Louis de Bourbon (1974-)

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Sommaire 1 Biographie 2 Querelle dynastique 3 Titres 4 Voir aussi 4.1 Bibliographie 4.2 Liens internes 4.3 Liens externes 5 Références

Louis Alphonse Gonzalve Victor Emmanuel Marc de Bourbon, né à la clinique Saint-François-d'Assise, à Madrid (Espagne) le 25 avril 1974, est depuis le 30 janvier 1989 le prétendant légitimiste au trône de France. Il porte le titre de courtoisie de « duc d'Anjou ». Pour les légitimistes, Louis de Bourbon est depuis 1989 le « chef de la maison de France », de par sa position d’aîné des descendants en primogéniture mâle d’Hugues Capet.

Son père s'est vu confirmer par la justice française,^[1] en 1988, le droit de porter les pleines armes de France (« d'azur à trois fleurs de lys d'or »). En tant que seul héritier d'Alphonse de Bourbon, il est depuis lors détenteur de ces pleines armes, dont sont également détentrices son épouse, María Margarita Vargas Santaella, et sa grand-mère paternelle, Emmanuelle de Dampierre.

Louis de Bourbon est l'arrière petit-fils de Francisco Franco qui dirigea l'état espagnol de 1939 à 1975 avec le titre de Caudillo.

[modifier] Biographie

À sa naissance il est déclaré à l'état civil espagnol (acte de naissance n° 4191, en date du 24 mai 1974) comme « S.A.R. Don Luis Alfonso de Borbón y Martínez-Bordiú »^[2], puis son acte de naissance fut transcrit le 16 mars 1994 à l'état civil français comme « Louis Alphonse de Bourbon »^[3]. L'administration française aurait délivré ^[4] à Louis de Bourbon une carte nationale d'identité au nom de S.A.R. de Bourbon, duc d'Anjou, Louis Alphonse, ce que plusieurs circulaires du ministre de l'Intérieur rendent impossible, les titres de noblesse ne pouvant être mentionnés, s'ils sont réguliers et vérifiables par le ministre de la Justice, que dans les actes de l'état civil, les passeports... à l'exclusion des cartes nationales d'identité, et les prédicats n'ayant aucune existence légale en France ^[5]. Louis de Bourbon possède depuis sa naissance la double nationalité française (héritée de son père, né français en tant que fils d'une Française, Emmanuelle de Dampierre) et espagnole (héritée de son père et de sa mère).

Louis de Bourbon est le second fils d'Alphonse de Bourbon (1936-1989) et de son épouse Carmen Martínez-Bordiú y Franco (née en 1951), fille de Cristóbal Martínez-Bordiú, 10^e marquis de Villaverde, et de Carmen Franco y Polo, duchesse de Franco, grande d'Espagne.

Il est baptisé (avec la qualification d'Altesse royale^[6] et les prénoms Luis Alfonso Gonzalo Víctor Manuel Marco) dans la religion catholique romaine le 3 mai 1974 au palais royal du Pardo, près de Madrid, avec comme parrain son grand-père paternel (absent à la cérémonie et représenté par Gonzalve de Boubon) et comme marraine son arrière-grand-mère maternelle Carmen Polo y Martínez-Valdés (l'épouse de Francisco Franco).

D'abord titré par son père « duc de Touraine » le 19 septembre 1981, Louis-Alphonse de Bourbon fut ensuite titré « duc de Bourbon » le 27 septembre 1984, suite au décès accidentel de son frère aîné François de Bourbon (1972-1984).

Après son baccalauréat obtenu au lycée français de Madrid, il poursuit des études universitaires en sciences économiques et financières et obtient un Master en Finance au Cunef. Récemment, il a participé au programme MBA d'une université. Il parle couramment plusieurs langues, pratique plusieurs disciplines sportives, en particulier l'équitation, le hockey sur glace, la natation et le polo. Il participe régulièrement à des régates.

Après la mort de son père dans un tragique accident de ski (il fut mortellement blessé au cou par un câble métallique qui était tendu au travers de la piste) aux États-Unis le 30 janvier 1989, il devient (en excluant la branche de « Bourbon Busset », illégitime puisque issue d'un fils naturel de Louis de Bourbon, prince-évêque de Liège) l'aîné des descendants légitimes d'Hugues Capet, de saint Louis, d'Henri IV et de Louis XIV, rappelant, dans une déclaration du 19 avril 2000, être « le successeur des rois de France ». Il prend désormais comme prénom usuel « Louis » tout court et le 2 février 1989, le titre de courtoisie de « duc d'Anjou », comme l'avaient fait son père en 1975 et son grand-père en 1946.

