Produit intérieur brut
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Le produit intérieur brut (PIB) est un indicateur économique utilisé dans quasiment tous les pays du monde pour mesurer le niveau de production. Il est défini comme la valeur totale de la production interne de biens et services dans un pays donné au cours d'une année donnée par les agents résidents à l’intérieur du territoire national. C'est aussi la mesure du revenu provenant de la production dans un pays donné. On parle parfois de production économique annuelle ou simplement de production.
Afin d'éviter que la même production entre plus d'une fois dans le calcul, ne font partie du PIB que les biens et services finaux (c’est-à-dire les biens et services de consommation et les biens d'équipement), les biens intermédiaires de production étant exclus. Par exemple, le blé avec lequel on fait le pain, est exclu, mais non le pain.
Le produit intérieur brut représente le résultat final de l’activité de production des unités productrices résidentes. C'est un agrégat des comptes nationaux, obtenu en additionnant des grandeurs mesurées par catégories d’agents économiques (ménages, entreprises, administrations publiques).
En France, il est apparu après la Seconde Guerre mondiale, tout comme la comptabilité nationale, à un moment où la priorité était de reconstruire et de moderniser le pays. Le PIB sert souvent d'indicateur de l'activité économique d'un pays ; le PIB par habitant, quant à lui, sert d'indicateur du niveau de vie en donnant une valeur indicative du pouvoir d'achat. Le PIB par habitant n’est pas construit comme un indicateur de la qualité de la vie (qui peut, elle, être mesurée plus précisément par d'autres indicateurs, comme l’indice de développement humain (IDH)).
Sommaire |
[modifier] Décompositions et calcul du PIB
Le PIB est par définition une valeur comptable issue du compte de résultat (produits et coûts) et non du bilan (actif / passif). Il ne mesure que le flux de production, et non un stock de capital ou de dettes.
Le PIB est une mesure de la valeur de l'ensemble des biens et services produits sur le territoire d'un pays donné au cours d'une période donnée (en général, une année, parfois un trimestre), quelle que soit la nationalité des producteurs (ce en quoi il se distingue du PNB[1]).
Les revenus issus des avoirs à l’extérieur ne sont pas inclus dans le PIB, mais ils sont ajoutés au PNB pour former le revenu national brut.
Le PIB et la croissance du PIB sont devenus deux des plus importants indicateurs économiques. Croissance économique et croissance du PIB sont devenues synonymes. Une diminution du PIB prolongée sur plusieurs trimestres est une récession économique.
[modifier] Décompositions
Le PIB peut se décomposer de trois manières (voir un exemple, pour la France) :
[modifier] Par la production
Le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées des agents économiques résidents, calculée aux prix du marché, à laquelle on ajoute la part de la valeur ajoutée récupérée par l'Etat (Taxe sur la valeur ajoutée et droits de douane) ;
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- PIB = Somme des Valeurs Ajoutées Hors Taxe + Taxe sur Valeur Ajoutée + Droits de Douanes
[modifier] Par les dépenses
Le PIB est égal à la somme des emplois finaux intérieurs de biens et de services, c’est-à-dire : la consommation finale effective (CF), l'investissement (Formation brute de capital fixe (FBCF) dans le jargon statistique), et les variations de stocks (VS). Cette définition se déduit de l’égalité comptable entre les ressources de l’économie (PIB) et les emplois qui sont faits de ces ressources.
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- En situation d'autarcie, on a :
- Ressources = Emplois
- PIB = CF + FBCF + VS
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- Dans une économie ouverte les importations (notées M) s'ajoutent aux ressources, les exportations (notées X) aux emplois :
- Ressources = Emplois
- PIB + M = CF + FBCF + VS + X
- PIB = CF + FBCF + VS + X - M
À titre d’exemple, en 2004 dans l’UE-25, 59 % du PIB était consacré aux dépenses de consommation finale des ménages, 21 % aux dépenses de consommation finale des administrations publiques, et 19 % à l’investissement[2].
[modifier] Par les revenus
Le PIB est égal à la somme des revenus bruts des secteurs institutionnels : rémunération des salariés (RS), impôts sur la production et les importations moins les subventions (T), excédent brut d’exploitation (EBE), solde de revenu avec l'extérieur (RX).
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- PIB = RS + T + EBE + RX
[modifier] PIB marchand et non-marchand
Par ailleurs, le PIB recense à la fois la production marchande et la production non-marchande, composée exclusivement de services. En France, le PIB non-marchand est presque exclusivement le fait des administrations publiques (sécurité, justice, santé, enseignement...). Par convention, il est évalué à son coût de production (voir Services non marchands).
