique :
- dans le canton de Camarès :
- Gissac ;
- dans le canton de Cornus :
- dans le canton de Saint-Rome-de-Tarn :
[modifier] Économie
- Depuis le Moyen Âge la ville, au centre d'une zone essentiellement agricole, est un important centre commercial du sud Aveyron dont les marchés et foires actuels sont la survivance.
- Avec son statut d'ex-sous-préfecture c'est également un centre administratif et d'enseignement important :
- Lycée et collège publics avec sections techniques (cité scolaire Jean-Jaurès),
- lycée privé (Saint-Gabriel),
- collège privé (Sainte-Jeanne-d’Arc),
- lycée d'enseignement agricole public,
- lycée d’enseignement privé rural (Vaxergues),
- CFPPA (Centre de formation professionnelle pour adultes agricole),
- et pendant près de trente ans une école des métiers (ISFME) d'EDF repris par la Chambre de commerce et d'industrie de Millau Sud-Aveyron. Elle gère aussi :
- L'Ecole des métiers de l'animation et des techniques d'ambiance (The village).
- Tout au long du XIXe siècle, l'industrie du textile a dominé l'activité industrielle.
- Au XXe siècle, l'industrie agroalimentaire avec en particulier le roquefort, puis le tourisme ont remplacé l'industrie textile.
- Hormis l'activité industrielle liée à l'agriculture (machinisme agricole, construction métalliques…), la seule industrie notable est la SEFEE (Société d'études et de fabrications électroniques et électriques) qui avec un effectif de 110 salariés dégage un chiffre d'affaire de 10 millions d'euros en 2004 (source : site internet de la société)
[modifier] Histoire
[modifier] Les données archéologiques
- La commune est occupée dès le néolithique, avec, comme signaux visibles, le dolmen de Tiergues, celui de Crassous ou de Boussac.
- Une occupation quasi continue du territoire est attestée par la présence, en divers lieux, de tessons de poteries depuis le néolithique, jusqu'aux Ve - VIe siècles. (Caylus - Le Saint-Affrique d'avant Saint-Affrique, Chapitre I : L'environnement archéologique, Jean Poujol, 1995, Publié à compte d'auteur)
[modifier] La légende
- La tradition locale veut que vers 470, Affricanus, évêque de Comminges persécuté par les Wisigoths ariens, se réfugie dans la Vicaria Curiensis qui prend ensuite le nom de Sain l’Affrique.
[modifier] L'histoire
- En fait, si plusieurs chartes du cartulaire de Vabres-l'Abbaye mentionnent la Vicaria Curiensis à partir de 868, sa localisation exacte fait encore polémique chez les historiens, dont certains la situent dans la vallée voisine du Dourdou.
- En 942, le nom de Saint-Affrique est attesté pour la première fois dans le Cartulaire de Vabres-l'Abbaye, (charte 47, an 942 : "… Vicaria Sancti Affricani in Valle Sorica…" ).
- Jusqu'au milieu du Moyen Âge, la ville est sous la domination de la famille Caylus.
- Vers 1270, le Pont-Vieux est construit.
- En 1349, la ville est le siège d'une viguerie
- Au XIVe siècle, grâce à ses remparts, la ville résiste à l'attaque des Anglais.
- Le 14 septembre 1572 au lendemain de la Saint-Barthélemy, les habitants de Saint-Affrique informés des massacres à Paris, refusant la violence, et scellent entre eux un pacte urbain de tolérance.
- En 1628, contre la politique de Richelieu, la population à majorité protestante utilise les remparts pour résister aux troupes royales du prince de Condé et du duc d'Epernon. Femmes et filles de la ville s’illustrent dans la bataille et les assaillants sont contraints de lever le siège.
- Après la reddition de La Rochelle et la paix d'Alès en 1629 toutes les places de sûreté doivent être supprimées. Les remparts de la ville ont été détruits sur ordre de Richelieu de 1632 à 1655.
- Pendant la Révolution française, la ville prend le nom de Montagne-sur-Sorgues. Le décret du 22 décembre 1795 supprime ce nom et redonne à la ville l’appellation Saint-Affrique.
- La ville devient après la Révolution française siège de sous-préfecture et le reste jusqu’en 1926.
- En 1806, construction du nouveau temple protestant.
- En 1840, annexion des communes de Bedos-Peyralle, Bournac, Saint-Étienne-de-Naucoules et Vendeloves.
- En 1854, une épidémie de choléra ravage la ville. Des vierges votives placées sur les façades des maisons (visibles encore actuellement) ont été disposées ainsi pour remercier la vierge d'avoir protégé les habitants, très croyants à cette époque.
