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Province de New York - Wikipédia

Province de New York

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Province of New York (en)

(Province de New York)
1664 — 1783
Monarchie constitutionnelle
Localisation de la Province de New York
Localisation de la Province de New York

Prise de la Nouvelle-Amsterdam 27 août 1664
Traité de Paris (1783) 3 septembre 1783

Capitale New York
Langue(s) {{{langues}}}
Religion {{{religion}}}
Superficie
Population

PIB {{{pib}}}
PIB/hab. {{{pib hab}}}
Monnaie Livre sterling et Dollar espagnol
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Domaine internet {{{domaine internet}}}
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Devise
Hymne {{{hymne}}}

Entité précédente
Nouveaux-Pays-Bas
Entités suivantes
New York
République du Vermont

La Province de New York (1664-1783) (en Néerlandais: Provincie Nieuw-Nederland ou Provincie New York) était une colonie Britannique qui incluait un peu plus que l'état actuel de New York. Originellement la province comportait aussi l'état du New Jersey, du Delaware et du Vermont, et quelques portions du Massachusetts et du Maine. La province a été nommée d'après Jacques, Duc de York et frère de Charles II en 1664, quand la colonie a été prise aux Néerlandais.

Sommaire

[modifier] Géographie

Cette province anglaise a été établie au sein de l'ancien territoire néerlandais des Nouveaux-Pays-Bas.

[modifier] Comtés

Icône de détail Articles connexes : Comtés de l'État de New York et Liste des anciens comtés des États-Unis.

Le Province de New York a été divisée en douze comtés le 1er novembre 1683 :

Le 12 mars 1772 :

  • Comté de Tryon formé à partir du Comté d'Albany. Il a été renommé Comté de Montgomery en 1784.
  • Comté de Charlotte County formé à partir du Comté d'Albany. Il a été renommé Comté de Washington en 1874.

[modifier] Histoire

Icône de détail Article connexe : Histoire de New York (1665-1783).

[modifier] Gouvernement propriétaire (1664-1685)

En mars 1664, le Duc de York devient le propriétaire de la colonie ce qui inclut les Nouveaux-Pays-Bas et l'actuel état du Maine. Cette charte incluait une partie du Massachusetts actuel qui la contestait. La charte déterminait les droit de propriété et imposait les quelques restrictions de son pouvoir. En termes généraux, la charte était équivalente à une donation de terre lui conférant les droit de possession, de contrôle, et du gouvernement, sujet seulement à une limitation : le gouvernement devait être conforme aux lois d'Angleterre. Le duc d'York n'a jamais visité sa colonie et exerça un contrôle faible sur celle-ci. Il élut afin d'administrer son gouvernement des governeurs, conseils, et d'autres officiers qu'il choisissait personnellement. Aucune disposition n'a été prise pour une assemblée élue.

Les Nouveaux-Pays-Bas furent pris aux Néerlandais le 27 août 1664. La prise fut confirmée par le Traité de Breda en juillet 1667.

En 1665, le New Jersey a été séparé de New York pour devenir une autre province, mais les frontières ne furent pas déterminées avant 1765 (see Guerre de New York-New Jersey). En 1667, la moitié est du Connecticut a aussi été séparée afin de rejoindre le reste du Connecticut.

En juillet 1673, une flotte néerlandaise reprit New York et le tint jusqu'à ce qu'il soit vendu aux Anglais par le Traité de Westminster contre le Suriname en février 1674. La seconde concession a été obtenue par le Duc de York en juillet 1674 pour affirmer son titre.

Le premier gouverneur, Richard Nicolls, est connu pour avoir écrit le "Duke's Laws" qui était la première compilation des lois anglaise en vigueur dans la colonie de New York. Les britanniques perpétuèrent la politique instaurée par les néerlandais quant à l'accueil des chrétiens, tel que les Huguenots : les fondateurs de la Nouvelle-Rochelle. Le Duke's Laws établissait une église d'état. Le Gouverneur Andros dit, en 1674, que "toute personne de quelque religion que ce soit, pouvait tranquillement habiter au sein de sa juridiction "[1] Les Britanniques remplacèrent les Néerlandais dans leur alliance avec les Iroquois contre la Nouvelle France avec un accord appelé la Covenant Chain.

