Ouragan Floyd
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Floyd passant sur les Bahamas le 14 septembre | ||||||||
Apparition : | 7 septembre 1999 | |||||||
Dissipation : | 19 septembre 1999 | |||||||
Catégorie maximale : |
Ouragan catégorie 4 | |||||||
Pression minimale : |
921 mb / hPa | |||||||
Vent maximal : | 217 km/h (135 mi/h) | |||||||
Dommages confirmés : |
5,7 milliard $US de 2006 | |||||||
Morts confirmés : |
57 directs, 20 à 30 indirects | |||||||
Blessés confirmés : |
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Zones touchées: | Bahamas, Côte est des États-Unis de la Floride au Maine (surtout la Caroline du Nord), provinces atlantiques du Canada | |||||||
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Saison cyclonique 1999 - Bassin de l'océan Atlantique |
L'Ouragan Floyd fut le sixième cyclone tropical, le quatrième ouragan et le troisième plus important de la saison 1999. C'est un ouragan de type capverdien qui s'est formé au large de la côte africaine le 7 septembre 1999 et persista jusqu'au 19. À son maximum, il atteignit la catégorie 4 de l'échelle de Saffir-Simpson. Il fut l'un des plus forts de l'histoire des cyclones tropicaux de l'Atlantique Nord.
Floyd frappa les Bahamas lors de son maximum d'intensité y causant une large dévastation. Il suivit ensuite la côte est des États-Unis forçant une évacuation massive et des préparations coûteuses. Heureusement, la tempête faiblit considérablement avant de toucher la Caroline du Nord. Elle n'était plus alors que de catégorie 2. Elle continua sa trajectoire jusqu'en Nouvelle-Angleterre causant partout des dommages importants. C'est surtout les pluies torrentielles qui ont causé les problèmes dans une zone déjà rendue saturée par les pluies de l'ouragan Dennis (1999) quelques semaines plus tôt. Les pluies dépassant une période de retour de 500 ans dans l'est de la Caroline du Nord ont causé des inondations qui durèrent plusieurs semaines. Floyd est responsable de 57 décès et 4,5 milliards $US de 1999 en dommages (5,7 milliard $US de 2006).
Sommaire |
[modifier] Évolution météorologique
Originant d'un onde tropicale au large de la côte africaine le 2 septembre, ce qui devait devenir Floyd se déplaça graduellement vers l'ouest tout en demeurant désorganisé et sans convection profonde jusqu'au 7 septembre. À ce moment, une bande d'orages se forma au centre du système en réponse au développement d'un anticylone dans son voisinage. Le National Hurricane Center le classa alors comme la dépression tropicale Huit, dont la position était à 1600 km à l'est des Petites Antilles.
Un fort anticyclone au nord du système le força à se déplacer vers l'ouest au-dessus d'eaux plus chaudes. Ceci lui permit de devenir la tempête tropicale Floyd le 8 septembre[1]. Bien que de large diamètre, cette tempête n'avait pas de centre bien défini ni d'œil visible ce qui ralentit son intensification. Le 10 septembre, il atteingit enfin de stade d'ouragan et le 11, Floyd s'approcha finalement des catégories supérieur de l'échelle Saffir-Simpson.
Ses vents étaient de 175 km/h lors de son passage au nord des Îles sous le Vent (Antilles) mais le cisaillement des vents d'altitude au-dessus des Antilles, causé par la présence d'une dépression d'altitude, lui fit perdre de la vigueur. Ses vents diminuèrent alors à 135 km/h. Il regagna ses forces en virant vers l'ouest grâce au flux venant d'un anticyclone et à la température de surface de la mer particulièrement élevée[1]. Ses vents remontèrent entre 175 km/h et 250 km/h le 13 septembre au matin, et sa pression centrale tomba également à 921 hPa[2].
