Les Lurettes fourrées
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Les Lurettes fourrées est un recueil de trois nouvelles écrites par Boris Vian, publiées dans les éditions actuelles, à la suite du roman L'Herbe rouge. Les histoires sont racontées à la manière caractéristique de Vian, un mélange de surréalisme, d'éclatement des sens, d'une subtile critique mais surtout d'un humour noir caustique.
- Le Rappel traite d'un homme sautant de l'Empire State Building dans le simple but de se suicider. À chaque dix étages, il note donc ce qu'il voit, tout en se remémorant des souvenirs qui l'ont amené sur le toit. Il oublie de les ouvrir au vingtième, s'en aperçoit trois étages plus bas, et s'arrête dans l'appartement pour replacer sa cravate, tout en discutant avec la propriétaire. Le Rappel est donc un titre à double sens, un jeu de mot entre Faire un rappel, qui signifie se laisser tomber, et le rappel des sens. Parallèlement, Le Rappel est une critique de plusieurs sujets variés dont la religion.
- Les Pompiers traite d'un appartement prenant feu parce qu'un enfant jouait avec des allumettes. Le père, ne voulant pas inquiéter le petit, l'amène dans la cuisine, joue avec lui aux petites autos avant de le coucher une heure après. Puis, il tente d'éteindre l'incendie et appelle les pompiers. Malheureusement, puisque les pompiers ont un horaire chargé, ils ne viendront pas avant le surlendemain à trois heures...
- Le Retraité traite de trois enfants suivant un retraité et lançant des projectiles divers sur la bosse de son dos. Vers la fin, l'un deux saute sur le vieux, celui-ci le déloge, prend son révolver, et finit par le tuer.