Une Assemblée coloniale a été créée en octobre 1683. New York était la dernière colonie anglaise à disposer d'une assemblée. L'assemblée vota la Constitution de la Province de New York le 30 octobre 1683, la première de ce genre dans les colonies. Cette constitution donnait plus de droits aux New Yorkais qu'aux autres colons dont une protection sur l'imposition sans représentation. Le 1 novembre 1683, le gouvernement fut réorganisé, et l'état a été divisé en 12 comtés, chacun étant divisé en towns. 10 de ces comtés existent encore (voir ci-dessus), mais deux comtés (les Comtés de Cornouailles et Dukes) étaient sur des territoires achetés par le Duc de York au Comte de Stirling, et ne sont dorénavant plus au sein du territoire de l'État de New York, mais dans le Massachusetts grâce à un traité, celui de Dukes en 1686 et celui de Cornwall en 1692. Tandis que le nombre de comtés a augmenté à 62, le modèle demeure toujours qu'une town dans l'État de New York est une subdivision d'un comté, similaire à la Nouvelle Angleterre.

Un acte de l'assemblée en 1683 naturalisa tous ceux originaires d'une nation étrangère alors dans la colonie et chrétiens. Pour encourager l'immigration, il y a également la condition que les étrangers chrétiens puissent, après leur arrivée, être naturalisés s'ils prêtent serment d'allégeance.

[modifier] Province royale (1685-1783)

New York devint une province royale en février 1685 quand le Duc d'York fut couronné par le Roi Jacques II d'Angleterre. Jacques II n'approuvait pas la constitution de New York et déclara sa non-reconnaissance en octobre 1685. L'assemblée ne s'est plus rencontrée après 1685.

En mai 1688, la province devint une partie du Dominion de Nouvelle-Angleterre. En Avril 1689, quand on apprit que le Roi Jacques II d'Angleterre avait été renversé par la Glorieuse Révolution, les Bostoniens renversèrent leur gouvernement et emprisonnèrent leur gouverneur. La province de New York se rebella en mai, c'est la Rébellion de Leisler. La Guerre du Roi Guillaume avec la France commença avec l'attaque française de Schenectady. En juillet, New York participa a une attaque avortée contre Montréal et Québec. Un nouveau gouverneur, Henry Sloughter, arriva en mars 1691. Il arrêta Jacob Leisler et l'exécuta.

La charte de New York et la constitution furent ré-établies en 1691 et devinrent la constitution de la province jusqu'à la création de l'État de New York.

Durant la Guerre de la Reine Anne contre la France de 1702 à 1713, la province était peu concernée par les opérations militaires, mais avait le bénéfice d'être fournisseur de la flotte Britannique. La milice de New York participat à deux attaques sur Québec en 1709 et 1711.

La première vague d'immmigration, en 1710, provenait des trois Palatinats allemands. Ils étaient initialement employés dans la production de marchandises navales .

Il y a eu deux révoltes notables d'esclaves à New York 1712 and 1741. D'importantes importations d'esclaves ont eu lieu des années 1720 aux années 1740.

[modifier] Guerre du Roi George

Icône de détail Article détaillé : Guerre du Roi George.

Cette province, en tant que colonie Britannique, s'est battue contre les Français durant la guerre du Roi George. L'assemblée était déterminée à contrôler les commandes pour cette guerre et elle ne donna qu'un appui faible. Quand l'appel vint, pour New York, d'aider à lever des forces d'expédition contre Louisbourg, l'assemblée de New York refusa de lever des troupes et donna seulement 3000 livres.[2]L'assemblée était opposée à un effort de guerre significatif parce que celà aurait interrompu le commerce avec le Québec ce qui aurait entraîné une hausse des taxes. Les Français détruisirent la colonie de Saratoga dans l'état de New York en 1745, tuant et capturant plus de cent personnes. Après cette attaque l'assemblée devint plus généreuse et leva 1600 hommes et 40 000 livres.[3]New York était la seule colonie dans laquel quatre compagnies de réguliers stationnaient de façon permanente. Elles étaient peu utilisées et furent démantelés en 1763.

[modifier] Guerre de Sept Ans

En 1754, le Congrès d'Albany eu lieu à Albany afin de discuter d'un plan d'union des colonies britanniques.

Des scènes de combat se déroulaient hors de la ville de New York durant la Guerre de Sept Ans, avec les forces britanniques et françaises qui se disputaient le contrôle du Lac Champlain en association avec les alliés amérindiens. William Johnson et d'autres agents ont provoqué la participation des Iroquois.

Les enrôlements forcés dans l'armée se sont passés dans New York en été 1757 quand 3000 troupes britanniques entrèrent dans la ville et enrôlèrent près de 800 personnes qu'elles trouvèrent dans des tavernes et d'autres endroits fréquentés par les marins.[4] New York était le lieu de refuge des Corsaires. 40 vaisseaux new yorkais ont été désignés comme corsaires en 1756 et en été 1757 il a été estimé que la valeur des prises françaises apporter à New York était de 200 000 livres. Vers 1759, les mers furent "nettoyées" des vaisseaux français et les corsaires furent détournés pour commercer avec les ennemis. La fin de la guerre causa une sévère récession à New York.