L'ouragan Floyd demeura juste sous la catégorie 5 durant 12 heures tout en traversant les Bahamas, frappant les îles de Eleuthera et Abacos[1]. Lors d'un renouvellement du mur de l'œil, il faiblit ensuite à la catégorie 3, avec des vents de 195 km/h. À la fin de ce processus, Floyd affichait un un œil plus important qui se contracta légèrement ce qui ramena la tempête à la catégorie 4 brièvement.
Un fort creux d'altitude éroda la bordure ouest de la crête qui dirigeait la trajectoire de Floyd et ce dernier tourna vers le nord-ouest en réponse. Il suivit alors une trajectoire à 175 km de la côte est de la Floride tout en faiblissant par l'injection d'air sec et le cisaillement des vents dans ce secteur[1]. La tempête garda quand même un large diamètre et les vents de force de cyclone tropical s'étendaient jusqu’à 935 km de son centre, soit l'un des ouragans les plus étendus des anales[3].
Floyd accéléra ensuite vers le nord à nord-est tout en diminuant à la catégorie 2. Des vents de 165 km/h furent notés lors de son passage à Cape Fear le 16 septembre. Après avoir traversé la Caroline du Nord et le sud-est de la Virginie, il retourna au-dessus de l'océan. Il entra définitivement sur terre le 17 septembre, sur Long Island près de New York. La tempête perdit ensuite son caractère tropical par la friction et fut capturée par un système frontal. Ce cyclone extratropical continua vers le nord-est, passa sur la Nouvelle-Angleterre et les provinces atlantiques canadiennes avant de disparaître dans l'Atlantique Nord au large de Terre-neuve[1].
[modifier] Préparations
La prévision de la trajectoire de Floyd fut excellente lors de son parcours en mer mais se détériora à l'approche des côtes, n'était que de performance moyenne quand on la compare aux prévisions des dix années précédentes. La prévision officielle ne montrait pas un virage au nord, ni un faiblissement important avant que Floyd touche terre[4]. Presque toute la côte est de États-Unis, de la Florida City (Floride) à Plymouth (Massachusetts), avait été mise en avertissement d'ouragan. Seuelement une petite partie de ce corridor fut en fait frapper par des vents de force d'ouragan. La dernière fois qu'une si large zone avait été mise avertissement s'était avec l'ouragan Donna en 1960, ce qui s'était avéré exact dans ce cas[1].
Originalement, le National Hurricane Center prévoyait que Floyd frapperait la Floride avec une intensité de catégorie 4, ce qui aurait été pu être plus coûteux et meurtrier que l'ouragan Andrew de 1992. Plus d'un million de personnes reçurent un ordre d'évacuation, dont 272 000 dans le comté de Miami-Dade[5]. Le président américain Bill Clinton déclara même l'état d'urgence pour la Floride et la Georgie en prévision de l'arrivée de l'ouragan[6]. Alors que la tempête virait au nord, plus de personnes furent évacuées à mesure que la zone menacée grandissait ce qui mena à la plus massive évacuation de l'histoire américaine en temps de paix. Environ 2,6 millions se divirigèrent donc vers des zones plus sûres de la Floride à la Caroline du Nord[7].
Cap Canaveral devant être frappé par des vents atteignant les 225 km/h, seulement 80 des 12 500 employés restèrent sur le site. Les hangars des navettes spatiales sont conçus pour affronter des vents de 170 km/h et auraient pû être très emdommagés si la tempête les avaient frappés de plein fouet, causant des milliards $US en dommages[8]. Les pluies diluviennes et les inondations causés par l'onde de tempête dans ce lieu à pein au-dessus du niveau de la mer, risquaient de détruire l'équipe électronique et nécessiter une révision totale de ce qui aurait pû être sauvé[9]. Quand Floyd passa en réalité au large du Centre spatial Kennedy, les vents notés furent assez faibles et les inondations très mineures[10].
