Montereau-Fault-Yonne
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Montereau-Fault-Yonne | |
Pays | France |
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Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Provins |
Canton | Montereau-Fault-Yonne |
Code Insee | 77305 |
Code postal | 77130 |
Maire Mandat en cours |
Yves Jego 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Fleuves |
Latitude Longitude |
|
Altitude | 47 2 m (mini) – 120 m (maxi) |
Superficie | 9,70 km² |
Population sans doubles comptes |
17 625 hab. (1999) |
Densité | 1 817 hab./km² |
Montereau-Fault-Yonne est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Monterelais.
Ne pas confondre la ville de Montereau-Fault-Yonne, couramment appelée « Montereau », avec la petite commune de Montereau (Loiret).
[modifier] Géographie
Située aux confins du Gâtinais au sud, de la Brie au nord, de la Bassée à l'est, la ville tient son nom de sa position géographique au confluent de l'Yonne et de la Seine ("fault", également orthographié "faut", vient du verbe faillir dans son sens ancien de chuter).
[modifier] Histoire
En 1359, le roi de Navarre Charles le Mauvais, qui tenait la ville en raison de son ascendance champenoise, la perdit devant le régent de France (le futur roi Charles V).
Jean sans Peur, duc de Bourgogne a été tué sur le pont de la ville en septembre 1419 par Tanneguy du Châtel et le sire de Barbazan (voir: assassinat de Jean sans Peur), au cours de l'entrevue qu'il avait avec le dauphin, futur roi Charles VII. Cet acte avait pour but d'empècher un rapprochement du Dauphin avec le parti Bourguignon et de venger l'assassinat de Louis d'Orléans en 1407. Celà s'inscrit dans la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons qui eu lieu durant la guerre de Cent Ans.
La collégiale Notre-Dame-et-Saint-Loup renferme une épée qui selon la légende aurait appartenu à Jean sans Peur (elle daterait en réalité de l'époque de Louis XIV).
Sur le pont ou Jean sans Peur a été assassiné on peut lire cette inscription :
- L'an mil quatre cent dix-neuf,
- Sur un pont agencé de neuf,
- Fut meutri Jean de Bourgogne
- A Montereau où faut l'Yonne.
En 1420, Philippe le Bon, fils et successeur du duc assassiné, s'empara de la ville, qui resta huit ans aux mains de la coalition anglo-bourguignonne. Toutefois, à l'issue d'un long siège, le roi Charles VII, aidé par Chabannes et Dunois, parvenait à la reprendre.
En 1567, pendant les guerres de religion, Condé s'empara brièvement de la ville.
En 1587, les habitants de Montereau prirent le parti de la Ligue, mais finirent par accepter en 1590 la légitimité du nouveau roi Henri IV.
Montereau a également été le lieu d'une des dernières victoires de Napoléon le 14 février 1814 contre les Autrichiens : voir bataille de Montereau.
Au cours du XIXe siècle, Monterau devient un petit centre industriel, avec, outre la faïencerie industrielle, des usines de produits chimiques, verreries et autres manufactures. Ce développement se poursuit durant le XXe siècle. La ville connait de lourds bombardements lors des combats de mai-juin 1940 au cours de la Seconde Guerre mondiale. Les ponts et les quartiers du centre-ville sont détruits ou subissent des dommages importants. Ils sont reconstruits au début des années 1950.
La ville connaît une nouvelle étapes à la fin des années 1950 avec le Plan d'aménagement et d'organisation générale de la région parisienne (PADOG, ancêtre du Schéma directeur de la région Île-de-France) qui fait de Montereau une agglomération d'équilibre, dans le cadre du plan des "3 M" de Seine-et-Marne (Meaux, Melun et Montereau). C'est dans ce contexte qu'est décidée l'extension de la ville sur le plateau de Surville. Après la construction d'une petite cité d'urgence en 1955 dans cette zone encore agricole, c'est la construction d'une nouvelle ville qui est entreprise avec 6000 logements prévus. Est prévue par ailleurs une grande zone industrielle à la confluence Seine-Yonne, ce qui occasionne le creusement d'une gigantesque darse pour permettre un accès aux péniches à grand gabarit. L'objectif était alors pour Montereau d'atteindre une population totale de 45000 habitants. Finalement, à la suite des difficultés économiques de la zone industrielle et de la concurrence des villes nouvelles au début des années 1970, le développement de la ville est beaucoup plus limité que prévu.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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mars 1995 | Yves Jego | UMP | Député - président de la CCDF | |
1989 | 1995 | Alain Drèze | PS | |
1983 | 1989 | Claude Eymard-Duvernay | UDF | Député - Conseiller général |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
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[modifier] Économie
Les principales industries de la ville sont :
- La SILEC, filiale depuis octobre 2005 de GENERAL CABLE CORPORATION. Le site produit des cables électriques.
- La SAM, aciérie électrique accompagnée d'un train à fil, filiale du sidérurgiste italien RIVA
- YTONG-SIPOREX fabricant de béton cellulaire
- BUTAGAZ centre de remplissage de bouteilles de gaz
[modifier] Transports
- La commune est desservie par la Gare de Montereau sur la ligne Paris - Montereau - Laroche - Migennes ( R, TER, TGV).
- Le réseau de bus urbain SiYonne cicule dans Montereau et la relie aux autres communes du canton.
[modifier] Personnages célèbres
- Georges Claude, chimiste, qui découvrit l'air liquide dans son usine de La Grande-Paroisse.