William Johnson négocia une fin à la Rébellion de Pontiac et promu la Proclamation royale de 1763 et le Traitée de Fort Stanwix pour protéger les Indiens des colonies anglaises.

[modifier] Parties Politiques

Durant le milieu des années 1700, la politique de New York tournait autour de la rivalité entre deux grandes familles, les Livingstons et les DeLanceys. Ces deux familles ont amassé des fortunes considérables. La ville de New York City a eu une influence excessive sur la politique de l'état de New York parce que plusieurs des membres de l'assemblée vivaient dans New York plutôt que dans leurs districts. Lors des élections de 1752, les amis et la famille des DeLancey contrôlaient 12 des 27 sièges de l'assemblée. Les DeLanceys perdirent le contrôle de l'assemblée lors des élections de 1761. Le Gouverneur Cadwallader Colden essaya d'organiser un parti populaire pour l'opposer aux grandes familles, gagnant de ce fait la haine des élites des deux partis de la ville.

[modifier] Stamp Act

Icône de détail Article connexe : Stamp Act (1765).

Le parlement vota le Stamp Act (1765) afin de lever de l'argent pour les colonies. New York avait auparavant voté son propre Stamp Act de 1756 à 1760 afin lever de l'argent pour la Guerre de Sept ans. L'extraordinaire réponse au Stamp Act peut seulement être expliqué par la naissance d'antagonismes sur des questions locales.[5] New York éprouvait une sévère recession qui était un effet de la Guerre de Sept ans. Les colonies éprouvaient les effets d'une politique monétaire stricte causée par le déficit commercial avec la Grande-Bretagne, une crise fiscale en Angleterre resserant les crédits, et le Currency Act empêchait l'émission de devises sur papier afin de fournir des liquidités.

L’act prit effet le 1 novembre. En octobre 31, une foule vint dans les rues menaçant les maisons de sympatisants. Le 1 novembre, la foule détruisit un entrepôt et le maison de Thomas James, le commandant de Fort George.

[modifier] Quartering Act

Icône de détail Article connexe : Quartering Act.

Dans les dernières anées de la Guerre de Sept ans, Londres a approuvé une politique visant à garder 20 régiments dans les colonies afin de servir de police et de défendre le pays. Cette législation prit la forme du Quartering Act qui requérait des législatures coloniales de fournir de l'approvisionnement aux troupes. Le Quartering Act engendra une petite controverse parmi les New Yorkais qui étaient partagés quant à la présence de ces troupes. L'assemblée fournit des casernes et des provisions chaque année depuis 1761. Les émeutes de 1766 montra la nécessité d'une force policière dans la colonie. Les Livingston controllait l'assemblée de New York fit passé un quartering bill en 1766 pour fournir des provisions à New York et à Albany qui était plus satisfaisant, mais pas toutes les conditions du Quartering Act. Londres suspendit l'assemblée pour sa non-conformisme totale à la règle, et le Gouverneur Moore dissolvit la House of Assembly, le 6 février 1768. Le mois suivant les New Yorkais allèrent aux urnes pour mettre en place une nouvelle assemblée. Dans ses élections, avec les Fils de la Liberté comme soutient, la faction des DeLancey gagna des sièges, mais pas suffisamment pour détenir la majorité.

L'Assemblée a aussi été temporairement suspendue pour ne pas s'être conformée au Quartering Act en 1769.

[modifier] Townshend Acts

Icône de détail Article connexe : Townshend Acts.

En 1768, une lettre votée par l'assemblée du Massachusetts appelait au boycott universel des importations Britanniques en opposition au Townshend Acts. En octobre, les marchand de New York s'accordèrent sur cet appel, de même que les marchands de Boston et de Philadelphie. En décembre, l'assemblée vota une résolution qui établissait que les colonies avaient le droit d'ajuster leurs propres taxes. Le Gouverneur Moore déclara la résolution contraire aux lois d'Angleterre et il a dissolu l'assemblée. Les DeLancey, toujours soutenu par les Fils de la Liberté, gagna la majorité à l'assemblée.

Les conflits entre les Fils de la Liberté et les troupes de New York naquirent avec la Bataille de Golden Hill[6] le 19 janvier 1770 où les troupes coupèrent le quatrième Poteau de la Liberté qui a été érigé en 1767.