Pour la Caroline du Nord, les avertissements furent envoyés avec vingt-sept (27) heures de préavis et englobaient la majorité de l'état. Les écoles et les places d'affaires furent mises en congés forcés aussi loin à l'ouest que Asheville (Caroline du Nord) mais seulement la côte fut touchée en fait de façon significative et les secteurs à l'ouest de Raleigh ne subirent pratiquement aucun effet.
[modifier] Bilan
État/Pays | Morts |
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Bahamas | 1 |
Caroline du Nord | 35 |
Virginie | 3 |
Delaware | 2 |
Pennsylvanie | 6 |
New Jersey | 6 |
New York | 2 |
Connecticut | 1 |
Vermont | 1 |
Total | 57 |
Causant cinquante-sept (57) morts, l'ouragan Floyd devint le plus mortel depuis l'ouragan Agnes de 1972. Il fut également le plus coûteux de l'histoire américaine avec 4,5 milliards $US de 1999 (5,3 milliards $US de 2006). La plupart des morts et des dégâts se sont produits par les inondations causées par les pluie diluviennes, en particulier sur la Caroline du Nord.
[modifier] Bahamas
Les vents de 250 km/h générés par Floyd lors de son passage sur les Bahamas donnèerent des vagues de 15 mètres sur la côte[11] et une onde de tempête de 6 mètres inonda plusieurs des îles laissant certaines à 1,5 mètre sous le niveau de la mer[12]. Les vents cassèrent également les arbres, les poteaux électriques et de téléphone ainsi qu'endommagèrent les demeures. Les pannes de courant furent généralisées mais les îles Abacos, Cat, San Salvador et Eleuthera connurent la pire dévastation[13]. Les dommages aux infrastrutures hôtellières et de restauration limita la reprise du tourisme durant la période de reconstruction ce qui affecta grandement l'écomonie bahamienne[14]. Les dommages affectèrent également le système d'alimentation en eau potable.
Malgré tout, on ne dénombra à la suite de Floyd qu'une victime par noyade, à Freeport, et quelques blessés[12]. La Croix Rouge bahamienne mis sur pied quarante-et-un centres d'accueil pour les sinistrés mais au bout d'une semaine la plupart de ceux-ci étaient de retour à la maison[15]. L'aide directe reçue par les Bahamas s'éleva à 435 000 $US[12], surtout en nourriture, et la Bnaque de développement interaméricaine prêta 21 millions $US pour la réparation des infrastructures comme les routes, les quais, les brise-lames et les édifices[16].
[modifier] Floride à la Caroline du Sud
La Floride fut à peine touchée par les fortes vagues qui résultèrent en une érosion des plages de la côte est de l'état ainsi que de la perte de quelques quais, comme ceux des comtés de Brevard et de Volusia. Les vents de force de tempête tropicale cassèrent des centaines d'arbres et endommagèrent 357 maisons et on nota des accumulations de pluie maximales de 81 mm à Sanford. Les dommages atteignirent seulement 46,5 millions $US (de 1999), soit 54,5 millions $US de 2006) et l'évacuation de plus d'un million de résidents s'avéra surfaite.
La Géorgie et la plupart de la Caroline du Sud furent évitées par Floyd qui tourna vers le nord avant de les atteindre. Cependant, il est tombé jusqu’à 400 mm de pluie sur la partie est de la Caroline du Sud[1].
[modifier] Caroline du Nord
La Caroline du Nord subit la pleine furie de Floyd. Trente-cinq (35) personnes y perdirent la vie, surtout dans les inondations dûes aux pluies, et les dégâts atteignirent des milliards de dollars.
L'amplitude de l'onde de tempête fut de 2,7 à 3 mètres sur la côte sud-est de l'état. De nombreuses tornades frappèrent tout l'est causant des dommages mineures mais ceux par le vent furent plus généralisés coupant le courant à plus d'un demi million de foyers[1]. L'ouragan Dennis venait de frapper la Caroline du Nord quelques semaines plus tôt, laissant jusqu’à 380 mm de pluie sur le sud-est. L'interaction d'un front froid venant de l'ouest et de Floyd y ajouta jusqu’à 480 mm (à Wilmington) rendant les inondations inévitables[1].