[modifier] L'histoire contemporaine
- 22 octobre 2003, manifestation massive, ayant eu les honneurs de la presse nationale, pour protester contre la décision de l'Agence régionale de l'hospitalisation de fermer le service de chirurgie de l'hôpital de Saint-Affrique. Cette manifestation est suivie par d'autres actions médiatiques (occupation du chantier du viaduc de Millau, grève de la faim de cinq personnes …) qui permettront de maintenir le service de chirurgie. C'est à cette occasion que fut créée la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux de proximité le 4 avril 2004.
[modifier] La desserte ferroviaire[2]
Saint-Affrique avait espéré être sur le tracé d'une ligne joignant Rodez à Montpellier par les Causses mais, le passage par Tournemire et Millau fut décidé en 1867. En compensation, un embranchement joignant Tournemire-Roquefort à Saint-Affrique fut accordé.
- 10 août 1868 : déclaration d'utilité publique et concession à la Compagnie du Midi.
- 18 octobre 1874 : mise en service de la ligne de Tournemire-Roquefort à Saint-Affrique.
- 20 juin 1881 : déclaration d'utilité publique d'une ligne de Saint-Juéry à Saint-Affrique.
- 20 novembre 1883 : concession de Saint-Juéry-Saint-Affrique à la Compagnie du Midi.
- 1904 : adjudication de dix lots concernant la construction de la ligne de Saint-Juéry à Saint-Affrique.
- 1914 : de la main d'œuvre d'origine étrangère travaille sur le chantier.
- 1915-1917 : des prisonniers allemands sont réquisitionnés pour travailler sur le chantier.
- 1er avril 1932 : l'État, responsable des infrastructures, livre celles-ci à la Compagnie du Midi qui proteste contre ce nouveau « fardeau » et en réfère à l'avis du Conseil National Économique qui classe la ligne en travaux de seconde urgence.
- Avril 1934 : le concessionnaire est autorisé à ne pas entreprendre les travaux de superstructure à sa charge (pose de la voie, signalisation, communications, mobilier des gares...) dans l'attente de jours meilleurs.
- fin 1938 : la ligne de Tournemire-Roquefort à Saint-Affrique est coordonnée.
- 30 novembre 1941 : déclassement de la ligne de Saint-Juéry à Saint-Affrique qui aura coûté 63.700.000 francs aux contribuables.
- 1975 : pose de quelques centaines de mètres de voie en direction de Saint-Juéry pour desservir la nouvelle zone industrielle de Saint-Affrique.
- années 1980 : fermeture de Tournemire-Roquefort - Saint-Affrique au trafic marchandises.
- 12 février 2001 : cession par RFF des terrains aux collectivités territoriales qui transforment la plate-forme en piste cyclable.
Ainsi la ligne de Tournemire-Roquefort est devenue une piste cyclable alors que la ligne de Saint-Juéry est devenue une route touristique procurant un très agréable itinéraire suivant la vallée du Tarn.
[modifier] Les trains
- Avant 1914, des trains assuraient une correspondance à Tournemire-Roquefort avec presque tous les trains sillonnant la ligne des Causses. Il y avait cinq navettes l'hiver et six l'été.
- Durant l'Entre-deux-guerres, la desserte avait été ramenée à quatre trains mixtes quotidiens.
- Après la fusion PO-Midi (1934), il n'y eut plus que deux trains légers et un mixte jusqu'à la coordination de fin 1938.
- Jusqu'à la fermeture, la ligne fut alors desservie par trois trains hebdomadaires remorqués par des Y7400 de Béziers.
[modifier] Administration
Saint-Affrique est chef-lieu du canton de Saint-Affrique.
Saint-Affrique est également le nom donné à l'agglomération urbaine incluant la ville de Vabres-l'Abbaye pour une population totale de 9556 habitants et une superficie de 152,32 km².
Avant la réforme administrative de 1926, Saint-Affrique était également chef-lieu de l'arrondissement de Saint-Affrique, supprimé à cette occasion, qui groupait 6 cantons et 56 communes.
Pendant la Révolution française (au moment de la Terreur), la ville a été temporairement rebaptisée Montagne-sur-Sorgues par les autorités révolutionnaires.
Liste des derniers maires | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Période | Identité | Parti | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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2001 | ? | Alain Fauconnier | PS | Faisant fonction de Proviseur Adjoint | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1995 | 2001 | Fernand Sambucy | DVD | Medecin | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste des maires (De 1947 à 1995)
Liste des maires (De 1919 à 1945)
Liste des maires (De 1878 à 1919)
(Vers. 12/11/2006) |
[modifier] Démographie
Évolution démographique
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Graphique d'évolution de la population 1794-1999
(les communes annexées en 1840 ne sont pas comptabilisées pour le graphique en 1794 & 1800)
- Détails du recensement de 1999 :
- Population sans doubles comptes : 7 507
- Population municipale : 7 503
- Population totale : 8 412
[modifier] Personnalités liées à la commune
[modifier] Personnalités nées à Saint-Affrique
- David Maurice Joseph de Saint-Maurice de la Redorte, comte Mathieu de Saint-Maurice puis de la Redorte (1768-1833) et Pair de France en 1814, est le fils d'un médecin protestant. Sa mère se remarie avec le futur conventionnel Louis Bernard de Saint-Affrique. Il devient chef d'état-major de Joseph Bonaparte le 7 janvier 1814. Son nom est inscrit au côté ouest de l'Arc de triomphe de l'Étoile. Il est le père de Joseph Charles Maurice Mathieu de la Redorte, homme politique.