Rn Juillet 1770, les marchands de New York City décidèrent de reprendre le commerce avec la Grande-Bretagne quand des nouvelles arriveront à propos du plan de Parlement d'abroger le Townshend Duties et d'autoriser New York a faire de la monnaire fiduciaire. Les Fils de la liberté étaient fortement opposé à la reprise du commerce. Les marchands organisèrent alors un sondage dans New York et firent du porte à porte afin de sonder les résidents de New York et tous les scrutins étaient en faveur de la reprise du commerce. C'était probablement le premier sondage d'opinion de l'histoire américaine.[7]

[modifier] Tea Act

Icône de détail Article connexe : Tea Act.

New York devint paisible avec l'abgogation du Townshead Act, mais l'économie de New York était encore en récession. En mai 1773, le Parlement vota le Tea Act coupant l'approvisionnement en thé permettant à la Compagnie des Indes Orientales de vendre son thé dans les colonies à bas prix, empèchant les contrebandiers d'en vendre. Cet act frappa en premier les marchands de New York et les contrebandiers. Les Fils de la Liberté étaient les organisateurs de l'opposition et, en novembre 1773, ils publièrent l’Association of the Sons of Liberty of New York dans lequel tous ceux qui supportaient l’act étaient des "enemies des libertés d’Amérique". En conséquence les agents de la Compagnie des Indes Orientales de New York se résignèrent. L'assemblée de New York ne pris aucune mesure au regard de l'acceptation de puissances supplémentaires aux Fils de la Liberté. Les Fils de la Liberté new yorkais apprirent le plan de Boston d'arrêter le déchargement de thé et se résolvèrent à faire de même. Puisque l’Association n'a pas obtenu le soutien escompté, les Fils de la Liberté craignaient que si le thé était déchargé la population allait exiger sa distribution au détail.[8]

En décembre, les nouvelles arrivèrent de la Boston Tea Party. En avril 1774, le vaisseau Nancy arriva dans le port de New York pour des réparations. Le capitaine admit qu'il y avait 18 caisses de thé à bord et il accepta de ne pas le décharger, mais les Fils de la Liberté montèrent à bord et détruisirent le thé sans s'en soucier

[modifier] Intolerable Acts

Icône de détail Article connexe : Intolerable Acts.

En janvier 1774, l'assemblée créa le Committee of correspondence pour correspondre avec les autres colonie au regard des Intolerable Acts.

En mai 1774, des nouvelles arrivèrent du Boston Port Act qui ferma le port de Boston. Les Fils de la Liberté étaient en faveur de favour de la reprise d'un boycott commercial avec la Grande-Bretagne, mais il y eu une forte résistance des grands importateurs. En mai, un meeting se tint à New York dans lequel les membres du Committee of correspondence étaient sélectionnés. Le Committee of Fifty fut formé et dominé par les modérés, les Fils de la Liberté obtinrent seulement 15 membres. Isaac Low y siégait. Francis Lewis a été ajouté pour créer le Committee of Fifty-One. Le groupe adopta une résolution qui disait que Boston "souffrait dans la défense des droits de l'Amérique" et proposa la formation du Congrès continental. En juillet, le comité choisit cinq de ses membres comme délégués au Congrès. Certains des autres comtés envoyèrent aussi des délégués au Premier Congrès continental qui se tint en septembre. Les délégués de New York furent incapables d'éviter l'adoption au Congrès des Articles of Association. Ces articles étaient ignorés à New York.

En janvier et février 1775, l'assemblée de New York vota contre des résolutions approuvant les démarches du Premier Congrès continental et refusa d'envoyer des délégués au Second Congrès continental. New York était la seule assemblée coloniale a ne pas approuvé les démarches du Premier Congrès continental. L'assemblée se réunit pour la dernière fois le 3 avril 1775.

[modifier] Congrès Provincial

Icône de détail Article connexe : Congrès Provincial de New York.

En avril 1775, les rebels formèrent le Congrès Provincial de New York en remplacement de l'assemblée de New York. Des nouvelles des batailles de Lexington et de Concord attinrent New York le 23 avril. Une foule détruisit l'Arsenal de la mairie et prit 1000 armes. Les citoyens armés formèrent un corps de volontaire pour gouverner la ville a partir de la maison d'Isaac Sears qui devint de facto le siège du gouvernement et des chefs de la milice. Le conseil exécutif de New York se rencontra le 24 avril et leur opinion était: "nous étions unanimement d'opinion que nous n'avions pas le pouvoir de faire quoique ce soit"[9] Les troupes britanniques à New York ne quittèrent jamais leurs barraquements.

Le 9 octobre 1775 le Gouverneur William Tryon fut forcé de quitter New York City pour un vaisseau de guerre Britannique quand le Congrès Continental commanda l'arrestation de tous ceux qui mettraient en danger la sûreté de la colonie. En avril 1776 Tryon dissolvit l'Assemblée de New York.