Les rivières de presque toute la partie est de l'état atteignirent des niveaux de crues ayant une période de retour de 500 ans ou plus[17]. La crue s'effectua graduellement à mesure que le ruissellement s'effectuait dans les différents bassins hydrologiques. Certains secteurs n'atteignirent leur maximum que plusieurs semaines après la tempête (image de droite) et le passage de l'ouragan Irene, quatre semaines plus tard, ajouta un autre 150 mm.
Zones inondées par Floyd le long du bassin hydrologique des rivières Tar et Neuse | |
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— au 17 septembre | |
— au 23 septembre | |
— au 30 septembre |
La rivière Tar subit la pire inondation avec une hauteur de 7,3 mètres au-dessus de ses berges. Le tout débuta dans la municipalité de Rocky Mount, dont 30% furent sous les eaux durant des jours, et à Tarboro[18]. La ville historique de Princeville, tout près, fut en grande partie emportée par les flots qui brisèrent les digues. Elle fut sous 6 mètres d'eau durant dix jours[19].
Greenville et le comté de Pitt, en aval de ces villes, subirent des dommages de 1,6 milliard $US (de 1999 à ou 1,87 milliard $US de 2006)[11]. Washington (Caroline du Nord), à l'embouchure de la rivière dans la baie de Pamlico, observa le plus haut niveau de l'inondation[20]
Les rivières Neuse, Roanoke, Waccamaw et New River ont également dépassé leur niveaux de crues de 500 ans mais les dommages y furent moindre car la population y est moins dense. Par ce que la plupart du bassin versant de la rivière Cape Fear est situé à l'ouest des pluies les plus intenses, Wilmington s'en est sorti avec de moindres inondations même si la ville a reçu les quantités maximales localement. Cependant, la rivière Cape Fear nord-est, un tributaire, a également atteint des niveaux records. La seule rivière du secteur à échapper aux inondations fut la Lumber[21].
Pluie et vents ont détruit 7 000 maisons, rendu 17 000 autres inhabitables et emdommagé un autre 56 000. Les pertes de récoltes furent importantes. Dix mille personnes ont trouvé refuge dans des centre temporaires. Un responsable du ministère des ressources humaines et de la santé publique de la Caroline du Nord a déclaré que: "Rien depuis la guerre de Sécession n'a autant affecté les familles ici. La reconstruction va être plus longue que la baisse des eaux"[11]. Environ 31 000 emplois ont été affectés dans les 60 000 commerces, causant 4 milliards $US de perte de revenus d'entreprises[22]. Les autorités ont également ordonné aux résidents de ces zones de faire bouillir leur eaux ou d'acheter de l'eau embouteillée par suite de la possible contamination des eaux de surface par tout le ruissellement[23]. Il est un peu ironique de savoir que malgré toute cette eau tombée sur le versant atlantique de la Virginie, l'ouest de l'État est restée en période de sécheresse[11].
[modifier] Virginie
En Virginie, les pluies diluviennes ont laissé jusqu’à 420 mm (ville de Newport News[1]) ce qui a donné également des inondations des bassins des rivières Chowan (dépassant le niveau de 500 ans de période de retour[21]), Blackwater (dépassant le niveau de 100 ans de période de retour). La ville de Franklin fut submergée de 3,6 mètres d'eau submergeant quelques 182 commerces et 150 maisons les routes, les pires inondations en 60 ans. Les routes environnantes furent emportées isolant plusieurs communautés. De plus, deux barrages le long de la rivière Rappahannock cédèrent causant des crues soudaines.
Au total à travers la Virginie, 9 250 maisons furent endommagées, trois personnes perdirent la vie et les dommages s'élevèrent à 101 millions $US de 1999 (118 millions $US de 2006)[24].
