Le Pertre

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Le Pertre

Pays	France
Région	Bretagne
Département	Ille-et-Vilaine
Arrondissement	Arrondissement de Rennes
Canton	Canton d'Argentré-du-Plessis
Code Insee	35217
Code postal	35370
Maire Mandat en cours	Dominique de Legge 2008-2014
Intercommunalité	Vitré-Communauté
Latitude Longitude	48° 02′ 08″ Nord 1° 02′ 09″ Ouest / 48.0355555556, -1.03583333333
Altitude	67 m (mini) – 184 m (maxi)
Superficie	43,63 km²
Population sans doubles comptes	1 361 hab. (1999)
Densité	31 hab./km²

Le Pertre est une commune française, située dans le département d'Ille-et-Vilaine et la région Bretagne.

[modifier] Origine du nom

Au XI^e siècle, on trouve le nom de Pertum. Au siècle suivant, on trouve Pertrum. En 1516, on a reporté le nom Ecclesia de Pertra.

Plusieurs théories expliquent le nom de Le Pertre. La théorie la plus probable est que le nom du village provient de petra (pierre), puisque Le Pertre est situé au sommet d'un colline de pierre. Le nom peut également venir de pertrum (pays de la pierre), mais le village devrait alors s'appeler La Pertre. Enfin, une dernière possibilité est que le nom provienne de perdita terra (chemin pierré, comme pour Souain-Perthes-lès-Hurlus), mais le nombre important de syllabes ayant alors disparu rend cette théorie peu probable.

[modifier] Géographie

Paroisse des marches de Bretagne créée par essartage de la forêt-frontière qui séparait la Bretagne du Bas-Maine.

C'est dans cette forêt qu'aimait flaner Madame de Sévigné.

[modifier] Histoire

La date de création de Le Pertre est inconnue. Cependant, on peut avec certitude considérer que le village a été créé avant l'an 1000. Cette estimation se base sur le procès entre les moines de l'abbaye Saint-Serge d'Angers et les moines de l'abbaye Saint-Jouin de Marnes en Poitou qui s'est déroulé de 1082 à 1093. Durant ce procès, l'avocat Juhel, fils de Godefroy et avocat des moines de Saint-Jouan, indique que le Pertre avait été dans le principe une abbaye construite par le roi Clovis en l'honneur de Saint Martin de Vertou. Saint Martin ayant vécu au VII^e siècle, le terme Clovis fait référence à Clovis II. Quoique la théorie de l'avocact n'ait pas été démontrée, il est évident que Le Pertre devait être être suffisamment ancien à cette période pour qu'une telle théorie puisse être formulée.

[modifier] Administration

Période		Identité	Parti
Liste des maires successifs
vers 1930	vers 1960	Antoine de Sallier du Pin
vers 1960	1978	Geoffroy de Legge
1978	1995	Théophile Paré
1995		Dominique de Legge	UMP
2001	2008	Dominique de Legge	UMP
mars 2008		Dominique de Legge	UMP
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique (Source : INSEE^[1])
~1761	1791	1911	1921	1962	1968	1975	1982	1990	1999
~3000	2200	1911	1508	1277	1376	1270	1335	1326	1361
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

Évolution des naissances
1701--1710	1711--1720	1721--1730	1731--1740	1741--1750	1751--1760	1761--1770	1771--1780	1781--1790	1791--1800
1137	1169	1178	1399	1116	1121	1019	868	820	596
1801--1810	1811--1820	1821--1830	1831--1840	1841--1850	1851--1860	1861--1870	1871--1880	1881--1890	1891--1900
526	496	539	436	460	473	463	474	474	446
1901--1910	1911--1920
408	279
Ces chiffres (jusqu'à 1920) sont basés sur le nombre de baptêmes et sont donc relativement fiables concernant le nombre de naissances.