[modifier] Calculs du PIB
Théoriquement, il existe donc trois méthodes pour calculer le PIB d'un pays ou d'une région : par la production, par la dépense et par les revenus. Pour des raisons pratiques, on utilise principalement la première méthode. Selon cette technique, on additionne toutes les valeurs ajoutées[3], en se basant sur les résultats fournis par les entreprises, et les administrations publiques.
[modifier] Mesures en volume et en valeur
Le PIB réel ou en volume est la valeur du PIB en tenant compte des variations des prix, c'est-à-dire de l'inflation. Le PIB réel a l'avantage de montrer les variations à la hausse et à la baisse dans le volume (les quantités) de la production de biens et services. C’est la valeur utilisée lorsque l’on mesure la croissance du PIB.
En effet, on ne peut pas savoir uniquement en observant le PIB nominal (en valeur), si la hausse de l'indicateur provient d'une hausse des prix, d'une hausse de la production ou dans quelles proportions ces deux variations se combinent.
Soit Pi,t le prix d’un bien i au cours d’une période t (par exemple, une année) et Qi,t la quantité produite de ce bien i au cours de la période t ; alors :
Le PIB réel est constitué par la valeur des biens i produits au cours de la période t mesurés à prix constants (année de base notée t0), soit :
Le déflateur du PIB équivaut au rapport entre le PIB nominal et réel.
[modifier] PIB par habitant
Le PIB/habitant ou produit intérieur brut par habitant (ou par tête) est la valeur du PIB divisée par le nombre d'habitants d'un pays. Il est plus efficace que le PIB pour mesurer le développement d'un pays, cependant, il n'est qu'une moyenne donc il ne permet pas de rendre compte des inégalités de revenu et de richesse au sein d'une population.
Cet indicateur n’est pas égal au revenu par tête.
Il est un bon indicateur de la productivité économique, mais il ne rend pas lui-même compte du niveau de bien-être de la population ou du degré de réussite d'un pays en matière de développement. Il ne montre pas dans quelle mesure le revenu d'un pays est réparti de manière équitable ou non entre ses habitants. Comme le PIB, il ne reflète pas les atteintes causées à l'environnement et aux ressources naturelles par les processus de production, et ne tient pas compte du travail non rémunéré qui peut être effectué au sein des ménages ou des communautés, ni de la production à mettre au compte de l'économie souterraine.
En général, un pays est considéré comme « développé » lorsqu'il dépasse les 20 000 dollar US de PIB par an et par habitant, vers 2006.
[modifier] Comparaisons internationales
On peut comparer le PIB de plusieurs pays, exprimés selon leur devise nationale, selon deux méthodes :
- au taux de change actuel : on utilise le taux de change moyen sur la période d'étude.
- à parité de pouvoir d'achat (PPA) : on utilise un panier de biens standard, et le taux de conversion est le rapport des prix de ce panier entre les devises.
Les comparaisons en PPA sont plus fiables lorsque les pays sont très différents, du fait de la faiblesse mécanique des devises des pays pauvres. Elles permettent aussi de s'affranchir des variations parfois brutales des taux de change.
On rencontre souvent le terme de PIB sous sa dénomination anglaise GDP, pour Gross Domestic Product.
[modifier] Limites et défauts dans la détermination du PIB
Le PIB ne tient pas compte de l'auto-production (ou auto-consommation), c'est-à-dire les richesses produites et consommées au sein-même des ménages : par exemple les fruits d’un verger qui sont auto-consommés, ou la production domestique (activités domestiques des femmes au foyer par exemple).
Le travail au noir est mal mesuré, et sa valeur ajoutée est estimée et incluse dans le PIB.
Le bénévolat, qui est un service non marchand, est très mal mesuré (la valeur ajoutée étant comptabilisée essentiellement à partir des coûts de personnel, lesquels sont par nature insignifiants dans les activités bénévoles)
Par définition, il ne tient pas compte de la valeur estimée des actifs et passifs (le patrimoine) publics et privés ; il ne mesure donc pas les externalités positives ou négatives qui font évoluer cette valeur et qui contribuent donc à un gain ou à une perte de moyens. Par exemple, il ne prend pas en compte les ressources naturelles ou minières du pays. Dans le cas d'une production polluante, suivie d'un processus de dépollution, on comptabilise deux productions, pour un résultat global nul.
Dans le cas d'une catastrophe naturelle (ouragan, tremblement de terre), le PIB ne comptabilise les destructions d'actifs (maisons, routes…) qu'indirectement, à la hauteur de l'impact sur la production (donc moins que la perte nette des actifs). En revanche, le PIB prend en compte les reconstructions qui font suite à la catastrophe (souvent financées par des aides nationales ou internationales). Considérer cette prise en compte comme un défaut est discutable : la capacité à faire face à une catastrophe naturelle constitue bien une richesse économique, qu'il semble donc normal de comptabiliser (au même titre que la santé par exemple).