[modifier] Côte centrale
Au moment de toucher terre en Caroline du Nord, Floyd avait déjà diminué à la catégorie 2 et avait perdu son œil. Il est devenu un cyclone extratropical avant d'arriver à New York. Ses vents était moindre mais encore très importants et la pluie torrentielle n'en était pas affectée. Même en passant sur la Caroline du Nord et la Virginie, il affectait déjà les régions jusqu’à Long Island grâce à son large diamètre[1]. Il est donc tombé 200 à 300 mm de pluie sur les États de la côte centrale américaine et la limite des cinquante millimètres s'étendait jusque de l'autre côté des Appalaches. On a noté jusqu’à 350 mm à Chestertown, au Maryland, 339 mm à Somerville, au New Jersey, 314 mm à Vernon, Delaware[1].
Au Maryland, les dommages aux ponts et routes par les inondations sont évalués à 7,9 millions $US en 1999 (9,25 millions $US de 2006)[25] et 250 000 résidents furent privés d'électricité par les bris causés par les vents[11]. La région de la rivière Raritan au New Jersey souffrit des inondations dépassant le record précédent d'environ 1,5 mètre [26] et la ville de Bound Brook connue une crête de crue record de 12,9 mètres soit 4,2 mètres au-dessus de la hauteur des berges[27]. Le centre-ville se retrouva sous 3,6 mètres d'eau et trois personnes se noyèrent [26], [28]. Manville, à la jonction de la Raritan et de la Millstone, fut frappé presque aussi durement.
L'onde de tempête causé par Floyd atteignit 0,8 m donnant une marée totale de 2,85 m à Philadelphie qui se fit sentir jusqu’à la région métropolitaine de Wilkes-Barre et Scranton dans le nord de la Pennsylvanie. Quelques 1 260 000 citoyens de la Pennsylvanie, du New Jersey et New York perdirent le courant et les inondations en chassèrent un grand nombre de leurs maisons[11].
[modifier] Nouvelle-Angleterre
Floyd a laissé plus de 130 mm à travers la Nouvelle-Angleterre, causant des inondations, particulièrement à Danbury, au Connecticut, qui a reçu plus de 380 mm. Comme la région était période de sécheresse assez sévère, les eaux ont cependant été rapidement évacuées[11]. Des pannes électriques assez généralisées sont survenues par suite des vents violents.
[modifier] Canada
Avec son entrée sur le continent, le système dépressionnaire qu'était devenu Floyd a rapidement perdu de la vigueur. Il lui restait quand même plein d'humidité accumulée depuis les Tropiques. Ses vents furent en général de moins de 90 km/h mais à quelques endroits, comme l'île d'Orléans près de la ville de Québec, ils ont dépassés les 110 km/h causant quelques dommages[29]. Les vagues notés dans les Maritimes ont atteint 9 m équivalentes à celles d'une tempête hivernale[30].
Le centre du Nouveau-Brunswick et la région de l'Estrie au Québec ont reçu jusqu’à près de 120 mm de pluies[29]. La vallée du Saint-Laurent, entre Montréal et la Gaspésie, et Terre-Neuve s'en sont tirés avec des accumulations entre 50 et 80 mm[29]. Le tout n'a cependant pas causé d'inondations.