Évolution des décès
1601--1610	1611--1620	1621--1630	1631--1640	1641--1650	1651--1660	1661--1670	1671--1680	1681--1690	1691--1700
307	261	368	435	509	551	486	1064	676	542
1701--1710	1711--1720	1721--1730	1731--1740	1741--1750	1751--1760	1761--1770	1771--1780	1781--1790	1791--1800
782	638	1021	1086	1220	840	888	914	867	~900
1801--1810	1811--1820	1821--1830	1831--1840	1841--1850	1851--1860	1861--1870	1871--1880	1881--1890	1891--1900
566	421	572	471	443	458	457	423	414	384
1901--1910	1911--1920
297	356
Ces chiffres (jusqu'à 1920) sont basés sur le nombre de sépultures et sont donc relativement fiables concernant le nombre de décès.

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Église Paroissiale Saint-Martin de Vertou

Clocher Saint-Martin (Le Pertre)

L'église Saint-Martin de Vertou se situe au centre du village. De la place de l'église, partent toutes les routes menant aux villages environnants.

La première pierre de l'actuelle église a été bénie le 8 juin 1863 par M. Vilais, curé-doyen d'Argentré-du-Plessis et chanoine de Rennes. La construction a pris une dizaine d'années et a été endeuillée par la mort de deux ouvriers.

Le clocher de l'église culminait à 83 mètres en fin 1920 (en raison des réparations, en particulier après la chute du clocher de 1982, la taille a peut-être légèrement changé). Il est possible d'accéder un parapet situé à 37 mètres du sol (la clef peut être empruntée au café Bambino). La légende dit que 39 clochers sont visibles par beau temps du sommet de l'église, et il a été prouvé qu'effectivement 37 clochers étaient visibles au début du XX^e siècle. Les quatre principales cloches sont nommées Marie-Henriette (2 137 kg), Louise-Prosper (1 471 kg), Joséphine-Perrine (1 038 kg) et Sophie-Amédée (245 kg).

Les dimensions de l'église sont 49 m de long, 16,5 m de large et 17 m de haut pour la nef principale.

[modifier] Chapelle Saint Joseph

[modifier] Château de Belair

[modifier] Hippodrome de la Chaussée

[modifier] Circuit des deux provinces

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Culture

[modifier] Chanson

Chanson écrite en 1871 par M. de Sallier-Dupin

Premier couplet

Sur un coteau, tout près de la Mayenne,
S'élève au Ciel un gracieux clocher,
Leste et coquet, il domine la plaine
Et ses voisins qu'il semble menacer

Refrain

C'est le clocher du pays que j'adore,
C'est là que sont mes parents, mes amis,
Ah ! Quel bonheur de le revoir encore,
Pour moi ? Le Pertre est un si beau pays.

Deuxième couplet

C'est le pays où coula mon enfance
Quand tout petit on m'appris à marcher.
Ma bonne mère, avec soin et prudence,
Guida mes pas à l'ombre du clocher.

Troisième couplet

Joyeux ébats, plaisirs de ma jeunesse,
Dont sans remords je peux me souvenir,
Soyez bénis, consolez ma vieillesse,
Quand de ce monde il me faudra sortir.

Quatrième couplet

Je t'ai quitté, berceau de mon enfance,
Je t'ai quitté dans un jour de malheur,
Car l'étranger envahissait la France
Et le devoir s'imposait à mon cœur.

Cinquième couplet

Je te revois sur ta verte colline,
Mon cher clocher, et je viens demander
Qu'il plaise à Dieu, dans sa bonté divine,
Que près de toi, je puisse reposer.

[modifier] Voir aussi

Communes d'Ille-et-Vilaine

[modifier] Bibliographie

Pierre Le Moullec, Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Les registres paroissiaux du Pertre 1564-1670, édition, annotation et présentation, Rennes, 1997, (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 712).

Compilation des bulletins paroissiaux de février 1914 à décembre 1937 (une copie est disponible à la bibliothèque municipale du Pertre).

Pouillé historique, abbé Guillotin de Corson, tome II, 563.

[modifier] Notes et références

↑ Le Pertre sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes

Le Pertre sur le site de l'Institut géographique national

Inventaire préliminaire de la DRAC

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