Un pays qui investit à l'étranger (le Japon) tend à diminuer son propre PIB pour augmenter celui du pays débiteur (les États-Unis) ; inversement un pays exportateur net (le Japon, encore) produit pour des consommateurs étrangers et augmente ainsi son propre PIB.
Il est délicat de chiffrer la contribution réelle des services non marchands et de l'administration publique à la richesse économique, la pratique étant d'intégrer simplement leurs coûts au PIB, en l'absence de produits matérialisés par des facturations.
Le PIB n'est pas un indicateur du bien-être, de bonheur, ou de qualité de vie. Ainsi certaines consommations font gonfler le PIB alors que de toute évidence elles ne reflètent pas une amélioration du bonheur des habitants – par exemple une hausse des achats de médicaments anti-dépresseurs.
Ainsi, John Maynard Keynes revendiquait-il explicitement de pouvoir employer les chômeurs à creuser des trous à les reboucher. Il escomptait ainsi réduire le chômage et, par le biais du multiplicateur, favoriser la croissance du PIB[4]. Frédéric Bastiat décrivait une autre limite de la mesure de la richesse avec son sophisme de la vitre cassée publié en 1850. Prenant l'exemple d'une vitre, il montrait que la société s'appauvrissait de la valeur de cette vitre quand celle-ci était brisée. Il concluait « la société perd la valeur des objets inutilement détruits », ou « destruction n'est pas profit. » Reprenant à leur compte ces réflexions Jean Gadrey et Florence Jany-Catrice écrivent de manière imagée que « si un pays rétribuait 10% des gens pour détruire des biens, faire des trous dans les routes, endommager les véhicules, etc., et 10% pour réparer, boucher les trous, etc., il aurait le même PIB qu'un pays où ces 20% d'emplois (dont les effets sur le bien-être s'annulent) seraient consacrés à améliorer l'espérance de vie en bonne santé, les niveaux d'éducation et la participation aux activités culturelles et de loisir.[5] »
Pour toutes ces raisons, l'accent est davantage mis sur les évolutions du PIB – c’est-à-dire sa hausse (plus communément appelée croissance économique) ou sa baisse (récession économique lorsque la baisse est prolongée sur plusieurs périodes), plutôt que sa valeur absolue. La comparaison d'une année à l'autre permet alors d'atténuer les erreurs puisque ce qui est oublié une année (le travail au noir notamment) l'est aussi l'année suivante.
[modifier] Autres indicateurs
[modifier] PIB vert
Des économistes ont pensé à mesurer un PIB vert, pour lequel serait soustrait du PIB conventionnel la valeur de la baisse du stock de ressources naturelles. Une telle méthode de comptabilisation permettrait de mieux savoir si une activité économique accroit ou fait baisser la richesse nationale lorsqu'elle utilise des ressources naturelles[6]. Cependant, les économistes estiment qu'il serait très difficile de mesurer correctement un tel indicateur.
[modifier] PIB régional ou PIB urbain
Une mesure de PIB régional, ou de « produit urbain brut », est parfois présentée. Son utilisation est critiquée car les échanges commerciaux (imports et exports) avec les autres régions d'un même pays ne sont pas mesurés. Le calcul se fait alors avec l'approche productive (somme des valeurs ajoutée).
Cet indicateur ne refletera alors que la production de la zone, et non la richesse, puisqu’un quartier résidentiel où la production est faible aura un PIB local très faible, même si le revenu des habitants est élevé.
L'attribution des fonds structurels européens, basée sur les PIB régionaux, voit donc certaines régions résidentielles à faible PIB/habitant mais peu sinistrées (chômage faible, résidents travaillant dans une région limitrophe) emporter les fonds sur des régions industrielles à plus fort PIB mais à la richesse effective plus faible (chômage important, emplois précaires…)[réf. nécessaire].
[modifier] Développement humain
Comme d’autres indicateurs économiques, le PIB n’a pas vocation à mesurer le niveau de développement humain des pays, il mesure seulement le développement économique. L’Indice de développement humain (IDH), inspiré des travaux d'Amartya Sen, a été créé pour tenter d'appréhender le bien-être social.
[modifier] PIB et chômage
Une croissance élevée d’un pays est corrélée à une diminution du taux de chômage (voir loi d'Okun et courbe de Phillips).
[modifier] PIB et PIB/hab de quelques pays
[modifier] PIB en France
La croissance du PIB en France s’est stabilisée depuis 1975 autour de 2,3 % en rythme annuel[7] (voir aussi toutes les données sur le site de l’INSEE).