[modifier] Épilogue
[modifier] Mesures d'urgence
Le révérend Jesse Jackson s'est plaint au bout de trois semaines au directeur de l'agence des mesures d'urgence fédérale américaine (FEMA) pour sa réponse lente aux inondations. Lors de son émission sur CNN il a déclaré: « Il semble que les préparations pour l'ouragan Floyd n'ont pas été suivies de mesure quand vinrent les inondations de Floyd. Ponts, digues furent emportées, des villes entières se retrouvèrent sous l'eau... une scène de dévastation. Il y une grande misère en Caroline du Nord ». James Lee Witt, le directeur de FEMA répliqua:« Nous commençons seulement à pouvoir accéder aux zones sinistrés et à y installer des abris à cause du sol inondé. Les choses vont maintenant s'accélérer. Je pense que les gens vont voir un grand changement dès cette fin de semaine! »[31]
[modifier] Effets écologiques
Le lessivement des sols par les pluies produisit un très important apport de sédiments dans les rivières et la côte de la Caroline du Nord. L'apport de tant d'eau douce, de matières organiques et de sols abaissa lasalinité de l'eau de la baie de Pamlico, un lagune, et le contenu en oxygène y est presque tombé à zéro. Les autorités prévoyaient une mort massive de la vie aquatique comme cela s'était produit après les ouragans Fran et Bonnie. L'État réagit rapidement en prévoyant une aide à l'industrie de la pêche qui seraient inéviatablement touchée.
Le tout créa des problèmes écologiques mais moindre à ceux attendus. En effet, la récolte de crevettes et de crabes fut excellente cette année-là. Il semble que le passage de l'ouragan Dennis ait déjà diminué la salinité de la baie et que la vie marine avait migrée avant l'arrivée de Floyd, lui sauvant la mise[32]. La pollution dû au transport de pesticides agricoles et autres contaminants fut moins moindre que dans le cas de l'ouragan Fran à cause de la grande dilution et n'affectèrent pas trop l'environnement[33]
[modifier] Effets psychologiques
Une étude de 2004, faite par l'université de Caroline du Nord à Chapel Hill et publiée dans le American Journal of Preventive Medicine, trouva quelques évidences d'une augmentation des abus parentaux sur les jeunes enfants des zones fortes touchés par Floyd au cours des six mois suivants. Il semble que le stress causé par les événements et les pertes encourus en soit la cause. Le docteur Heather T. Keenan, co-auteur, mentionna : « Cette information peut être utile dans les plans de réponses aux désastres futurs. Ils devraient contenir des mesures de support psychologiques aux familles à risque durant et après les événements. »[34]
[modifier] Retrait
L'Organisation météorologique mondiale (OMM) a retiré le nom de Floyd de la liste des futurs ouragans au printemps 2000, à cause de son très grand impact. Franklin a donc remplacé Floyd dans la liste de 2005 qui avait été publiée antérieurement.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
- (en) NHC Floyd Report, National Hurricane Center. Consulté le 2007-06-06
- (en) NHC Advisory Archive — Floyd, National Hurricane Center. Consulté le 2007-06-06
- (en) USGS: "Hydrologic Water-Quality, and Geologic Effects of Hurricanes Dennis, Floyd, and Irene", United States Geological Survey. Consulté le 2007-06-06
- (en) NWS Service Assessment (flooding), National Weather Service. Consulté le 2007-06-06
[modifier] Notes et références
- ↑ a b c d e f g h i j k l (en) National Hurricane Center, « Preliminary Report: Hurricane Floyd », 1999, NOAA. Consulté le 2006-02-13
- ↑ (en) NHC Hurricane Research Division, « Atlantic hurricane best track ("HURDAT") », NOAA. Consulté le 2006-02-17