- Pierre-Frédéric Sarrus (1798-1861), mathématicien, auteur de travaux en mécanique, calcul des variations et qui a laissé son nom à une règle de calcul des déterminants
- Pierre-Auguste Sarrus (1813-1876), chef de musique militaire est à l'origine de l'invention du sarrussophone. Cette invention est contemporaine de celle du saxophone dont il se distingue, essentiellement, par l'utilisation d’une double anche[9].
- Clément de Curières de Castelnau (1849-1907), Polytechnicien [10], ingénieur de l'Ecole des mines, dirigera les mines de Decazeville, Graissessac. Il est le frère aîné d’Édouard.
- Le général Édouard de Curières de Castelnau (1851-1944), chef d'état-major du généralissime Joffre pendant la Première Guerre mondiale.
- Léonce de Castelnau, homme politique
- Louis Armand, (1854-1922) né près de Vabres. Il fut l'un des compagnons les plus proches de Martel, l’"inventeur" de la spéléologie. L'aven Armand lui doit son nom.
- Émile Borel (1871-1956), mathématicien auteur de travaux sur le calcul des probabilités et de la théorie des jeux stratégiques. Ce fut également un homme politique : député, ministre de la marine et maire de Saint-Affrique.
- Stéphane Diagana (1969-), athlète spécialiste du 400 mètres haies, champion du Monde et d'Europe.
- Richard Sainct (1970-2004), motard français triple vainqueur du Rallye Paris-Dakar (1999, 2000 et 2003).
- Stéphane Delpuech, (1974-) est un joueur de rugby à XV professionnel
[modifier] Autres personnalités liées à la ville
- Marguerite Appell (1883-1969), fille du mathématicien Paul Appell, épouse Émile Borel en 1901. Femme de lettre sous le pseudonyme de Camille Marbo (contraction de Marguerite Borel) fut prix Fémina en 1913, puis membre du jury et présidente du même prix. Elle fut également maire-adjointe de Saint-Affrique
- Max Fourestier (1907-1986), médecin, a été élève au collège Saint Gabriel.
- Stéphane Gomez (1976- ), né à Millau, est un nageur français spécialiste de la nage en eau libre. Il s'entraîne au club de Saint-Affrique.
[modifier] Patrimoine religieux
- Église paroissiale XIXe siècle de style gothique, à l'intérieur se trouve une vierge en bois doré XVe siècle.
- Églises XIXe siècle : du Cambon, de Boussac, de Vendeloves, de Vailhauzy, de Tiergues, Saint-Étienne de Naucoules.
- Église de Bedos XVIe siècle, avec des restes romans.
- Église de Bournac XIIe siècle et XIXe siècle.
- Chapelle Saint-Amans XXe siècle.
- Ruines de la chapelle Saint-Martin de Boussac.
- Niches avec statuettes votives de la Vierge dans les façades des maisons.
[modifier] Patrimoine civil
- Le dolmen de Tiergues (monument historique, classé en 1889)
- Vestiges des anciennes fortifications : tour d'enceinte, traces des remparts (aujourd'hui boulevard Victor-Hugo, boulevard de la République, place de la Liberté et boulevard Charles-de-Gaulle.
- Ancien hôpital du XVIIIe siècle, aujourd'hui collège Foch.
- Collège Saint-Gabriel XIXe siècle.
- Château de Vailhauzy XIXe siècle.
- Château de Bournac (XIIIe siècle, XVe siècle) restauré XIXe siècle.
- Ruines du château de Caylus sur le rocher de Caylus qui domine la ville.
- Château du Mas Rougier (monument historique, inscription par arrêté du 19 mars 1979) : possède un logis rectangulaire, tour circulaire, tour carrée, meurtrières, et des mâchicoulis.
- Le pont Vieux, classé monument historique par arrêté du 12 juillet 1886, fut bâti vers 1270.
- Le pont Neuf, fin XVIIe siècle.
- La fontaine des Béliers,oeuvre du sculpteur Rémi Coudrain sur la place de l'hôtel de ville.
- Le jardin public et son kiosque à musique
- Le pressoir en pierre de Savignac (monument historique inscription par arrêté du 7 août 1980), du type en écusson.