[modifier] PIB
Le PIB de l'Union européenne (un seul marché, une législation commerciale unique et quasiment une seule monnaie, donc presque un pays au sens économique) était très proche en 2004 de celui des États-Unis. Avec 27 États membres, l'Union européenne est donc maintenant la première puissance économique mondiale. L'État qui affiche le plus haut PIB par habitant au monde est le Luxembourg, avec un PIB/hab de 66 500 USD[8].
Les données peuvent varier suivant les modes de calcul (Banque mondiale, FMI, OCDE, CIA…).
Pays | PIB 2004 (Md US$) |
2005 (Md US$) |
2006 (Md US$) |
---|---|---|---|
Allemagne | 2 335 | 2 429 | 2 616 |
Belgique | 324 | 337 | 363 |
Brésil | 1 507 | 1 566 | 1 708 |
Chine | 7 642 | 8 815 | 10 048 |
États-Unis (séries) | 11 651 | 12 416 | 13 201 |
France (séries) | 1 769 | 1 849 | 2 039 |
Inde | 3 389 | 3 779 | 4 247 |
Italie | 1 622 | 1 672 | 1 795 |
Japon (séries) | 3 737 | 3 995 | 4 131 |
Mexique (séries) | 1 017 | 1 108 | 1 201 |
Royaume-Uni | 1 845 | 2 001 | 2 111 |
Russie | 1 424 | 1 552 | 1 704 |
Données 2004[9]/2005[10]/2006[11], à parité de pouvoir d'achat.
[modifier] PIB par habitant
Quelques données de 2005, avec le PIB par habitant[12] :
Pays | PIB (Md US$) |
PIB/hab (US$ PPA) |
PIB/hab (US$ au taux de change courant) |
---|---|---|---|
États-Unis (séries) | 12 428 | 41 900 | 41 900 |
Royaume-Uni | 1 929 | 32 100 | 36 600 |
Japon (séries) | 3 902 | 30 500 | 35 700 |
Belgique | 341 | 32 500 | 35 400 |
Canada | 1082 | 33 600 | 34 600 |
Allemagne | 2 461 | 29 800 | 33 900 |
France (séries) | 1 896 | 30 200 | 33 900 |
Union européenne à 15 | 11 616 | 29 900 | 32 900 |
Zone Euro | 9 206 | 29 400 | 31 700 |
Italie | 1 666 | 28 500 | 30 100 |
Mexique (séries) | 1135 | 10 800 | 7 300 |
[modifier] Notes et références
- ↑ bref rappel PNB = PIB + revenus des facteurs en provenance de l'extérieur - revenus des facteurs versés à l'extérieur
- ↑ L’Europe en chiffres, Eurostat, p. 148
- ↑ Le PIB n'est pas égal à la somme des revenus générés sur une période donnée, car dans ce cas il y aurait des problèmes de double comptage.
- ↑ John Maynard Keynes, Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, chap. 10
- ↑ Jean Gadrey et Florence Jany-Catrice, Les nouveaux indicateurs de richesse, La Découverte, 2005, p. 21.
- ↑ Joseph E. Stiglitz - carl E. Walsh (2004), Principes d'économie moderne, 2e édition, Ed. de boeck, Bruxelles.
- ↑ cf. graphique, site de l'INSEE
- ↑ Source : NationMaster.com
- ↑ PIB (PPA) 2004 - Banque Mondiale - 18 Avril 2006 [pdf]
- ↑ PIB (PPA) 2005 - Banque Mondiale - 23 Avril 2007 [pdf]
- ↑ PIB (PPA) 2006 - Banque Mondiale - 14 Septembre 2007 [pdf]
- ↑ "OECD en chiffres 2006/2007" - OCDE 2007
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
- Indicateur économique
- Produit intérieur brut réel
- Produit national brut et Revenu national brut
- Indicateur de développement humain (IDH)
- Croissance économique
- Inégalité des revenus
- Déflateur du PIB
- Comptabilité nationale
- Loi d'Okun
- Liste des pays par PIB (nominal)
- Liste des pays par PIB (PPA) (i.e. en parité de pouvoir d'achat)
- Liste des pays par PIB (nominal) par habitant
- Liste des pays par PIB (PPA) par habitant
[modifier] Bibliographie
[modifier] Liens et documents externes
- (en) CIA Factbook 2006 - Classement des pays par le PIB
- (fr) Reconsidérer la richesse. Mission « Nouveaux facteurs de richesse » - Rapport réalisé par Patrick Viveret, conseiller référendaire à la Cour des Comptes, janvier 2002 [pdf]
- (fr) Mesurer la richesse, de la production à la consommation - Critiques sur l'utilisation du PIB régional comme indicateur d'allocation des fonds structurels européens. Plaidoyer pour un indicateur sur la consommation.
- (en) Classement des pays et États par PIB, NationMaster.com
- (fr) Avis et rapports du Conseil Économique et Social 2007 - Croissance potentielle et développement - République Française [pdf]