- Marcel Capron, homme politique
- Paul Quesvers, journaliste et historien.
- Cécile Duflot, élue secrétaire nationale des Verts en décembre 2006 y a vécu toute son enfance et son adolescence. Élève successivement à l'école Jules Ferry, au collège André Malraux puis au lycée André Malraux
- Sébastien Josse, navigateur
- Yves Jego, homme politique et maire de la commune
[modifier] Monuments et lieux touristiques
- Musée de la faïence
- Napoléon Ier sur son cheval dominant le confluent
- Église Saint-Loup
- Le prieuré Saint-Martin.
Fondé en 908 sur le coteau est de la colline de Surville, il est rattaché à Saint-Laumer de Blois. Il devint une ferme qui fut abandonnée dans les années 1960. Des fouilles furent entreprises et mirent au jour dans l'ancienne chapelle des vestiges du XIe et XIIIe siècle en particulier des sarcophages dont certains réemplois sont visibles dans les contreforts.
- Quartier de Surville
Grand ensemble construit par les frères Luc et Xavier Arsène-Henry, Prix de Rome, entre 1961 et 1974. Par arrêté ministériel du 3 août 1959, un terrain de 114 hectares sur un plateau dominant la ville est déclarée Zone à urbaniser en priorité. Il comprend un des tous premiers exemples de logements évolutifs. Finalement, ce sont 4 725 logements qui sont construits (sur un total de 6 000 prévus à l'origine).
Le projet de renouvellement urbain (2004-2008) en lien avec l'ANRU prévoie la destruction de 1354 logements essentiellement dans la partie nord et ouest du quartier (quartier d'Alembert, Lavoisier, Jules Ferry et Jean-sans-Peur). 921 logements sociaux doivent être reconstruits dans le quartier.
Voir la fiche de la base Mérimée et photographies du quartier
Voir les photographies des immeubles de Arsène-Henry (1980) issues du fonds Vera Cardot et Pierre Joly, conservé à la bibliothèque Kandinsky du Centre Pompidou
Voir la Convention de renouvellement urbain sur le site de l'ANRU.
- Réserve Naturelle Régionale de la Colline Saint Martin et des Rougeaux
Créée le 27 juillet 1995, propriété de la Ville de Montereau, la réserve naturelle de Montereau est riche de plus de 400 espèces végétales, dont plusieurs espèces protégées, fréquentée par de nombreux oiseaux, insectes et mammifères. Elle présente des milieux naturels variés (boisements, pelouses sèches, prairie...)
[modifier] Événements
- Festival Montereau Confluences (mois de juin)
- Evenement Annuel de la Foire de la St Parfait (souvent en le 20-23 avril)
- Journée Napoléon organisées tous les 4 ans, on peut, entre autre, y voir des reconstitutions de bataille avec des soldats en tenue de l'époque venant de toute l'Europe.
[modifier] Culture
- Conservatoire Gaston Litaize
- Bibliothèque municipale
[modifier] Éducation
[modifier] Écoles maternelles
- École maternelle Edmond Rostand
- École maternelle Pierre et Marie Curie
- École maternelle des Ormeaux
- École maternelle Honoré de Balzac
- École maternelle Mademoiselle Boyer
- École maternelle Antoine de Saint-Exupéry
- École maternelle Victor Hugo
- École maternelle du Clos Dion
- Ecole maternelle Villa Marie Louise
[modifier] Écoles élémentaires
- École élémentaire Honoré de Balzac
- École élémentaire Edmond Rostand
- École élémentaire du Petit Vaugirard
- École élémentaire de la Poterie
- École élémentaire des Ormeaux
- École élémentaire du Clos Dion
- École élémentaire Pierre et Marie Curie
- École élémentaire Claude Signonneau
- Ecole élélmentaire Villa Marie Louise
[modifier] Collège
- Collège Pierre de Montereau (ouvert en avril 1968 - 454 élèves).
- Collège Paul Eluard (ouvert en février 1974 - 634 élèves).
- Collège André Malraux (ouvert en mars 1973 - 428 élèves).
[modifier] Lycée
- Lycée André Malraux (ouvert en mai 1965 - 1447 élèves).
- Lycée Flora Tristan (ouvert en septembre 1992 - 718 élèves).
- Lycée Gustave Eiffel
[modifier] Sports
- Gymnastique, Tennis, football, basket-ball, handball, natation (piscine brûlée en mars 2007), volley-ball, athlétisme, badminton.
- Montereau-Fault-Yonne a été deux fois la ville-départ de la dernière étape du Tour de France cycliste en 1977 et en 2004.
- Centre sportif Jackie Boiché, rue Pierre
[modifier] Blasonnement
[modifier] Communes limitrophes
Cannes-Écluse, Forges, La Grande-Paroisse, Varennes-sur-Seine, Saint-Germain-Laval.
[modifier] Jumelages
- Walldürn (Allemagne), voir Walldürn (de)
- Otley (Grande-Bretagne), voir Otley (en)
- Paredes (Portugal), voir Paredes (pt)
- Aydın (Turquie)
- Safi (Maroc)
[modifier] Bibliographie
- Construire la ville. L'urbanisme en Seine-et-Marne au XXe siècle, Archives départementales de Seine-et-Marne, coll. "Mémoire et Documents", 2007 (en vente aux Archives départementales)
[modifier] Articles connexes
- Prise de la ville de Montereau (1589)
- Bataille de Montereau (1814)