- La Maison de la mémoire du Pays saint-affricain (installée dans les locaux de l'ancienne sous-préfecture et maison natale d 'Émile Borel) : musée et bibliothèque où est déposé le fond documentaire de Pierre et Marie-Louise Cabanes, découvreurs inlassables du patrimoine du Sud Aveyron.
- Musée interactif sur l'élevage ovin : Pastoralia, Le monde de la brebis.
[modifier] Principales manifestations
Le Grand Prix de Saint-Affrique
Le Grand Prix de Saint-Affrique est un prix de peinture qui a été attribué pendant la seconde moitié du XXe siècle à des peintres de la "Jeune Peinture" exposant dans les principaux salons parisiens. Ce prix consistait en un séjour d'un mois dans l'hôtel du fameux cuisinier François Decucq et permettait aux artistes invités de visiter et de peindre l'une des plus belles régions de France. Les lauréats du prix les plus connus sont Maurice Boitel et Daniel du Janerand.
Le Salon des Amis des Arts
Exposition et concours de peinture organisé pendant une quinzaine de jours vers la fin de l'été.
Le tournoi international d'échecs de Saint-Affrique
Le Challenge Armand Vaquerin
Cette compétition estivale de rugby est organisée chaque année depuis 1994 au mois d'août, sur plusieurs stades du Sud Aveyron (Millau, Saint-Affrique et Camarès).
[modifier] Mais aussi
- Marché : tous les samedis matins sur le boulevard Victor-Hugo.
- Foire : le troisième samedis de chaque mois sauf en mai : le 4.
- Le "4 mai" : C'est la plus importante foire de l'année, la fête foraine envahit deux des principales places pendant la journée du 4 mai d'où son nom. Elle est également l'occasion de présentation de machinisme agricole.
La foire aux bestiaux, qui l'accompagnait, tombe petit à petit en désuétude : Dans les années 1950, chaque place avait sa spécialité animale et était surnommée par son nom (à l'origine en patois) : la "place aux cochons" était la place François-Fabié…
- La fête de Saint-Affrique, avec diverses manifestations (bals publics, corso fleuri…), a lieu pour la foire du mois de juin.
- La fête de la Musique est très animée.
- Depuis quelques années de nouvelles occasions de festivités rencontrent un grand succès :
- Marchés aux puces les samedi matin des mois de juillet et août.
- La foire aux produits biologiques est organisée le premier dimanche d'avril.
- Plusieurs marchés de producteurs (ou marchés paysans), en juillet et août, dont deux en nocturne sont le prétexte de banquets géants de près de 1000 convives, sur des tables installées dans le jardin public.
- Ville étape sur le trajet des 100 km de Millau
[modifier] Les médias
- Deux journaux locaux à parution hebdomadaire :
- Le Saint-Affricain, première parution le 16 janvier 1881.
- Le Progrès Saint-Affricain, première parution le 31 décembre 1910.
- Saint-Affrique possède une page quotidienne dans les éditions régionales de La Dépêche du Midi, de Centre Presse, et de Midi libre.
- Une radio associative : Radio Saint-Affrique (Site), elle peut s'écouter en podcast à partir de leur site.
[modifier] Jumelages
- Azuaga (Espagne) depuis 1992, voir :(es) Azuaga
- Driffield (Angleterre) depuis 1995, voir :(en) Driffield
[modifier] Notes et références de l'article
- ↑ Données climatiques
- ↑ José Banaudo : Le P.O. - Le Midi. (Trains oubliés) ; Vol. 3 ; Éd.du Cabri ; Breil-sur-Roya, Février 1982 ; 151 p. : ill. en NB ; (ISBN 2-903310-21-2)
- ↑ La ville a donné son nom à un kiosque à musique
- ↑ La ville a donné son nom à un boulevard
- ↑ La ville a donné son nom à un boulevard et à l'hôpital
- ↑ La ville a donné son nom à un groupe scolaire
- ↑ La ville a donné son nom à une rue
- ↑ a b La ville a donné son nom à une avenue
- ↑ (en) http://idrs.colorado.edu/Publications/DR/DR10.3/DR10.3.Conrey.html
- ↑ Clément de CASTELNAU (1849-1907)
[modifier] Voir aussi
[modifier] Bibliographie
- Le Cartulaire de l'abbaye de Vabres au Diocèse de Rodez, Étienne Fourniel, Archives historiques du Rouergue - XXI, 1989
- La Ville de Saint-Affrique à travers les âges de l'Antiquité à 1900, abbé Denis Teissier, Éd. du château de Montaigut, 2004
[modifier] Articles connexes
- Communes de l'Aveyron
- Cantons de l'Aveyron
- Arrondissements de l'Aveyron
- Intercommunalités de l'Aveyron
- Parc naturel régional des Grands Causses
- Ancienne province du Rouergue
[modifier] Liens et documents externes
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