- ↑ (en) David Herring, « Hurricane Floyd's Lasting Legacy », 2000, NASA. Consulté le 2006-02-13
- ↑ (en) National Weather Service, « Service Assessment: Hurricane Floyd Floods of September 1999 », 2000, NOAA. Consulté le 2006-02-13
- ↑ (en) 'Very, very dangerous' Floyd heads toward Florida, 1999-09-14, CNN
- ↑ (en) 'Floyd keeps US guessing, 1999-09-15, BBC News
- ↑ (en) National Climatic Data Center, « Climate-Watch, September 1999 », 1999, NOAA. Consulté le 2006-02-13
- ↑ (en) Kenneth Silber, « Bracing for Impact », 1999, space.com. Consulté le 2006-02-14
- ↑ (en) Jonathan Lipman, « Storm May Further Jeopardize NASA Budget », 1999, space.com. Consulté le 2006-02-14
- ↑ (en) Kenneth Silber, « NASA Reports 'Minor' Damage at Space Center », 1999, space.com. Consulté le 2006-02-14
- ↑ a b c d e f g (en) National Climatic Data Center, « Climate-Watch, September 1999 », 1999, NOAA. Consulté le 2006-02-13
- ↑ a b c (en) Rick Graef, « The Abacos' Hurricane Floyd Information Pages Relief and Rebuilding Reports and Updates », Go-Abacos.Com. Consulté le 2006-02-14
- ↑ (en) Margareta Wahlstrom, « Bahamas: Hurricane Floyd - Preliminary appeal #23/99 », 1999, =International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies. Consulté le 2006-02-24
- ↑ (en) Agence France-Presse, « Battered Bahamas start difficult clean-up in Floyd's wake », 1999, ReliefWeb. Consulté le 2006-02-14
- ↑ (en) UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs, « Bahamas - Hurricane Floyd OCHA Situation Report No. 2 », 1999, ReliefWeb. Consulté le 2006-02-14
- ↑ (en) Inter-American Development Bank, « IDB approves $21 million to assist Bahamas in rehabilitating works damaged by Hurricane Floyd », 2000, ReliefWeb. Consulté le 2006-02-14
- ↑ (en) 1999 North Carolina Flooding: Summary, USGS. Consulté le 2007-06-09
- ↑ (en) Flooding in Tarboro and Princeville, Daniel Design Associates. Consulté le 2006-03-11
- ↑ (en) The History of Princeville, Town of Princeville, North Carolina. Consulté le 2006-03-11
- ↑ (en) Landsat Views North Carolina Flood, NASA. Consulté le 2006-03-11
- ↑ a b (en) Jerad D. Bales, Carolyn J. Oblinger, and Asbury H. Sallenger, Jr., « Flooding », 2000, USGS. Consulté le 2006-02-14
- ↑ (en) Summary, North Carolina Floodplain Mapping Hurricane Floyd and 10-Year Disaster Assistance Report, FEMA. Consulté le 2006-02-26
- ↑ (en) CNN.com, « Flooding », 1999, CNN.com. Consulté le 2006-02-26
- ↑ (en) David Roth and Hugh Cobb, « Virginia Hurricane History », HPC/NOAA. Consulté le 2006-02-14
- ↑ (en) Hurricane Floyd Information: Maryland-Delaware-D.C. Area, 2000, USGS. Consulté le 2006-02-14
- ↑ a b (en) Bound Brook Flood Analysis, Rutgers. Consulté le 2006-02-25
- ↑ (en) Hurricane Floyd Passes over Avalon, New Jersey, 1999, New Jersey Coastal Monitoring Network. Consulté le 2006-05-21
- ↑ (en) Raritan River Crests, NOAA. Consulté le 2006-11-24
- ↑ a b c (fr) Service météorologique du Canada, « Recherche spécifique climatologique », Environnement Canada. Consulté le 2007-06-11
- ↑ (fr) Centre canadien de prévision d'ouragan, « Sommaire de la saison des cyclones tropicaux de 1999 », Environnement Canada. Consulté le 2007-06-11
- ↑ (en) Carl Limbacher et al., « 1999 Hurricane Swamped Clinton's FEMA », 2005-09-07, NewsMax
- ↑ (en) David Herring, « Hurricane Floyd: Fearing the Worst », 2000, NASA. Consulté le 2006-02-14
- ↑ (en) Jerad D. Bales, Carolyn J. Oblinger, and Asbury H. Sallenger, Jr., « Water », 2000, USGS. Consulté le 2006-02-14
- ↑ (en) David Williamson, « New UNC study shows Hurricane Floyd boosted abuse and non-abuse brain injuries in children », 2004-04-27, UNC News Services
[modifier] Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hurricane Floyd ».