Michel Hollard

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Michel Hollard, né le 10 juillet 1897 à Épinay et décédé le 16 juillet 1993, est un colonel français, qui fut un résistant célèbre lors de la Seconde Guerre mondiale.

Sommaire 1 Son réseau 2 Les rampes de lancement des V1 3 L'arrestation 4 Distinctions 5 Famille 6 Lien externe 7 Bibliograghie

[modifier] Son réseau

• 1941, il constitue le réseau AGIR, rattaché au Secret Intelligence Service (S.I.S.) et composé d'une centaine d'agents. Il utilisait sa couverture de patron d’une entreprise produisant du gazogène pour pouvoir passer la frontière Suisse.

[modifier] Les rampes de lancement des V1

• A l’été 1943, l’un de ses agents, un ingénieur des chemins de fer de Rouen, signala que plusieurs chantiers de construction d’une complexité inhabituelle avaient fait leur apparition en Haute-Normandie. Hollard se rendit à Rouen, déguisé en pasteur protestant, et persuada un responsable local de lui communiquer la liste des chantiers. C'était des constructions de rampes de lancement des fusées V1.

• Il communique les renseignements aux Britanniques (MI6) par l'Ambassade de Grande-Bretagne à Berne, en passant lui-même la frontière suisse 98 fois (49 voyages).

• A partir de la fin du mois de décembre 1943, les 103 sites de lancement de V1 en France, qui formaient un arc de cercle allant de la Basse-Normandie au Pas-de-Calais, furent systématiquement bombardés par la RAF.

[modifier] L'arrestation

• En 1944, il est arrêté par la Gestapo à Paris, torturé, emprisonné à Fresnes et condamné à mort.
• Il est déporté au camp de concentration de Neuengamme. Il est sauvé du naufrage du Cap Arcona par le Comte Folke Bernadotte qui, informé par l'Intelligence britannique, obtint le salut de quelques prisonniers de langue française.

[modifier] Distinctions

• Commandeur de l'ordre de la Légion d'Honneur
• Croix de guerre 1914-1918
• Croix de guerre 1939-1945
• Rosette de la Résistance
• Distinguished Service Order (DSO)
• Le 27 avril 2004, un train Eurostar (entre Paris et Londres) fut baptisé de son nom.

[modifier] Famille

• Descendant du pasteur Jean Monod (1765-1836)
• Son père, Auguste Hollard, professeur de physique nucléaire à l'école de Physique et chimie de Paris et à la Sorbonne
• Sa mère Pauline Monod
• Cousin germain de Théodore Monod (1902-2000) naturaliste, explorateur, érudit et humaniste français
• Cousin germain de Jacques Monod (1910-1976), Prix Nobel 1965
• Son fils Florian hollard, chef d'orchestre. Longtemps directeur de l'orchestre symphonique de Tours et maître de chapelle de l'Oratoire du Louvre à Paris, il a aussi parcouru le monde et représenté son pays devant de nombreux auditoires étrangers

[modifier] Lien externe

• Michel Hollard, héros de la résistance

[modifier] Bibliograghie

Florian Hollard, Michel Hollard, le Français qui a sauvé Londres, Le cherche midi, coll. « Documents et Guides », Paris, 21 avril 2005, broché, 315 p. (ISBN 978-2-7491-0387-7)

(en) George Martelli, L'homme qui a sauvé Londres (The Man Who Saved London), J'ai Lu, coll. « A 17/18 / Leur aventure », 1962 (réimpr. 1966 1972), poche, 375 p.