Il se marie le samedi 6 novembre 2004 à 19 heures, en l'église Saint-Stanislas, à La Romana (République dominicaine) avec María Margarita Vargas Santaella, issue d'une riche famille vénézuélienne. La presse people retient surtout qu'il porte l'uniforme de bailli grand-croix de dévotion de l'ordre de Malte et le cordon et la plaque de l'ordre du Saint-Esprit, dont il est in partibus le « 19^e souverain grand-maître » (l'Ordre du Saint-Esprit a été supprimé en France en 1830, mais cette suppression par le roi des Français Louis-Philippe n'est pas reconnue par les légitimistes ; le « duc d'Anjou » avait été reçu chevalier du Saint-Esprit par son père en 1988). Il s'installe avec sa femme à Caracas, où il travaille dans la banque que dirige son beau-père.

Leur première fille, Eugenie^[7], est née le 5 mars 2007 à Miami (États-Unis), puis trois mois après, le samedi 2 juin 2007, est baptisée par le nonce apostolique en France, Fortunato Baldelli, à la nonciature apostolique de Paris.

Depuis le décès le 27 mai 2000 de son oncle Gonzalve de Bourbon (1937-2000) et en l'absence d'un descendant mâle de Louis de Bourbon, l'actuel héritier présomptif de la maison de France n'est autre, pour les légitimistes, que Juan Carlos I^er d'Espagne (né en 1938), cousin germain de son père.

Louis de Bourbon est depuis le 16 juin 1994 membre titulaire de la Société des Cincinnati de France, où il représente Louis XVI de France, chef suprême des armées françaises lors de la guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique, Louis étant le plus proche parent actuel de Louis XVI par les mâles. La Société des Cincinnati de France regroupe les descendants en primogéniture mâle des officiers français ayant combattu aux côtés des Insurgents.

Son grand-père, Jacques Henri de Bourbon (1908-1975), avait renoncé au trône d'Espagne le 21 juin 1933, renouvelé sa renonciation à plusieurs reprises et notamment le 19 juillet1969 au profit du futur Juan Carlos Ier, renonciation acceptée par ses deux fils le 23 juillet 1969.

Il compte deux chefs d'État espagnols parmi ses quatre arrière-grands-pères : Alphonse XIII d'Espagne dans son ascendance paternelle et Francisco Franco dans son ascendance maternelle.

[modifier] Querelle dynastique

Louis de Bourbon est contesté comme successeur des rois de France et de Navarre par les orléanistes, partisans d'Henri d'Orléans (1933-). Ceux-ci arguent notamment des renonciations faites lors des traités d'Utrecht (1713) par Philippe de France, ancêtre direct de Louis de Bourbon, ainsi que d'une « fusion » intervenue en 1883 à la mort du « comte de Chambord » entre les orléanistes et les légitimistes de l'époque.

Aux yeux des orléanistes et du roi d'Espagne, Louis de Bourbon n'est « que » Son Altesse Royale don Luis Alfonso de Borbón y Martínez-Bordiú (c'est-à-dire Son Altesse Royale Louis-Alphonse de Bourbon), le roi d'Espagne Juan Carlos I^er lui ayant accordé la seule qualification d'Altesse Royale espagnole à titre viager, du fait du maintien à son profit du prédicat d'Alphonse de Bourbon, en application d'un décret royal de novembre 1987 ^[8]. Enfin, les orléanistes lui contestent l'usage du titre de « duc d'Anjou ».

[modifier] Titres

• 2000: Bailli Grand-Croix d'Honneur et Dévotion de l'Ordre de Malte^[9]

Pour les légitimistes, Louis de Bourbon porte de jure depuis 1989 le titre de « roi de France et de Navarre », sous le nom de « Louis XX ». Il porte les titres de courtoisie de :

• depuis 1989: « duc d'Anjou », chef de la maison de Bourbon, aîné des Capétiens
• depuis 1984: « duc de Bourbon »
• 1981-1984 : « duc de Touraine »

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

• Ardisson, Thierry. Louis XX. Contre-enquête sur la monarchie., Olivier Orban, 1986, (ISBN 2-85565-334-7)
• Apezarena, José. Luis Alfonso de Borbón: Un príncipe a la espera, Plaza & Janés, 2007.
• Opfell, Olga S. « H.R.H. Louis-Alphonse, Prince of Bourbon, Duke of Anjou: Royal House of France (House of Bourbon) » Royalty Who Wait: The 21 Heads of Formerly Regnant Houses of Europe. Jefferson: McFarland & Company, Inc., Publishers, 2001. 11-32.

[modifier] Liens internes

Prétendants au trône de France

Légitimisme | Louis de Bourbon, « duc d'Anjou » Orléanisme | Henri d'Orléans, « comte de Paris et duc de France »

[modifier] Liens externes

• Site de l'Institut de la Maison de Bourbon
• Site de l'Union des Cercles Légitimistes de France
• Photos sur Google images
• Généalogie depuis Hugues Capet

[modifier] Références

Précédé par	Louis de Bourbon (1974-)	Suivi par
Alphonse II	Louis XX Succession légitimiste (depuis 1989)	-