Les Britanniques recapturèrent la ville en septembre 1776 durant la campagne de New York et du New Jersey, et placèrent la province sous la loi martial au commande de James Robertson. Tryon maintint son titre de gouverneur, mais avec moins de pouvoir. Après sa réoccupation, New York devint le quartier général de l'armée Britannique en Amérique. Ceux-ci coupèrent le poteau de la liberté en 1776. Les réfugiés loyalistes inondèrent la ville augmentant sa population à 33 000 habitants. Les Britanniques gardèrent le contrôle de New York jusqu'en novembre 1783.

[modifier] Politique et Gouvernement

Icône de détail Article connexe : Gouvernement colonial en Amérique.

Le Gouverneur de New York était choisi par le roi. Il selectionnait son Conseil exécutif qui servait aussi de chambre haute. Le gouverneur et le roi avait le droit de veto sur les lois proposées par l'assemblée. Toutefois, toutes les lois étaient effective jusqu'à ce qu'une désapprobation royale les interdisaient royal ce qui pouvait prendre un an. Durant la Guerre du roi Georges, le gouverneur approuva deux intiatives de l'assemblée. Les élections à l'assemblée étaient initiallement tenu au bon vouloir du gouverneur,mais une loi passa recquérant une élection au moins tous les 7 ans. New York était le siège du gouvernement et où l'assemblée de New York se réunissait.

Entre 1692 et 1694 le gouverneur de New York était aussi le gouverneur de Pennsylvanie. De 1698 à 1701 le gouverneur était aussi celui du Massachusetts et du New Hampshire. De 1702 à 1738 il était aussi le gouverneur du New Jersey.

Les votants devaient avoir au moins £40 propriété foncière perpétuelle libre, en plus d'autre obligations liées à l'âge, au sexe, et à la religion. Ces £40 étaient souvent ignorés. Les juifs n'étaient pas autorisés à voter entre 1737 et 1747.

[modifier] Économie

Dans les années 1690, New York était le plus grand importateur des colonies en matière d'esclaves et de port de réserve pour les pirates.

Le premier journal y parut en 1725.

[modifier] Démographie

L'extérieur de New York (aussi bien que dans les actuelles Ontario, Quebec, Pennsylvanie, et Ohio) était occupés par les Five Nations (qui après 1720 sont devenus la Six Nations, quand les Tuscarora les rejoignirent) de la Confédération Iroquois depuis au moins un millénaire avant l'arrivée des européens.

  • En 1664, un quart de la population new yorkaise était noir.
  • En 1690, la population de la province était de 20 000 habitants, dont 6000 étaient à New York.
  • En 1698, la population de la province était de 18 607 habitants. 14% de la population de New York étaient noir.
  • La population d'esclave grandit après la Guerre de la Reine Anne. Le pourcentage de noir dans New York en 1731 et 1746 était respectivement de 18% et 21%.
  • En 1756, la population de la province était de 100 000 habitants dont 14 000 étaient noirs parmi lesquels il y avait une majorité d'esclaves.
Évolution de la population
Année Population
1664 10 000
1688 20 000
1698 18 067
1715 31 000
1723 40 564
1731 50 289
1749 73 448
1756 96 775
1774 182 251
Icône de détail Article connexe : Esclavage aux États-Unis.

[modifier] Notes

  1. Kammen, pg. 86
  2. Nash, pg. 109
  3. Nash, pg. 110
  4. Nash. pg. 151
  5. Nash, pg. 184
  6. (en) Battle of Golden Hill, 19 janvier 1770
  7. Nash, pg. 234
  8. Launitz-Schurer, pg. 103
  9. Launitz-Schurer, pg. 158

[modifier] Références

  • Bonomi, Patricia U. A Factious People: Politics and Society in Colonial New York. New York: Columbia University Press, 1971.
  • Greene, Evarts Boutelle et al., American Population before the Federal Census of 1790, 1993, ISBN 0806313773
  • Kammen, Michael. Colonial New York: A History. New York: Oxford University Press, 1975.
  • Ketchum, Richard, Divided Loyalties, How the American Revolution Came to New York, 2002, ISBN 0-8050-6120-7
  • Launitz-Schurer, Leopold, Loyal Wigs and Revolutionaries, The making of the revolution in New York, 1765-1776, 1980, ISBN 0-8147-4994-1
  • Nash, Gary, The Urban Crucible, The Northern Seaports and the Origins of the American Revolution, 1986, ISBN 0674930584
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Province of New York ».

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes


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